Friday, July 24, 2009

Stratosphère... Rien qu'une fois, merci !


Y a des moments où on est un peu foufou dans la vie.
Des soirs où l'on a envie de se faire un peu peur, de jouer avec les limites des sensations. Dans ces cas-là, la foire du Midi est le lieu privilégié !
Entre ses machines tournantes, volantes, collantes, amusantes... On a que l'embarras du choix. Et comme chaque année il y a une nouvelle attraction plus incroyable que l'année d'avant, ceux qui ont soif de "toujours plus" sont comblés.
Cette année les assoiffés, c'était nous. ( Entendez le copain de ma soeur et moi ! ) Non que nous soyons de grands fanatiques du hurlement de terreur dans les loopings, mais à la vue du STRATOSPHERE, nos coeurs avaient battu un peu plus rapidement. Et l'idée d'être transportés à 60 mètres de hauteur dans les airs, pieds dans le vide, nous enivrait d'une force assez étrange.
Après quelques tours dans d'autres manèges, et après être passé sous ladite attraction pour observer la rapidité relative du manège et les têtes des gens qui en sortaient, nous nous sommes décidés à acheter nos billets, et à embarquer.
Sur un coup de tête en réalité, car ayant vu ce que nous avions vu, nous étions déjà moins partant. Mais justement, Vincent m'avait lancé : " - Si on ne le fait pas sur le coup de tête, on n'osera plus, alors filons au guichet tout de suite, sans réfléchir, maintenant ! "

Nous voilà donc assis l'un à côté de l'autre dans notre petite nacelle retenue à la structure par 3 câbles et demi. Et soudain retenti le jingle du départ. Première étape : une montée rapide à 20 mètres du sol. Monstrueux ! On est déjà BEAUCOUP plus haut que les arbres... Et le manège ne s'est même pas encore mis à tourner. On est suspendus, immobiles, attendant le pire... qui arrive !
On tourne à présent gentiment, et en même temps, on franchit les 20 mètres supplémentaires... puis les 20 derniers.
Pas fiers ? Non ! Pas le moins du monde. Vincent et moi, nous parlons sans discontinuer pour éviter de devoir réfléchir à l'endroit où nous nous trouvons. Et lorsqu'il me demande de lui donner la main, je n'ose même pas lui tendre tellement je suis arrimé à la barre de sécurité et à mon écharpe que j'ai peur de perdre.
Je lui lance : " - Continuons à parler, c'est monstrueux, mais c'est bientôt fini. " Et on éclate de rire. Les deux grands intrépides que nous sommes font vraiment profil bas !
Voilà qu'on descend... Mais pour mieux remonter une dernière fois.
La vue est imprenable. Et voir les voitures, petites comme des fourmis sortir, à toute vitesse du tunnel du boulevard du Midi, ne me rassure absolument pas. D'autant que, plus on monte, plus la circonférence du treuil sur lequel nos nacelles sont maintenues diminue. ( Chaque étape de 20 mètres supplémentaire étant soldée par le "Clang" retentissant de l'accrochage d'un cerceau de traction, dans l'autre ! ) Un bonheur. J'ai les mains glacées. Et sans doute le visage livide.
La descente se fait rapidement après un petit air de valse projeté lors du dernier passage à 60 mètres.
Nous retrouvons ma soeur et Florian qui nous ont admiré durant toute l'aventure. Nos mains tremblent et on ne dit presque rien, si ce n'est : " - Le Stratosphère : Une fois mais pas deux ! "
Vite ! Des frites !

Tuesday, July 21, 2009

Isn't rich ?


Bien entendu, l'aventure "A little night music" ne pouvait pas s'arrêter si vite !
Aussi, après en avoir discuté brièvement mais avec conviction, j'ai décidé d'aller tout de même à Londres applaudir l'une des représentations de ladite pièce, avant son départ des scènes anglaises pour... les Etats-Unis.

Mis à part la prestation un peu faible de Jessie Buckley ( Anne Egerman, dans le spectacle ), cette production tout en finesse et en humeur est un bijou. Et je regrette pas le moins du monde ce trop rapide* aller-retour dans la capitale britannique. ( *Le concerné se reconnaitra ! Hi hi ! )
La grande -de taille comme de talent- Hannah Waddingham est brillante en Désirée Armfeldt et la mise en espace des enchainements de lieux et de séquences est d'une superbe intelligence. Les morceaux chantés ont enfin pris leur sens devant mes yeux émerveillés. Car je connais le cd par coeur, mais certains passages seulement écoutés ne signifiaient encore rien pour moi.
Revoir Maureen Lipman : Succulent ! La respectable Madame Armfeldt cynique à souhait en chaise roulante, personnage tenu de main de maître par la comédienne, tient le fil rouge du récit... Nous emmenant tels sa petite-fille dans l'histoire, dans les méandres des passions humaines, et des constats d'amours réussis, déchus, ou naissant.

Prochaine étape : Le même spectacle, à Paris avec Kristin Scott Thomas, Leslie Caron et Lambert Wilson, au Théâtre du Chatelet, en février prochain.

Et en attendant, d'autres trips à Londres m'attendent !
Sous baxter ! On devrait me mettre sous baxter !

Tuesday, July 14, 2009

Les clefs... du paradis ?

Juillet est déjà à la moitié de sa durée et les journées sont belles chaudes et ensoleillées… enfin presque. Disons plutôt que les éphémérides sont cohérentes pour la saison, vu la désignation de juillet comme mois le plus humide de l’année, en Belgique !
Bonne nouvelle : Je suis allé cet après midi faire établir l’état des lieux d’entrée de mon nouvel appartement pour pouvoir en réceptionner les clefs au plus vite. Et on ne peut pas mieux dire, puisque le concierge me les a déjà remises ! Bonheur.
Reste à organiser le déménagement du « lourd » ( Frigo, machine à laver, lit, etc… ) pour que tout soit en place pour l’arrivée de ma sœur et son copain, fin de semaine prochaine.
C’est un peu tendu côté finances, en ce moment. Heureusement que le moral est bon, parce que je serais étouffé sous le poids des transactions relatives au déménagement, si je n’avais pas une pêche d’enfer, justement. Entre le futur double loyer du mois d’août si on ne trouve personne pour emménager dans l’appartement que je quitte, les frais d’états des lieux d’entrée d’un côté et de sortie de l’autre, les remboursements de spectacles et billets Eurostar pour le voyage londonien de septembre, l’accumulation va bon train, et je suis un peu flippé… Et je ne vous parle pas des changements d’adresse à la commune, à la banque, pour les factures et les documents administratifs importants !
Mais je ne suis pas le fils de ma mère pour rien, et mon budget ( très très serré, du coup ! ) a déjà été posé sur papier afin d’optimaliser le reste des dépenses des trois prochains mois. Mais j’avoue que subsister avec aussi peu de ressources commence à me tracasser un peu. J’ai trente ans, et j’aimerais vivre plus survivre.

Passage éclair prévu à Londres avant la fin du mois, avant le week-end en août et la semaine en septembre. Finalement, on a tout de même dégotté des places pour « A Little Night Music » avant la fermeture officielle du spectacle et je ferai donc un rapide aller-retour pour ne pas manquer l’aventure.

Demain c’est la première de « L’Avare » aux ruines de l’abbaye de Villers-La-Ville. Rendez-vous pris avec les amis pour aller y applaudir l’équipe que j’ai chorégraphiée. Espérons que le temps sera clément. Parce que je n’ai aucune envie de me choper une crève avant les opérations jimkana précitées.

Je m’inquiète pour plein de choses, ces temps-ci, mais je suis à un tournant.
Quelque chose va bientôt changer. J'en ai envie. Il est temps.

Monday, July 06, 2009

Changement de programme...


Je l’ai appris l’autre jour en consultant l’ Official London Theatre Guide sur internet : Les représentations de « A Little Night Music », que j’étais tout content d’aller voir, sont arrêtées le 25 juillet prochain pour cause de non rentabilité. En gros, y’a personne. C’est bien ma vaine !
Moi qui me faisais une joie d’aller voir mon premier spectacle un peu plus pointu ! A croire que le hasard veut m’imposer un certain quota de manque de culture générale… ( Ce qui me fait penser que j’ai bien failli m’acheter « La Culture Générale Pour Les Nuls » l’autre jour ! )
Mais qu’à cela ne tienne ! Pas de démoralisation ! On a dégotté deux places pour « Sister Act » au London Palladium, et je pense qu’à défaut d’être aussi intellectuel, le spectacle a le mérite d’être terriblement divertissant ! En avant donc, pour les aventures de Dolores !