Friday, February 04, 2005

Et après ?

Là, ça commence à suffire...
Je ne dis pas que j'ai fait preuve d'un positivisme acharné depuis mon arrivée sur Paris, mais tout de même ! Je crois qu'à part me faire écraser par un métro, plus rien ne peut m'arriver. Et c'est encore facilement faisable quand on voit ce dérangé qui s'est fait arrêter il y a quelques jours parce qu'il poussait les passagers sur les rails au moment où arrivaient les trains !

Lundi passé, après les cours, je décide de rentrer à l'appartement avant de me rendre au théâtre pour la représentation de 20H, et en arrivant en bas de la cage d'escalier, je constate à nouveau que l'ascenseur est bloqué. Bonheur. Je me farcis les quatre étages à pied, et en arrivant sur le palier je découvre mes colocataires et une agent de police en train de faire un constat d'effraction. Nous avons été cambriolés ! Hourraaaaaaaaaaaaa !

A peine entré j'apprends que c'est ma chambre qui a été le plus mise sans dessus dessous. Ben voyons. Finalement, c'est quand même celle qui est la plus proche de la porte d'entrée. C'est d'une logique tristement évidente...
Et la dame de nous questionner. Tant sur nos rapports entre co-locataires que sur les motifs pouvant avoir donné lieu à cette "Visite". Parce qu'une chose reste intriguante : Les voleurs n'ont RIEN volé. Ils n'ont fait que sortir tous mes vêtments de l'armoire et vider mes tiroirs sur le sol, mais rien n'a disparu.
Que cherchaient-ils ? Erreur de lieu ? Ils ont fouillé dans la boite à outils et en ont sorti une clef à molette qui aurait pu leur permettre de forcer la porte de notre voisin. Mais sans succès, car apparement le voisin est rentré à ce moment là. La clef à molette se trouvait encore sur le palier.

Bref, après dix minutes d'inspection pour pouvoir affirmer que rien ne m'avait été dérobé, je m'en suis allé vers la Comédie de Paris, les yeux et le coeur pleins d'un lourd sentiment d'incompréhension et de ras-le-bol.
Qui et pourquoi ?
Mais en fait, je m'en moque un peu. J'ai d'autres choses en tête ces derniers temps. Et pas que des plus positives. J'ai l'impression que tout me ronge. L'impression que celui que je suis s'efface chaque jour davantage. Et je me rends compte qu'il me manque quelque chose d'essentiel : l'affection. Les deux bras du "Quelqu'un" qui vous serre quand ça ne va pas. Parfois, j'aimerais être sous terre.

Et après ?

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