Tuesday, September 30, 2008

On repart !

Outre le fait qu'en rentrant chez moi mes vêtements PUAIENT la cigarette -car bien entendu sur une équipe de 12 personnes, seules deux ne fument pas, et que les fumeurs n'ont absolument aucune considération pour les autres lorsqu'ils se trouvent aussi largement majoritaires !- on peut dire que la première lecture de "Cendrillon, ce macho..." fut un bon moment. Et bien que je sois un petit peu effrayé par le niveau déplorable de lecture à vue de certains de mes partenaires, nous avons pu voir se profiler les grandes lignes de la nouvelle comédie de Sébastien Ministru.
La présence des deux stylistes nous ayant également permis de concevoir un peu plus clairement les idées de costumes que nous porterons. Chaque rôle ayant été associé à une couleur et une personnalité du monde de la mode. ( Karl Lagerfeld, Sonia Rykiel, Hedi Slimane, etc... ) De mon côté, ils ont opté pour le bleu roi et le noir.
La pièce est fort plaisante et le public y retrouvera dans la joie, les répliques bien trempées et les personnages forts des aventures ministruyennes.
Les horaires de répétitions vont être fixés rapidement.
Espérons que les réservations aillent bon train !
Je vais nettoyer mes fringues et prendre un Alka-Seltzer tant la fumée m'a donné des maux de tête.

Friday, September 26, 2008

Rien... Puis plein... Puis de nouveau rien... Puis...

Salut à tous !
Fin de trois projets entamés, en une seule et même semaine, ça fait tout drôle !
Le travail chorégraphique avec les stagiaires engagés par le Théâtre de la Place des Martyrs, pour le "Lorenzaccio" de Musset mis en scène par Daniel Scahaise, ne sera pas vraiment celui que je garderai en tête comme étant le plus convaincant en matière d'espace de liberté créatrice, mais je pense que le résultat convient au metteur en scène avec qui je travaille régulièrement, depuis quelques années maintenant, qui sait assez clairement ce qu'il veut voir au fil des tableaux successifs qu'il agence, et qui me fait totale confiance pour "assembler" ses idées et envies ...
La seule chose que je déplore, c'est le manque d'énergie de certains éléments choisis pour ledit travail corporel, et ce manque d'investissement d'une partie de la nouvelle générations d'étudiants au conservatoire. Il y a comme une désinvolture dans leur comportement. Il n'y a rien là d'impoli, et je ne voudrais absolument pas faire de généralité, tant il va sans dire que certains ont toujours à l'esprit les grands axes de la rigueur du métier, mais de plus en plus de candidats n'ont plus cette flamme dans le corps. Cette "rage" de devenir... Et cela se ressent terriblement sur le plateau. Manque de concentration, écoute approximative, besoin de commenter et de justifier constamment les remarques reçues au cours du travail. Sans parler du retard, et des horaires non respectés. ( A deux reprises, l'un de mes éléments est arrivé avec 40 minutes de retard, me prétextant qu'il avait mal lu sa feuille d'horaire. Inconcevable ! )
Il y a cette peur de se salir, et le besoin de rester beau. On ne dépasse pas vraiment sa conception première du personnage que l'on interprète, me semble-t-il, pour ne garder que l'image lisse qu'on a envie que le public en garde. Si l'on ajoute à cela le fait qu'au niveau du travail purement théâtral, les voix sont parfois trop faibles, et l'articulation moyenne, ça ne laisse rien présager de fameux pour la suite, malheureusement. Mais que dire ? Peut-être que la réforme de l'enseignement supérieur artistique a fait changer les donnes sur le type d'individus qui tentent de s'y lancer ? Ou peut être simplement sur leurs motivations à présenter les concours... J'ai l'impression de tenir un discours de vieux avant d'en avoir l'âge !
Au final, la pièce est bonne, quoi qu'un peu longue, et la série de représentations sera certainement une réussite, en dépit de mes craintes.

La chorégraphie pour "L'Aiglon" d'Edmond Rostand, dans la mise en scène de Yves Larec au Théâtre Royal du Parc, quant à elle, fut une véritable aventure sucrée avec les comédiens ! Bien évidemment, lorsqu'il s'agit de comédiens et non de stagiaires, le rapport au travail est autre. Et l'avancement des étapes se fait à vitesse accélérée. Bonheur !
Retrouver des amis comédiens et d'anciens élèves de mes cours au conservatoire a aidé à créer l'enthousiasme. Et la joie de créer quelque chose de toute pièce en totale liberté, sous l'oeil rassuré du metteur en scène, est probante également.
Rires, technique et rythme... Tout était combiné pour faire de cette "sortie de théâtre", un petit bijou dans la pièce. Les costumes virevoltent, les énergies sont pétillantes, et tout le monde est très beau.
Pour ceux qui verront le spectacle, vous n'imaginez pas mon plaisir à faire sauter Françoise Oriane !

Le troisième projet ? La confection de la robe d'Aurore, dans "La Belle au Bois Dormant" de Walt Disney. Mon amie Stéphanie, comédienne et animatrice, m'avait en touché un mot sur cet évènement du 28 septembre qu'elle animait pour la sortie en dvd du fameux classique de Disney. Et comme elle avait entendu parler de mes qualités de couturier, elle voulait savoir si la confection du costume ( A l'identique, je le rappelle ) pouvait être quelque chose qui m'intéresserait ?
J'avais répondu qu' évidement le défi me plaisait. Et que l'idée pour elle, de posséder un costume de cette envergure, qu'elle aurait autrement du rendre au magasin de location, avait tous les avantages... Aussi sommes-nous partis chercher le tissu de la bonne couleur, les fils, les crêpes pour les parmentures et un patron Burda sur lequel se baser pour le corset.

J'ai peiné sur les plissés de la jupe.
J'ai râlé sur l'allongement des pièces du corset.
Je suis devenu hystérique pour fixer la collerette rigide !
Mais le costume est superbe.
Stéphanie est super contente, et elle va faire un malheur !

Et maintenant, en route pour la première lecture de "Cendrillon, ce macho !" de Sébastien Ministru, au Théâtre de la Toison d'Or ! Youppiiiiiiiiiiiiiie...
Ça bouge tout le temps pour le moment. J'adore.

Saturday, September 20, 2008

Pour ceux qui en auraient marre...
























Oyez ! Oyez !
Vous qui pensez avoir fait le tour de l'établissement CHEZ MAMAN, que vous fréquentiez de façon hebdomadaire pour colorer un peu vos nuits, oublier qui vous êtes réellement, et sur le bar duquel vous applaudissiez vos travestis favoris dans leurs numéros plus ou moins flamboyants, sachez qu'il vient d'être racheté et qu'une série de transformations incroyables est déjà en cours...
( Voir photo ci-dessus ! )

On parle d'une nouvelle patronne, connue des lieux...
De nouveaux travestis et même de nouveaux tarifs au bar !

Tuesday, September 02, 2008

Let's do it again !
























Et comme le bleu d'il y a deux jours ne tenait pas bien sur la texture de mes cheveux décolorés, on s'est attelé cet après-midi à une re-teinture avec du Midnight Blue...
Que j'aime vraiment beaucoup !

Monday, September 01, 2008

Did you say blue ?
























Oui. Bleu.
Bleu ciel, voire turquoise, quoi !
Ça faisait des années que j'avais envie de changer la couleur de ma tignasse. Je n'osais jamais parce qu'il y avait la peur de ne pas décrocher de contrat si on m'appelait justement durant la période où mes cheveux étaient colorés.
Mais l'autre jour, j'ai subitement décidé que j'en avais marre d'attendre.
Marre de ne pas faire ce que j'avais envie. Alors entre le rayon des surgelés et celui des desserts, j'ai pris la décision d'aller au plus vite chercher un pot de coloration semi permanente et de me la faire appliquer sur le crâne par un pote.

Florian est donc passé chez moi pour s'occuper de la décoloration.
2 séances d'une heure pour obtenir un blond qui ne soit pas oranger, car ma teinte de base est le châtain foncé ! Et vive les relents d'amoniaque et la brûlure des petites griffes et autres boutons trempés par la solution mordante !
Une bonne nuit de repos.
Et au petit matin : Rebelote. Dernière décoloration avant la pose de la couleur.
Et re-brûlure, mais c'est pour la "bonne" cause.

La coloration est resté appliquée pendant une bonne petite heure à son tour, et au rinçage, le bleu foncé de la solution s'était légèrement éclairci pour laisser place à un chouette bleu-vert ! On pouvait craindre le pire, me direz-vous...
Pourtant en me regardant dans le miroir, je me suis trouvé un petit air de "Cinquième élément" tout à fait de mise !

Y' a plus qu'à les faire tous craquer, maintenant !