Friday, July 04, 2008

Disney World Florida : J - 270 !



Ça y est !
C'est fait !
Nous avons été payer hier matin l'acompte du voyage de 13 jours en Floride organisé pour mes trente ans !

J - 270 !
Tadaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Wednesday, July 02, 2008

Jean Hugues, vraiment ?

Bon, on va dire que de toute façon je n'aurais pas du regarder cette émission.
C'est vrai !
Mais quand on a un peu de temps à tuer avant d'aller dormir, et que la personne qui vous reçoit gentiment chez elle pour vous faciliter la vie est encore occupée à faire ses comptes ( Oui, ma soeur est très branchée " gestion-budget" ), ça vous donne une excuse en or pour vous avachir mollement devant une double rediffusion de "Nouveau Look pour une nouvelle vie" sur M6 ! Après tout, une semaine plus tôt, je découvrais l'émission réalito-culinaire de la même chaine et ça m'avait plutôt amusé... Alors pourquoi ne pas remettre le couvert du plaisir idiot ?
L'idée est délicieuse : Trouver des gens tout à fait quelconques, qui ont complètement laissé aller leur apparence au fil des années pour les prendre en charge le temps de leur reconstruire une identité visuelle. Le pari va de la petite ronde qui n'a pas confiance en son apparence, au trentenaire fan de hard-rock, en passant par la mère de famille débordée ou la gentille pâtissière aux mains pleines de farine ! Tout est magistralement présenté, de façon à donner toujours pitié des deux relookés en début d'émission, et à faire couler votre petite larme lorsqu'ils réapparaissent en "Nouveau moi" devant leurs amis ahuris. Le nombre de "- T'es trop belle !" semblant d'ailleurs proportionnel au milieu social de la personne prise en charge par l'équipe de production !
Et bien entendu, le petit monde un peu too much s'activant pour redessiner la silhouette des invités ne serait pas au summum de sa complétude sans quelques hystériques de passage, embauchés pour retravailler le maquillage, lisser les contours, ou activer la chaloupé des démarches !
Mais si j'ai réussi à passer au-dessus des "- Ma chéééériiiiiie !" insupportables de Kristina l'ancien top-model et de la gentillesse ultra-forcée de la si jolie Véronique Mounier, je dois bien admettre que j'ai eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire en découvrant les cours de maintien de Jean-Hugues Dubo !
Je suis d'accord : Une émission de pseudo télé-réalité, se doit d'englober aujourd'hui un maximum de référents humains afin de "toucher" le plus grand nombre de spectateurs posible... C'est ce qu'on appelle le ciblage médiatique. Et je ne vois pas pourquoi la communauté gay se verrait oubliée dans ce savant dosage de lieux communs censés activer l'intérêt du quidam.
Mais si les producteurs d'émissions pouvaient réfléchir un tout petit mieux à l'image qu'ils vont donner de leurs animateurs, on ferait un grand pas. Car si le côté complètement folle et nature d'un Stéphane Marie me ravit toujours autant dans "Silence, ça pousse" sur France 5, les manières trop appuyées du pauvre Jean-Hugues Dubo et ses conseils avisés de descente de voiture et de port de tête n'ont réussi à faire naitre en moi qu'un sentiment de lourdeur. Comme si on ajoutait de la crème liquide dans un milkshake pour bien en accentuer la saveur... Sauf que la crème liquide, en général on ne la boit pas !
Trop "Lady", trop "Grand", trop "Institutrice primaire", trop "Je-ris-avec bonheur-de-vos-erreurs-naïves", trop "Je fais bouger mes mains" : On a visiblement demandé à notre Jean-Hugues de défendre les couleurs d'une homosexualité dont seul un reste de France provinciale aime se délecter. Pari tenté, mais pas forcément bien visé... Dur dur de se débarrasser des clichés !
Cela dit, Jean-Hugues, tu as énormément de classe, tu dois avoir un corps de dieu grec et tu sembles être capable de t'exprimer avec aisance sur d'autres sujets que le dernier album de Madonna. Alors rien que pour ça, je dis oui. Et au diable l'avis des mauvaises langues comme moi...
Tu viens me parler en tête-à-tête de la "Femme fatale" comme dans l'émission QUAND TU VEUX !

Allez, juste une petite supplémentaire...

Tuesday, July 01, 2008

Marche des Fiertés - Paris 2008 !



On a eu chaud. Très chaud !
Le soleil de ce 28 juin a tapé fort sur nos costumes de Mary Poppins et la douleur des chaussures à talons reste pareille a elle-même... Mais cette édition Gay pride 2008 a été un franc succès ! Impossible de donner un chiffre exact du nombre de photos qui nous ont été demandées, mais ce qui est certain, c'est qu'on tourne facilement autour des 2500 !
Un vrai bonheur, vu l'investissement mis dans les costumes de nos personnages !

Je suis arrivé chez mes parents le 23 juin en fin d'après midi.
J'avais promis à ma mouma que je passerais quelques jours dans leur résidence de l'Oise et je voulais qu'on puisse profiter un peu du jardin et du temps imparti pour discuter de tout et de rien... Les quatre jours de "repos" furent très plaisant. Petits repas sympas, émissions télé ridicules mais qui nous fait bien rire ( Genre : "Un diner presque parfait" sur M6 ) et escapades dans les magasins à la veille des soldes !

Je peux vraiment dire que cette année j'avais tout planifié pour que l'aventure de la gay pride soit une réussite de bout en bout. Seulement, c'était sans compter sur les imprévus et l'emploi du temps de mon ami Cédric avec qui j'étais censé passer les deux jours d'avant et pendant "Gay Pride" !
Il m'a appelé le 24 en début d'après midi pour m'expliquer que la situation était un peu critique avec son petit ami. Je n'entrerai pas dans les détails de sa vie privée, mais je dois dire que je n'avais pas trop envie que son histoire d'amour puisse ternir le ciel de ces deux jours que je prévoyais avec bonheur depuis si longtemps. Pour résumer, son copain n'avait pas envie qu'ils viennent dormir dans l'appartement du centre de Paris que ma soeur nous prêtait pour l'occasion. Cédric me proposait donc de dormir chez ses parents la veille de la gay pride et de revenir le lendemain matin chez ma soeur pour se maquiller et partir vers le défilé...
Personnellement, je trouvais un peu absurde de me rendre jusqu'à la périphérie de Paris, alors que je disposais d'un pied-à-terre dans le centre même. Aussi, préférais-je lui expliquer qu'ils n'avaient qu'à dormir eux deux chez ses parents, et me rejoindre le lendemain... Hésitation... Réflexion... Cédric devait me contacter pour me confirmer ou non ! Ce qu'il fit ! Mais pour m'annoncer qu'en lieu et place d'une journée avec lui, je ne pourrais le voir qu'après la visite de chambres qu'il avait planifiée avec son copain et qui démarrerait seulement vers 14h !
Je me suis demandé quoi. Puis j'ai dit qu'il n'y avait pas de souci... Mais en raccrochant le téléphone, je me suis ravisé et lui ai envoyé un texto pour lui dire, sur un coup sang, que je ne trouvais pas ça super fun et que je préférais du coup qu'on ne se voie que le jour de la gay pride parce que j'avais accepté entre temps d'aller boire un verre avec ma copine Emma, ce soir là.
Cédric m'a retéléphoné pour me dire qu'il trouvait vraiment dommage que je réagisse de la sorte, qu'il comprenait que je puisse être déçu de son attitude, mais que ça ne valait pas le fait de ne pas se voir pour autant... Et sous ses arguments, je me suis dit qu'il avait peut-être raison, et j'ai accepté qu'on se voie le lendemain dans l'après-midi. Après tout la visite de chambres ne devait pas s'éterniser me disait-il.

Lorsque le lendemain, à 16h30, Cédric m'a appelé pour me dire qu'ils étaient repassés par chez lui en périphérie et qu'ils allaient bientôt se mettre en route pour le centre, je n'en revenais pas. J'étais arrivé vers 13h30 sur Paris et m'étais dépêché de faire mes petites emplettes perso, en me disant qu'ils allaient me rejoindre rapidement, et en fait, eux avaient pris tout leur temps.
Passons.
On s'est retrouvés, on a pris un café chez Starbucks, puis je les ai quitté pour retrouver Emma et David vers 22h30 au "Deux Moulins", le café rendu célèbre par le film "Amélie Poulain". Rires et anecdotes en chaines avec Emma ont élagué le petit stress de la journée.

Le matin de la Gay Pride, Ced et son copain sont restés bloqués dans le métro suite à un incident technique sur la ligne qu'ils empruntaient. Je n'ai rien dit. Une fois prêts, nous sommes partis pour Montparnasse où, en haut des escaliers, nous nous sommes rendus compte que Ced s'était trompé de station. Deux Mary Poppins paumées ! Rapide coup de fil au frère de Cédric pour qu'il cherche sur internet le point de départ de la manifestation et nous voilà enfin à Denfer Rochereau dans le cortège !
Nous défilons avec bonheur et les photos se succèdent à vitesse grand V !
Cédric cogne ma perruque et mon chapeau à plusieurs reprises en tournant sur lui-même sans prévenir pour faire tourner sa robe. La première fois, ça me fait rire ; à la 5ème, je crise. Il comprend, mais sans faire plus attention pour autant durant la suite du défilé. Par moments, j'ai l'impression qu'en fait, nous ne formons pas un duo... que j'accompagne simplement sa superbe. Etrange, mais je ne pose pas de question. Après tout, nous sommes là pour nous amuser et amuser le public et ça, ça fonctionne très bien.
Mes chaussures me font mal. Heureusement, ma paire de baskets Adidas se trouve dans le sac que porte gentiment son petit copain. Je les enfile et ça me donne tout d'un coup une dégaine d'enfer, assez improbable ! Mary Poppins se transforme en working-girl américaine ! Très confortable, d'autant qu'en plus, personne ne semble remarquer que je porte ces grolles !
En milieu de cortège David de l'école de chantnous retrouve avec sa nouvelle copine ! Puis un peu plus loin, c'est Alain, un ami belge venu de Bruxelles pour nous voir ! La manifestation est un vrai plaisir jusqu'à la place de la Bastille. Encore quelques clichés puis, des casseurs se rappliquant à l'improviste ( Comme dans toute vraie manifestation parisienne ! ) nous sommes forcés de quitter les lieux au plus vite, en métro.
Rendez-vous avec Alain et son ami Charles, dans la rue des Archives, plus tard dans la soirée. On n'a pas encore eu le temps de discuter vraiment et il est tout content. Mais une fois arrivés chez ma soeur, le démaquillage terminé, Cédric m'explique qu'il va finalement rentrer chez lui avec son mec, parce qu'il voudrait passer quelques heures avec lui avant qu'il ne reparte à Turin, le lendemain à 08h du matin.
"-Alain reste encore la journée de demain, donc je le verrai à ce moment là...".
Intérieurement, je suis un peu interloqué. Alain s'est fait le déplacement spécialement pour nous, et il passe même une nuit à l'hôtel... J'avoue que je ne comprends pas trop le comportement de Cédric. Mais je me tais. Et j'explique gentiment le changement de programme à Alain et Charles qui comprennent. Nous terminons la soirée à trois au resto japonais de la rue des Archives, avant que je ne m'en aille retrouver Franck pour passer la nuit. ( Non, je ne vous dirai pas qui est Franck ! Mais c'était très bien )

La journée du lendemain démarre sous les caresses, tant de Franck que du soleil qui rayonne à travers les fenêtres de l'appartement. Il m'emmène bruncher à l'OZO, et j'envoie un sms à Cédric pour qu'on se rejoigne avec Alain et Charles juste après.
Il me dit n'avoir reçu aucune nouvelle d'Alain et me propose de passer jusqu'à chez lui, pour repartir ensuite. Je lui sms que c'est un peu compliqué car je suis déjà dans le centre de Paris ! Franck m'accompagne jusqu'aux jardins des Halles. On s'assied dans l'herbe et on écoute de la musique sur son i-pod jusqu'à ce que je reçoive confirmation de Alain. Nouvel sms à Cédric qui me répond "- La machine de linge se termine. Je pends le tout et je me mets en route".
Je suis un peu énervé ! J'ai le sentiment que le fait que je sois là ne lui est pas de grande importance. Il consacre le temps à me voir lorsqu'il en a envie et que ça ne contrecarre pas ses projets. Et sa propension à modifier le planning au gré de ses pérégrinations me déboussole. Mais je reste zen en me disant que le départ de son copain doit y être pour quelque chose et qu'une fois qu'il sera sur Paris centre, nous aurons enfin toute la soirée pour nous amuser et discuter.
Quand en fin de journée, après avoir salué Alain et Charles, et nous être baladés un peu jusqu'au parc des Tuileries, il m'explique qu'il aimerait bien être de retour chez lui aux alentours de 21h, parce qu'il voudrait encore ranger l'appartement de ses parents, je me rends compte qu'en fait je me suis trompé une fois de plus. Je dois l'ennuyer terriblement avec mon énergie et mon envie de passer la soirée avec lui. L'accumulation des évènements n'arrange rien à la situation : Son père rentre à l'hosto le lendemain, son copain vient juste de le quitter pour l'étranger... Et de fait, je dois tomber fort mal à propos. Moi, je suis juste très triste et déçu.
C'est décidé : A la première heure, je serai demain à la boutique SNCF pour changer mon billet et anticiper mon retour sur Bruxelles. Si je n'avais pas promis à ma soeur d'aller manger avec son copain et elle le lendemain soir, je partirais même sur le champ.
Je quitte Cédric vers 21h00 à Châtelet.
L'ambiance est bizarre.
Fuyante.
Comme si on savait pertinemment l'état dans lequel l'autre se trouve mais que personne n'ose en parler. Comme pour écourter le malaise...
Je passe manger un bout chez Flunch. J'hésite à passer au sauna, mais je me ravise en dernière minute. Inutile d'ajouter le glauque au triste.

Le défilé aura été vraiment une belle réussite.
Heureusement, sans quoi, j'aurais vraiment l'impression d'avoir perdu pieds !

Supercalifragilisticexpialidocious !