Wednesday, December 22, 2004

Pas loin du bonheur...

Me revoilà après quelques semaines...
Je ne dis pas "quelques semaines de repos", mais "quelques semaines" tout simplement.
La vie dans la ville des Lumières a cela d'étonnant qu'elle oblige le corps et l'esprit à trouver un rythme proche de celui des battements de coeur du rugbyman en pleine action ! Un peu essoufflant au départ...
Cependant, choses s'améliorent doucettement depuis le dernier courrier, et je m'en réjouis. Les problèmes administratifs se résolvent et les douleurs dentaires s'apaisent.
Je profite pleinement des cours de chant chez Richard Cross, qui développent autant mon outil vocal que mon activité créatrice. Je me suis découvert une passion pour l'écriture de chansons. Il y a tant et tant de matière à poser dans les idées et ensuite sur les feuilles, que je pense pouvoir tenir un bon bout de temps, seul, à la lueur de l'écran de mon ordinateur. J'aime décortiquer ce qui se passe dans la tête des gens et aussi dans la mienne lorsque je rédige. Comme si l'arivée en terre "inconnue" amenait un nouvel esprit d'observation.
Le spectacle que nous jouons à la Comédie de Paris depuis le 20 novembre (à raison de deux soirs par semaine) se porte bien... On prolonge.
Ceux que j'apprécie et qui sont loin me manquent.
A plus tard.

Thursday, December 02, 2004

Paris, c'est comme le Mc Do : I'm lovin' it !

Revoilà quelques lignes.
Teintées d'un peu de mauvaise humeur...
Car il faut vraiment s'armer d'une patience hors norme pour faire face aux services administratifs et financiers en tous genres sur le territoire parisien ! Le pays fonctionne, certes... Mais j'ai quelque fois l'impression d'être revenu dans l'Antiquité.

Que penser, tout d'abord, du maintien de l'utilisation du chéquier ? ( Disparu partout ailleurs en communautée européenne ! )
Et quel délai avant d'obtenir l'autorisation d'ouverture d'un compte bancaire ! Ici, tout passe par une commission consultative. Prévoyance, d'accord ; mais ça n'engage pas un sentiment de confiance de la part du client.
Or, s'il est un domaine dans lequel on est amené à raisonner sur base de confiance, c'est bien la banque justement !!!
D'autant que le paradoxe dans l'histoire, c'est qu' une fois considéré "client-pattes-blanches" on vous octroie VISA directement avec votre demande de carte bancaire ! ( "Patte-blanche = Solvabilité d'office ? )
Passons...
La logique est autre que la mienne, pas forcément mauvaise.

C'est le système de sécurité sociale qui me pose davantage problème.
A nouveau, lors de la première embauche par un employeur, un dossier personnel sur l'employé est envoyé à la SECU en guise de demande d'un numéro de sécurité sociale.
Le dossier part en commission consultative... Pendant quatre mois !
Quel bonheur d'attendre. Et surtout de se demander si la réponse va être positive.
Côté pratique, les employés du bureau de la Sécu sont d'une disponibilité hors norme, dans la limite de leurs compétences bien entendu. ( En gros, si tu ne comprends pas la signification des abréviations administratives, inutile de te rendre dans un établissement d'aide aux personnes. Tu ressortiras sans en savoir plus... )

Mais pourquoi je vous raconte tout ça, hein ?

Simplement parce qu'aujourd'hui, après mes quatre mois d'attente, ayant reçu un courrier qui me demandait de me présenter aux bureaux munis de certains documents personnels ( Extrait d'acte de naissance, copie de fiche de paie, etc., ... ), j'ai reçu une réponse magique :
" - La copie de l'extrait d'acte de naissance n'est pas valide si elle est imprimée en mode paysage ! La commission consultative ne les accepte qu'en format portrait ! Ou alors il nous faut le document original..."

Me voilà donc bien avancé...
Puisque que l'acte de naissance belge est imprimé sur une feuille officielle en format non-standard.
( Impossible à "réduire" sur une page A4 en mode portrait. )

Ceci dit, peut-être que si je retourne à Bruxelles et que je demande le registre offciel des naissances à prêter pour un mois ou deux, ils vont accepter... LOL.

Paris !
Heureusement qu'il y a cinquante pourcents de jours de pluie en moins qu' à l'endroit d'où je viens !

A plus tard.