Friday, September 26, 2008

Rien... Puis plein... Puis de nouveau rien... Puis...

Salut à tous !
Fin de trois projets entamés, en une seule et même semaine, ça fait tout drôle !
Le travail chorégraphique avec les stagiaires engagés par le Théâtre de la Place des Martyrs, pour le "Lorenzaccio" de Musset mis en scène par Daniel Scahaise, ne sera pas vraiment celui que je garderai en tête comme étant le plus convaincant en matière d'espace de liberté créatrice, mais je pense que le résultat convient au metteur en scène avec qui je travaille régulièrement, depuis quelques années maintenant, qui sait assez clairement ce qu'il veut voir au fil des tableaux successifs qu'il agence, et qui me fait totale confiance pour "assembler" ses idées et envies ...
La seule chose que je déplore, c'est le manque d'énergie de certains éléments choisis pour ledit travail corporel, et ce manque d'investissement d'une partie de la nouvelle générations d'étudiants au conservatoire. Il y a comme une désinvolture dans leur comportement. Il n'y a rien là d'impoli, et je ne voudrais absolument pas faire de généralité, tant il va sans dire que certains ont toujours à l'esprit les grands axes de la rigueur du métier, mais de plus en plus de candidats n'ont plus cette flamme dans le corps. Cette "rage" de devenir... Et cela se ressent terriblement sur le plateau. Manque de concentration, écoute approximative, besoin de commenter et de justifier constamment les remarques reçues au cours du travail. Sans parler du retard, et des horaires non respectés. ( A deux reprises, l'un de mes éléments est arrivé avec 40 minutes de retard, me prétextant qu'il avait mal lu sa feuille d'horaire. Inconcevable ! )
Il y a cette peur de se salir, et le besoin de rester beau. On ne dépasse pas vraiment sa conception première du personnage que l'on interprète, me semble-t-il, pour ne garder que l'image lisse qu'on a envie que le public en garde. Si l'on ajoute à cela le fait qu'au niveau du travail purement théâtral, les voix sont parfois trop faibles, et l'articulation moyenne, ça ne laisse rien présager de fameux pour la suite, malheureusement. Mais que dire ? Peut-être que la réforme de l'enseignement supérieur artistique a fait changer les donnes sur le type d'individus qui tentent de s'y lancer ? Ou peut être simplement sur leurs motivations à présenter les concours... J'ai l'impression de tenir un discours de vieux avant d'en avoir l'âge !
Au final, la pièce est bonne, quoi qu'un peu longue, et la série de représentations sera certainement une réussite, en dépit de mes craintes.

La chorégraphie pour "L'Aiglon" d'Edmond Rostand, dans la mise en scène de Yves Larec au Théâtre Royal du Parc, quant à elle, fut une véritable aventure sucrée avec les comédiens ! Bien évidemment, lorsqu'il s'agit de comédiens et non de stagiaires, le rapport au travail est autre. Et l'avancement des étapes se fait à vitesse accélérée. Bonheur !
Retrouver des amis comédiens et d'anciens élèves de mes cours au conservatoire a aidé à créer l'enthousiasme. Et la joie de créer quelque chose de toute pièce en totale liberté, sous l'oeil rassuré du metteur en scène, est probante également.
Rires, technique et rythme... Tout était combiné pour faire de cette "sortie de théâtre", un petit bijou dans la pièce. Les costumes virevoltent, les énergies sont pétillantes, et tout le monde est très beau.
Pour ceux qui verront le spectacle, vous n'imaginez pas mon plaisir à faire sauter Françoise Oriane !

Le troisième projet ? La confection de la robe d'Aurore, dans "La Belle au Bois Dormant" de Walt Disney. Mon amie Stéphanie, comédienne et animatrice, m'avait en touché un mot sur cet évènement du 28 septembre qu'elle animait pour la sortie en dvd du fameux classique de Disney. Et comme elle avait entendu parler de mes qualités de couturier, elle voulait savoir si la confection du costume ( A l'identique, je le rappelle ) pouvait être quelque chose qui m'intéresserait ?
J'avais répondu qu' évidement le défi me plaisait. Et que l'idée pour elle, de posséder un costume de cette envergure, qu'elle aurait autrement du rendre au magasin de location, avait tous les avantages... Aussi sommes-nous partis chercher le tissu de la bonne couleur, les fils, les crêpes pour les parmentures et un patron Burda sur lequel se baser pour le corset.

J'ai peiné sur les plissés de la jupe.
J'ai râlé sur l'allongement des pièces du corset.
Je suis devenu hystérique pour fixer la collerette rigide !
Mais le costume est superbe.
Stéphanie est super contente, et elle va faire un malheur !

Et maintenant, en route pour la première lecture de "Cendrillon, ce macho !" de Sébastien Ministru, au Théâtre de la Toison d'Or ! Youppiiiiiiiiiiiiiie...
Ça bouge tout le temps pour le moment. J'adore.

2 comments:

Enchanted Boy said...

Voilà une conclusion plus enjouée..! Je préfère... Keep up the good work!!!

Anonymous said...

ARA ! Comme on dit chez nous. Bonne continuation.
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