07h55 et je transpirais à grosses gouttes.
N’ayant trouvé personne de disponible pour me droper en voiture à l’aéroport ce matin-là, je suis assis dans l’ Airport Express, le shuttle qui assure la liaison avec Zaventem tous les quarts d’heure.
Bien entendu, j’avais raté le tramway qui devait m’emmener à la gare du midi, car à ces heures matinales - un weekend qui plus est - les transports en commun non contents d’être en retard le reste du temps, sont au contraire à l’avance, ce qui n’arrange personne. Coup de chaleur donc sur le quai de la station Bourse, en compagnie de l’ivrogne endormi dans son vomi et de son ami le sdf parlant très fort et cherchant à tout prix un contact avec les trois personnes sobres présentes… Mais passons les considérations sur la condition sociale et le rapport à autrui, totalement obsolètes en l’instant. L’attente m’a semblé interminable, d’autant que je me rendais compte que mes prévisions vestimentaires étaient inutiles. Chemise manches longues et pull en laine, quelle mauvaise idée. J’étais en nage. Tout collant. Et j’avais juste peur de me choper une crève avec les différences chaud/froid et les courants d’air.
Petit stress donc, mais arrivé de justesse au guichet, j’avais pu acheter mon billet et me voilà assis, valises entre les jambes, sur les beaux sièges en skaï de la seconde classe SNCB.
J’arrive à l’aéroport bien trop tôt, mais l’avantage de cette propension à toujours être en avance c’est qu’elle me permet de profiter au mieux des situations dans lesquelles je me trouve. Je suis donc le premier à enregistrer mes bagages pour les deux vols Finnair que vais effectuer puisqu’il n’y a que le guichet « Premium Class » qui est ouvert, mais que j’ai le culot de m’y présenter avec mon E-ticket Economy, malgré tout. J’ai deux heures et demie à tuer avant le premier décollage. Je vais prendre un petit déjeuner trop cher au salon d’observation des pistes, puis je flâne un peu dans les duty free shops pas encore tous ouverts, vu l’heure matinale.
Le voyage avec Finnair fût sans grande surprise niveau service, mais tout à fait agréable.
Escale à Helsinki où il neige fort, au point qu’on ne distingue la piste que quelques secondes seulement avant de s’y poser. Impressionnant. Pendant les deux heures d’attente, je repère un bagage abandonné dans les toilettes. ( Très chouette ! Je préviens la sécurité qui vient de suite le fouiller. ) Petite balade dans les boutiques dédiées aux personnages de la série des Moomins et l’on appelle déjà les passagers pour le départ vers Shanghai…
L’avion n’est pas vraiment rempli. Le bonheur pour un long courrier ! Je me dis que je vais pouvoir étendre les jambes, vu qu’il n’y a personne sur les deux sièges à côté de moi.
Mais c’est sans compter sur le message du commandant de bord, quelques secondes après que le sourire se soit dessiné sur mon visage… « - En raison des fortes tempêtes de neige sur la ville chinoise, les atterrissages à Pekin sont annulés jusqu’à nouvel ordre. Aussi, allons-nous optimiser l’espace disponible dans cet appareil afin de permettre à un maximum de voyageurs d’arriver en Chine malgré tout. » Youppie ! D’autant que pendant cette petite annonce, je vois venir se placer de l’autre côté du couloir où je me trouve, le SEUL chinois toussant, crachant et éternuant à grand fracas sous son masque de protection médical. Super, en ces temps de psychose de contamination H1N1 ! Je vais passer 9 heures la tête tournée dans la direction opposée, et sous ma couverture.
Seulement, lorsque le vieil ébéniste finlandais en pull synthétique qui s’avérait être mon nouveau compagnon de voyage vint s’asseoir et retira immédiatement ses chaussures, laissant découvrir au reste de la cabine le pouvoir aromathérapique rare des chaussettes confectionnées justement dans la même matière que son pull, je compris toute la contre signification du mot « chance ». Surtout que la première judicieuse idée de celui que j’appellerai pour le coup Lilleroy, fut de poser ses humides extrémités sur mon sac de voyage. Je ne vous raconte pas la tête de Mickey imprimé dessus… Le pauvre !
Après avoir rapidement dîné d’une goulash de bœuf en portion miniature, j’ai avalé un Zolpidem et me suis assoupi, persuadé que je ne me réveillerais qu’un peu avant l’atterrissage. Que nenni ! Ma mécanique biologique improbable m’a rappelé à l’ordre du réveil 4 heures avant cela ! J’ai donc patienté, yeux grands ouverts dans une cabine où tout le monde dormait, qu’on nous serve le petit déjeuner, deux heures après. Une fois l’omelette terminée, j’ai relevé mon dossier et l’avion a terminé sa descente dans l’énorme couche nuageuse surplombant la ville. Passage au contrôle médical, puis à la très sérieuse douane chinoise et après récupération de mes bagages, retrouvailles avec Edwin…
Le temps semblait plaisant. Et bien que mon dos était un peu meurtri, j’étais tout excité d’être à l’autre côté de la planète. Prêt à découvrir Shanghai.
Saturday, November 14, 2009
Friday, November 13, 2009
Faux positif.
Evidemment, j'aurais du me douter que le lendemain matin, je n'aurais pas les informations dont j'avais tant besoin pour pouvoir sortir la tête de mon trou noir... Seulement, l'espoir fait vivre !
Je me suis présenté à 09h au cabinet du médecin à nouveau pour rien. Pas de courrier, ni personne joignable par téléphone au laboratoire. J'ai du commencer à blêmir, parce que mon toubib m'a dit qu'il me téléphonerait à coup sur dans la journée. Que c'était un coup de malchance du au fait que mes analyses étaient justement parties au laboratoire la semaine du 11 novembre, et que le jour férié avait du retarder le délai d'annonce des résultats. Je lui ai expliqué que j'avais canalisé mon appréhension toute une semaine et que la nuit que je venais de passer avait été la pire de toutes. Se préparer à faire face à la réponse que peut amener ce test est très fatiguant psychologiquement. Et je m'étais convaincu que j'aurais ma réponse la veille. Aussi, le délai d'attente supplémentaire avait-il été tout simplement insupportable. Impossible de dormir. Car bien entendu, j'imaginais le pire.
Mais en l'heure, la seule réponse que je recevais était qu'à présent, dans l'archive informatique du laboratoire, mon résultat était noté négatif mais que ça ne voulait encore rien dire. Du coup, on ne pouvait rien me confirmer ! D'autant qu'à nouveau mes échantillons sanguins avaient été renvoyés pour analyse ? J'ai donc encore patienté jusqu'à 14h. Et lorsque j'ai reçu un sms me demandant de passer à la consultation de 17h, j'ai enfin pu me faire à l'idée que tout allait se conclure. Comment, je ne le savais pas, mais au moins on toucherait à la fin de deux semaines de tourment.
J'ai fait ce qu'on appelle un Faux Positif.
Tout rentre dans l'ordre, mais j'ai perdu 4 kg, et accumulé un retard de sommeil assez conséquent. Mais je respire autrement aujourd'hui et je peux partir en Chine le coeur tranquille.
Je ne souhaite cette attente à personne.
Un Faux positif ? Qu'est-ce que c'est ?
Le dépistage du VIH emploie la méthode ELISA°, qui utilise la réaction anticorps-antigène pour détecter la présence des anticorps anti-VIH
On réalise au moins deux tests de marque et de fabrication différentes de type ELISA sur le même échantillon sanguin et éventuellement trois en fonction du risque d'exposition du patient évalué par le médecin.
Lorsque seul l'un des tests ressort positif, les tests sont contradictoires et le médecin peut décider de refaire des tests sur un nouvel échantillon sanguin ou de réaliser directement un test de confirmation. Les tests peuvent par ailleurs ressortir comme indéterminés, dans ce cas il est conseillé d'attendre quelque semaines ou un mois avant de procéder à de nouveaux tests. Dans ce dernier cas, si les tests ne sont pas tout simplement erronés, ils peuvent révéler d'un état de séroconversion.
Les tests de dépistage lorsqu'ils sont positifs ( CE QUI ETAIT MON CAS ! ) doivent être confirmés par un test dit de confirmation. ( Test Western Blot° ) Le délai est d'une semaine supplémentaire.
Mais pourquoi les résultats sont ils parfois faux ?
Les tests de dépistage peuvent ressortir faussement positifs dans certains cas : après une vaccination anti-grippale par exemple... ( Et devinez quoi : Une semaine ét demi avant mon test, je m'étais fait vacciner contre la grippe. )
Je me suis présenté à 09h au cabinet du médecin à nouveau pour rien. Pas de courrier, ni personne joignable par téléphone au laboratoire. J'ai du commencer à blêmir, parce que mon toubib m'a dit qu'il me téléphonerait à coup sur dans la journée. Que c'était un coup de malchance du au fait que mes analyses étaient justement parties au laboratoire la semaine du 11 novembre, et que le jour férié avait du retarder le délai d'annonce des résultats. Je lui ai expliqué que j'avais canalisé mon appréhension toute une semaine et que la nuit que je venais de passer avait été la pire de toutes. Se préparer à faire face à la réponse que peut amener ce test est très fatiguant psychologiquement. Et je m'étais convaincu que j'aurais ma réponse la veille. Aussi, le délai d'attente supplémentaire avait-il été tout simplement insupportable. Impossible de dormir. Car bien entendu, j'imaginais le pire.
Mais en l'heure, la seule réponse que je recevais était qu'à présent, dans l'archive informatique du laboratoire, mon résultat était noté négatif mais que ça ne voulait encore rien dire. Du coup, on ne pouvait rien me confirmer ! D'autant qu'à nouveau mes échantillons sanguins avaient été renvoyés pour analyse ? J'ai donc encore patienté jusqu'à 14h. Et lorsque j'ai reçu un sms me demandant de passer à la consultation de 17h, j'ai enfin pu me faire à l'idée que tout allait se conclure. Comment, je ne le savais pas, mais au moins on toucherait à la fin de deux semaines de tourment.
J'ai fait ce qu'on appelle un Faux Positif.
Tout rentre dans l'ordre, mais j'ai perdu 4 kg, et accumulé un retard de sommeil assez conséquent. Mais je respire autrement aujourd'hui et je peux partir en Chine le coeur tranquille.
Je ne souhaite cette attente à personne.
Un Faux positif ? Qu'est-ce que c'est ?
Le dépistage du VIH emploie la méthode ELISA°, qui utilise la réaction anticorps-antigène pour détecter la présence des anticorps anti-VIH
On réalise au moins deux tests de marque et de fabrication différentes de type ELISA sur le même échantillon sanguin et éventuellement trois en fonction du risque d'exposition du patient évalué par le médecin.
Lorsque seul l'un des tests ressort positif, les tests sont contradictoires et le médecin peut décider de refaire des tests sur un nouvel échantillon sanguin ou de réaliser directement un test de confirmation. Les tests peuvent par ailleurs ressortir comme indéterminés, dans ce cas il est conseillé d'attendre quelque semaines ou un mois avant de procéder à de nouveaux tests. Dans ce dernier cas, si les tests ne sont pas tout simplement erronés, ils peuvent révéler d'un état de séroconversion.
Les tests de dépistage lorsqu'ils sont positifs ( CE QUI ETAIT MON CAS ! ) doivent être confirmés par un test dit de confirmation. ( Test Western Blot° ) Le délai est d'une semaine supplémentaire.
Mais pourquoi les résultats sont ils parfois faux ?
Les tests de dépistage peuvent ressortir faussement positifs dans certains cas : après une vaccination anti-grippale par exemple... ( Et devinez quoi : Une semaine ét demi avant mon test, je m'étais fait vacciner contre la grippe. )
Thursday, November 12, 2009
Interminable.
Jeudi 12 novembre 2009.
Je suis rentré hier de la répétition des Feydeau avec une lourdeur sur la poitrine. Rien à voir avec le travail artistique, naturellement. Je ne pensais qu'à une seule chose : Le rendez-vous de ce matin avec mon généraliste pour les résultats de ce deuxième test anti-vih, suite à la réaction positive du précédent. Depuis l'annonce du premier résultat, j'ai besoin de formuler vocalement chaque peur liée à la maladie. Le fait d'exprimer clairement et à haute voix m'aide à faire face à l'attente avec un tout petit peu moins d'anxiété. Je me répète donc que je "n'ai pas envie d'être séropositif" devant le miroir en me brossant les dents, au dessus de mon évier en faisant la vaisselle, allongé dans mon lit avant de m'endormir. Flippant mais exutoire.
Toujours est-il que ce matin, à la première heure, je suis dans la rue de mon médecin. Assis sur un banc de la place du Parvis de Saint Gilles, attendant qu'il arrive pour ouvrir sa salle d'attente. Il fait froid, gris, humide et j'écoute "Little Me" par Alice Ripley et Emily Skinner en boucle sur mon baladeur, pour mettre un peu de couleur dans ma tête. Le médecin passe devant moi sans me voir et j'attends qu'il soit entré dans son cabinet avant d'oser descendre la rue. C'est débile : Je vis la peur de ma vie, mais je suis incapable de ne pas penser au savoir vivre. Si j'attendais devant sa porte je serais vraiment passé pour un désespéré, et ça, ça ne va pas du tout. Ça ne se fait pas. Pourtant, c'est bien ce que je suis : Désespéré.
Mon ventre me fait mal. J'entre dans le bâtiment.Je suis seul dans l'anti-chambre. Le patient précédent sort quelques secondes plus tard et mon médecin m'explique alors rapidement qu'il n'a encore rien reçu à mon sujet, mais que le courrier est peut-être arrivé à son autre adresse, et qu'il va vite filer vérifier.
Il file donc, et 10 minutes plus tard le revoilà, bras chargés d'enveloppes. Il me fait entrer dans son bureau, épeluche les courriers, mais n'y trouve rien... Il appelle donc le labo, mais la personne qui s'occupe du service sérologique VIH est justement absente. Il me tiendra au courant dans la journée s'il y a du nouveau, promis. Je rentre donc chez moi bredouille. Plus anxieux que jamais.
J'ai attendu toute la journée espérant un message. Mais à 16h55 j'ai fini par envoyer moi même un sms pour prévenir que je passerais d'office le lendemain à la consultation du matin. Etrange journée sur le plan émotionnel. Je dois faire ma valise pour la Chine, mais je ne suis pas du tout motivé. J'ai peur.
Et je dois aller travailler, évidemment. Sauf que ce soir, j'ai tout sauf envie d'être artistique. Pourtant Léonie est en avance et on purge bébé...
Tu parles !
Je suis rentré hier de la répétition des Feydeau avec une lourdeur sur la poitrine. Rien à voir avec le travail artistique, naturellement. Je ne pensais qu'à une seule chose : Le rendez-vous de ce matin avec mon généraliste pour les résultats de ce deuxième test anti-vih, suite à la réaction positive du précédent. Depuis l'annonce du premier résultat, j'ai besoin de formuler vocalement chaque peur liée à la maladie. Le fait d'exprimer clairement et à haute voix m'aide à faire face à l'attente avec un tout petit peu moins d'anxiété. Je me répète donc que je "n'ai pas envie d'être séropositif" devant le miroir en me brossant les dents, au dessus de mon évier en faisant la vaisselle, allongé dans mon lit avant de m'endormir. Flippant mais exutoire.
Toujours est-il que ce matin, à la première heure, je suis dans la rue de mon médecin. Assis sur un banc de la place du Parvis de Saint Gilles, attendant qu'il arrive pour ouvrir sa salle d'attente. Il fait froid, gris, humide et j'écoute "Little Me" par Alice Ripley et Emily Skinner en boucle sur mon baladeur, pour mettre un peu de couleur dans ma tête. Le médecin passe devant moi sans me voir et j'attends qu'il soit entré dans son cabinet avant d'oser descendre la rue. C'est débile : Je vis la peur de ma vie, mais je suis incapable de ne pas penser au savoir vivre. Si j'attendais devant sa porte je serais vraiment passé pour un désespéré, et ça, ça ne va pas du tout. Ça ne se fait pas. Pourtant, c'est bien ce que je suis : Désespéré.
Mon ventre me fait mal. J'entre dans le bâtiment.Je suis seul dans l'anti-chambre. Le patient précédent sort quelques secondes plus tard et mon médecin m'explique alors rapidement qu'il n'a encore rien reçu à mon sujet, mais que le courrier est peut-être arrivé à son autre adresse, et qu'il va vite filer vérifier.
Il file donc, et 10 minutes plus tard le revoilà, bras chargés d'enveloppes. Il me fait entrer dans son bureau, épeluche les courriers, mais n'y trouve rien... Il appelle donc le labo, mais la personne qui s'occupe du service sérologique VIH est justement absente. Il me tiendra au courant dans la journée s'il y a du nouveau, promis. Je rentre donc chez moi bredouille. Plus anxieux que jamais.
J'ai attendu toute la journée espérant un message. Mais à 16h55 j'ai fini par envoyer moi même un sms pour prévenir que je passerais d'office le lendemain à la consultation du matin. Etrange journée sur le plan émotionnel. Je dois faire ma valise pour la Chine, mais je ne suis pas du tout motivé. J'ai peur.
Et je dois aller travailler, évidemment. Sauf que ce soir, j'ai tout sauf envie d'être artistique. Pourtant Léonie est en avance et on purge bébé...
Tu parles !
Tuesday, November 10, 2009
Attente.
Lundi 9 novembre, 16h49, et je tue du temps chez Exki devant une part de tarte brésilienne à la banane et un chocolat chaud. Depuis quatre jours, les heures semblent suspendues. J'ai l'impression d'être dans la salle d'attente de ma vie. Car la réponse que je recevrai jeudi, si tant est que les résultats d'analyses soient là à temps - ce dont je doute évidemment, vu le pessimisme lié à ma peur - dépendra le reste de mon existence. Chose difficile à envisager pour un jeune homme qui n'appréhendait jusqu'ici la vie quasiment qu'au jour le jour. Syndrôme de Peter Pan, j'imagine.
Toujours est-il que je suis maintenant terrorisé à l'idée d'être atteint de cette foutue maladie. La première répétition générale du projet Feydeau que j'ai mis en scène se déroule ce soir, et j'ai rendez-vous avec le régisseur technique pour mettre en place les différents effets sons et lumières avant l'arrivée des comédiens, mais au fond de moi, j'admets n'en avoir pas grand chose à faire. La peur ronge chaque instant, chaque minute de mon quotidien. Tout me ramène constamment à mon attente. Un mot dans une conversation anodine, ou le regard attendri d'une mère à son petit garçon qu'elle tient par la main, n'importe...
Et parce que j'ai décidé de me taire, seuls mes parents sont au courant. Seulement, le silence est pesant. J'ai même peur que mes amis m'en veuillent de leur avoir tu ma détresse, le jour où je saurai enfin.
Samedi prochain, je pars rejoindre à Shanghaï celui qui compte pour moi et je devrais être excité par mon voyage, mes bagages, et le fait de découvrir l'Asie pour la première fois. Pourtant, à l'heure qu'il est, tout cela n'a aucune espèce d'importance. Seul le fait de penser à lui et les appels réguliers de ma mère soulagent les moments de panique trop intense.
Je dors mal. Je fais des rêves étranges. Dans l'un d'eux, l'autre nuit, je m'étais enfoncé des épines d'arbre sur le dos des deux mains, et en essayant délicatement de les retirer, je ne faisais que les enfoncer davantage.
L'esprit contrôle vraiment la matière.
Toujours est-il que je suis maintenant terrorisé à l'idée d'être atteint de cette foutue maladie. La première répétition générale du projet Feydeau que j'ai mis en scène se déroule ce soir, et j'ai rendez-vous avec le régisseur technique pour mettre en place les différents effets sons et lumières avant l'arrivée des comédiens, mais au fond de moi, j'admets n'en avoir pas grand chose à faire. La peur ronge chaque instant, chaque minute de mon quotidien. Tout me ramène constamment à mon attente. Un mot dans une conversation anodine, ou le regard attendri d'une mère à son petit garçon qu'elle tient par la main, n'importe...
Et parce que j'ai décidé de me taire, seuls mes parents sont au courant. Seulement, le silence est pesant. J'ai même peur que mes amis m'en veuillent de leur avoir tu ma détresse, le jour où je saurai enfin.
Samedi prochain, je pars rejoindre à Shanghaï celui qui compte pour moi et je devrais être excité par mon voyage, mes bagages, et le fait de découvrir l'Asie pour la première fois. Pourtant, à l'heure qu'il est, tout cela n'a aucune espèce d'importance. Seul le fait de penser à lui et les appels réguliers de ma mère soulagent les moments de panique trop intense.
Je dors mal. Je fais des rêves étranges. Dans l'un d'eux, l'autre nuit, je m'étais enfoncé des épines d'arbre sur le dos des deux mains, et en essayant délicatement de les retirer, je ne faisais que les enfoncer davantage.
L'esprit contrôle vraiment la matière.
Wednesday, October 14, 2009
C'est Philippe le plus sexy !
Et les solutions ?
Dieu que je suis peu régulier à la rédaction de nouveaux articles, ces temps derniers ! Je ne sais pas trop pourquoi ; je ne prends plus le temps de mettre sur papier les choses que je vis pour en traduire le ressenti sur l’écran informatique. Est-ce simplement parce que je vais bien ? Et que du coup, je ne me pose pas autant de questions ?
Non. Mauvaise réponse. Car les questionnements relatifs à mon fonctionnement intérieur sont plus présents que jamais. Je suis tarabusté entre mes convictions personnelles, les règles et codes établis par le système et l’envie de liberté. Ce qui ne facilite pas le travail de mon cœur, et encore moins de ma tête. Pourquoi tant d’interrogation ?
Je crois que je contrôle mal mon besoin d’être « à la hauteur ». Ce malaise qui m’envahit quand je ne suis pas entièrement certain de mes choix ou des directions que prend mon quotidien. La peur de répéter des schémas que j’ai déjà vécus paralyse les bénéfiques avancées que je pourrais entreprendre. Je suis dans une sorte d’humeur « semi » qui me bloque. Je me sens entier et j’ai aujourd’hui quelqu’un qui accompagne mes jours. Mais j’ai peur de décevoir, parce que je me rends compte que mon mode de fonctionnement affectif ne correspond pas aux attentes. Attentes tout à fait légitimes, que je n’arrive pas à combler parce que je ne n’arrive pas à me projeter dans quelque chose de positif.
Un peu comme si je ne pouvais pas envisager qu’une relation amoureuse avec ma personne puisse plaire à qui que ce soit. La peur de ne pas « savoir comment » aimer. Et du coup, les doutes font surface. Parce que le corps ne répond pas présent. Et que dans mon quotidien cela ne pose pas de problème, mais qu’à mon côté, il y a quelqu’un que cela fait souffrir…
Comment retrouve-t-on le désir ?
Non. Mauvaise réponse. Car les questionnements relatifs à mon fonctionnement intérieur sont plus présents que jamais. Je suis tarabusté entre mes convictions personnelles, les règles et codes établis par le système et l’envie de liberté. Ce qui ne facilite pas le travail de mon cœur, et encore moins de ma tête. Pourquoi tant d’interrogation ?
Je crois que je contrôle mal mon besoin d’être « à la hauteur ». Ce malaise qui m’envahit quand je ne suis pas entièrement certain de mes choix ou des directions que prend mon quotidien. La peur de répéter des schémas que j’ai déjà vécus paralyse les bénéfiques avancées que je pourrais entreprendre. Je suis dans une sorte d’humeur « semi » qui me bloque. Je me sens entier et j’ai aujourd’hui quelqu’un qui accompagne mes jours. Mais j’ai peur de décevoir, parce que je me rends compte que mon mode de fonctionnement affectif ne correspond pas aux attentes. Attentes tout à fait légitimes, que je n’arrive pas à combler parce que je ne n’arrive pas à me projeter dans quelque chose de positif.
Un peu comme si je ne pouvais pas envisager qu’une relation amoureuse avec ma personne puisse plaire à qui que ce soit. La peur de ne pas « savoir comment » aimer. Et du coup, les doutes font surface. Parce que le corps ne répond pas présent. Et que dans mon quotidien cela ne pose pas de problème, mais qu’à mon côté, il y a quelqu’un que cela fait souffrir…
Comment retrouve-t-on le désir ?
Wednesday, September 09, 2009
Happy 10th "Les Misérables" !
Bon, d'accord !
On était un peu dépités de ne pas pouvoir aller voir AVENUE Q le premier soir, puisqu'en dernière minute on avait opté pour SISTER ACT ! Cela dit, on gagnait au change ! Et je suis certain qu'aucun des participants ne se plaindra, puisqu'un nouvel aller-retour se planifie déjà, de toute manière... Mordus ? Nous ? Oui !
SISTER ACT a ravi tout le monde. L'énergie du spectacle reste épatante. Julia Sutton, la petite vieille hyper dynamique était sur scène et a remporté pas mal de suffrages dans notre équipe, même si les coups de coeur vont tous à Pattina Miller ! Cette nana est tout bonnement incroyable.
Le lendemain, on s'était dit qu'on était pas obligé d'aller voir une matinée mais on a pas pu résister, et à 09h50 on faisait la file chez TKTS pour récupérer nos half-price tickets, direction... LES MISERABLES ! Ça y est, j'ai franchi le cap des 10 fois ! Je suis vraiment malade. Pourtant le plaisir reste entier, comme au premier lever de rideau. 30 ans de représentations et autant de standing ovations, ça n'arrive pas pour rien. Même si Madame Thénardier n'était pas top cette fois-ci...
A peine sortis, nous étions en route pour l'Apollo Victoria. WICKED au programme de notre soirée. J'avais adoré la version avec Kerry Ellis, mais je dois avouer qu'Alexia Khadime ajoute une dimension supplémentaire. C'est une vraie comédienne et cela change tout. Elle interprète un personnage réapproprié à son univers personnel. Plaisir plaisir ! Et surtout l'occasion de comprendre toute l'histoire, cette fois. Car j'avoue n'avoir pas tout emmagasiné la première fois. Le spectacle est complexe en lui-même, et retrace la genèse d'un conte fantastique connu de tous. Du coup, les rapprochements avec l'autre histoire sont constant, et il faut vraiment suivre.
( A suivre, je dois filer )
On était un peu dépités de ne pas pouvoir aller voir AVENUE Q le premier soir, puisqu'en dernière minute on avait opté pour SISTER ACT ! Cela dit, on gagnait au change ! Et je suis certain qu'aucun des participants ne se plaindra, puisqu'un nouvel aller-retour se planifie déjà, de toute manière... Mordus ? Nous ? Oui !
SISTER ACT a ravi tout le monde. L'énergie du spectacle reste épatante. Julia Sutton, la petite vieille hyper dynamique était sur scène et a remporté pas mal de suffrages dans notre équipe, même si les coups de coeur vont tous à Pattina Miller ! Cette nana est tout bonnement incroyable.
Le lendemain, on s'était dit qu'on était pas obligé d'aller voir une matinée mais on a pas pu résister, et à 09h50 on faisait la file chez TKTS pour récupérer nos half-price tickets, direction... LES MISERABLES ! Ça y est, j'ai franchi le cap des 10 fois ! Je suis vraiment malade. Pourtant le plaisir reste entier, comme au premier lever de rideau. 30 ans de représentations et autant de standing ovations, ça n'arrive pas pour rien. Même si Madame Thénardier n'était pas top cette fois-ci...
A peine sortis, nous étions en route pour l'Apollo Victoria. WICKED au programme de notre soirée. J'avais adoré la version avec Kerry Ellis, mais je dois avouer qu'Alexia Khadime ajoute une dimension supplémentaire. C'est une vraie comédienne et cela change tout. Elle interprète un personnage réapproprié à son univers personnel. Plaisir plaisir ! Et surtout l'occasion de comprendre toute l'histoire, cette fois. Car j'avoue n'avoir pas tout emmagasiné la première fois. Le spectacle est complexe en lui-même, et retrace la genèse d'un conte fantastique connu de tous. Du coup, les rapprochements avec l'autre histoire sont constant, et il faut vraiment suivre.
( A suivre, je dois filer )
Monday, August 24, 2009
Sunny sunny
Il fait super beau. Ça fait battre les coeurs plus vite... Bronzer la peau... Et ça fixe un sourire sur pas mal de visages dans la capitale. Wouaw ! J'aime cette vague de chaleur improbable. J'écoute HAIR à fond la caisse dans mon baladeur, et je me dis qu'être bien, c'est finalement simple comme bonjour.
3 petits jours à Londres avec le garçon qui prend un peu plus de place dans mon existence chaque fois que je le vois. Des fou-rire. Du plaisir dans les salles de spectacle. Une balade cool-down dans Holland Park. Des discussions intéressantes sur nos visions de la vie. Tout avance, les choses se mettent en place. Pas de rythme à suivre si ce n'est celui de l'intuition.
La foire du Midi s'en va aujourd'hui. Et la fin de l'été est comme accréditée par cette nouvelle. Bientôt la rentrée. Le retour à la vie normale pour ceux qui en ont une. ( Normale, j'entends ! )
Fini les soirées LOVE BOAT sur les quais du canal de Bruxelles, à boire de la Caïpirina en se trémoussant sur des musiques de sottes. Pour un an du moins. 'Va falloir s'organiser un planning de réjouissances pour l'année académique qui se profile. Pas fort compliqué, mais il faut éviter la routine qui mine le moral.
Pour le moment, les journées s'écoulent paisiblement en attendant la reprise des répétitions de Cendrillon, ce macho.
C'est encore un peu le boxon dans mon nouvel appartement. Il me manque quelques meubles pour optimaliser la déco, car n'ayant pas beaucoup de rentrées actuellement, je suis contraint d'entasser, en attendant mieux. Cela ne me dérange pas le moins du monde. J'ai l'impression d'être beaucoup moins attaché à cette perfection qui devait régir ma petite vie précédemment. Lâcher prise ? Sans doute, oui...
3 petits jours à Londres avec le garçon qui prend un peu plus de place dans mon existence chaque fois que je le vois. Des fou-rire. Du plaisir dans les salles de spectacle. Une balade cool-down dans Holland Park. Des discussions intéressantes sur nos visions de la vie. Tout avance, les choses se mettent en place. Pas de rythme à suivre si ce n'est celui de l'intuition.
La foire du Midi s'en va aujourd'hui. Et la fin de l'été est comme accréditée par cette nouvelle. Bientôt la rentrée. Le retour à la vie normale pour ceux qui en ont une. ( Normale, j'entends ! )
Fini les soirées LOVE BOAT sur les quais du canal de Bruxelles, à boire de la Caïpirina en se trémoussant sur des musiques de sottes. Pour un an du moins. 'Va falloir s'organiser un planning de réjouissances pour l'année académique qui se profile. Pas fort compliqué, mais il faut éviter la routine qui mine le moral.
Pour le moment, les journées s'écoulent paisiblement en attendant la reprise des répétitions de Cendrillon, ce macho.
C'est encore un peu le boxon dans mon nouvel appartement. Il me manque quelques meubles pour optimaliser la déco, car n'ayant pas beaucoup de rentrées actuellement, je suis contraint d'entasser, en attendant mieux. Cela ne me dérange pas le moins du monde. J'ai l'impression d'être beaucoup moins attaché à cette perfection qui devait régir ma petite vie précédemment. Lâcher prise ? Sans doute, oui...
Thursday, August 20, 2009
Mon résultat au Test Myers-Briggs
Je l'ai fait, juste pour rire...
Mais c'est impressionnant comme c'est vrai !
RESULTAT :
ENTJ (Extraversion, iNtuition, Thinking, Judgment)
You are frank, decisive, and assume leadership readily. You quickly see illogical and inefficient procedures and policies, and develop and implement comprehensive systems to solve organizational problems. You enjoy long-term planning and goal setting. You are usually well informed, well read, enjoy expanding your knowledge and passing it on to others. You are forceful in presenting your ideas. Famous people with your same ENTJ personality include: Franklin D. Roosevelt , Harrison Ford, Steve Martin, Whoopi Goldberg, Sigourney Weaver, Margaret Thatcher, Al Gore, David Letterman and Jim Carrey.
Bon, les personnalités célèbres, on s'en fout un peu... Mais, sur le fond, je suis assez épaté !
Mais c'est impressionnant comme c'est vrai !
RESULTAT :
ENTJ (Extraversion, iNtuition, Thinking, Judgment)
You are frank, decisive, and assume leadership readily. You quickly see illogical and inefficient procedures and policies, and develop and implement comprehensive systems to solve organizational problems. You enjoy long-term planning and goal setting. You are usually well informed, well read, enjoy expanding your knowledge and passing it on to others. You are forceful in presenting your ideas. Famous people with your same ENTJ personality include: Franklin D. Roosevelt , Harrison Ford, Steve Martin, Whoopi Goldberg, Sigourney Weaver, Margaret Thatcher, Al Gore, David Letterman and Jim Carrey.
Bon, les personnalités célèbres, on s'en fout un peu... Mais, sur le fond, je suis assez épaté !
Sunday, August 09, 2009
Next to normal...
Edwin est rentré de Londres pour deux jours dans la capitale des frites...
Il m'a laissé, en transit, une partie des achats qu'il a effectué dans la ville des Fish'n Chips et m'a déjà demandé d'amener une valise vide lors de mon passage à Londres ce week-end, pour ramener le "reste" ! Il est fou, j'adore !
Mais je ne me plains pas de ce "dépôt", car dans le lot de sacs, il y avait des surprises pour moi, et aussi des b.o. de... comédies musicales.
J'écoute donc "Sister Act" en boucle depuis 4 jours, avant d'aller applaudir le spectacle en vrai, dans quelques jours. Je m'amuse comme un sot en sing-along avec Stephanie J.Block sur "Get Out and Stay Out" du pas très bon "9 to 5", revival musical du film de Dolly Parton. Mais surtout, je me délecte de l'incroyable richesse musicale de "Next to Normal" pour lequel Alice Ripley a gagné cette saison, le Tony Award de la meilleure comédienne dans un spectacle musical à Broadway. ( Qui a dit "C'est quoi un Tony Award" ? )
Inutile de dire que si, comme prévu, j'ai la chance d'aller voir le spectacle à New York et de la rencontrer, je vais me pisser dessus ! Oui, je sais, je suis un peu vulgaire, mais c'est pour la bonne cause.
"Shrek" quant à lui, est sympathique, mais sans plus.
Disons que la b.o. propose quelques surprises, mais l'humour très "gros" du film a, selon moi, assez bien de mal à se transposer musicalement. A part "I know it's today" et "What's up, Duloc?", rien d'incroyable. Et la chanson sur les pets et les rots de Fiona et Shrek est assez pitoyable, et ne colle pas vraiment à Sutton Foster, qui saute pourtant à pieds joints dans un très intéressant contre-emploi.
En disant cela, je me fais vraiment penser à une vieille critique de théâtre anglaise. A vous les studios !
Tuesday, August 04, 2009
Mama Roma Forever !
Dans nos contrées européennes nordiques, on a souvent du mal à prendre sa voiture pour parcourir plus de 20 km pour se rendre à une soirée ! Et on a vraiment tort. Parce que, blasés par notre capitale et remplis de nos à priori idiots sur la piètre qualité de l'écosystème gay de province, on pourrait passer à côté d'endroits tout simplement magiques si on ne faisait pas de temps en temps l'effort d'attacher nos ceintures.
J'ai découvert, dimanche dernier, un endroit dont j'avais déjà maintes fois entendu parler mais qui était resté comme une nébuleuse dans mon esprit : LA MAMA ROMA de Liège. Ce lieu de fête où les travestis s'amusent à présenter de vrais numéros incroyablement délirants, remplis d'une auto-dérision jubilatoire pour le spectateur.
La grande Valentine Deluxe, la cynique Lazslo et la merveilleuse Joséphine Quatorze nous emmènent à vitesse endiablée dans un voyage fabuleusement Kitsch & Camp au rythme des chansons en playback. Rien de bien incroyable niveau répertoire ( Eartha Kitt, Danni Klein, Dalida... ) mais ce peps dans l'interprétation, et cette volonté de créer réellement des sketches musicaux pour divertir.
Certes, Chez Maman, on regarde avec délice la beauté sublime des grandes dames de la nuit transformiste, mais depuis combien de temps ne s'est on pas esclaffé comme aux jours premiers du célèbre cabaret bruxellois ?
Nous avons hurlé de rire dimanche soirs à Liège, applaudi à tout rompre et adoré le coté fantasque et totalement burlesque de la nuit mamaromienne !
Et dès que l'occasion se présente, on y retourne. Wanna join ?
Un bonheur !
Merci les "filles" !
Friday, July 24, 2009
Stratosphère... Rien qu'une fois, merci !
Y a des moments où on est un peu foufou dans la vie.
Des soirs où l'on a envie de se faire un peu peur, de jouer avec les limites des sensations. Dans ces cas-là, la foire du Midi est le lieu privilégié !
Entre ses machines tournantes, volantes, collantes, amusantes... On a que l'embarras du choix. Et comme chaque année il y a une nouvelle attraction plus incroyable que l'année d'avant, ceux qui ont soif de "toujours plus" sont comblés.
Cette année les assoiffés, c'était nous. ( Entendez le copain de ma soeur et moi ! ) Non que nous soyons de grands fanatiques du hurlement de terreur dans les loopings, mais à la vue du STRATOSPHERE, nos coeurs avaient battu un peu plus rapidement. Et l'idée d'être transportés à 60 mètres de hauteur dans les airs, pieds dans le vide, nous enivrait d'une force assez étrange.
Après quelques tours dans d'autres manèges, et après être passé sous ladite attraction pour observer la rapidité relative du manège et les têtes des gens qui en sortaient, nous nous sommes décidés à acheter nos billets, et à embarquer.
Sur un coup de tête en réalité, car ayant vu ce que nous avions vu, nous étions déjà moins partant. Mais justement, Vincent m'avait lancé : " - Si on ne le fait pas sur le coup de tête, on n'osera plus, alors filons au guichet tout de suite, sans réfléchir, maintenant ! "
Nous voilà donc assis l'un à côté de l'autre dans notre petite nacelle retenue à la structure par 3 câbles et demi. Et soudain retenti le jingle du départ. Première étape : une montée rapide à 20 mètres du sol. Monstrueux ! On est déjà BEAUCOUP plus haut que les arbres... Et le manège ne s'est même pas encore mis à tourner. On est suspendus, immobiles, attendant le pire... qui arrive !
On tourne à présent gentiment, et en même temps, on franchit les 20 mètres supplémentaires... puis les 20 derniers.
Pas fiers ? Non ! Pas le moins du monde. Vincent et moi, nous parlons sans discontinuer pour éviter de devoir réfléchir à l'endroit où nous nous trouvons. Et lorsqu'il me demande de lui donner la main, je n'ose même pas lui tendre tellement je suis arrimé à la barre de sécurité et à mon écharpe que j'ai peur de perdre.
Je lui lance : " - Continuons à parler, c'est monstrueux, mais c'est bientôt fini. " Et on éclate de rire. Les deux grands intrépides que nous sommes font vraiment profil bas !
Voilà qu'on descend... Mais pour mieux remonter une dernière fois.
La vue est imprenable. Et voir les voitures, petites comme des fourmis sortir, à toute vitesse du tunnel du boulevard du Midi, ne me rassure absolument pas. D'autant que, plus on monte, plus la circonférence du treuil sur lequel nos nacelles sont maintenues diminue. ( Chaque étape de 20 mètres supplémentaire étant soldée par le "Clang" retentissant de l'accrochage d'un cerceau de traction, dans l'autre ! ) Un bonheur. J'ai les mains glacées. Et sans doute le visage livide.
La descente se fait rapidement après un petit air de valse projeté lors du dernier passage à 60 mètres.
Nous retrouvons ma soeur et Florian qui nous ont admiré durant toute l'aventure. Nos mains tremblent et on ne dit presque rien, si ce n'est : " - Le Stratosphère : Une fois mais pas deux ! "
Vite ! Des frites !
Tuesday, July 21, 2009
Isn't rich ?
Bien entendu, l'aventure "A little night music" ne pouvait pas s'arrêter si vite !
Aussi, après en avoir discuté brièvement mais avec conviction, j'ai décidé d'aller tout de même à Londres applaudir l'une des représentations de ladite pièce, avant son départ des scènes anglaises pour... les Etats-Unis.
Mis à part la prestation un peu faible de Jessie Buckley ( Anne Egerman, dans le spectacle ), cette production tout en finesse et en humeur est un bijou. Et je regrette pas le moins du monde ce trop rapide* aller-retour dans la capitale britannique. ( *Le concerné se reconnaitra ! Hi hi ! )
La grande -de taille comme de talent- Hannah Waddingham est brillante en Désirée Armfeldt et la mise en espace des enchainements de lieux et de séquences est d'une superbe intelligence. Les morceaux chantés ont enfin pris leur sens devant mes yeux émerveillés. Car je connais le cd par coeur, mais certains passages seulement écoutés ne signifiaient encore rien pour moi.
Revoir Maureen Lipman : Succulent ! La respectable Madame Armfeldt cynique à souhait en chaise roulante, personnage tenu de main de maître par la comédienne, tient le fil rouge du récit... Nous emmenant tels sa petite-fille dans l'histoire, dans les méandres des passions humaines, et des constats d'amours réussis, déchus, ou naissant.
Prochaine étape : Le même spectacle, à Paris avec Kristin Scott Thomas, Leslie Caron et Lambert Wilson, au Théâtre du Chatelet, en février prochain.
Et en attendant, d'autres trips à Londres m'attendent !
Sous baxter ! On devrait me mettre sous baxter !
Tuesday, July 14, 2009
Les clefs... du paradis ?
Juillet est déjà à la moitié de sa durée et les journées sont belles chaudes et ensoleillées… enfin presque. Disons plutôt que les éphémérides sont cohérentes pour la saison, vu la désignation de juillet comme mois le plus humide de l’année, en Belgique !
Bonne nouvelle : Je suis allé cet après midi faire établir l’état des lieux d’entrée de mon nouvel appartement pour pouvoir en réceptionner les clefs au plus vite. Et on ne peut pas mieux dire, puisque le concierge me les a déjà remises ! Bonheur.
Reste à organiser le déménagement du « lourd » ( Frigo, machine à laver, lit, etc… ) pour que tout soit en place pour l’arrivée de ma sœur et son copain, fin de semaine prochaine.
C’est un peu tendu côté finances, en ce moment. Heureusement que le moral est bon, parce que je serais étouffé sous le poids des transactions relatives au déménagement, si je n’avais pas une pêche d’enfer, justement. Entre le futur double loyer du mois d’août si on ne trouve personne pour emménager dans l’appartement que je quitte, les frais d’états des lieux d’entrée d’un côté et de sortie de l’autre, les remboursements de spectacles et billets Eurostar pour le voyage londonien de septembre, l’accumulation va bon train, et je suis un peu flippé… Et je ne vous parle pas des changements d’adresse à la commune, à la banque, pour les factures et les documents administratifs importants !
Mais je ne suis pas le fils de ma mère pour rien, et mon budget ( très très serré, du coup ! ) a déjà été posé sur papier afin d’optimaliser le reste des dépenses des trois prochains mois. Mais j’avoue que subsister avec aussi peu de ressources commence à me tracasser un peu. J’ai trente ans, et j’aimerais vivre plus survivre.
Passage éclair prévu à Londres avant la fin du mois, avant le week-end en août et la semaine en septembre. Finalement, on a tout de même dégotté des places pour « A Little Night Music » avant la fermeture officielle du spectacle et je ferai donc un rapide aller-retour pour ne pas manquer l’aventure.
Demain c’est la première de « L’Avare » aux ruines de l’abbaye de Villers-La-Ville. Rendez-vous pris avec les amis pour aller y applaudir l’équipe que j’ai chorégraphiée. Espérons que le temps sera clément. Parce que je n’ai aucune envie de me choper une crève avant les opérations jimkana précitées.
Je m’inquiète pour plein de choses, ces temps-ci, mais je suis à un tournant.
Quelque chose va bientôt changer. J'en ai envie. Il est temps.
Bonne nouvelle : Je suis allé cet après midi faire établir l’état des lieux d’entrée de mon nouvel appartement pour pouvoir en réceptionner les clefs au plus vite. Et on ne peut pas mieux dire, puisque le concierge me les a déjà remises ! Bonheur.
Reste à organiser le déménagement du « lourd » ( Frigo, machine à laver, lit, etc… ) pour que tout soit en place pour l’arrivée de ma sœur et son copain, fin de semaine prochaine.
C’est un peu tendu côté finances, en ce moment. Heureusement que le moral est bon, parce que je serais étouffé sous le poids des transactions relatives au déménagement, si je n’avais pas une pêche d’enfer, justement. Entre le futur double loyer du mois d’août si on ne trouve personne pour emménager dans l’appartement que je quitte, les frais d’états des lieux d’entrée d’un côté et de sortie de l’autre, les remboursements de spectacles et billets Eurostar pour le voyage londonien de septembre, l’accumulation va bon train, et je suis un peu flippé… Et je ne vous parle pas des changements d’adresse à la commune, à la banque, pour les factures et les documents administratifs importants !
Mais je ne suis pas le fils de ma mère pour rien, et mon budget ( très très serré, du coup ! ) a déjà été posé sur papier afin d’optimaliser le reste des dépenses des trois prochains mois. Mais j’avoue que subsister avec aussi peu de ressources commence à me tracasser un peu. J’ai trente ans, et j’aimerais vivre plus survivre.
Passage éclair prévu à Londres avant la fin du mois, avant le week-end en août et la semaine en septembre. Finalement, on a tout de même dégotté des places pour « A Little Night Music » avant la fermeture officielle du spectacle et je ferai donc un rapide aller-retour pour ne pas manquer l’aventure.
Demain c’est la première de « L’Avare » aux ruines de l’abbaye de Villers-La-Ville. Rendez-vous pris avec les amis pour aller y applaudir l’équipe que j’ai chorégraphiée. Espérons que le temps sera clément. Parce que je n’ai aucune envie de me choper une crève avant les opérations jimkana précitées.
Je m’inquiète pour plein de choses, ces temps-ci, mais je suis à un tournant.
Quelque chose va bientôt changer. J'en ai envie. Il est temps.
Monday, July 06, 2009
Changement de programme...
Je l’ai appris l’autre jour en consultant l’ Official London Theatre Guide sur internet : Les représentations de « A Little Night Music », que j’étais tout content d’aller voir, sont arrêtées le 25 juillet prochain pour cause de non rentabilité. En gros, y’a personne. C’est bien ma vaine !
Moi qui me faisais une joie d’aller voir mon premier spectacle un peu plus pointu ! A croire que le hasard veut m’imposer un certain quota de manque de culture générale… ( Ce qui me fait penser que j’ai bien failli m’acheter « La Culture Générale Pour Les Nuls » l’autre jour ! )
Mais qu’à cela ne tienne ! Pas de démoralisation ! On a dégotté deux places pour « Sister Act » au London Palladium, et je pense qu’à défaut d’être aussi intellectuel, le spectacle a le mérite d’être terriblement divertissant ! En avant donc, pour les aventures de Dolores !
Tuesday, June 30, 2009
Le soleil est là !
Non, le titre de mon post d’aujourd’hui n’est pas un hommage à ma grand-mère maternelle, même s’il est vrai qu’elle chantait cette phrase chaque matin, sur un air léger dont seule elle avait le secret, lorsque les premiers rayons de l’astre de lumière perçaient par les rideaux de sa fenêtre… Non, j’ai rédigé ces quelques mots d’introduction simplement parce que, en effet, le soleil brille fort depuis quelques jours ! Tant dans les rues de la ville, que dans ma tête et mon cœur. La vie se déroule avec douceur et les projets s’enchainent.
La coïncidence est cependant amusante, de parler d’elle, puisqu’il y a tout juste deux semaines, nous sommes passés au cimetière, ma mère et moi, pour voir ce qu’il advenait de l’urne funéraire dans laquelle reposent ses cendres… Et si, de là où elle est, elle a l’occasion de lire mon blog, Mamy doit d’ailleurs se fendre la poire de nous savoir en train de nous tracasser pour un vilain pot en étain dans lequel elle n’avait déjà pas envie qu’on la dépose ! ( Je vous passerai le détail des ridicules « conflits » familiaux d’après décès… )
Bientôt dix ans qu’elle est décédée, et pas une seule journée où je ne pense à elle. Photos, musiques, mais surtout répliques devenues « Maximes » familiales nous entrainant dans les mêmes succulents fou-rire tout au long des années, chaque fois qu’on les prononce !
Mon nouveau bail est signé !
A partir du 1er août prochain, je serai locataire d’un ravissant petit studio dans le plein centre bruxellois. Parquet au sol, entièrement remis à neuf… Presque comme pour une première occupation ! Il était temps, c’est vrai, que je change de lieu de résidence. Trois ans de vie dans cet appartement où je ne me suis jamais senti réellement chez moi. Cet espace vital un peu obligé, que j’avais déniché du premier coup, à mon retour de France et qui m’avait certes bien arrangé sur le moment. Pourtant quand j’y repense, aucun meuble n’y aura jamais trouvé sa vraie place et pas une seule fois je n’aurai passé de bonne soirée « cosy » devant la télé en me sentant vraiment bien. Ajoutons que certains plans et histoires affectives un peu glauques ou sordides y resteront liées… Mais tout cela ne sera bientôt plus que passé !
Fondue Savoyarde : c’est terminé !
Une très chouette série de représentations. Un public très chaleureux et des soirées de plaisir à présenter la suite des aventures des timbrés custersiens. La dernière n’aura pas été la plus incroyable, vu que la fréquentation de salle n’était pas à son comble, mais l’ambiance aura été très bonne. Et ne parlons pas de la soirée de clôture de la saison de l’Atelier 210, dont le thème « Les années‘80 » nous a permis de faire fureur dans des costumes totalement déjantés !
Petit coup surprise : Alors que je pensais n’avoir aucun projet professionnel pour les mois de vacances qui arrivaient, voilà que Del Diffusion m’a contacté pour travailler sur les mouvements scéniques de « L’avare » de Molière que ladite société de production propose cette année sur le site des ruines de l’abbaye de Villers-La-Ville. C’est plutôt une aubaine, et je suis tout content de rencontrer Gildas Bourdet, sur ce projet sympathique. Ça me sortira la tête des caisses à remplir pour le déménagement tout proche.
Wednesday, June 24, 2009
"- Ah... Liaisooooons !"
Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule ! Le plaisir sera décuplé lors de ce week-end britannique dont je vous parlais dans un précédent post.
Londres en août sera en effet l’occasion d’applaudir Ruthie Henshall, mais également d’assister au revival de « A Little Night Music » de Stephen Sondheim et Hugh Wheeler ! Maureen Lipman -que j’avais eu le plaisir d’applaudir dans « Thoroughly Modern Millie », pour les aficionados des divas inconnues !- y interprète le rôle Madame Armfeldt ( Sur la photo ci-dessus ), et c’est d’autant plus un bonheur que le spectacle se joue au Garrick Theater dans lequel je n’ai encore jamais eu l’occasion d’aller voir quoi que ce soit ! Double découverte, donc. Wouaw !
Mon premier Sondheim sur scène ! Je suis excité comme une puce !
Mais pourquoi avoir attendu autant de temps, me demanderez-vous ? ( Ou alors, vous ne me demanderez rien du tout car vous êtes déjà passé à autre blog ! LOL ) J’appréhendais un peu d’aller voir un Sondheim, car l’écriture musicale est bien plus complexe que celle d’Andrew Lloyd Webber ou Boublil & Schönberg, par exemple. Les superpositions de thèmes musicaux, le phrasé des personnages et la richesse des rimes et de la syntaxe sont formatés dans un style très propre à l’auteur. Et si sur cd, j’ai l’occasion de passer plusieurs fois un morceau afin d’en tirer toute la saveur, j’avais toujours un peu peur d’être démuni face à la rapidité des mots en scène… Mais c’est peur effacée à présent, puisque je me passerai le cd du spectacle une bonne cinquantaine de fois, avant d’aller assister à la représentation !
La critique est dithyrambique et, apparemment, la mise en scène tout à fait ingénieuse et novatrice.
Qui a dit « Il est fou » ?
Sunday, June 21, 2009
Sur les chapeaux de roues !
Ça fiche un peu la trouille de se retrouver avec une paire de skis, sur un plateau incliné, face à une salle hurlant de joie avant même que la première réplique de la pièce n'ait été envoyée... Et lorsque la lumière des projecteurs commence à monter, et que de son côté la musique baisse, le taux d'adrénaline dans le sang subit une véritable poussée !
On a eu chaud dans nos combinaisons de polyamide, Denis et moi ( Au sens premier comme second du terme ! ), mais le sourire était bien agrafé sur nos visages durant tout le reste de la représentation de ce jeudi 11 juin 2009 !
Quel plaisir d'entendre l'enthousiasme de nos inconditionnels "fans" et amis, venus en masse pour retrouver l'équipe de joyeux drilles que forme notre troupe.
Stéphane avait, certes, le flippomètre à cent-dix, mais le très audible bonheur des spectateurs lui a rendu confiance, et c'est avec un visage tout éclairé qu'il nous a rejoint dans les coulisses pour nous féliciter, une fois le spectacle terminé.
L'aventure "Fondue Savoyarde" a donc démarré sur les chapeaux de roues, et même si les critiques théâtrales n'ont pas tout à fait compris l'univers de notre épopée enneigée, les salles sont remplies et l'humeur est hilare durant la quasi totalité de l'heure et demie que dure l'histoire.
Cependant, une semaine de répétition en plus sur le plateau n'aurait certainement fait de mal à personne car, bien que l'on prenne chaque soir davantage de plaisir à interpréter nos personnages, l'énergie optimale de la pièce n'est arrivée qu'hier soir. ( Parfaite écoute, pas d'anticipations, et un rythme cohérent ressentis par toute l'équipe. ) Bien entendu, le spectacle était prêt à être présenté le 11, mais l'urgence des derniers jours et l'accumulation des stress et fatigues respectifs, liés aux contingents d'appréhension de décors, costumes et autres formalités, n'ont pas facilité le sentiment de "plénitude". Aussi, avons-nous éprouvé un léger goût de trop peu pour nous familiariser avec l'endroit !
Mais à présent, on peut vraiment dire que tout est en ordre de marche ! Nos « Croque-Fondue » à 2,50 € ( fromage fondu et viande des grysons entre 2 tranches de pain grillé ) font un malheur au bar , et les genièvres à la groseille filent à toute vitesse !
N’hésitez pas ! Venez nous rejoindre !
On a eu chaud dans nos combinaisons de polyamide, Denis et moi ( Au sens premier comme second du terme ! ), mais le sourire était bien agrafé sur nos visages durant tout le reste de la représentation de ce jeudi 11 juin 2009 !
Quel plaisir d'entendre l'enthousiasme de nos inconditionnels "fans" et amis, venus en masse pour retrouver l'équipe de joyeux drilles que forme notre troupe.
Stéphane avait, certes, le flippomètre à cent-dix, mais le très audible bonheur des spectateurs lui a rendu confiance, et c'est avec un visage tout éclairé qu'il nous a rejoint dans les coulisses pour nous féliciter, une fois le spectacle terminé.
L'aventure "Fondue Savoyarde" a donc démarré sur les chapeaux de roues, et même si les critiques théâtrales n'ont pas tout à fait compris l'univers de notre épopée enneigée, les salles sont remplies et l'humeur est hilare durant la quasi totalité de l'heure et demie que dure l'histoire.
Cependant, une semaine de répétition en plus sur le plateau n'aurait certainement fait de mal à personne car, bien que l'on prenne chaque soir davantage de plaisir à interpréter nos personnages, l'énergie optimale de la pièce n'est arrivée qu'hier soir. ( Parfaite écoute, pas d'anticipations, et un rythme cohérent ressentis par toute l'équipe. ) Bien entendu, le spectacle était prêt à être présenté le 11, mais l'urgence des derniers jours et l'accumulation des stress et fatigues respectifs, liés aux contingents d'appréhension de décors, costumes et autres formalités, n'ont pas facilité le sentiment de "plénitude". Aussi, avons-nous éprouvé un léger goût de trop peu pour nous familiariser avec l'endroit !
Mais à présent, on peut vraiment dire que tout est en ordre de marche ! Nos « Croque-Fondue » à 2,50 € ( fromage fondu et viande des grysons entre 2 tranches de pain grillé ) font un malheur au bar , et les genièvres à la groseille filent à toute vitesse !
N’hésitez pas ! Venez nous rejoindre !
Sunday, June 07, 2009
Ruthie in concert !
Wednesday, May 20, 2009
Vous avez dit Fondue Savoyarde ?
C'est parti ! On a commencé !
LES EX se retrouvent pour la suite des aventures de vos golden boys and girls préférés... Et vu l'ambiance actuelle des séances de répétitions, on peut s'attendre au meilleur ! C'est super gai de trouver les énergies d'envies intactes et la flexibilité des potes comédiens. Tout en ayant chacun nos parcours respectifs, on forme réellement une "famille" lorsqu'on travaille ensemble sur le projet en cours. Il y a quelque chose de l'ordre du magique, et cela va aller croissant.
Plus que trois semaines d'attente, qui vont sembler des années à nos fans chevronnés, mais qui pour nous paraissent bien trop courtes, lorsqu'on pointe la masse de choses restant à régler avant la première. Envie d'en savoir un peu plus ?
N'hésitez pas à jeter un oeil à notre teaser vidéo ! Et vos places sont déjà réservables à l'Atelier 210 : www.atelier210.be !
A très vite !
Car c'est ici que l'on cure...
Il ont terminé en force !
Et les applaudissements qui ont suivi la dernière représentation me sont allés droit au coeur ! Huit mois d'un bonheur ininterrompu, mêlant challenge, urgence, créativité et plaisir des rencontres humaines. Huit mois passés trop vite, à structurer, coordonner, mettre en place, dessiner et diriger cette fameuse équipe de "Frou Frou Les Bains", dans le cadre des spectacles de l'Union Dramatique et Philanthropique de Bruxelles.
De la première à la représentation finale, tout s'est absolument déroulé à merveille.
Le public ravi, sortait de la salle le sourire agrafé au visage pour le reste de sa semaine, et mes yeux ont brillé un peu plus fort mercredi 13 mai, lorsqu'après la représentation, Henri Billen du haut de ses 92 ans - le metteur en scène de la toute première pièce dans laquelle j'ai joué à 11 ans - est venu me féliciter pour le travail exceptionnel accompli. Précision, rythme et pertinence, un travail d'une très grande qualité, selon ses termes. J'ai d'ailleurs eu un peu de mal à aller redistribuer les notes de correction à mes comédiens par la suite, tant l'émotion me subjuguait.
Pas un seul des personnage n'a perdu sa superbe en cours de spectacle, et j'ai eu le bonheur de voir des comédiens heureux s'amuser chaque soir davantage à reconstruire et redécouvrir l'action de cette oeuvre absurde demandant la plus grande sincérité de jeu.
Je suis ravi de savoir que je retrouve très vite l'équipe sur un nouveau projet !
Feydeau, cette fois ! La cadence va être soutenue !
Et les applaudissements qui ont suivi la dernière représentation me sont allés droit au coeur ! Huit mois d'un bonheur ininterrompu, mêlant challenge, urgence, créativité et plaisir des rencontres humaines. Huit mois passés trop vite, à structurer, coordonner, mettre en place, dessiner et diriger cette fameuse équipe de "Frou Frou Les Bains", dans le cadre des spectacles de l'Union Dramatique et Philanthropique de Bruxelles.
De la première à la représentation finale, tout s'est absolument déroulé à merveille.
Le public ravi, sortait de la salle le sourire agrafé au visage pour le reste de sa semaine, et mes yeux ont brillé un peu plus fort mercredi 13 mai, lorsqu'après la représentation, Henri Billen du haut de ses 92 ans - le metteur en scène de la toute première pièce dans laquelle j'ai joué à 11 ans - est venu me féliciter pour le travail exceptionnel accompli. Précision, rythme et pertinence, un travail d'une très grande qualité, selon ses termes. J'ai d'ailleurs eu un peu de mal à aller redistribuer les notes de correction à mes comédiens par la suite, tant l'émotion me subjuguait.
Pas un seul des personnage n'a perdu sa superbe en cours de spectacle, et j'ai eu le bonheur de voir des comédiens heureux s'amuser chaque soir davantage à reconstruire et redécouvrir l'action de cette oeuvre absurde demandant la plus grande sincérité de jeu.
Je suis ravi de savoir que je retrouve très vite l'équipe sur un nouveau projet !
Feydeau, cette fois ! La cadence va être soutenue !
Wednesday, April 29, 2009
I'm celebrating ! Happy Birthday Antoine !
Dire que cela ne m’a rien fait du tout serait mentir, mais je mentirais tout autant si je disais que la terre s’est dérobée sous mes pieds et que mon cœur s’est mis à battre plus rapidement lorsque j’ai franchi le cap tant attendu des 30 ans, le neuf avril dernier, sous le soleil de Floride ! Tout avait été minutieusement organisé par mes soins et la journée de la veille avait été célébrée par un défi à relever pour marquer le coup de ce « Last day of the 29 » ( A savoir : oser affronter la chute vertigineuse du toboggan SUMMIT PLUMET de Blizzard Beach ! 45 mètres ), mais le jour même, j’avoue avoir été plus excité à l’idée de dépenser l’intégralité des 75 dollars d’achats offerts par Disney World à toute personne venant y fêter son anniversaire et de revoir la Parade « Celebrate a Dream come True » que par mon âge allant croissant…
Sans minimiser l’importance de l’impact de cette transition sur ma vie pour autant ! En effet, depuis une semaine, je me sens complètement épanoui. Heureux d’être enfin le moi que j’ai envie d’être depuis très longtemps. Je ne sais pas s’il y a quelque chose de fondamentalement transformé, mais je sens que dans ma tête, les choses de la vie me paraissent tout d’un coup plus simples et les projets plus accessibles.
Le voyage aux Etats-Unis s’est délicieusement déroulé, et les retrouvailles avec l’univers Disney dans toute sa splendeur m’a donné de l’énergie pour deux bonnes années au moins. Le surclassement du vol aller a d’ailleurs été la bonne petite surprise, et nos jambes ne remercieront jamais assez le capital sympathie et diplomatie du père de Stéphanie qui est arrivé à nous faire réserver des places en zone « Economy PLUS » sans aucun supplément, le matin du départ.
Retrouver Orlando et son climat paradisiaque n’a fait que me confirmer une chose : J’ai envie de voyager davantage !!!
Walt Disney World est resté pareil à lui-même. Les nouvelles attractions sont géniales ! Pour qui aime l’univers Disney, bien entendu. Pour d’autres, je fais office de cas pathologique grave lorsque j’admets adorer me faire sept jours unlimited de parcs à thèmes, je le sais. Mais si vous saviez comme je m’en fous… J’ai eu 7 ans et demi à des dizaines de moments et l’occasion de rêver comme plus depuis très très longtemps. Un petit inventaire ?
31 mars / 1er Jour Magique : Magic Kingdom !
La découverte de l’année dans ce parc que j’adore c’est Space Mountain. Non que l’attraction soit récemment apparue, puisqu’elle s’y trouve depuis 1975, mais nous n’avions pas eu l’occasion d’y grimper il y a 13 ans, lorsque j’ai fêté mon 18ème anniversaire au même endroit. Pas de loopings ni de renversés, pourtant le parcours vaut le détour et les cris de joie ont fusés ( C’est le cas de le dire, ah ah ! ) à maintes reprises dans l’obscurité de l’espace inter-galactique. Découverte également en ce qui concerne le château de la Belle au Bois Dormant, puisqu’il était transformé en gâteau de bonbons géant, pour le 25ème anniversaire du parc, à l’époque. PhilarMagic, et The adventures of Winnie The Pooh sont les petits coups de cœur de notre première journée. Quant à la parade « Celebrate a Dream Come True », sa musique restera dans mon esprit jusqu’à mes 40 ans ! Se balader dans les rues de ToonTown est une chose à faire dans une vie, rien que pour aller rencontrer les princesses dans leur petit Picture Corner !
1er avril / 2ème Jour Magique : Day Off !
Rien de mieux qu’une petite journée de shopping au Florida Mall pour se remettre doucement du jet lag. Et plein de paires de chaussures achetées à nous quatre. Qui a dit que l’avantageux cours du dollars cumulé à cette période de soldes avaient influencés notre porte-feuilles ? Et puis, un pays qui propose un magasin M&M’s ne peut fondamentalement pas être mauvais ! Ah ah !
2 avril / 3ème Jour Magique : Epcot Center.
Wouaw ! Une visite à Epcot est toujours merveilleuse, mais l’est d’autant plus lorsqu’on n’est jamais venus dans le complexe WDW, aussi grand que la ville entière de Paris. Et dans mon petit groupe, ils étaient deux à faire des yeux tout ronds pendant 24 heures ! A peine entrés, et fraichement enduits de crème solaire, nous voilà partis pour Mission Space. Une aventure incroyable à destination de la planète Mars, dans un des simulateurs les plus perfectionnés. Une puissance de 4 G et un film au réalisme surprenant. Fabuleuse mise en bouche pour le reste de notre journée ! Epcot est LE parc où il vaut mieux être bien organisé quant à l’utilisation des FastPass, car les attractions y sont tellement populaires qu’en période d’affluence les files peuvent durer jusqu’à 200 minutes ! Mais, c’est réellement proportionnel au taux d’émotions qu’elles procurent. Soarin en est l’exemple par excellence : Ce voyage au dessus de la Californie, jambes suspendues dans le vide, m’a fait frissonner de plaisir, et rien que d’écrire ces lignes, j’en ressens encore la sensation de pouvoir voler pour de vrai… Impossible de tout faire à Epcot en une seule jouréne, certes, mais nous arrivons tout de même à embarquer dans une des voitures de Test Track, et Spaceship Earth avant de nous rendre dans la seconde moitié du parc, pour découvrir les petits pavillons de World Showcase, avant le feu d’artifice « Illuminations ». ( Illuminations sera l’unique petite déception du séjour. )
3 avril / 4ème Jour Magique : Typhoon Lagoon & Downtown Disney.
En avant les maillots, on part pour le premier parc aquatique 100% Disney : Typhoon Lagoon. Une piscine géante d’où surgit toutes les 5 minutes, une énorme vague balayant le rivage et les nageurs ! Le bonheur total.
Grosse erreur de ma part : Etre venu en slip de bain ! En effet, les américains, tout puritains qu’ils sont portent ce qu’on appelle des trunks ( Maillots longs jusqu’aux genoux, comme les acteurs pornos gay, sauf que la majorité n’ont pas vraiment le même profil physique ! ) et du coup, j’ai subi les regards choqués et les moqueries toutes la durée de notre visite… jusqu’au moment de découvrir, qu’en dessous de leurs tronks, les américains portent… leurs sous-vêtement de la journée ! Vive l’hygiène !
Pour terminer la journée en beauté : Downtown Disney et ses nombreux magasins ! Question de dépenser encore un peu d’argent ! Hihi.
4 avril / 5ème Jour Magique : Hollywood Studios !
J’adooooooooooore les Hollywood Studios de Floride. L’avenue principale du parc a cette touche incroyable que n’ont pas réussi à reproduire les architectes du parc de Paris. Et la variété des attractions est à la hauteur des espérances des plus jeunes comme des plus âgés ! La tour de la Terreur reste un must, Rock’n Roller Coaster dans une version un peu différente de celle de France, et surtout le tout nouveau Toy Story Mania qui vous entraine dans une fête foraine interactive en 3 dimensions, grâce à de magiques petites lunettes !
Sous un soleil de plomb nous assitons également à la « Block Party Bash » Parade, aux danseurs survoltés et à l’énergie incomparable… Du haut de mes 29 ans, je hurle de bonheur à la demande des personnages pour activer les bombonnes d’électricité de Monstropolis !
Mais le moment de grâce de la journée aux Hollywood Studios se présente ver 17h30, lorsque faisant la file pour une attraction que nous ne ferons finalement pas, la Disney cast member nous explique que si nous voulons rencontrer les personnages de Disney, il faut que nous nous rendions dans un hall situé à quelques mètres de là… Je VEUX voir Bolt ! Pas question de rentrer en Belgique sans une photo à coté de lui ! On entre… et… il est làààààààà ! Tout pelucheux. Mes yeux brillent de bonheur comme un petit garçon à nouveau. Décidément, vais-je réellement passer le cap des 30 ans ?
5 avril / 6ème Jour Magique : Day Off 2 !
Retour au Florida Mall pour échanger une paire de chaussures, et en profiter pour en acheter une supplémentaire. Quelques t-shirts… Mais pas de temps à perdre. Il faut se rendre aux Outlet stores où nous découvrirons que notre pouvoir d’achat est encore augmenté, dans ces complexes où tout est encore moins cher que dans les boutiques traditionnelles ! Plaisir de trouver un Bath and Body Works et d’en ramener quelques lotions pour le corps.
Et pour terminer la journée farniente : Un restaurant de homard ! La bonne idée… Un repas un peu trop gras, mais délicieux. C’est ça le problème aux Etats-Unis ! On sait que c’est pas diététique, mais qu’est-ce que c’est bon.
6 avril / 7ème Jour de Magie : Animal Kingdom & Hollywood Studios.
Voilà un parc qui n’existait pas il y a 13 ans ! C’est dire si j’étais impatient de m’y rendre. Et les conseils de ma sœur et de son copain quant aux meilleures attractions à y faire, m’avaient particulièrement excité ! Nous avons donc entamé la journée par Expedition Everest ! Pas tant par soif de roller coaster de grand matin, mais parce que le 6 avril était le premier jour du fameux Spring Break américain ! Et qui dit vacances aux Etats-Unis dit monde de diiiiingue dans les parcs Disney et files d’attentes aux délais quintuplés ! Du coup, pour optimiser la journée, l’idée fut de faire toutes les « grosses » attractions rapidement, et de prendre des Fastpass directement après, pour les refaire si l’envie nous prenait. Très bon calcul, qui nous a même permis d’aller voir Nemo : The Musical. Retenons Dinosaure, et Kali Rapid River dont nous sommes sortis trempés mais ravis !
La fin de soirée fut couronnée par la représentation de « Fantasmic ! » aux Hollywood Studios ! Après avoir écouté la bande son durant un an, j’y étais ! Pour de vrai. Assis, en plein milieu du grand amphithéâtre, prêt à admirer les exploits d’un Mickey survolté et prêt à affronter toutes les forces du mal pour continuer à croire en ses rêves ! un vrai moment d’enchantement, et à nouveau des étoiles plein les yeux !
Some imagination, ha ha !
7 avril / 8ème Jour de Magie : Retour à Epcot et aux Outlet Stores !
Ne pas perdre une minute de notre temps précieux ! Epcot nous appelle à nouveau ! Direction Soarin pour collecter nos Fatspass ! Juste à temps. A 11h du matin, plus aucun Fastpass ne sera distribué pour cette attraction. Ouf, nous on a les nôtres !
Profitons-en pour terminer le parcours de World Showcase entamé quelques jours plus tôt. En passant, petite une série de photos avec Alice, Mary Poppins et Aurore que nous croisons au détour des reconstitutions d’Angleterre et de France ! Le plaisir d’une vraie grande balade, sous un soleil brillant, mais des températures rafraichies pour la saison… ( 19°C ) Aïe aïe… Dire qu’on a prévu un parc aquatique le lendemain !
Mais qu’à cela ne tienne, demain est un autre jour. Pour le moment, Nicolas et moi, nous séparons de Stéphanie et Jean-Marie pour parcourir les petits « pays » à notre rythme « à nous ». Hi hi… Repas sympa en Allemagne, on se retrouve, et hop direction la voiture pour faire la deuxième salve de Outlet stores ! ( La Floride est connue pour ce type de magasins ! )
La nuit va encore être bien méritée !
8 avril / 9ème Jour de Magie : Blizzard Beach.
Certes, on avait un peu hésité en découvrant les températures au réveil, mais, après tout on ne vit qu’une fois : Direction Blizzard Beach malgré les 20 degrés ! Au moins on a eu tous les avantages d’un parc aquatique quasiment désert, et même si nous n’avons pas pu profiter de toutes les installations vu la chair de poule qui nous gagnait à chaque sortie de toboggan, le défi de Summit Plummet fut relevé haut la main…
Bien que j’avoue honnêtement n’avoir pas fait le fier, juste avant de devoir me lancer !
9 avril / 10ème Jour Magique : Magic Kingdom !
J’ai trente ans ! Je suis le roi de la journée ! C’est génial. A pine passés les portes de Magic Kingdom, où le soleil brille de mille feux, nous fonçons tous les quatre vers Jungle Cruise que nous n’avions pas eu la possibilité de faire le premier jour. Un petit tour par It’s a Small World nous enchante avant de faire la pause midi au buffet de Tomorrowland. Un petit tour de Space Mountain plus tard, me voilà au bureau des Passeports officiels pour me faire valider ma date de naissance et recevoir ma carte cadeau ! En effet, le jour de son anniversaire on a le droit de bénéficier de plein d’avantages magiques ( 75 dollars d’achats offerts dans le parc, dans mon cas ! ) et tous les cast members nous souhaitent « Happy Birthday » car on porte un badge avec notre nom ! La journée est magique ! Et découvrir tous les petits messages d’affection que m’ont préparé mes amis, et que l’on a collecté dans une grande enveloppe pour me faire la surprise, m’émeut beaucoup ! La file de Splash Mountain n’en parait que plus courte, et c’est le bonheur ! Deux grands ploufs plus tard, nous flânons dans les rues de Main Street et je repère tous les articles que je j’achèterai plus tard avec ma carte. Un livre sur Mary Poppins, un tablier Mickey, des dvds, etc…
Celebrate a dream come true Parade en plein cagnard : J’adoooooooore !
Et danser sur Central Plaza en compagnie des personnages de la Shake It Move It celebration à 17h nous amuse beaucoup ! Encore un tour en train autour du parc… Le truc qu’on ne fait jamais quand on est là que pour un jour. Mais, comme on est hyper à l’aise, profitons du temps !
La soirée se termine à la Hoop Dee Doo Revue pour un repas « all you can eat » de ribs et de corn bread !
Je m’endors le sourire aux lèvres ! Je suis en plein rêve et j’ai atteint cet âge que j’attends depuis que j’ai 10 ans ! Youppie !
10 avril / Dernier Jour Magique !
Aujourd’hui, nous sommes bien mal pris lorsqu’en arrivant à Blizzard Beach nous découvrons que le parc aquatique est fermé pour cause de Full Capacity ! ( Le parc est complet ! ) Il fait très beau, en effet, et beaucoup de gens ont du avoir la même idée que nous. Tant pis ! Nous filons vers les Hollywood Studios pour une dernière Tour de la Terreur ! Encore un peu de boutiques, et nous filons terminer cette derniere journée de folies à Magic Kingdom, pour voir le feu d’artifice. Le Laugh Floor de Monster & Inc. est la dernière attraction que nous n’ayons pas fait ! Occasion rêvée donc. Le parc est bondé ! Mais cela ne nous ennuie pas, car nous avons déjà eu l’occasion de faire tout ce que nous souhaitions, précédemment.
Le feu d’artifice est sublime, et nous décidons d’encore faire un tour sur Big Thunder Mountain. Une manière de terminer le séjour en beauté avant de se lever aux petites heures le lendemain pour sauter dans l’avion qui nous ramènera à… la réalité !
Celebrate a dream come true and you might just find a wish for you !
When you close your eyes, then you realise : Anything is possible !
J’ai 30 ans, les gars : C'EST DEMENT !!!
Friday, March 06, 2009
Adorer son métier !
Il y a des soirs où l'on rentre chez soi, le coeur tout léger du sentiment d'avoir correctement mené à terme une mission qu'on vous avait confiée. Rempli de saine satisfaction et le regard brillant de plaisir au vu du résultat de vos heures de travail. C'est l'état dans lequel je suis revenu chez moi hier, après la représentation des "Chemins de fer" dont la dernière séance de répétition avec les comédiens s'était tenue durant la journée, juste avant l'avant-première publique !
On dit que la fin d'un contrat artistique est toujours une sorte de petite mort... Pourtant, cette fois plus que les autres, j'ai l'impression que le projet démarre seulement. Que tout a été fiablement mis sur les rails ( c'est le cas de la dire ! ) et qu'enfin le spectacle va prendre son ampleur. L'ambiance du travail a été beaucoup plus décontractée que sur certaines autres productions. C'est peut-être du au nombre restreint de services prévus, et du coup à une concentration accrue de toute l'équipe. Du bonheur.
Car voir chaque chapitre d'un travail scénique se tourner, donnant toujours de nouvelles couleurs au projet, est un privilège réservé aux membres de l'équipe qui ne se trouvent pas sur le plateau mais qui depuis la salle "construisent" véritablement les ambiances de l'aventure. Et c'est une chance de pouvoir me dire que c'est aussi un peu grâce à moi que le spectacle fonctionnera si bien. Dans ces moments-là je me dis que c'est une aubaine de pouvoir vivre les aventures des deux côtés du rideau, mes doutes s'effacent, je suis heureux et j'adore mon métier !
Sunday, March 01, 2009
Ostende by night !
J'adooooooooooooore les virées improvisées.
Les plans de soirées que l'on fait sans avoir réfléchi. Car souvent les moments les moins planifiés se révèlent les plus incroyables. Tant au niveau des découvertes humaines que des lieux saugrenus dans lesquels on peut finir la nuit.
Quel bonheur de décider au dernier moment, juste après un repas entre amis, de filer jusqu'à la côte pour marcher sur le sable humide au son lointain des vagues.
Nous avons opté pour cette idée l'autre soir, juste après un petit spaghetti à la traditionnelle Canardière. ( Ceux qui ne connaissent pas cet endroit typique devraient s'y rendre au plus vite, tant la saveur du spaghetti est proportionnelle à la complicité de la tenancière ! )
Une petite heure de route, et nous voilà tous les quatre sur la digue d'Ostende. Nuit calme, ciel dégagé, air iodé tout frais, et fou-rire lorsque, découvrant les chaises mal rangées sur le bord de la plage, j'essaie de les remettre en place sans y parvenir car elles sont en béton et soudées dans le sol. Les étoiles scintillent, et nous avançons droit vers le ressac. Petites photos de nuit. Blagues débiles. Dans la salle des fêtes qui surplombe la plage, des gens dansent au rythme d'un orchestre. Un mariage, sans doute. On observe les convives endimanchés qui nous scrutent eux aussi, se demandant probablement ce qu'on peut bien trouver de passionnant à se balader sur la digue à minuit.
Cris amusés sous les arcades un peu plus loin, pour entendre l'écho des répliques de films célèbres que nous lançons à pleins poumons. Un vélo passe, nous surprenant au coeur de nos bêtises... Rires de plus belle. Ma soeur n'en revient pas de faire autant de choses en un week-end.
Et soudain l'envie de faire une photo de la culotte-ficelle accrochée à la planche de w.c. de la cabine d'ouvriers dans laquelle nous sommes passés faire pipi en arrivant. Quelle idée saugrenue !
De faire une photo ou d'accrocher une culotte ficelle à la planche d'une toilette de cabine d'ouvriers ? Reste que ça fera des souvenirs et qu'en matière d'esthétique, on a rarement fait quelque chose d'aussi mauvais goût...
Vive la mer du Nord !
Tuesday, February 10, 2009
Carrie - The musical
" - And God made Eve from Adam's rib and Eve was weak. And Eve was weak ! And Eve was weak ! (...) Pray or He will burn you ! He will burn you !"
Près de 19 ans que je suis comme aliéné par l'histoire de Carrie White.
Incroyable roman de Stephen King, l'aventure de cette jeune fille étouffée par le fanatisme religieux de sa mère et terrorisée par la découverte de pouvoirs télékinésiques dont elle se servira pour massacrer tous ceux qui se sont toujours moqués d'elle me fascine depuis l'école primaire.
( Je me souviens parfaitement du jour où la secrétaire me confisqua, dans le rang menant au réfectoire, le livre que ma mère m'avait acheté en collection Folio-Poche ! Mélange de satisfaction et de gêne sachant qu'elle allait découvrir qu'à 10 ans je lisais un roman pour grandes personnes dont le thème risquait de heurter la sensibilité de la direction de mon école catholique. )
On peut se demander d'où vient un tel attachement ?
C'est ma mère qui m'en a parlé pour la première fois. Elle avait vu le film de Brian de Palma dans sa jeunesse, et en gardait un souvenir effrayé. Pas franchement terrifié, mais le souvenir d'une ambiance horrifique particulièrement bien rendue.
J'ai lu, relu et relu encore la nouvelle de Stephen King. Le livre revient tous les trois quatre ans sur ma table de chevet. J'aime y redécouvrir les détails de l'histoire qui se sont effacés de ma mémoire entre deux lectures. Et la trame narrative étant déployée de façon à ne jamais donner envie de fermer l'ouvrage, je me retrouve parfois à quatre heures du matin, dans mon lit, les yeux irrités par la fatigue, mais toujours haletant... Comment va-t-elle s'en sortir cette fois ?
La découverte de la comédie musicale du même nom a été comme une révélation pour moi. Son flop monumental n'a fait qu'ajouter de la superbe aux mythes qu'étaient déjà le roman et la version cinématographique. Savoir que Linzi Hateley ( La toute première Roxie -et de loin la meilleure!- que j'ai vue dans CHICAGO ) y tenait le premier rôle et que sa monstrueuse mère était interprétée par Betty Buckley qui avait déjà tenu le rôle de la prof de gym dans le film m'a ravi. ( Voir photo ci-dessus. )
" - La seule chose terrifiante avec CARRIE-The Musical, c'est... qu'il y a un deuxième acte !" lançait Patricia Collins.
" - La musique est hideuse, les paroles à l'eau de roses sont pires encore, et on n'y chante pas, on beugle !" s'amusait Stewart Klein.
" - Le genre de spectacle dans lequel tout est mauvais. Même les costumes sont hideux ! CARRIE-The Musical est horrible !" pour Joel Siegel.
Histoire dramatique que celle de cette production sur scène de 1988, puisque les critiques l'ayant descendu en flèche, le spectacle n'a tenu que 5 représentations à Broadway avant de devenir l'une des références les plus douloureuses du théâtre new yorkais. ( 8 millions de dollars était une somme astronomique pour l'époque. )
Un essai sur le genre a même été édité : NOT SINCE CARRIE - 40 YEARS OF BROADWAY MUSICAL FLOPS !
Chorégraphies de Debbie Allen trop avant-gardistes ( On l'aimait tant pourtant en prof de danse dans FAME. ) paroles et livret musical insupportables... CARRIE-The Musical semble avoir combiné tous les pires ingrédients du style.
Reste que c'est un petit bijou dans mon coeur malgré tout, et j'écoute presque une fois par jour les quelques rares extraits musicaux que j'ai pu télécharger ici et là, grâce à la magnifique bibliothèque média qu'est devenu internet.
And Eve was weak ! And Eve was weak !
Say it woman !
Monday, February 09, 2009
Soooooooo queer !
Qui l'eut cru ?
Je m'étais tellement convaincu d'avoir détesté le personnage égocentrique de la version anglaise que m'avait montré Vincent il y a dix ans, que j'avais fait une sorte de rejet d'office de la version US dont beaucoup d'amis me disaient pourtant le plus grand bien.
Ok, ça va ! Je reviens sur mes positions : Je suis un "Queer as Folk - US" addict !
Et comme toujours lorsqu'une série me plait, je suis incapable d'être raisonnable et je m'enfile donc épisode sur épisode dès que je dispose d'un peu de temps libre !
J'adore.
D'accord, je ne suis pas convaincu par les opinions de Brian à propos la vie gay et le petit Justin m'énerve assez souvent, mais je reconnais que scénaristiquement parlant, ce sont des purs moments de bonheur. Le couple de filles est délicieusement crédible et propose une image tellement éloignée des clichés habituels sur les lesbiennes qu'on en viendrait presque à regretter de n'en être pas une. ( J'ai dit "Presque" ! ) Michael, sorte de personnage central, est craquant, mais mes favoris sont Ted et Emet ! Définitivement. A deux, ils caractérisent tellement ma personnalité que l'identification est quasi totale. ( Même si je ne suis pas américain. ) Debbie, la mère de Michael, est un peu too much, mais à tout bien réfléchir je ne serais pas contre l'idée que ma mère devienne comme elle. Et comme maman m'a déjà parlé plusieurs fois d'ouvrir son café gay, je retrouve un peu de son fantasme dans les tribulations de cette rousse enjouée qui tenait autre fois un premier rôle dans "Cagney & Lacey"
Bon, l'épisode 9 de la saison m'appelle !
Y a-t-il d'autres fans ? On discute ?
Sunday, February 08, 2009
J - 49 !
Saturday, February 07, 2009
On voulait voir Bette !
On ne va pas cacher notre déception : On ne verra pas Bette Midler à Las Vegas !
Le petit groupe d'amis que j'avais formé pour le mini-trip dans la ville des dollars en vue d'aller applaudir la Divine Miss M, ne s'envolera pas, puisque... le spectacle de notre truculente idole ne fait pas vraiment salle comble, et que les dates de prolongations ne sont annoncées qu'au mois par mois...
Or, pour réserver un séjour de ce type, nous pensions à prévoir notre départ le plus longtemps possible à l'avance, afin d'économiser un max sur le prix des billets d'avion. Malheureusement, c'était sans compter que les représentations n'iraient pas bon train, et que l'engagement de deux années de la sublime sexagénaire serait mis à mal.
J'avais fait estimer le budget du voyage de 5 nuits pour 6 participants durant la deuxième semaine de septembre 2009, avec une réservation à l'hôtel Paris-Las Vegas, et le forfait était de +-850 € par personne. ( Tout compris sauf les places de concert. ) Une aubaine, en cette période de crise économique. Mais Bette vient juste d'annoncer sur son site officiel qu'elle serait à nouveau à Vegas du 24 juin au 20 juillet 2009. ( http://www.bettemidler.com/?detectflash=false pour les amateurs ! )
En un tout petit peu plus d'un an j'aurais pu voir 3 de mes 4 chanteuses favorites !
Mais c'est raté... A moins que l'un d'entre vous n'ait des plans pour partir à Las Vegas pas cher en juillet ?
On se consolera avec notre prochain London trip à peu près à la même période que celle qu'on avait souhaitée, mais tout de même ! Grrrrrrrrr !
Quand est-ce que Bernadette Peters refait un concert, bordel ?
Thursday, February 05, 2009
Escapades...
FALSETTOLAND de William Finn.
Quel bonheur d'avoir quelques jours de repos entre deux projets professionnels !
L'occasion de se "retrouver" un peu. De mettre les documents bancaires en ordre ainsi que les factures. De se poser devant un bouquin avec une tasse de thé. ( La biographie de la Reine d'Angleterre, dans ce cas-ci. ) Et l'opportunité d'accepter quelques plans improvisés. Comme celui d'aller voir Valérie Lemercier au Palace de Paris sur invitation la veille de la représentation, par exemple...
Certes, pas de quoi casser une patte à canard en ce qui concerne le spectacle, mais le plaisir de revoir Cédric dans son magasin pendant la journée, l'aventure d'entrer pour la première fois de sa vie dans une boutique de luxe Rue Saint Honoré ( Givenchy ) et la joie de retrouver Emma au Starbucks pour quelques fou-rires complices, auront fait de la proposition d'Edwin l'évènement pétillant qui a boosté mon moral pour trois bonnes semaines ! Une super idée amenée par un super garçon !
Et puis ce n'est pas tous les jours qu'on peut faire trois heures de route aux côtés d'une personne qui accepte d'écouter l'album d'Idina Menzel en entier tout en l'appréciant ! Très agréable rencontre que la tienne donc, Edwin ! Et au plaisir d'un prochain "coup de tête". Pourquoi pas Amsterdam ? Vivent les Béliers !
Mais outre leur utilité administrative et décontractante, les journées de transit sont aussi pour moi l'occasion rêvée de découvrir de nouvelles oeuvres de comédies musicales. "Elegies" et "Falsettoland" de William Finn, que m'ont ramené de Londres mes amis Philippe et Florian, tournent en boucle depuis deux semaines. "Anytime" et "What more can I say ?" sont les deux chansons qui me font le plus vibrer. Carolee Carmello et Michael Ruppert sont incroyablement poignants, et bien que je n'aie pas encore pris le temps de lire les livrets, je suis déjà complètement attaché à leurs personnages.
A noter aussi : le très beau "Marguerite" de Michel Legrand et Boublil & Schönberg que m'a offert Patrick. La bande originale d'un spectacle proposé en saison limitée Au Royal Haymarket Theatre avec Ruthie Henshall et Julian Ovenden. Une superbe transposition de "La dame aux camélias" dans les années 1940, avec un thème musical remarquable et envoûtant : "Intoxication".
Qui m'accompagne en septembre pour mon prochain musical-marathon ?
Friday, January 30, 2009
I've been cryiiiiiin' fo' so looooong !
30 janvier 2009 !
Presque la fin de la première saison de l'aventure "Cendrillon, ce macho" !
Une nouvelle ligne à rédiger avec plaisir sur le curriculum vitae.
Demain auront lieu les deux dernières représentations... avant la reprise, la saison prochaine. ( A se demander si il y aura existera encore un spectacle de Sébastien Ministru joué une seule saison, hi hi...)
Vu l'énergie que demande la pièce, nous sommes tous un peu crevés dans l'équipe mais le plaisir est présent chaque soir depuis la première et "redécouvrir le texte" n'aura jamais eu autant de sens que sur les dernières représentations ! Depuis deux semaines, en effet, chacun d'entre nous trouve de nouvelles subtilités, de nouvelles intentions, de nouvelles couleurs à apporter à son personnage. On aurait pourtant facilement pu se reposer sur les acquis, tant les "effets" fonctionnent, cependant il y a une véritable envie de porter le spectacle toujours un peu plus loin. Et même si certaines salles nous déstabilisent par la différence de niveau de réaction, nous retirons chaque soir un petit quelque chose de neuf.
La rencontre avec Julie Duroisin restera le point fort de cette nouvelle hitoire.
Son écoute, son humour, ses sourires, son regard franc et la confiance trouvée dans les rapports sur scène entre nos deux personnages me donnent envie de travailler avec elle à nouveau le plus rapidement possible !
Les projets s'enchainent...
A se demander si finalement, les conseils du "Feng Shui pour les nuls" concernant le renforcement de la zone "carrière" de mon appartement, ne sont pas à l'origine de ces multiples propositions de travail.
Embarquement immédiat pour les chorégraphies du vaudeville "Les Chemins de Fer" de Labiche au Théâtre des Martyrs. Un univers qui me convient totalement et pour lequel je serai ravi de trouver le ton juste et le détail qui façonne un rendu bien fini.
Notons aussi le très agréable travail de mise en scène de "Frou-Frou Les Bains" pour la troupe de l'Union Dramatique et Philanthropique ! Les membres de l'équipe sont des plus motivés et le plaisir de construire de toutes pièces un spectacle qu'on m'a confié me rend très heureux. D'autant qu'il s'agit d'une comédie musicale. Je suis aux anges... et selon les rumeurs, mes comédiens le sont tout autant.
Je file me raser !
Je suis sur scène dans 2 heures !
Saturday, January 17, 2009
La vie à 100 000 à l'heure !
( Je suis sur cette photo ! Trouvez-moi ! )
Des millions de choses ! Il se passe des millions de choses dans ma petite vie...
Et je ne vais pas me plaindre, car la morosité avait plutôt tendance à avaler la totalité de mon quotidien ces derniers temps.
Mais c'était sans compter sur l'effet presque toujours positif qu'ont sur moi les séries de représentations théâtrales. Puisque même si un petit coup de blues était venu ternir le début de celle de "Cendrillon, ce macho !" ( Aaaaaah mes foutues remises en questions durant mes périodes de doute ! ) je peux affirmer à présent que tout se passe pour le mieux ! Le spectacle est prolongé, les salles sont combles, les spectateurs se tordent de rire, l'équipe se porte au mieux de sa forme et la reprise du spectacle est confirmée pour la saison prochaine !
Côté plus personnel, le concert du 13 janvier s'est déroulé avec magie. Je ne peux rien dire d'autre. J'ai eu un peu peur que les réservations n'avancent pas, mais une ingénieuse idée d'impression de flyers et de tractage dans les bars et à la sortie des représentations de "Cendrillon" a permis à la salle de se remplir en totalité ! Un vrai bonheur donc, et le stress grandissant à cause des heures qui s'écoulaient avant le lever de rideau s'est dissipé grâce à la chaleur et aux réactions plus qu'enjouées du public. Une vraie réussite et le plaisir d'avoir plu aux directrices du Théâtre de la Toison d'Or. Elles ont aimé et me proposent de plancher sur un concept de seul-en-scène musical pour une série de soirées. Géniaaaaaaaaaaal ! J'ai un sourire jusqu'aux oreilles.
J'ai même reçu un courrier de spectateurs me disant :
"We saw your show last night. It is definitely the best musical theatre that we have ever seen in Brussels ! Since, as 2 Americans, we are roadway fans !"
A quand des fleurs ? Je suis aux anges !
Le voyage en Floride se rapproche ! Quelle excitation !
Plus que quelques formalités à remplir ( paiement du solde restant etc... ) et l'heure du décollage sera là ! J'ai hâte hâte hâte !
En parlant de décollage, j'ai vu hier les images de ce Boeing A320 qui a amerri dans la rivière Hudson à Manhattan... Incroyable. L'Amérique est vraiment le pays de tous les excès !
Mais pour le moment je suis en train de plancher sur un prochain départ pour Las Vegas, où nous aimerions aller applaudir Bette Midler. Le seul souci étant que son spectacle, annoncé pour une durée minimum de deux ans, ne remplit pas les salles et qu'il serait question d'en annuler une partie des dates. Aïe aïe ! Reste à espérer qu' elle joue au moins une fois par semaine.
Bref, un début d'année 2009 sur les chapeaux de roues et l'envie de faire de centaines de choses de cette "Année de mes 30 ans" qui prendra cours le 9 avril prochain. Si vous avez des idées... Envoyez-les moi !
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