Rien de bien passionnant à l’horizon. Les vacances scolaires françaises ne remplissent pas les salles de spectacles comme on aurait pu l’espérer ( A se demander s’il est encore un évènement particulier qui le fasse ! ). Les responsables de production continuent à brader le prix des places, mais la fréquentation reste faible. Désintérêt du public face au trop grand nombre de spectacles à l’affiche ? Piètre qualité desdites productions ? Goût de déjà vu ?
En tout cas, ça n’engage pas au positivisme, et du coup, entre les heures d’arrivées des spectateurs, j’ai le temps de lire et de lire encore…
Je bouffe du livre comme jamais auparavant. Moi qui pensais ne pas aimer la lecture, je me rends compte que je suis passé à côté de beaucoup de choses durant toutes ces années où je ne lisais pas. « La vérité est dans les livres », dit le proverbe ! Et c’est bien vrai.Le temps passe tellement plus vite quand on lit. C’est très bien. Qu’il passe au plus vite…
Dans cinq jours : Londres ! Ma sœur n’y a encore jamais été, et mes parents lui offrent le voyage. Je lui servirai de guide.
J’ai envoyé ma lettre de préavis de départ à mon propriétaire, il y a une semaine. Ça y est, c’est décidé, je quitte l’appartement co-loué pour… la Belgique ! Paris n’est pas le bon endroit. Cette ville est sale, triste et remplie d’egos surdimensionnés. On m’avait prévenu : C’est chacun pour sa gueule et tous les coups sont permis. Surtout les plus bas. Ce qui manque visiblement, c’est la rigueur ! Et finalement, je crois que lucrativement, il est plus intéressant de faire du porno que de s’essayer à l’écran ou la scène, tant on se moque de votre travail.
Avec le recul de ces -bientôt- deux années, je n’ai l’impression d’avoir enchaîné qu’arnaques et déceptions. Mais même si le constat est difficile à faire, parce que j’aurais aimé que tout se passe autrement, il me permet de me rendre compte de mes priorités, de mon intégrité et de la relativité de ce que veux dire « s’épanouir ». J’en sors grandi quoi qu’il arrive. Et l’avantage, c’est que j’ai encore toute la vie devant moi pour recommencer et relancer d’autres projets ; ce que d’autres n’ont plus. Je vais en profiter. Et puis, il est temps de faire de mes défauts des qualités.
Ca va bouger.
Thursday, April 20, 2006
Sunday, April 09, 2006
La symphonie des adieux
Hé bien…
« La symphonie des adieux » aura vraiment été le plus fastidieux à terminer des trois tomes de la bio d’Edmund White. A plusieurs reprises j’ai eu envie de laisser tomber la lecture, mais l’ayant trop fait au cours de mes années de scolarité avec les bouquins imposés par mes professeurs, je me suis dit qu’en adulte accompli il était temps de mener mes initiatives jusqu’au bout. J’avais acheté la trilogie, je la lirais ! J’ai donc avalé les 575 pages du dernier épisode sans broncher.
Ce qui m’avait un peu déconcerté dans les deux premiers m’a été carrément insupportable dans celui-ci. L’esprit digressif de l’écriture fonctionne en effet sur une trois-centaine de pages, mais sur le double c’est un peu usant. On saute d’une description à une rencontre, en passant par un souvenir ou une métaphore, puis une expérience, pour revenir sans transition à la description du départ. Mais bien que la multitude de rencontres faites par l’auteur fassent la richesse de ce livre de clôture, j’aurais aimé pouvoir m’installer davantage dans la lecture, n’aurait-ce été que dans deux ou trois chapitres…
Et puis la fin trop rapide a un côté frustrant que ne donnaient pas les aventures de départ. Les descriptions se font traînantes durant dix chapitres, les corps se touchent sans qu’on ne l’apprécie vraiment ( ni l’auteur ni nous ), puis finalement tout le monde s’éteint dans le onzième à une vitesse éclair. Ne soyez pas déçu de connaître la fin avant d’avoir lu, car le dernier chapitre est celui qu’utilise le résumé fait sur la couverture arrière. On sait donc la fin avant d’avoir démarré.
Cela étant, ça ne remet en rien en cause le talent de Monsieur White. Simplement, « La symphonie des adieux » offre moins de surprise.
Et au sortir d’un livre, rien ne vaut mieux que de plonger dans un autre.
Je suis donc passé aux « Mots à la bouche » et chez « Blue Books » faire le plein de lecture pour le mois à venir. Petite sélection de romans plus courts. « La nuit des princes charmants » de Michel Tremblay, « J’apprends l’Allemand » de Denis Lachaud, « Le fil » de Christophe Bourdin,"Les cowboys de la nuit" de Michel Dorais et je viens d’entamer le délicieux « 50 façons de dire fabuleux » de Graeme Aitken.
Ah ! Et à propos, c’est mon anniversaire.
Cette année je n’en n’ai rien, mais alors absolument rien à cirer. Je me suis réveillé comme tous les autres matins, avec seulement l’envie que la journée soit déjà terminée et l’appréhension des futurs coups de téléphone. Téléphone que je n’ai branché qu’aux environs de 12h00. Etrange. Tout continue à s’affadir.
Hier soir, je regardais mon visage dans le miroir en y appliquant de la crème, avant d’aller me coucher, en me demandant ce que je valais, qui j’étais vraiment, et à quoi je servais vraiment. J’ai de ces cernes ! Effrayant. Ça m’a rappelé qu’en 2001, pendant les vacances, Julie Loriaux me l’avait déjà fait remarquer en me disant même qu’on avait l’impression que quelqu’un m’avait fait un œil au beurre noir.
J'ai tellement envie de ne pas me réveiller...
« La symphonie des adieux » aura vraiment été le plus fastidieux à terminer des trois tomes de la bio d’Edmund White. A plusieurs reprises j’ai eu envie de laisser tomber la lecture, mais l’ayant trop fait au cours de mes années de scolarité avec les bouquins imposés par mes professeurs, je me suis dit qu’en adulte accompli il était temps de mener mes initiatives jusqu’au bout. J’avais acheté la trilogie, je la lirais ! J’ai donc avalé les 575 pages du dernier épisode sans broncher.
Ce qui m’avait un peu déconcerté dans les deux premiers m’a été carrément insupportable dans celui-ci. L’esprit digressif de l’écriture fonctionne en effet sur une trois-centaine de pages, mais sur le double c’est un peu usant. On saute d’une description à une rencontre, en passant par un souvenir ou une métaphore, puis une expérience, pour revenir sans transition à la description du départ. Mais bien que la multitude de rencontres faites par l’auteur fassent la richesse de ce livre de clôture, j’aurais aimé pouvoir m’installer davantage dans la lecture, n’aurait-ce été que dans deux ou trois chapitres…
Et puis la fin trop rapide a un côté frustrant que ne donnaient pas les aventures de départ. Les descriptions se font traînantes durant dix chapitres, les corps se touchent sans qu’on ne l’apprécie vraiment ( ni l’auteur ni nous ), puis finalement tout le monde s’éteint dans le onzième à une vitesse éclair. Ne soyez pas déçu de connaître la fin avant d’avoir lu, car le dernier chapitre est celui qu’utilise le résumé fait sur la couverture arrière. On sait donc la fin avant d’avoir démarré.
Cela étant, ça ne remet en rien en cause le talent de Monsieur White. Simplement, « La symphonie des adieux » offre moins de surprise.
Et au sortir d’un livre, rien ne vaut mieux que de plonger dans un autre.
Je suis donc passé aux « Mots à la bouche » et chez « Blue Books » faire le plein de lecture pour le mois à venir. Petite sélection de romans plus courts. « La nuit des princes charmants » de Michel Tremblay, « J’apprends l’Allemand » de Denis Lachaud, « Le fil » de Christophe Bourdin,"Les cowboys de la nuit" de Michel Dorais et je viens d’entamer le délicieux « 50 façons de dire fabuleux » de Graeme Aitken.
Ah ! Et à propos, c’est mon anniversaire.
Cette année je n’en n’ai rien, mais alors absolument rien à cirer. Je me suis réveillé comme tous les autres matins, avec seulement l’envie que la journée soit déjà terminée et l’appréhension des futurs coups de téléphone. Téléphone que je n’ai branché qu’aux environs de 12h00. Etrange. Tout continue à s’affadir.
Hier soir, je regardais mon visage dans le miroir en y appliquant de la crème, avant d’aller me coucher, en me demandant ce que je valais, qui j’étais vraiment, et à quoi je servais vraiment. J’ai de ces cernes ! Effrayant. Ça m’a rappelé qu’en 2001, pendant les vacances, Julie Loriaux me l’avait déjà fait remarquer en me disant même qu’on avait l’impression que quelqu’un m’avait fait un œil au beurre noir.
J'ai tellement envie de ne pas me réveiller...
Subscribe to:
Posts (Atom)