Vous croyez au hasard, vous ? Moi, je vous avoue que toutes ces histoires d’événements écrits à l’avance par le destin, ce n’est pas trop mon truc… Pourtant, ces derniers temps, j’accumule les catastrophes. Desquelles je ressors vivant, certes, mais que j’aimerais pouvoir m’éviter, si possible, parce que ça commence à faire beaucoup. Mon quotidien est déjà suffisamment rempli de petits stress à chaque heure de la journée, pas la peine d’en ajouter.
Bien que nous soyons arrivés avec une bonne heure de retard à Rhode-Saint-Genèse, la soirée de premier contact avec toute l’équipe de FEVER chez Nathalie Uffner, s’est déroulée dans les rires et la bonne humeur. ( Nous nous étions pourtant donnés rendez-vous au bar pour partir tous ensemble avec la voiture de Choupette, seulement elle était garée à Anderlecht où nous avons d’abord du aller la chercher en métro… Ce qui a eu pour effet de lourdement nous décaler par rapport à l’horaire prévu ! Moi qui ai l’habitude d’arriver partout un quart d’heure à l’avance, j’étais mort de honte. )
Tout le monde était là. Sébastien et Sergi, Nicolas et Vincent, Mathieu, Sandy et Guillaume… Il ne manquait que nous. Et à peine arrivés, nous sommes passés à table, où les délicieuses recettes de Nathalie nous attendaient depuis un bon moment. Salades de pâtes chaudes aux anchois et aux légumes verts… Un régal, comme d’habitude lorsqu’on est invité chez elle. Tout le monde était de bonne humeur. Les conversations sur les toutes prochaines dates de représentations alimentant la soirée qui avançait. Certains arguant qu’il serait judicieux de jouer les mardis, d’autres au contraire, trouvant cela exagéré… Tout le monde y allant, en tout cas, de son grain de sel. Fous rires et anecdotes, puis après le dessert et une tisane digestive, tout notre petit monde se mit en route pour le retour.
Michael, Marla, Maman et moi embarquant à nouveau dans la voiture de Choupette qui avait gentiment proposé de nous reconduire. Démarrage, et ambiance musicale ! Jusqu’à ce qu’en bas de la chaussée de la Hulpe, une BMW ne nous percute de plein front à 60 km/h.
Tout s’est passé en quelques secondes. Nous n’avons eu que le temps de crier juste après le « -Mais qu’est-ce qu’il fout, celui-là ? » lancé par Choupette, et le fracas du choc a retentit dans nos oreilles comme une punition après une aussi plaisante soirée. Quelques secondes de silence. Personne n’est blessé ? Non. Mes tibias se sont encastrés dans la barre de métal qui fixe le siège du conducteur et la tête de Marla a volé tout droit dans l’appui-tête de l’autre siège, mais à part la douleur, tout semble aller bien. Maman répète inlassablement les numéros de la plaque du conducteur qui vient de nous rentrer dedans, au cas où il commettrait un délit de fuite. Mais ce n’est pas le cas… C’est bien pire ! Car ce que nous voyons sortir de la voiture d’en face nous effare au plus haut point. Un homme titubant, incapable de tenir sur ses jambes tant il est imbibé d’alcool, s’avance vers nous. Nous sortons de la voiture. Au milieu de la chaussée de la Hulpe, à cette heure avancée de la nuit, il fait très froid. Choupette appelle la police, tandis que l’homme nous lance : « -Aaaa… Atteeendez… Oooon vaaaa… f… faire un… con… constat à… l’amiaaaaable… ». Incroyable. Nous n’en revenons pas. Cette homme est mort saoul. La police ne tarde pas à débarquer et à le faire souffler dans le ballon qui devient rouge. « - Plus rouge que ça on a pas » , lance l’agent à sa collègue, avant de nous demander d’asseoir le bonhomme par terre, car s’il lui arrive quoi que ce soit une fois les forces de l’ordre sur place, ça tombe sous leur responsabilité. Je suis choqué à nouveau, et, les dents qui claquent à cause du froid de la nuit ( Il est 3heures du matin ), je parle et parle encore avec Michael et Maman, comme pour évacuer l’image de la collision.
Vers 03h30, les deux voitures sont retirées de la voie par deux dépanneuses. Nous restons sur le trottoir à attendre le taxi qui nous ramènera, pendant que le chauffeur de l’autre voiture est emmené par les policiers.
Incroyable. Tout s’est produit si rapidement. Rien ne nous est arrivé. ( Si ce n’est que Marla a maintenant de violentes douleurs crâniennes et que je lui conseille tout de même de consulter un médecin si ça persiste le lendemain. ) Je n’ose imaginer ce qui se serait produit à une vitesse supérieure… On joue dans deux semaines. C’est à cela qu’il faut penser à présent.
Wednesday, October 25, 2006
Tuesday, October 17, 2006
En même temps, hein !
Aaah le bonheur de se fermer des portes tout seul comme un grand et de s’en rendre compte une fois qu’il est trop tard !
Ce matin, j’avais rendez-vous avec Nathalie Uffner pour l’enregistrement radio d’un spot publicitaire destiné à la promotion de la reprise de « Fever » et, comme le studio de prise de son dans lequel nous nous rendîmes faisait justement une opération de casting tout prochainement, Nathalie en profita pour demander à ses connaissances si je ne pouvais pas enregistrer une petite démo à la suite de notre session de travail.
Nous voilà donc partis dans la séquence de publicité, puis j’entame l’exercice du casting. Du mieux que je peux, je déclame le texte que le garçon du studio m’a mis devant les yeux. Une collègue arrive -visiblement la directrice de casting- et me donne quelques indications de jeu. Je sens l’agacement qu’elle veut rendre imperceptible la trahir malgré elle. Cette séance n’était pas prévue… On va donc essayer de ne pas la faire durer trop longtemps.
Moi, je suis tout sourire, car après tout, je n’ai rien demandé à personne. Mais je sens que le fait de devoir recommencer plus de deux fois la même prise n’est pas vraiment pour amuser la dame dont le sourire reste sur les lèvres, mais qui a sans doute autre chose à faire.
Un petit essai de voix off mal réussi, et après trois essais, un expéditif « -Bon, ben on a un comédien, pas une voix off… On ne peut pas être très bon dans tout ! ». Je ris. Le garçon demande si l’on fait encore une prise. Mais apparemment tout a assez duré, et le « -Non, j’ai ce qu’il me faut. » qui suit mon « - Vous voulez entendre d’autres types de sonorités vocales ? », me fait bien comprendre que j’ai déjà beaucoup de chance d’avoir été enregistré et répertorié dans leur bibliothèque sans avoir pris rendez-vous ! Je comprends et je sors.
Vite fait, elle m’explique qu’ils font appel à des doublures lorsqu’ils enregistrent les essais professionnels, mais que bien entendu, ce n’est pas rémunéré, à moins d’être en possession d’une voix qui plaise davantage au client que celle du comédien choisi initialement. Je suis un peu étonné, mais je lance un « Oui, j’imagine bien ! » toujours tout sourire.
Dans le couloir, je lui explique qu’à l’époque j’avais fait un essai chez WHAR Studios, et qu’ils m’avaient trouvés trop scolaire bien que très intéressant pour les voix gaies ( Homosexuelles, entendons-nous ! ) et que depuis, jamais ils ne m’avaient rappelés. Une fois à l’accueil, et alors qu’elle s’installe pour prendre mes coordonnées, j’aperçois sur son bureau un contrat dont l’entête porte ces mots : WHAR Studios. Je n’en reviens pas… Et avec une petit voix amusée, je demande : « -Aaaah ! Mais vous êtes WHAR ? ». Un petit oui de la tête, un petit sourire, elle encode mes informations, fait une photo de moi, et m’accompagne jusqu’à la sortie.
Je suis vraiment la reine des connes. Je marche sur le trottoir de la rue des Riches Claires en me traitant de tous les noms intérieurement. Pourquoi ai-je dit cela ? Pourquoi n’ai-je pas demandé le nom du Studio à Nathalie avant qu’on arrive ? Comment pouvais-je savoir qu’ils ont déménagé ? En même temps, je suis parti deux ans à Paris. Je rumine sévèrement mon erreur. Je ne travaillerai probablement pas chez eux ! Mais le soleil rattrape mon sourire qui commençait à fondre. Car après tout, en ai-je vraiment… Vraiment envie ?
Ce matin, j’avais rendez-vous avec Nathalie Uffner pour l’enregistrement radio d’un spot publicitaire destiné à la promotion de la reprise de « Fever » et, comme le studio de prise de son dans lequel nous nous rendîmes faisait justement une opération de casting tout prochainement, Nathalie en profita pour demander à ses connaissances si je ne pouvais pas enregistrer une petite démo à la suite de notre session de travail.
Nous voilà donc partis dans la séquence de publicité, puis j’entame l’exercice du casting. Du mieux que je peux, je déclame le texte que le garçon du studio m’a mis devant les yeux. Une collègue arrive -visiblement la directrice de casting- et me donne quelques indications de jeu. Je sens l’agacement qu’elle veut rendre imperceptible la trahir malgré elle. Cette séance n’était pas prévue… On va donc essayer de ne pas la faire durer trop longtemps.
Moi, je suis tout sourire, car après tout, je n’ai rien demandé à personne. Mais je sens que le fait de devoir recommencer plus de deux fois la même prise n’est pas vraiment pour amuser la dame dont le sourire reste sur les lèvres, mais qui a sans doute autre chose à faire.
Un petit essai de voix off mal réussi, et après trois essais, un expéditif « -Bon, ben on a un comédien, pas une voix off… On ne peut pas être très bon dans tout ! ». Je ris. Le garçon demande si l’on fait encore une prise. Mais apparemment tout a assez duré, et le « -Non, j’ai ce qu’il me faut. » qui suit mon « - Vous voulez entendre d’autres types de sonorités vocales ? », me fait bien comprendre que j’ai déjà beaucoup de chance d’avoir été enregistré et répertorié dans leur bibliothèque sans avoir pris rendez-vous ! Je comprends et je sors.
Vite fait, elle m’explique qu’ils font appel à des doublures lorsqu’ils enregistrent les essais professionnels, mais que bien entendu, ce n’est pas rémunéré, à moins d’être en possession d’une voix qui plaise davantage au client que celle du comédien choisi initialement. Je suis un peu étonné, mais je lance un « Oui, j’imagine bien ! » toujours tout sourire.
Dans le couloir, je lui explique qu’à l’époque j’avais fait un essai chez WHAR Studios, et qu’ils m’avaient trouvés trop scolaire bien que très intéressant pour les voix gaies ( Homosexuelles, entendons-nous ! ) et que depuis, jamais ils ne m’avaient rappelés. Une fois à l’accueil, et alors qu’elle s’installe pour prendre mes coordonnées, j’aperçois sur son bureau un contrat dont l’entête porte ces mots : WHAR Studios. Je n’en reviens pas… Et avec une petit voix amusée, je demande : « -Aaaah ! Mais vous êtes WHAR ? ». Un petit oui de la tête, un petit sourire, elle encode mes informations, fait une photo de moi, et m’accompagne jusqu’à la sortie.
Je suis vraiment la reine des connes. Je marche sur le trottoir de la rue des Riches Claires en me traitant de tous les noms intérieurement. Pourquoi ai-je dit cela ? Pourquoi n’ai-je pas demandé le nom du Studio à Nathalie avant qu’on arrive ? Comment pouvais-je savoir qu’ils ont déménagé ? En même temps, je suis parti deux ans à Paris. Je rumine sévèrement mon erreur. Je ne travaillerai probablement pas chez eux ! Mais le soleil rattrape mon sourire qui commençait à fondre. Car après tout, en ai-je vraiment… Vraiment envie ?
Saturday, October 14, 2006
Etat de choc.
Samedi.
Aujourd’hui, j’ai une lecture avec Patricia Houyoux à 12h30. On a fixé le rendez-vous quelques jours plus tôt, après nous être ratés deux fois, à cause de nos batteries téléphoniques affaiblies… « Vincent River » est au programme. Cela fait un petit temps que j’ai passé la brochure à Patricia, mais comme nous ne savons trop que penser de la pièce, nous préférons la lire à deux de vive voix. Il est 11h45 lorsque je quitte l’appartement. Je passe au GB Express chercher deux pains et un camembert, histoire de ne pas arriver les mains vides pour le repas, et j’embarque dans le tram 94 qui m’emmène vers Boifort.
J’ai enfin pris l’habitude de garder toujours un livre dans mon sac pour les trajets en transport en commun. Les distances et durées variant souvent, il me permet de ne pas regarder passer le temps bêtement. Me voilà donc plongé dans « Les cowboys de la nuit », une étude sur le comportement et les codes du milieu de la prostitution masculine américaine, alors que le tram fonce dans les rues animées de Bruxelles. J’ai bien calculé mon coup, je serai pile à l’heure du rendez-vous. Mais alors qu’on entame la montée vers la gare de Boondael dans l’avenue du Derby ; les yeux toujours rivés dans mon bouquin, j’entends soudain un très violent bruit de bris de glace suivit directement par un second et un troisième… Hurlements, pleurs d’enfants. Et en relevant la tête je vois les passagers du tram, courant vers les fenêtres opposées à celle de la collision qui vient de se produire… J’ai tout juste le temps de me jeter à terre pour éviter la planche métallique qui arrive maintenant vers moi rapidement.
Le tram, à pleine vitesse, a percuté la planche de support d’un élévateur de meubles, qui s’est retournée et qui a successivement fracassé toutes les vitres du côté droit de la carlingue. Il y a des éclats de verre partout. Les gens se secouent pour les faire tomber de leurs manteaux, et un monsieur de couleur demande de l’aide pour descendre rapidement, car il a reçu des éclats dans les yeux. Tout le monde est pétrifié. Personne ne sait exactement quoi faire. On descend les uns après les autres, et j’appelle les secours voyant que le monsieur noir saigne à présent des yeux. J’indique l’endroit de l’accident. Puis, je préviens qu’ayant un rendez-vous, je ne peux pas rester sur place. En marchant rapidement, j’appelle Patricia pour lui expliquer que je ne pourrai pas être à l’heure. Je fonds en larmes au téléphone. Contre coup. Je n’ai rien, j’ai gardé mon calme tout le temps de la panique, j’ai fait ce que je pouvais faire de mieux, mais je suis tout de même en état de choc.
Aujourd’hui, j’ai une lecture avec Patricia Houyoux à 12h30. On a fixé le rendez-vous quelques jours plus tôt, après nous être ratés deux fois, à cause de nos batteries téléphoniques affaiblies… « Vincent River » est au programme. Cela fait un petit temps que j’ai passé la brochure à Patricia, mais comme nous ne savons trop que penser de la pièce, nous préférons la lire à deux de vive voix. Il est 11h45 lorsque je quitte l’appartement. Je passe au GB Express chercher deux pains et un camembert, histoire de ne pas arriver les mains vides pour le repas, et j’embarque dans le tram 94 qui m’emmène vers Boifort.
J’ai enfin pris l’habitude de garder toujours un livre dans mon sac pour les trajets en transport en commun. Les distances et durées variant souvent, il me permet de ne pas regarder passer le temps bêtement. Me voilà donc plongé dans « Les cowboys de la nuit », une étude sur le comportement et les codes du milieu de la prostitution masculine américaine, alors que le tram fonce dans les rues animées de Bruxelles. J’ai bien calculé mon coup, je serai pile à l’heure du rendez-vous. Mais alors qu’on entame la montée vers la gare de Boondael dans l’avenue du Derby ; les yeux toujours rivés dans mon bouquin, j’entends soudain un très violent bruit de bris de glace suivit directement par un second et un troisième… Hurlements, pleurs d’enfants. Et en relevant la tête je vois les passagers du tram, courant vers les fenêtres opposées à celle de la collision qui vient de se produire… J’ai tout juste le temps de me jeter à terre pour éviter la planche métallique qui arrive maintenant vers moi rapidement.
Le tram, à pleine vitesse, a percuté la planche de support d’un élévateur de meubles, qui s’est retournée et qui a successivement fracassé toutes les vitres du côté droit de la carlingue. Il y a des éclats de verre partout. Les gens se secouent pour les faire tomber de leurs manteaux, et un monsieur de couleur demande de l’aide pour descendre rapidement, car il a reçu des éclats dans les yeux. Tout le monde est pétrifié. Personne ne sait exactement quoi faire. On descend les uns après les autres, et j’appelle les secours voyant que le monsieur noir saigne à présent des yeux. J’indique l’endroit de l’accident. Puis, je préviens qu’ayant un rendez-vous, je ne peux pas rester sur place. En marchant rapidement, j’appelle Patricia pour lui expliquer que je ne pourrai pas être à l’heure. Je fonds en larmes au téléphone. Contre coup. Je n’ai rien, j’ai gardé mon calme tout le temps de la panique, j’ai fait ce que je pouvais faire de mieux, mais je suis tout de même en état de choc.
Sunday, October 08, 2006
Je voudrais arrêter de tomber sur des freaks !
Je n’ai jamais pensé que le petit jeu de la rencontre amoureuse était une histoire simple -loin de moi cette idée !-, cependant, j’aimerais que la personne responsable de mon dossier « relations affectives », là-haut , cesse de ne me faire rencontrer QUE des cas sociaux...
C’est bon, j’ai cerné le concept ; alors soit je rencontre des gens normaux, soit je reste tout seul, mais les déjantés, les dépressifs, les alcoolos inavoués et les barjos en tout genre, c’est pour le casier d’à côté, merci ! Je ne sais vraiment plus quel chemin emprunter avec les garçons qui entrent dans ma vie et pour lesquels je me découvre un tant soit peu d’affection. Chaque fois que je me dis « Ok, vas-y. Sois heureux. Profite des moments avec lui au jour le jour sans plus te poser de questions », un détail vient briser tout ce que j’avais trouvé beau, et effacer le peu de confiance que j’avais donné.
Je détestais les dimanches depuis bien longtemps, mais aujourd’hui c’est le pompon !
Ce qui est certain en tout cas, c’est que le NET, c’est terminé. Adieu fous du clavier et de la main droite qui s’agite. Ras-le-bol des « fakers » en tout genres. Je n’en peux plus. Mais, où a-t-on caché les personnes homosexuelles de sexe masculin ne souffrant pas d’une névrose, de psychopathie ou de mauvaise haleine constante ? Où se trouve l’île merveilleuse, où les garçons aiment les choses simples et ne n’ont pas besoin de s’évader dans des paradis artificiels pour combler le manque de consistance de leur vie ? Plus je grandis, moins j’aime le monde qui m’entoure. Je voudrais trouver un homme simple, doux, gentil, qui ne soit pas jaloux, qui comprenne mes horaires de travail et l’importance qu’a mon métier dans ma vie. Je voudrais un garçon qui soit élégant et surprenant ( Dans le bon sens du terme ! Revenir complètement saoul chez moi après deux jours de rencontre, j’appelle pas ça une surprise. ), qui comprenne et qui n’ait pas juste envie de me posséder pour m’exhiber à ses anciens amours avec la fierté d’avoir retrouvé quelqu’un aussi vite. Je voudrais quelqu’un qui me serre dans ses bras devant un film, sans avoir besoin de se lever toutes les cinq minutes pour se resservir du vin et finir la bouteille à lui tout seul. Quelqu’un qui soit à l’écoute sans essayer de me convaincre de sa vérité. Quelqu’un qui assume sa sexualité et dont les parents n’y voient pas d’inconvénient. Quelqu’un qui ait à peu près mon âge et à peu près les mêmes centres d’intérêt et le même niveau de vie que moi. Quelqu’un qui soit normal, avec des ambitions et des projets.
Je voudrais qu’après sept ans, un garçon remplisse le vide qui se creuse sans fin dans mon existence…
C’est bon, j’ai cerné le concept ; alors soit je rencontre des gens normaux, soit je reste tout seul, mais les déjantés, les dépressifs, les alcoolos inavoués et les barjos en tout genre, c’est pour le casier d’à côté, merci ! Je ne sais vraiment plus quel chemin emprunter avec les garçons qui entrent dans ma vie et pour lesquels je me découvre un tant soit peu d’affection. Chaque fois que je me dis « Ok, vas-y. Sois heureux. Profite des moments avec lui au jour le jour sans plus te poser de questions », un détail vient briser tout ce que j’avais trouvé beau, et effacer le peu de confiance que j’avais donné.
Je détestais les dimanches depuis bien longtemps, mais aujourd’hui c’est le pompon !
Ce qui est certain en tout cas, c’est que le NET, c’est terminé. Adieu fous du clavier et de la main droite qui s’agite. Ras-le-bol des « fakers » en tout genres. Je n’en peux plus. Mais, où a-t-on caché les personnes homosexuelles de sexe masculin ne souffrant pas d’une névrose, de psychopathie ou de mauvaise haleine constante ? Où se trouve l’île merveilleuse, où les garçons aiment les choses simples et ne n’ont pas besoin de s’évader dans des paradis artificiels pour combler le manque de consistance de leur vie ? Plus je grandis, moins j’aime le monde qui m’entoure. Je voudrais trouver un homme simple, doux, gentil, qui ne soit pas jaloux, qui comprenne mes horaires de travail et l’importance qu’a mon métier dans ma vie. Je voudrais un garçon qui soit élégant et surprenant ( Dans le bon sens du terme ! Revenir complètement saoul chez moi après deux jours de rencontre, j’appelle pas ça une surprise. ), qui comprenne et qui n’ait pas juste envie de me posséder pour m’exhiber à ses anciens amours avec la fierté d’avoir retrouvé quelqu’un aussi vite. Je voudrais quelqu’un qui me serre dans ses bras devant un film, sans avoir besoin de se lever toutes les cinq minutes pour se resservir du vin et finir la bouteille à lui tout seul. Quelqu’un qui soit à l’écoute sans essayer de me convaincre de sa vérité. Quelqu’un qui assume sa sexualité et dont les parents n’y voient pas d’inconvénient. Quelqu’un qui ait à peu près mon âge et à peu près les mêmes centres d’intérêt et le même niveau de vie que moi. Quelqu’un qui soit normal, avec des ambitions et des projets.
Je voudrais qu’après sept ans, un garçon remplisse le vide qui se creuse sans fin dans mon existence…
Subscribe to:
Posts (Atom)