Sunday, March 25, 2007

Tout à leur place...

J'en ai plein, mais alors vraiment pleeeeeein le c... des émissions de télévision actuelles. A croire que les êtres humains ne sont plus capable de faire quoi que ce soit tout seuls. Mais comment faisait-on au dix neuvième siècle ?
Je suis tombé cet après-midi sur "Du côté de chez vous", ce programme qui vient en aide aux gens qui ont des difficultés à décorer leur intérieur. Dramatique. Et ce qui me rends fou, c'est qu'il en va de même pour la cuisine avec Cyril, l'éducation des enfants avec Super nanny, l'hygiène avec Simone et Raymonde, le relooking avec les spécialistes américains, la façon de se défendre avec Julien Courbet, etc...
Ridicule.
Qu'on vienne encore critiquer la pornographie, qui finalement, nous aide depuis toujours à nous rappeler comment une ... rentre dans un ... !

Et qu'on réfléchisse à autre chose que la couleur du papier peint.
Nom de ...

Saturday, March 24, 2007

Occulter un amour.

L'oublier presque complètement, au point d'en effacer toute image concrète de son esprit.
Et puis un jour, se rendre sans le savoir sur le lieu des gestes d'amours merveilleux -cette plage du Touquet- pour une raison toute différente, et ne se rendre compte de l'endroit où l'on se trouve que quelques secondes après être sorti de la voiture.
Découvrir le sable sur lequel les mains se sont tenues, les regards se sont soutenus et les câlins se sont échangés...
Et avoir envie de hurler de tristesse mais ne pas pouvoir le faire.

Samuel.

Friday, March 23, 2007

Rien du tout...

Le Diprivan c'est amusant !
Incroyable, cette sensation d'enkylose progressive dans le bras où on l'injecte, puis cette montée de châleur dans le coeur... J'ai bien envie de ré-essayer un de ces jours. D'autant que le réveil se fait en totale douceur comparé à un réveil d'après anesthésie générale.
Le point hyper positif c'est que l'examen coloscopique n'a rien révélé d'alarmant du tout. Ouf ! Tout est totalement normal, et le passage y est "aisé". ( Ça me fait une belle jambe ! )
Aujourd'hui je suis chez mes parents à Balagny-Chamant, et je profite de mes quelques jours de présence pour fêter dignement l'anniversaire de ma frangine qui a eu vingt ans. Elle ne sait pas que je suis là. On va aller la chercher à la gare tout à l'heure avec ma mère, ça va être la fête !
Bon... Je continuerai à écrire quand j'aurai de l'inspiration...
A plus.

Tuesday, March 20, 2007

Endofalk et Mimie Mathy !

Quand on promet qu’on va écrire une page sur les joies du lavement intestinal, on le fait… et en s’appliquant, s’il vous plaît. Car pour tout vous dire, je comprends mieux aujourd’hui ce que ma mère voulait dire lorsqu’elle criait « -Quel lavement ! » en voyant Jacques Martin entamer un air de chanson française avec son regard de chien battu, le dimanche après-midi sur Antenne 2 !
( Rassurons-nous, l’émission n’en a pas eu moins d’impact sur ma culture télévisuelle pour autant. )

Je ne sais trop si ce qui aura été le plus insupportable est le goût ou l’odeur de cette solution buvable destinée à nettoyer mon grêle et mon colon, mais une chose est certaine : Je ne souhaite l’ingestion d’Endofalk à personne sur cette planète. D’autant que les trois litres de produit sont à avaler en deux fois, et que, bien entendu, une fois qu’on sait ce qu’est l’expérience du premier litre et demi, l’idée de devoir se lever le lendemain pour ré-ingurgiter l’autre n’est même pas envisageable sans un profond haut-le-coeur !
Un savant compromis entre de l’huile et de la colle à papier peint ! Voilà pour l’aspect. Et concernant le goût, je ne crois pas trop me tromper en disant que le vernis à ongles doit s’en rapprocher… Monstrueux, vous l’aurez dit avant moi. Et on a beau se faire violence en se rappelant qu’on est adulte ou que d’autres sont déjà passés par là avant nous, chaque gorgée du breuvage vomitif est un supplice faisant renaître le petit enfant terrifié par sa cuiller d’huile de foie de morue. Alors évidemment, ce qui doit arriver arrive : On vomit tout son repas d’une traite après le 2ème grand verre de lavement. Fait courant d’après la notice du médicament ! ( Vous m’en voyez ravi ! )
C’est étrange comme on profite moins bien des dvd -qu’on s'est pourtant achetés expressément pour tuer le temps-, quand on a dans le ventre une mixture de cet acabit. On se sent seul. Surtout si les diarhées tardent à faire leur effet et qu’on ne peut rien manger pour faire passer les ballonnements.
J’ai fini par aller me coucher, pour me vider une première fois vers 05h30 du matin et en profiter pour fixer mon réveil sur 08h00, heure de la suite du traitement. Réveil facile, au vu de la parade Disney qui battait son plein dans mon gros intestin, et hop… Bonjour WC !
Une toute petite tranche de pain beurrée à l’Effi comme petit déjeuner et j’étais reparti pour avaler la suite de mon poison. ( Oui, la tartine est revenue dans l’évier, pour ceux qui en doutaient ! ) Le temps de regarder un film pour faire courir les heures et de passer toutes les vingt minutes sur le pot où j’étais observé par une Mimy Mathy tout sourire sur la couverture du magazine Psychologies qui traînait par terre, et me voilà bientôt ne produisant plus que des « eaux claires »…
( On continue dans les détails, ou vous en avez assez ? ) Petite douche pour avoir l’impression d’être frais, et je branche mon ordinateur pour vous raconter toute l’aventure…
Il est maintenant 14h pile, et dans trente minutes, je m’insère la pipette de la poire à lavement prescrite par mon médecin dans le rectum, pour tout bien nettoyer une dernière fois avant la coloscopie. Je vous rends… l’antenne.
A plus tard !

Thursday, March 15, 2007

Racisme ?

Juste une simple question que je me pose depuis quelque temps maintenant, et qui m'effraie un peu, dans le sens où je ne me reconnais pas trop dans le fait de me la poser, justement...
Le racisme est-il réellement une aversion de l'autre en rapport direct avec son intégrité d'étranger et sa couleur de peau, ou est-il plutôt lié à la condition intellectuelle de cet autre qui nous dérange ?
En effet, est-ce le fait même qu'une personne soit d'origine du nord de l'Afrique qui agace, ou le comportement qu'elle adopte ? ( Comportement lié à son éducation et donc directement à sa condition intellectuelle )
Car le racisme semble naitre d'un ensemble de situations inconfortables, vécues de manière régulière et mettant en scène des personnes au profils a priori similaires ( A savoir des "étrangers" ), mais je ne dirais pas que l'on/je puisse lier l'agacement à la l'origine ethnique.
Non. Ce qui rend nerveux et qui qui fait faire des amalgames malencontreux, c'est bien le comportement d'une partie de la communauté étrangère, lorsqu'elle est insupportablement irrespectueuse envers autrui. Et je dis bien "autrui", car il n'y a là aucune considération nationaliste !
Prenons l'exemple d'un employé d'entreprise qui se lève tous les jours à la même heure, pour prendre tous les jours le même métro dans la même direction, et qui tous les jours est confronté à des manques de respect de la part d'un groupe d'individus qu'il finit par considérer comme toujours le même. Impossible de lire son bouquin sans être constamment dérangé par des téléphones portables diffusant depuis peu la musique à plein volume, ou par des conversations bruyantes qu'il considérera vite comme ineptiques tant le peu de vocabulaire qui les compose et les erreurs de syntaxe ou de dialectique lui paraissent effrayantes... Bousculades, moqueries en douce sur son style vestimentaire, et crachat par terre ne faisant cependant déjà plus partie des choses auxquelles il s'attache...
Quel avis, ce travailleur, se forgera-t-il après plusieurs années ? Et pourrait-on lui reprocher l'amalgame ? Qu'est-ce qui LUI, l'empêchera de tomber dans le piège du vote nationaliste, si ce n'est son éducation ???
A considérer...

Monday, March 12, 2007

Qui connait pas, verra Ann Teresa !

J'aurais pu croire que ça allait être chiantissime.
J'aurais pu m'attendre à de la branlette intellectuelle poussée à son climax.
J'aurais pu me dire que de toute façon j'allais rien comprendre.
J'aurais même pu me dire que c'était le monde de la danse et que c'était pour ça !

Et pourtant, hier, même si ça a duré deux heures bien tapées, j'ai trouvé cela passionnant !
On ne peut pas dire que je sois beaucoup allé applaudir les danseurs sur scène. C'est un tort. Je crois que je me suis découvert un intérêt tout nouveau pour le travail chorégraphique complexe.
J'avais bien vu des ballets classiques en DVD et sur scène, mais jamais je n'avais osé me rendre au théâtre pour voir du contemporain...
Ann Teresa De Kersmaeker m'a bluffée sur toute la ligne. Un bonheur.
Et bien que tous les mouvements aient été légèrement trop long à mon goût, je dois dire que j'ai apprécié la majorité de l'expérience. ( Seul point difficile : La durée d'attente sur la séquence des 150 métronomes lancés en même temps, et qui s'arrêtent l'un après l'autre jusqu'au dernier, sans que rien ne se passe sur scène ! )

Vivement un spectacle de Thierry Smith...
Merci Grégory pour les places.

Thursday, March 08, 2007

Colonie, colonel, coloquinte… Coloscopie !

L’avantage du rendez-vous chez un spécialiste par rapport à celui chez le généraliste, c’est qu’on a la possibilité de cibler la zone qui peut être affectée par les dommages que l’on craint. Quoi qu’en matière de psychologie ce ne soit pas vrai, puisqu’on touche toujours à des points sensibles un peu différents, situés un peu ailleurs ! De là à dire que le psychanalyste est le généraliste du cerveau, il n’y a qu’un pas… que je ne franchirai pas, puisqu’il s’agit aujourd’hui de gastroentérologie.
Mon rendez-vous de 14h30 avait de quoi me stresser un peu puisque les symptômes décelés deux mois auparavant et suite à la rectoscopie n’ont fait qu’empirer. Pourtant, je ne sais pourquoi, j’étais d’une sérénité à toute épreuve. Envisageant le pire diagnostique, calmement assis sur la chaise en cuir de la salle d’attente. Je m’imaginais rentrant chez moi, les mains pleines d’ordonnances plus remplies les unes que les autres, le sang vicié par la pire des maladies vénériennes… et je n’arrivais même pas à me faire peur. Impressionnant comme le corps a ses moments de totale absence logique. On dirait qu’il est capable de sécréter des substances distanciatives. ( Je crois beaucoup à cette notion de substance. Quand ça ne va pas, j’ai très souvent l’impression que mon corps est rempli d’un liquide sale qui empêche mon organisme de fonctionner correctement. C’est très visuel et très pesant au moment même, d’ailleurs. Comme ces odeurs qu’on associe aux plaisirs d’habitude et qui deviennent insoutenablement écoeurantes lorsqu’on est malade. )
Bien entendu, le moral devait jouer un peu, je suppose. Et vu qu’il n’était pas au plus haut, je me dis que cette plénitude insouciante y devait être liée.
Le fait d’avoir croisé subrepticement Mathieu deux fois en l’espace de trois jours et dans des moments de basse pression émotionnelle n’ayant certainement pas arrangé les choses ! Etonnant de voir que les gens qu’on aimerait le moins rencontrer sur notre chemin à des moments donnés s’y trouvent pourtant irrémédiablement…
Mais continuons la visite chez le gastro.
La bonne nouvelle c’est que je ne suis pas séropositif et que je n’ai ni la syphilis, ni la lymphogranulomatose vénérienne que je redoutais. L’hématologie complète demandée par mon médecin aura au moins eu pour effet d’écarter le stress. Ce qui ne me rend pas ma libido pour autant - je vous passe les détails techniques ! Cependant, les lésions dans mes intestins sont préoccupantes et il préfère faire un check-up complet. Je devrai donc passer en coloscopie, dans deux petites semaines… A cette annonce, je dois bien admettre que j’ai eu un léger malaise, causé par le souvenir de ma mère à l’époque où elle avait du passer par là, elle aussi. Heureusement, deux secondes plus tard j’étais rassuré, puisque depuis quelques années tout cela se fait sous anesthésie déconnective, m’expliqua le docteur.
Reste l’épisode du lavement qui va encore être sympa, puisqu’il doit s’étaler -c’est le cas de le dire !- sur trois jours. ( Je vous promets, j’en ferai une page blog ! )
Cette année, le 20 mars ne va pas rimer qu’avec l’anniversaire de ma sœur !

Monday, March 05, 2007

J'y croyais pourtant tellement fort...

Je deviens fou.
Je tourne en rond dans mon appartement où je déplace les meubles toutes les semaines depuis un mois, parce que je ne m'y sens pas chez moi. Je suis en train de perdre les pédales, et je sais pourquoi : Je suis seul et j'en peux plus. Seul dans ma tête. Seul dans mon corps que je déteste. Et désespérément seul dans ma sexualité qui emprunte des chemins de moins en moins liés à l'affectif. ( S'ils l'ont seulement été un jour ! ) Je transpire le mal-être.
Je dors mal. Je respire mal.
Et à nouveau ces idées de suicide. Tout le temps. ( Oui, appelons-le par son nom. Après tout, à force de se voiler la face, on se sens encore plus mal. ) Je pensais pourtant être en répit. Pas pour toujours, mais au moins une période... Pourtant, les petites voix sont là. Presque chaque heure qui passe. Je ne crois plus en rien. Je ne vois pas l'intérêt de rester dans ce monde stupide. Je suis malheureux. Et malheureux d'être malheureux, parce que ce n'est pas bien d'être malheureux... J'ai l'impression d'être rempli de crasse.
Mais si... Antoine, le gars qui est toujours si drôle sur scène ! Qui a des projets plein la tête ! Tu l'as sûrement déjà rencontré. Celui qui rentre toujours tout seul chez lui. Le gars pathétique qui envoie des sms à tout son répertoire téléphonique en espérant partir à l'aventure, mais qui est même pas assez intéressant pour qu'on ait envie de le baiser plus d'une fois... Tu ne vois pas ? Le type qui est incapable d'aimer quelqu'un pour autre chose que son aspect photographique parce qu'il est pas foutu de comprendre qu'il est amoureux et de le montrer au bon moment... Qui n'a eu qu'une seule histoire d'amour en 27 ans. Le triste sire qui n'existe nulle part ailleurs que sur le plateau. Celui qu'il est si facile d'interrompre quand il parle. Qui n'a toujours que des futilités à raconter. Juste capable de perdre ceux qui s'attachent à lui, parce qu'il ne capte pas les signes qu'ils lui envoient. Réfléchis bien... Tu ne vois pas ?
C'est le garçon qui n'a que ses propres yeux pour se regarder, le matin. Qui est en train de devenir froid à l'intérieur. Qui n'envisage rien pour son avenir affectif. Qui ne sait pas vraiment qui il est, parce qu'il s'est bien arrangé qu'on ne le voie jamais comme il est, mais uniquement sous apparence. C'est ce clown de tout le temps, duquel les gens se sont amusés à certains moments, pour mieux oublier de rencontrer la vraie personne. Parce que c'est plus facile.
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