Sunday, November 27, 2005
Le coeur éclaté !
Un coucher de soleil sur Key West, comme dans le très beau "Coeur éclaté", suite du "Coeur découvert", de Michel Tremblay.
Je suis récemment replongé dans la lecture de ces deux livres du célèbre auteur canadien, parce que j'en avais gardé un très fort souvenir lorsque j'avais 19 ans. Une de ces découvertes littéraires que l'on ne ferait jamais si l'on était pas avec la bonne personne au bon moment. ( Vincent, celle-là, elle était pour toi ! )
J'ai revécu avec passion les aventures de Jean-Marc et Mathieu, ce couple qui démarre dans tout sauf le bon sens... L'arrivée de Sébastien, fils de Mathieu... Les craintes du Jean-Marc de 39 ans face à son ami beaucoup plus jeune...
Le temps a passé à vitesse folle et je n'ai pu qu'enchaîner avec la suite.
Il y a des moments qu'on aimerait pouvoir partager avec ceux qu'on apprécie, et grâce aux livres c'est possible. ( Pour autant que ceux qu'on apprécie prennent le temps de se pencher sur la lecture, bien entendu ! )
"Le coeur découvert" & "Le coeur éclaté" m'ont donné cette envie...
A bon entendeur...
Friday, November 18, 2005
Londres 2005 !
Me voilà de retour d'un mid-week de trois jours dans la capitale culturelle anglo-saxonne la plus proche du continent européen... Londres.
Trois jours de pur délice comme toujours et des paillettes plein les yeux pour six mois au moins.
Le voyage organisé par mes soins pour les quelques élèves de l'Ecole Richard Cross intéressés par la comédie musicale s'est très bien déroulé et je pense que tout le monde y a trouvé son compte de magie, d'émotion et de rêve.
Au programme : Quelques grands classiques sur lesquels rien n'est à redire et trois nouveautés pour le plaisir de la découverte. Un petit tour de mes appréciations ? Avec plaisir. Et dans l'ordre, s'il vous plaît.
15 nov ( 14h30 ) :
"Phantom of the opera" - Her Majesty's Theater
Phantom ne change pas et reste un petit bijou de scénographie, même si le spectacle commence à s'user un peu à mon goût. J'ai eu très peur que le rôle de Christine Daaé soit tenu par la pas très brillante Celia Graham que j'avais pu voir lors d'une précédente représentation et dont le nom était indiqué sur le panneau du cast à l'entrée lorsque nous arrivâmes, mais heureusement, c'est une délicieuse Rachel Barell qui apparût sur scène dès le premier tableau. Ouf ! Earl Carpenter pour le rôle du fantôme restera dans la mémoire de mes amis, pour qui c'était le tout premier Musical, et c'est tant mieux car il fût vraiment exceptionnel. ( Surtout dans sa scène finale avec Christine. ) Un premier shot réussi, donc.
- 15 nov ( 19h30 ) :
"The Producers" - Theater Royal Drury Lane
S'il est vrai que cette comédie hilarante a eu un peu de mal à démarrer -suite à un incident technique en cours de première partie, obligeant le rideau à tomber vingt minutes seulement après le début du spectacle-, Producers est néanmoins un spectacle de grande qualité. Et bien que le premier acte soit plus joué que chanté, le second rattrappe toutes les réticences qu'on pourrait avoir si l'on est pas "entré" complètement dans la représentation. Fred Applegate en Max Bialystock fût époustouflant d'énergie et la mise en scène du tableau "Springtime for Hitler" m'a fait doublement rire. D'abord parce que l'idée est brillante, mais surtout parce que soudain je pensais à la situation loufoque : Une salle entière riant aux éclats devant Hitler "Heilant" sans arrêt... Mel Brooks a vraiment réussi un coup de génie. Le style très "Revue" n'a fait qu'ajouter à mon plaisir. Grand escalier, claquettes, plumes, tout y était ! Et en climax, le "Betrayed" de Max Bialystock, une chanson durant laquelle le comédien reprend tous les grands thèmes du spectacle en les enchaînant à une vitesse folle. Une vraie leçon d'interprétation ! Bravo Monsieur Applegate !
- 16 nov ( 14h30 ) :
"Les Misérables" - Queen's Theater
Les Miz sont au Queen's. Adieu le Palace... On s'est levé de très bonne heure, Marie et moi, pour aller chercher les tickets à prix réduits chez TKTS sur Leicester square. £ 26.75/pers. pour des places au 3è rang du parterre ; on était fous de joie.
Pour son vingtième anniversaire, le spectacle s'est payé le luxe de ne pas prendre une ride. Edwige et David ne sauront sans doute jamais ce qu'ils ont raté cet après-midi là, alors que Cédric, Marie et moi, nous versions toutes les larmes de notre corps devant les somptueuses interprétations de Jean Valjean ( Un John Owen Jones tout en splendeur ), Fantine, Marius et Eponine... Seule petite déception : Un Javert pas du tout convaincant à mon sens, mais heureusement, emportés par la grandeur de la narration, Cédric et Marie n'en n'ont pas été gênés.
- 16 nov ( 19h30 ) :
"Mary Poppins" - Prince Edward Theater
Alors là mes amis ! Un régal ! J'avais eu quelques échos de ce musical via un ami de Bruxelles, mais j'étais loin d'imaginer la merveille de soirée que nous allions passer. Un peu décontenancé par le fait que le cast original ne jouait déjà plus, je me demandais si l'actuelle Scarlett Strallen allait me plaire en nounou volante... J'ai passé le plus beau moment de mon année 2005 ! La réadaptation de l'oeuvre de Walt Disney est magistrale, les chorégraphies et les idées de scénographie d'une intelligence et d'une efficacité exemplaire.
Scarlett Strallen EST le personnage. Et pour mon plus grand bonheur, la méchante nurse était toujours interprétée par Rosemary Ashe ( Que j'avais déjà pu voir à plusieurs reprises dans d'autres productions anglaises. )
Le 17 Cherry Tree Lane, reconstitué en intégralité avec un toit mobile qui s'ouvre sur la chambre des enfants a laissé mes collègues de classe sans voix. Mary Poppins a sorti d'un sac en tapisserie tous les objets de grandes tailles comme dans le film. Et bien entendu, on n'a rien compris aux trucages ! Le décor de la banque tout en perspective, Bert qui marche et danse à l'envers sur le cadre de scène, et pour terminer, Mary Poppins s'envolant dans le ciel et passant au dessus du public pour disparaitre dans le plafond de la salle du théâtre, font de ce spectacle LE bijou de cette saison à ne pas manquer... Courez !
- 17 nov ( 14h30 ) :
"Billy Elliot" - Victoria Palace Theater
Sur des musiques d'Elton John -qui ne s'est visiblement pas foulé des masses-, "Billy Elliot" n'a pas fait l'unanimité au sein de notre petit groupe. Personnellement j'ai beaucoup aimé, mais l'accent irlandais ajouté à la mauvaise compréhension de l'Anglais par mes amis, les a quelque peu empêché d'être emporté par le show. D'autant que la pièce ne joue pas du tout sur les envolées musico-lyriques, mais plutôt sur l'émotion de l'instant. Le cast est extrêment bien choisi. La prof de danse, la grand-mère et le père de Billy sont justes à souhait. Mais pour qui s'attend à un musical dans les règles de l'art, il y a de quoi rester un peu sur sa faim. Ce n'est pas mon cas, tant l'histoire me parle et tant le jeu des comédiens est affiné. Le public ne s'y trompe d'ailleurs pas. Toutes les représentations affichent complet jsuqu'à la fin de la saison, et TKTS ne vend pas de 1/2 tarif le jour-même. ( Nous avons tout juste réussi à décrocher les cinq dernières places au deuxième balcon... à £ 31.50/pers. C'est dire ! )
"Electricity", la chanson finale, est délicieuse. Mais je ne suis peut-être pas très objectif ; l'histoire d'un garçon de 11 ans qui fait de la danse alors que ses camarades sont à la boxe m'aura sans doute parlé plus qu'à un autre ? Et les larmes n'ont pas manqué.
Entre les spectacles, les petits passages obligés chez Dress Circle et dans Lisle et Old Compton street se sont bien déroulés. J'ai vu que Ruthie Henshall jouait dans "Woman in White" au Palace Theater, et nous l'avons même croisé alors qu'elle sortait de sa représentation, tandis que nous sortions nous-même de celle de "Mary Poppins"... Une bonne raison de retourner aussi vite que possible dans la capitale du Toffe Nut Latte chez STARBUCKS !
A très vite...
Sunday, November 06, 2005
Allô... Ween ???
Qui a dit que le ridicule tuait ?
Qu'on le pende... Je suis toujours vivant !
Je me suis promené avec mes amis de l'école, déguisé pour la nuit d'Halloween.
Nous nous étions tous donnés bien du mal pour créer nos maquillages sanguinolants, et avions cherché des costumes horrifiques dans ce que nous avions de vêtements.
Mais dans les rues de Paris, nous fûmes... les SEULS !
Visiblement, c'est comme lors des soirées à thème : Les gens sont gênés, ou peureux...
Too bad.
La seule chose effrayante que nous ayons croisé fût une délégation de catholiques extrémistes qui nous ont lancé " Doctrine des démons ! Dénonciation ! " en nous prenant pour des satanistes.
Où va-t-on ?
Qu'on le pende... Je suis toujours vivant !
Je me suis promené avec mes amis de l'école, déguisé pour la nuit d'Halloween.
Nous nous étions tous donnés bien du mal pour créer nos maquillages sanguinolants, et avions cherché des costumes horrifiques dans ce que nous avions de vêtements.
Mais dans les rues de Paris, nous fûmes... les SEULS !
Visiblement, c'est comme lors des soirées à thème : Les gens sont gênés, ou peureux...
Too bad.
La seule chose effrayante que nous ayons croisé fût une délégation de catholiques extrémistes qui nous ont lancé " Doctrine des démons ! Dénonciation ! " en nous prenant pour des satanistes.
Où va-t-on ?
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