Saturday, March 26, 2005

Les bonnes raisons de ne pas s'aimer ( Soi-même ! )



J'ai mal à la tête, ma gorge est gonflée et mes yeux pleurent. Je suis malade, et j'en suis malade ! J'ai pris froid cette nuit. A dormir nu parce que la journée a été chaude, on oublie que la nuit ne le sera pas forcément.
C'est bizarre, j'ai l'impression de ne plus arriver à récupérer mes heures de sommeil depuis un petit temps. Mon rythme me fout dedans à chaque fois. Les bonnes résolutions sont là ( Manger mieux, faire des cures de compléments alimentaires, ou encore me coucher plus tôt les jours de semaine où je ne travaille pas en soirée. ) mais je ne les respecte pas... Pourquoi ? Bonne question.
Sans doute parce que j'ai des centaines de choses en tête que je n'arrive pas à gérer, et que du coup je ne vois pas le temps passer. Ou peut-être simplement parce que je ne suis pas encore suffisament responsable ?
Toujours est-il que j'en peux plus des infections respiratoires chroniques, qui ne font qu'ajouter à mon état déjà peu positif...
Magie de l'anti-douleur qui fait flotter le corps -et l'âme un peu beaucoup aussi, je m'en rends de plus en plus compte!- à quelques mètres des douleurs qui l'affectent ! Comme si on avait la clé d'une pièce à l'extérieur de nous-même. Une clé qui nous empècherait de souffrir physiquement.
Parce que c'est ce qui ruine l'esprit : La souffrance physique.
Le sourire affiché dont je parlais sur la page précédente sera sans doute juste un peu moins tiré...
Les bonnes raisons de ne pas s'aimer soi-même sont-elles nombreuses ? On peut ne pas aimer son corps, sa sexualité, son parcours,... Ce sont les obstacles identitaires courants qu'aiment utiliser les magazines de vulgarisation pour nous expliquer qu'on est tous des cas "spécifiques". Mais ce qui motive si souvent notre dégoût de nous-même, ne serait-ce pas ce nombre incroyable d'envies qu'on refoule parce qu'on ne peut pas les assumer dans ce monde aux bases établies sur des règles qui ne sont fondamentalement pas celles que nous aimerions suivre ?
J'en ai marre de refouler.
Tout va exploser.
Exploser.
Effervescents heureusement que vous êtes là.

Thursday, March 24, 2005

Le rire est la politesse du désespoir...



Alors, à défaut de prendre la vie au tragique, je me suis dit qu'afficher un sourire valait mieux que de tout voir en noir.
C'est certain, je suis dans une phase transit. Et ça va passer.
Quand ? Je n'en sais rien. Depuis que je suis en deuxième humanité, on me dit que la crise économique va se terminer... J'aurai bientôt 26 ans, et elle se porte toujours au mieux de sa morose forme !
Alors, je décide de prendre les choses en main.
( L'autre option, c'était de laisser mollement tomber mon petit corps du haut de mon quatrième étage vers le trottoir, mais j'ai horreur de la médiocrité et quitte à mourir par choix, autant que se soit du haut des falaises d'Etretat ou de la chambre d'un hôtel de Cannes. Lol )
J'ai donc rédigé un joli petit cv que je suis allé déposer hier dans la boite postale d'une agence d'intérim après un charmant contact avec l'une des hôtesses d'accueil. J'ai officiellement postulé pour des "Missions temporaires dans le secteur de la vente de cosmétiques et produits de luxe". Ca le fait, non ?
Si ce n'est que je ne fais absolument pas ce qui m'a fait vivre jusqu'à aujourd'hui...
J'espère qu'un entretien débouchera rapidement sur des petits boulots qui me permettront de mettre du beurre dans les épinards.
( Si mamy me lit d'où elle est, elle rit, j'en suis sûr ! )
Et la photo d'aujourd'hui est tout à fait à l'image de mon humeur. Regardez bien Caroll Burnett... C'est son nez en mousse qui vous amuse. Pas son visage. Son visage masque juste assez son humeur pour donner toute la place au nez...
Je vous embrasse ( pour la pemière fois depuis le début de ce blog ) même si vous ne me connaissez pas.

Wednesday, March 16, 2005

Broadway I miss you



Même si l'on ne peut pas dire que les temps sont aux réjouissances explosives, j'admets volontier que -climat météorologique aidant- le moral se remet en place doucement... Je ne suis pas dans mes pompes pour le moment. Tout me fait hésiter tout le temps pour tout. L'envie de tout envoyer balader me titille en alternance avec les rêves de gloire. Le problème c'est que je suis dans trente états émotionnels à la minute, ces jours-ci. Je suis irritable facilement, et visiblement mes réactions très "sur-le-vif" surprennent ceux qui m'entourent.
Je suis un peu à fleur de peau. J'ai envie de partir.
Loin et longtemps.
Envie de New York.
De m'asseoir dans les salles obscures de Broadway et de me gaver de spectacles. De pleurer devant les voix qui interprètent les émotions de l'univers dans lequel je voudrait pouvoir évoluer.
Seulement, les rêves ne se réalisent pas. Et se rendre compte de ses limites, c'est grandir. Et je crois, malheureusement, que je grandis...

Sunday, March 13, 2005

Parce que...

Simplement parce qu'il est presque une heure du matin.
Simplement parce que je suis naze.
Simplement parce que j'appréhende le jour de demain.
Simplement parce que je déprime.
Simplement parce que je n'ai plus confiance en moi.
Simplement parce que j'aimerais une situation stable.
Simplement parce que je ne sais pas ce que ça veut dire.
Simplement parce que je regrette.
Simplement parce que je voudrais me réveiller et recommencer autrement.
Simplement parce que j'en ai plein le dos qu'on soit 8 milliards.
Simplement parce que je ne peux pas tricher.
Simplement parce que je ne trouve personne à qui parler de ces choses.
Simplement parce que je n'ai pas de but.
Simplement parce que j'en ai assez de m'asseoir dans les métros.
Simplement parce que je croyais que les rêves étaient réalisables.
Simplement parce que je voudrais être Peter Pan.
Simplement parce que je ne m'aime tellement pas.
Simplement parce que j'en peux plus d'être souriant.
Simplement parce que ça va faire vingt-six ans.
Simplement parce que j'arrive pas.
Simplement parce que tout m'échappe.
Simplement parce que je pensais et que je pense toujours autrement.
Simplement parce que je me rends compte que personne n'a la solution.
Simplement parce que j'ai mal de grandir.
Simplement parce que j'étouffe en-dedans.
Simplement parce que pour vous aussi tout est si simple.
J'ai envie de fondre, de disparaitre en une seule seconde, sans laisser de trace. De partir pour nulle part. Sans notion de paradis ou d'enfer. Juste disparaitre. Sans faire de peine. Sans avoir même existé...
Mais je vais dormir, me lever et continuer.
Cycle infernal.
Infernal.

Saturday, March 12, 2005

Ras-le-bol, mais alors à un point...



J'en ai marre de cette ville !
Mais alors, à un point. Entre le manque de civisme des gens dans les transports en commun, dans les supermarchés, dans les restaurants et dans les salles de cinéma...
Et puis avec le niveau de vie ingérable, imposé par les besoins de consommation constants ( Et qu'on s'entende, je parle de loyer et de charges ! ). Je crois que je vais vraiment mettre du temps à m'adapter au fonctionnement de la mégapole française. Et j'ai beau me reconditionner tous les matin au réveil ; pour le moment, rien n'y fait, je ne vois pas le bout du tunnel... Le verrai-je un jour, d'ailleurs ?
D'autant que ce n'est visiblement plus sur ma profession première que je peux compter si je veux garder un minimum de confort dans ma vie de tous les jours. Le spectacle dans lequel je joue actuellement semblait plutôt bien parti depuis son arrivée dans le milieu artistique parisien ( Si cruel nous avait-on dit ! ). Seulement il semble, qu'après quatre mois de prolongations à raison de deux représentations par semaine ( C.a.d. 26 représentations en tout si on tient jusqu'à fin mars comme prévu ! ), on ait déjà plus de public potentiel...
Alors, je crois que d'une façon plus raisonnée que enviée, je vais chercher autre chose à faire de mes journées que de croire, contre tous les avis, comme je l'ai fait jusqu'à aujourd'hui avec pas mal de succès, qu'on peut vivre de l'art. D'autant, qu'au vu d'un critique qui ne baise visiblement pas assez, on est glauque, et qu'on aurait plutôt envie de nous plaindre en voyant que l'on fait ce qu'on peut dans cette pièce qui s'est tout de même jouée trois saisons durant en Belgique...
Monsieur Jean-Luc Jeener, si vous lisez cette page, sachez que votre critique ( comme toutes les autres que vous faites dans le Figaroscope ) trahi un homme qui n'a pas la réelle envie d'amener les gens au théâtre ! Vous avez sans doute échoué en tant que comédien, précédement ???
Quand je n'aime pas un spectacle, à quelques exceptions près, je n'en parle pas...
Les pages de journaux sont déjà assez pleines... Contentez-vous de parler de ce qui vous plait. A moins qu'il n'y ait pas matière suffisante. ( Mais alors questionnez-vous sur l'intérêt de la profession que vous exercez ! )

Thursday, March 10, 2005

Sunset Boulevard ! Ev'ryone succomb how they started...



Ce n'est certainement pas de cette tenue que vous gardez le souvenir le plus marquant de l'actrice qui campa notamment Cruella d'Enfer dans la version "movie" des 101 dalmatiens, de Disney. Et pourtant, Dieu sait si cette photo laisse un témoignage marquant de la carrière de Glenn Close.
Sunset Boulevard -la comédie musicale d'Andrew Lloyd Webber basée sur le film de Billy Wilder- restera à jamais l'un des CDs phares de ma discothèque personnelle. L'interprétation qu'y fait la comédienne du personnage de Norma Desmond, ancienne Star du cinéma muet visant un retour au parlant, est tout simplement magistrale. Deux heures quarante de bonheur. Et je crève de n'avoir pas vu la version on-stage new yorkaise lors de sa série de représentation ! ( Je me suis rattrapé à Londres, avec une Pétula Clarck tout aussi admirable, remarquez... Un cadeau de dix-huit ans que je n'oublierai jamais.)
Tout cela pour dire que la divine actrice de "Liaison fatale", "La maison aux esprits", "Le mystère Von Bulow" ou encore des "Liaisons dangereuses" est également une excellente chanteuse dramatique.
Et pour ceux qui voudraient découvrir, au même titre qu'ils ont pu avoir envie de découvrir Bernadette Peters, n'hésitez pas :
"Sunset Blvd - American Premiere recording" d'Andrew Lloyd Webber
"Barnum"

Friday, March 04, 2005

La plus belle des rousses



Aujourd'hui : Bernadette Peters.
Une des toutes grandes de Broadway ! Cette succulente rousse aux boucles magiques a démarré sa carrière sur les planches en 1957 dans "This is Google", et a depuis roulé sa bosse avec grâce et présence sur les plus belles scènes des Etats-Unis et d'Angleterre. ( A quand un concert en Europe ? ) Ici, ceux qui la connaissent -et c'est souvent vaguement !-, se rappellent de son personnage dans "Annie" ou encore d'un passage dans un épisode d' "Ally McBeal". Mais c'est sans se douter du cv impressionnant de la belle, qui sans que cela ne se voie, tire doucettement vers les 60 ans. ( Qui a dit que Cher était la seule à être réussie ? )

On notera deux albums solo assez géniaux :
"I'll be your baby tonight" ( Rien à voir avec Whitney Houston ! )
"Sondheim, etc." ( Concert live à Carnegie Hall, N.Y. )
Et pour ceux qui aimeraient découvrir davantage les talents de celle qui était récemment à l'affiche du revival de "Gypsy" à Broadway, sachez qu'elle apparaît dans "Into the Woods" ( DVD - Brandman Productions - Image Entertainment ) mais également dans "Pennies from Heaven ( MGM ), "Pink Cadillac" ( WB ) et qu'elle a prêté sa chaude et rugueuse voix au personnage de Sophie dans "Anastasia" des Studios Warner.

Wednesday, March 02, 2005

Elixir de nectar d'effet vocal.



Comme le support photographique permet de partager des impressions, il m'a semblé intéressant de vous proposer les portraits de plusieurs artistes de la chanson que j'affectionne tout particulièrement. On démarre avec Barbra Streisand...
Incontestable égérie gay, cette artiste majeure de la variété américaine séduit tant par ses prouesses vocales ( Inoubliable réappropriation du "Memory" de CATS d'Andrew Lloyd Webber ! ) que par ses talents de comédienne. ( "Yentl", "Melinda", "A star is born", ... )
Avec à son actif l'une des plus grosses fortunes des Etats-Unis, on comprend aisément que la dame puisse se payer le luxe de ne plus apparaître que dans les productions qui l'intéressent. Pourtant, Dieu sait si l'on aimerait la retrouver plus souvent sur les écrans. De "Hello Dolly" à "Nuts" en passant par "The Main Event" ou "What's up, doc ?", Barbra a réussi à se tracer une silhouette indélébile dans le coeur de milliers de personnes.
Celle qui démarre ses concerts New Yorkais en explicant qu'elle est heureuse de retrouver sa ville natale, parce que vu le nombre de travestis qui prennent son apparence elle peut déambuler tranquille dans les rues pour faire son shopping, reste une des favorites de mon classement personnel !
On pensera ce qu'on veut de ses choix de duos, ou de son côté diva ; Barbra j'adore te voir boire une gorgée de thé dans le décor reconstitué de ton appartement, sur la scène de Madison Square Garden avant d'entammer "People"...