Saturday, March 12, 2005

Ras-le-bol, mais alors à un point...



J'en ai marre de cette ville !
Mais alors, à un point. Entre le manque de civisme des gens dans les transports en commun, dans les supermarchés, dans les restaurants et dans les salles de cinéma...
Et puis avec le niveau de vie ingérable, imposé par les besoins de consommation constants ( Et qu'on s'entende, je parle de loyer et de charges ! ). Je crois que je vais vraiment mettre du temps à m'adapter au fonctionnement de la mégapole française. Et j'ai beau me reconditionner tous les matin au réveil ; pour le moment, rien n'y fait, je ne vois pas le bout du tunnel... Le verrai-je un jour, d'ailleurs ?
D'autant que ce n'est visiblement plus sur ma profession première que je peux compter si je veux garder un minimum de confort dans ma vie de tous les jours. Le spectacle dans lequel je joue actuellement semblait plutôt bien parti depuis son arrivée dans le milieu artistique parisien ( Si cruel nous avait-on dit ! ). Seulement il semble, qu'après quatre mois de prolongations à raison de deux représentations par semaine ( C.a.d. 26 représentations en tout si on tient jusqu'à fin mars comme prévu ! ), on ait déjà plus de public potentiel...
Alors, je crois que d'une façon plus raisonnée que enviée, je vais chercher autre chose à faire de mes journées que de croire, contre tous les avis, comme je l'ai fait jusqu'à aujourd'hui avec pas mal de succès, qu'on peut vivre de l'art. D'autant, qu'au vu d'un critique qui ne baise visiblement pas assez, on est glauque, et qu'on aurait plutôt envie de nous plaindre en voyant que l'on fait ce qu'on peut dans cette pièce qui s'est tout de même jouée trois saisons durant en Belgique...
Monsieur Jean-Luc Jeener, si vous lisez cette page, sachez que votre critique ( comme toutes les autres que vous faites dans le Figaroscope ) trahi un homme qui n'a pas la réelle envie d'amener les gens au théâtre ! Vous avez sans doute échoué en tant que comédien, précédement ???
Quand je n'aime pas un spectacle, à quelques exceptions près, je n'en parle pas...
Les pages de journaux sont déjà assez pleines... Contentez-vous de parler de ce qui vous plait. A moins qu'il n'y ait pas matière suffisante. ( Mais alors questionnez-vous sur l'intérêt de la profession que vous exercez ! )

No comments: