Monday, April 28, 2008

Le roi des cons !
























Il y a des jours comme ça, où on a vraiment l'impression que toutes les idées lumineuses qu'on peut avoir ne sont en réalité que des stupidités profondes... Et on voudrait bien s'enfoncer très profondément dans le sable, pour oublier qu'on s'est levé !
J'étais tout content et tout excité ce matin de pouvoir aller faire ma recherche de tissu rouge pour la confection sur mesure de mon manteau de Mary Poppins, pour le défilé de la gay pride 2008 à Paris... Tout content de me dire que j'allais aller à "La Maison Dorée" où je ne vais jamais d'habitude, car c'est normalement beaucoup trop cher, mais que pour ce costume-ci, je m'offrais un petit plaisir...

Tout content de trouver un beau tissu d'ameublement, de belle qualité, dans un rouge exactement similaire à celui du spectacle que j'ai vu 4 fois à Londres. Et surtout tout heureux d'aller porter mon projet à la couturière qui s'était chargé de la confection de la salopette de mon concert !

Bref, me voilà tout souriant, entrant dans la boutique.
Regard perplexe de la couturière... Visiblement, le modèle est vraiment compliqué à réaliser, et il lui faudrait un modèle existant ou du moins un queue-de-pie qu'elle puisse découdre pour en avoir le patron. Ni une ni deux, je lui propose d'aller chercher cela chez "Les petits riens" qui se trouvent juste à deux pas, et de revenir le lui apporter ! Je file... Je ne trouve pas de queue-de-pie, mais un veste cintrée à la taille exacte de mes épaules. Ni une ni deux je l'achète et la ramène avec à ma couturière... qui me dit que ce n'est pas le bon modèle...

Et pour couronner le tout, au moment de partir, elle me lance : "Cela étant, le tissu que vous avez acheté est vraiment très beau, mais il ne va pas tomber du tout comme sur les photos que vous me montrez ! Il vous faudrait quelque chose à base de viscose, ou autre... Mais en tout cas, quelque chose de beaucoup plus souple !"

Et là, en ravalant mon sourire, qui était resté intact jusqu'alors, je suis sorti de la boutique en me disant que même si elle m'avait dit qu'elle allait se débrouiller pour trouver un patron auprès d'une de ses amies qui travaille les modèles anciens, j'étais quand même vraiment le roi des cons, avec mes 60 € de tissus et 25 € pour une veste que je n'utiliserai jamais...
Je vais d'ailleurs la jeter recta fissa !
C'est le genre d'objet chargé de mauvaises énergies qui vous pourrit le peu de feng-shui que vous êtes arrivé à entretenir dans votrer univers personnel !

Le roi des cons !
Le roi des cons !
Le roi deeeeeees coooooooons !

Friday, April 25, 2008

Je l'aimais... c'est fini !

Les représentations de "Je l'aimais", l'adaptation théâtrale de Françoise Courvoisier du roman de Anna Gavalda, touchent à leur fin au théâtre LE PUBLIC !
Un contrat qui se termine pour moi également, puisque j'ai eu l'occasion d'être le coach "enfant" d'une partie des représentations.
Coach enfant ? Toi, Antoine ? Mais, tu dis tout le temps que tu n'es vraiment pas fan du contact avec les juniors...
Eh oui, mais il y a des fois dans la vie, où on se rend compte, malgré soi, que l'on s'était trompé. Du moins sur une partie de ses a priori.
Le travail avec les trois petites comédiennes ( âgées de 9 à 11 ans ) m'aura permi de rencontrer trois petites personnalités. Bien différentes. Toutes les trois aussi riche d'intérêt. Ce qu'il y a de fantastique, c'est qu'au cours de ces multiples "heures et demi" de coaching, j'aurai pu me rendre compte de l'univers imaginaire illimité de ces petites princesses !
Sara, Clémence et Pauline vont manquer à mon paysage...
Et je suis bien heureux d'avoir eu l'idée d'apporter un carnet de dessin, dans lequel je garderai longtemps la trace de ces rencontres inattendues.
On fait vraiment le plus beau métier du monde !

Friday, April 18, 2008

Ma réputation ?


( Dessin : Tom Of Finland )

Etrange comme on peut parfois être déconcerté face à l'annonce de certaines choses nous concernant. Surtout quand elles vous sont exprimées par ceux ou celles à qui vous commencez à vous attacher.

J'ai appris hier soir que j'avais une réputation de "Marie-couche-toi-là".
Aucune idée de la ou des personne(s) qui véhicule(nt) cette information tout à mon avantage, bien entendu...
Comme à l'habitude, il n'y a que la nouvelle qui est entendue. On ne retient pas le nom du messager si emprunt à la propager ! Et on vous fait bien comprendre qu'à quoi bon, après tout ? Une fois que la rumeur s'étend...

Toujours est-il que me voilà fixé : Selon la critique, je fais un grand "usage" de mon corps !
Dois-je répondre ? Justifier ?
Me poser des questions sur la fréquence de mes rapports sexuels ?
Je ne suis pas certain. Et si critique il y a, elle doit probablement émaner d'individus frustrés par le rythme moins soutenu de leurs libido !

Les garçons, si vous assumiez un tant soit peu plus vos envies, au lieu de poser des jugements sur ceux qui le font déjà ?
Et si le scoop émane d'un prétendant éconduit, ne serait-il pas temps de grandir un peu et de communiquer, plutôt que de reproduire un procédé de cour d'école ?

Oui j'aime le sexe ; tant pis pour ceux que cela dérange.
Jusqu'à preuve du contraire, je ne les ai pas obligé à coucher avec moi...
A bon entendeur : Branle-toi un bon coup, tu verras, ça ira mieux juste après !
( Je suis vulgaire ? Tant mieux ! )

Sunday, April 13, 2008

Trouvez la source !

Laquelle ? Mais celle de Spontin, pardi !
Incroyable journée que celle d'aujourd'hui !
Bonheur partagé de plein de petits moments et fou-rire explosif grâce à une petite bonne-femme toute en rondeur venue d'Arlon.
Cela faisait deux trois jours qu'on s'était dit qu'on aurait bien été passer la journée à Chimay pour en visiter le château, mais en dernière minute, et vu l'heure tardive de mon réveil, l'option fut prise d'aller plutôt explorer la contrée de Spontin... vu que le trajet était sensiblement moins long et que ladite ville se targuait elle aussi de posséder un château visitable.
Ce que nous ne savions pas, c'est qu'en arrivant à Spontin, le château serait fermé pour cause de rallye auto dans les rues du patelin.
Pas de drame, et du coup une petite visite ( rapide ) de la ville aux couleurs si champêtres ! Petites minutes de respiration oxygénée dans le tourbillon dissolu de nos vies citadines. ( C'est beau comme un poême de Julos Beaucarne ce que je raconte, hein ? )
Seulement, après 35 minutes, nous voilà de retour à la voiture.
Triste constat. Le château au pont levis encore en fonction, ce sera pour une autre fois. Que faire ? "Et si on allait voir la source de la ville ?". Après tout la Spontin est une eau qui coule sur nos tables bruxelloises, alors tant qu'on y est...
On embarque dans la voiture, on demarre, et au lieu dit du "croisement de la source", nous descendons sur la route indiuée par les panneaux. Pourtant, une barrière barrait ladite route en notant "Déviation". Mais en province, déviation, on sait où ça commence, pas où ça finit. Nous voilà donc bloqués par les banderoles de plastique barrant la route, pour la course rallye qui passe justement par là.
Nous sortons de la voiture, bien décidés à ne pas nous laisser priver de cette deuxième envie de visite !
Arrivés à hauteur du barrage, un homme et une femme tres "couleur locale" assis à une table qui doit visiblement servir à la vente de tickets pour assister à la course, nous devisagent...
"-Bonjour, nous cherchons la source. Pouvez-vous nous en indiquer le chemin, s'il vous plait ?"
Et la dame de nous répondre avec un accent à faire pleurer Hevré Meillon : "La source de Spontaaaaaaaaaaing ? C'est pas par icé. Icé, vouzééét pas sur la route de Spontaaaing. C't'une course de côte..."
Il est des situations où le rire prend possession de vous, sans que vous ne puissiez rien faire contre lui. Et malgré notre volonté de ne pas trop montré notre amusement, ces deux personnages en nous voyant rebrousser chemin, ont certainement du se demander pourquoi la fin de nos phrases se sera terminé chaque fois dans un nouvel éclat de rire.
Nous sommes repartis bredouille de Spontin...
Mais bien décidés à ne pas manquer une visite !
Direction namur pour manger ( Au Mc do ! Bravo ! ) et se balader jusqu'à la citadelle. "Je ne suis jamais monté, on le fait ?". Philippe me sourit et nous voilà en ascencion. Le parcours est flêché et long. Surtout qu'ilne fait que monter. Et l'impression de longueur est accentuée par mon insoutenable envie d'uriner. ( Ce que je finis par faire, presqu'au sommet de la citabdelle, en pleine etendue de gazon ! Moi, le prude ! )
Un bruit intriguant de cris et d'applaudissements nous donne l'envie de terminer la montée, juste pour savoir de quoi il retourne... Après tout, si Spontin a été aussi décevant, Namur organise peut être une super kermesse populaire au sommet de sa citadelle, et ça, c'est sertain, ça va beaucoup nous amuser !
Rien de tout cela.
Arrivés au sommet, nous découvrons un meeting-expo de tunning ! Tous ces hommes en training Kappa tournant autour des voitures, avec des casquettes imitation Louis Vuitton nous font froid dans le dos, et la grille qui nous sépare d'eux est comme la porte de deux mondes... Nous reculons, et repartons, effrayés, mais amusés par notre curiosité stupide. La descente sera plus rapide que la montée.
Retour sur Bruxelles...
Nous sommes exténués ! Mais quelle drôle de journée.
Qui nous accompagne, la prochaine fois ?