Bonne générale, bonne première, mauvaise deuxième...
A peu de choses près, tout se déroule comme il faut depuis le début des représentations publiques des deux spectacles avec lesquels je remplis mes pages blog depuis quelques temps maintenant.
Le public réagit fort bien, et les deux pièces sont écoutées et appréciées à leur juste valeur. Mais comme rien jamais ne peut aller correctement à tous les niveaux en même temps( Non, je vous assure ! ), je me suis chopé un rhume monumental le soir de la première, qui m'a rendu complètement grogy pour la performance d'hier soir...
J'avais vraiment l'impression que le plateau n'était pas plat, et que les panneaux du décor menaçaient constamment de me tomber dessus. Je vous passe les détails de la joie de la goutte au nez constante durant toute la durée de représentation !
J'avais pourtant soigneusement évité d'aller au repas de première avec l'équipe pour optimaliser mon énergie, mais la nuit s'est révélée blanche. Impossible de dormir une seule seconde. Obstruction nasale intense oblige !
Aujourd'hui, je commence à comprendre à nouveau la signification du mot "odorat". Mais je suis loin d'être nez dans une grande maison de parfumeurs.
Ce soir, normalement, je sors...
Mais j'ai bien dit "Normalement".
Saturday, September 22, 2007
Tuesday, September 18, 2007
Sunday, September 16, 2007
Les heures trop longues...
Il y a des jours comme cela, où le temps passe si lentement qu'on aurait envie qu'il s'arrête définitivement. Que plus rien ne bouge jamais. Que ce soit la fin.
J'ai un de ces cafards aujourd'hui ! Dans mon appartement où j'ai pourtant tout pour être heureux comme me disent tous ceux que je connais, je me retrouve de nouveau face à moi-même. Et les questions arpentent mon esprit, sans trève... Quelle est ma situation ? Financièrement, je ne suis pas du tout à l'aise. Impossible d'épargner quoi que ce soit. Affectivement, j'accumule les actes manqués et je laisse s'attacher à moi des êtres à qui je ne suis pas capable de donner autant d'importance que celle qu'ils m'accordent. Je m'égare. Je ne suis pas dans mes jours, et mes nuits sont tourmentées par des cauchemards de plus en plus réalistes et dont je me souviens de mieux en mieux à mon réveil...
Cette nuit, par exemple, j'ai rêvé que je commettais un meurtre et conservais la tête de ma victime dans un sac de plastique, avant de me rendre compte de la gravité de mon acte et de vouloir aller la redéposer près du reste du corps.
Durant mon sommeil, je suis de plus en plus souvent témoin d'accidents graves que je n'arrive qu'à subir avec effroi.
Et l'idée de me coucher plus tôt depuis quelques jours ne semble pas arranger mon état de fatigue.
D'où me vient donc ce mauvais stress ? Dois-je laisser tomber mon métier actuel au profit d'une activité plus rentable, question de me sentir plus à l'aise dans le paiement des factures qui s'accumulent chaque mois ? Aujourd'hui, je n'ai pas envie de réfléchir. J'aurais simplement envie d'être allongé dans un bain à bulles avec une revue et de la musique légère... Une fois de plus, j'en ai marre de la vie. De son inutilité et de l'inintérêt du système. Des conflits stupides qui tiennent les gens occupés depuis des lustres et auxquels personne jamais ne trouvera de solution.
D'entendre discutés des débats motivés par la haines des uns ou les intérêts des autres... Marre de me lever le matin, pour gagner trois ronds de carotte en fin de mois et ne profiter de rien parce que je dois faire constamment attention... Marre de voir la situation des autres dans laquelle, le bonheur se résume de façon générale à de l'aise matérielle. Je suis impuissant face à tout. Je voudrais dire stop. Je dis tout le temps à tout le monde que je vais bien... Mais au fond de moi, je crois que c'est un vilain mensonge. Un mensonge pour ne pas passer pour un hypocondriaque du bonheur.
Pourtant j'ai l'impression que les moteurs de ma vie ne sont que le rangement de ma chambre à coucher, le nettoyage et le repassage de mon linge, ma vaisselle et mes petites comédies musicales à la con que je suis le seul à écouter, parce que personne n'en a rien à caler. Dix ans que j'ai quitté le cocon familial, et le constat est assez décevant : Incapable de trouver quelqu'un et de construire quoi que ce soit. C'est probablement cela que les psychiatres appelent l' "adolescence non résolue" des homosexuels.
Je crois une fois pour toute que je veux être connu et que tant que ce ne sera pas le cas, je serai pas heureux. Seulement, me rendre compte de la manière dont fonctionne le métier, me répugne et je me sens d'autant plus malheureux de devoir renoncer à la vision que j'en avais...
Je voudrais retourner d'où je viens, et ne jamais avoir débarqué ici.
Je deviens confus.
Je vous laisse.
J'ai un de ces cafards aujourd'hui ! Dans mon appartement où j'ai pourtant tout pour être heureux comme me disent tous ceux que je connais, je me retrouve de nouveau face à moi-même. Et les questions arpentent mon esprit, sans trève... Quelle est ma situation ? Financièrement, je ne suis pas du tout à l'aise. Impossible d'épargner quoi que ce soit. Affectivement, j'accumule les actes manqués et je laisse s'attacher à moi des êtres à qui je ne suis pas capable de donner autant d'importance que celle qu'ils m'accordent. Je m'égare. Je ne suis pas dans mes jours, et mes nuits sont tourmentées par des cauchemards de plus en plus réalistes et dont je me souviens de mieux en mieux à mon réveil...
Cette nuit, par exemple, j'ai rêvé que je commettais un meurtre et conservais la tête de ma victime dans un sac de plastique, avant de me rendre compte de la gravité de mon acte et de vouloir aller la redéposer près du reste du corps.
Durant mon sommeil, je suis de plus en plus souvent témoin d'accidents graves que je n'arrive qu'à subir avec effroi.
Et l'idée de me coucher plus tôt depuis quelques jours ne semble pas arranger mon état de fatigue.
D'où me vient donc ce mauvais stress ? Dois-je laisser tomber mon métier actuel au profit d'une activité plus rentable, question de me sentir plus à l'aise dans le paiement des factures qui s'accumulent chaque mois ? Aujourd'hui, je n'ai pas envie de réfléchir. J'aurais simplement envie d'être allongé dans un bain à bulles avec une revue et de la musique légère... Une fois de plus, j'en ai marre de la vie. De son inutilité et de l'inintérêt du système. Des conflits stupides qui tiennent les gens occupés depuis des lustres et auxquels personne jamais ne trouvera de solution.
D'entendre discutés des débats motivés par la haines des uns ou les intérêts des autres... Marre de me lever le matin, pour gagner trois ronds de carotte en fin de mois et ne profiter de rien parce que je dois faire constamment attention... Marre de voir la situation des autres dans laquelle, le bonheur se résume de façon générale à de l'aise matérielle. Je suis impuissant face à tout. Je voudrais dire stop. Je dis tout le temps à tout le monde que je vais bien... Mais au fond de moi, je crois que c'est un vilain mensonge. Un mensonge pour ne pas passer pour un hypocondriaque du bonheur.
Pourtant j'ai l'impression que les moteurs de ma vie ne sont que le rangement de ma chambre à coucher, le nettoyage et le repassage de mon linge, ma vaisselle et mes petites comédies musicales à la con que je suis le seul à écouter, parce que personne n'en a rien à caler. Dix ans que j'ai quitté le cocon familial, et le constat est assez décevant : Incapable de trouver quelqu'un et de construire quoi que ce soit. C'est probablement cela que les psychiatres appelent l' "adolescence non résolue" des homosexuels.
Je crois une fois pour toute que je veux être connu et que tant que ce ne sera pas le cas, je serai pas heureux. Seulement, me rendre compte de la manière dont fonctionne le métier, me répugne et je me sens d'autant plus malheureux de devoir renoncer à la vision que j'en avais...
Je voudrais retourner d'où je viens, et ne jamais avoir débarqué ici.
Je deviens confus.
Je vous laisse.
Tuesday, September 11, 2007
Ça répète ferme !
Coucou tout le monde !
Surprise : Un petit extrait des répétitions des "Précieuses ridicules".
Hier, c'était le premier passage sur scène en costumes. Un grand moment de couleurs et de scintillance ! Et vive le perruquage ! ( Non, malheureusement, vous ne les verrez pas à l'image... Gardons un minimum de suspense ! )
Le travail devient vraiment très approfondi, et l'énergie qui se dégage des deux spectacles est en très bonne voie.
Avant-première le 19 septembre... J - 9.
Sunday, September 09, 2007
Saturday, September 08, 2007
Première vidéo perso !
Une première petite vidéo réalisée de mes propres mains !
Juste question de voir si tout fonctionne correctement...
Et -si c'est le cas- en ajouter plein plein !
Tuesday, September 04, 2007
HAIRSPRAY : Deux fois en deux jours ! C'est grave, docteur ?
C'est sorti !
C'est magistral.
C'est à voir absolument. Je veux un film comme cela tous les deux mois, s'il vous plaît, Père Noël ! Travolta est a croquer ( Dans tous les sens du terme ! ) et chaque personnage est un spectacle entier à lui tout seul.
Courrez. Régalez-vous. You can't stop the beat !
C'est à déguster sur grand écran autant que faire se peut...
Si j'atteins les dix fois, je refais une page dessus !
Je file, je dois aller réserver mes billets pour la séance de demain soir !
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