Wednesday, June 27, 2007

Barbra Streisand à Bercy - Paris



Dans toute vie, il y a des moments inoubliables.
De ces moments qui n'ont pas de prix. ( Et tant mieux, dans ce cas-ci, tout particulièrement, vu que le prix des places était de 480,00 € !)

Arrivés à Bercy pour 19h00, de façon à pouvoir rester à l'aise avant que le concert ne commence, et surtout pour pouvoir prendre le temps de jeter un coup d'oeil sur le large merchandising proposé autour du spectacle, nous avons montés les marches de la sortie de métro et découvert que nous étions loin d'être les seuls à avoir pensé à faire la même chose ! Trois-quatre cents personnes se bousculaient déjà devant les portes de la salle. Et quand Patrick nous distribua à chacun notre ticket d'entrée, nous dûmes encore patienter quelques instants à l'extérieur avant de pouvoir accéder au hall d'entrée.
Téléphones portables et caméras vidéos étaient savament contrôlés, mais pas interdits en dessous d'un certain nombre de pixels et cela prenait du temps, vu le nombre de spectateurs présents.
Une fois dans le hall, nous nous rendîmes vers la porte d'entrée stipulée sur les billets, et Patrick alla acheter des programmes et des affiches pour ceux qui en désiraient. ( Vous posez-vous un seul instant la question en ce qui me concerne ? )
Une petite coupe de Champagne offerte par son papa, puis nous prîmes enfin place dans la salle.
Je n'avais jamais été à Bercy, ni d'ailleurs dans un complexe de taille identique. Impressionnant. Nos places se situaient côté jardin de la scène, face au plateau. Idéales !
Le concert ne démarrerait pas à l'heure, c'était certain, et les gens entraient et sortaient, à la recherche de leurs amis et parents, d'autres passant une dernière fois aux toilettes avant le grand moment.
Sous une petite nuée d'applaudissement, les VIP arrivèrent : Charles Aznavour, Line Renaud, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Michel Legrand, Cécilia Sarkozy, Muriel Robin, Amanda Lear, Pierre Palmade, Régine, Bernard Kouchner, Christine Ockrent,...

Puis soudain les lumières baissèrent et les premières notes de l'ouverture démarrèrent avec force. Incroyable ! Un orchestre de 58 musiciens jouait pour le public hystérique.

4 minutes 20' de patience pour enfin découvrir la star des stars, au centre du plateau, toute de noir vêtue. Applaudissements standing ovation de 2 minutes, hurlements de joie et compliments hurlés à travers la foule... Le spectacle avait vraiment commencé.
De son plus beau sourire, elle remercia le chaleureux accueil qui lui était fait et s'avança pour entamer " Starting here, starting now " en guise d'ouverture.

J'ai passé deux des plus merveilleuses heures de mon existence.
L'enchainement des chansons fut aussi surprenant qu'on pouvait l'attendre. Les anecdotes en Français et les "classiques" de la grande dame ne cessant de régaler le public conquis d'avance, mais toujours aussi heureux d'être complice.

"Ma première chanson" ( En Français s'il vous plaît ! ), "Funny girl" ( La version coupée au montage du film, à l'époque ! ), "The way we were", et "Unusual way" fûrent mes moments préférés... Et découvrir que le groupe IL DIVO avait été remplacé par quatre chanteurs de Broadway, dont le sublîme Hugh Panaro, n'eut rien pour calmer mon plaisir !

Il y a des moments qu'on n'oublie jamais.
Celui-là est un des miens.
Et le fait d'avoir rencontré Sandra Kim n'y est pour rien, je vous le jure !

Sunday, June 24, 2007

Pourquoi ? Pour ÇA !




Pourquoi j'aime Londres et Broadway ?
Parce que les jours où ça ne va pas fort, je me dis que quelque part, il y a ÇA !
Et du coup, tout va mieux !

Saturday, June 23, 2007

Les précieuses ridicules




















On a démarré le travail de répétition des "Précieuses ridicules" et de "L'impromptu de Versailles" il y a tout juste une semaine et... la mise en place est déjà complètement terminée. Nous jouerons à partir de septembre 2007 au Théâtre Royal du Parc.
L'équipe est très chouette, et le rythme du metteur en scène ( Toni Cecchinato ) est éffréné mais agréable. Les propositions des comédiens ne sont pas refusées en bloc, comme parfois, et tout le monde se plait à faire exister les répliques du grand Jean-Baptiste. Je suis très heureux de faire partie de ce projet, car "Les précieuses ridicules" est ma pièce préférée de Molière, depuis l'époque de mes études secondaires. Aussi ai-je été ravi lorsque le directeur du théâtre m'a appelé pourme proposer le rôle de Lagrange ! Je m'amuse comme un petit fou, et j'espère que le texte passera autant pour les spectateurs que c'est le cas pour nous !

Sunday, June 17, 2007

Enchantée, la flûte ?

Je rentre à l'instant de la représentation de "La flûte enchantée" de Mozart au Théâtre Royal de la Monnaie...
Je suis un peu déçu, je dois bien l'admettre. L'idée d'un décor en projections de lumière uniquement pouvait intéresser, mais la façon de l'amener et de l'utiliser tout au long du spectacle m'a finalement plus ennuyé qu'autre chose.
Etouffant, voilà le mot. Les chanteurs étaient perdus dans ce grand espace vide et sombre. Malheur pour moi, qui m'attendais à une version colorée et rebondissante de l'oeuvre du grand Amadeus. Tant pis...

Tuesday, June 12, 2007

Tinky Winky... Dipsy... La laaa... Pooo !

Premier essai de doublage concluant !
J'étais en studio cet après-midi pour doubler la voix de Dipsy, le petit télétubbie vert ( le rappeur ! )pour le jeu video tiré des aventures de ces petits personnages attendrissants.
Une ambiance bon enfant régnait dans le studio, avec une petite tendance euphorique vu le style de série que représentent les Teletubbies. Mais le travail n'en a pas moins été efficace et bien fait. C'est juste très étrange de reprendre la voix d'un personnage qui a été créé en Français par quelqu'un d'autre et de devoir y coller aussi parfaitement... Bel exercice.
Maintenant, reste à règler les questions de contrat !

Tuesday, June 05, 2007

Oiseaux de patience

Je les avais laissé se consacrer à leurs examens théoriques pendant une bonne dizaine de jours -étant moi-même fort pris par les dernières répétitions de Tortilla de Patatas-, et c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé les élèves d'art dramatique de la classe d'Hélène Theunissen dans la salle de l' XL Théâtre, pour la préparation de leur épreuve devant le jury.
"Oiseaux de patience", le texte qu'Olivier Coyette a écrit spécialement pour eux est très beau et plein d'humour. Humour que les jeunes comédiens transcendent assez brillament pour apporter la juste dose de messages et d'émotion aux spectateurs...
Le travail chorégraphique aura pris du temps, car les niveaux respectifs n'étant pas égaux, il n'a pas été de tout repose de faire comprendre les notions de rythme et de mouvement rapidement à tout le monde, mais le résultat obtenu est assez bluffant. Et tant au niveau d'un tango sans musique que d'une danse dans la boue, ou d'une chanson d'introduction festive au spectacle, chacun a apporté son talent et sa précision. ( Encore une fois avec un niveau différent pour tous - je parle de la précision ! )
Un dernier check up sur le plateau aura permis, je l'espère, d'effacer les dernières craintes, de ré-énergiser l'ambiance générale, et de préciser la gestion du réel espace scénique.
J'ai beaucoup aimé le travail chorégraphique, cette fois-ci. Le projet était beau, les élèves attentifs ( Même si souvent dissipés ! ) et l'envie d'Hélène, dans la structure artistique qui est la sienne est vraiment saluable !
Merci donc à tous les petits talents réunis, et bonne m... à vous, les sortants du Conservatoire, Promo 2007 !

Friday, June 01, 2007

Un carton !

On a eu quelques petites frayeurs au terme de la répétition générale publique, mardi passé, mais depuis tout est rentré dans l'ordre... On peut même dire plus que cela.
Les représentations de "Tortilla de Patatas" se déroulent à merveille. Le bonheur! Le public est avec nous dès les premières répliques, et bien que le rythme comique mette une ou deux scènes à s'installer, les réactions fusent rapidement et les afficionados des eighties se lèchent les babines en découvrant notre garde robe particulièrement bien frappée ! L'énergie de groupe est là : LES EX sont bien de retour. Quel pied de se retrouver sur le plateau, de retrouver les complicités, les difficiles moments de sérieux, et le rire des gens qui apprécient notre travail sans qui on ne continuerait certainement pas à s'éclater autant.
Merci à vous tous, donc de venir nous applaudir !