Friday, June 10, 2005

C'est fait !

Terminé.
Au revoir les amygdales gonflées et surtout gonflantes...
Je suis entré à la clinique Saint Joseph de Senlis vers 07h30, hier matin. Les couloirs étaient très calmes à cette heure de la journée, et une sympathique infirmière m'a indiqué la chambre que j'allais occuper.
( N° 122 ) Une petite prise de tension ( Normale ) et de température ( Anormalement basse : 34.5 C° ) avant de me donner la combinaison de mousseline à enfiler quand je serais prêt à partir pour le bloc opératoire ( Et tout nu, s'il vous plait ! ) puis elle m'a dit qu'elle viendrait me prémédiquer à 09h00.
Petite discussion avec maman, et à 09h00 j'étais tout nu sous ma tunique bleue, chaussons verts aux pieds et bonnet blanc sur la tête. Un petit cachet avalé, et me voilà partant vers une sensation d'apaisement total, au point de ne plus avoir envie de parler ni d'écouter... Le brancardier est arrivé et surprise, alors que je devais entrer en salle d'opération à 10h30, il m'avertit que le docteur avait de l'avance.
Tout allait donc aller plus vite que prévu.

Je suis parti allongé sur mon lit, poussé par ce chouette gars qui me parlait, puis je suis arrivé dans la salle des poses de perfusions. ( Alors, ça par contre, quand c'est la première fois, je peux vous dire que c'est douloureux... Et la gentille demoiselle à beau eu me dire de respirer fort, j'ai vu des étoiles ! ) A côté de mon lit, une dame se faisait perfuser également par une jeune infirmière en plein examen, sous l'oeil attentif de ses inspectrices. Malheureusement pour elle, la jeune infirmière ne trouvait pas la veine... Un petit bonjour de mon ORL, et me revoilà parti. On me change de table, et l'anesthésiste me transfère la perfusion. " Voilà j'ai mis le liquide anesthésiant ; vous allez vous endormir, d'accord ? "... Juste le temps de dire oui, de regarder une dernière seconde la grande lampe à 9 ampoules, et puis plus rien...
Ou du moins jusqu'à ce que mes yeux se rouvrent à 18h00 dans la chambre verte que j'avais trouvée comme point de départ. Mon père et ma soeur devant moi, attendant patiemment mon réveil.
Pas de douleur violente. Juste une désagréable sensation d'incapacité vocale et un inconfort dans les genoux. ( Car vu ma couleur de peau en sortant du bloc, les infirmières avaient préféré relever le bout de mon lit pour éviter toute chute de tension. )

J'ai mis quelques instants à me réveiller complètement, puis je me suis relevé pour "communiquer", mais c'est surtout ma soeur qui a parlé. Elle m'a expliqué qu'elle était déjà passée vers 12h00 lorsque je venais de sortir de la salle d'opération et que je lui avais fait bonjour de la main, que j'avais dit que tout allait bien, que je m'étais relevé pour me moucher et que j'avais demandé qu'on baisse le matelas au niveau de mes pieds. Seulement de tout cela, je n'en ai AUCUN souvenir. En rigolant, elle m'a encore dit que j'avais envoyé balader ma mère du regard lorsqu'elle s'était permise de me mettre en garde avant de me moucher, et que je m'étais plains de la douleur que me faisait mon bacster de manière très théâtrale. ( Un grand "Ouille ouille ouille", mot que je n'utilise jamais. ) Bref, j'étais dans ce faux réveil post-opératoire, où visiblement l'esprit est conscient mais pas le corps. J'ai passé une nuit en observation après avoir avalé un délicieux repas-purée et deux anti-douleur, et je suis revenu à la maison de Chamant pour entamer ma convalscence. C'est parti pour dix jours de silence presque total...
Y'en a qui vont apprécier !

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