Sunday, December 30, 2007
L'ultime de "Fever" à Liège !
Tous les beaux projets ont une fin...
FEVER, de Sébastien Ministru : C'est terminé.
La représentation exceptionnelle de ce samedi 29 décembre 2007 restera probablement gravée autant dans l'esprit des spectateurs que celui de la troupe qui se réunissait pour la dernière fois, au Trocadéro de Liège.
Une heure trente de rires et de chansons, et une série d'embûches toutes plus insurmontables les unes que les autres durant les répétitions ! Mais l'esprit pratique, le professionnalisme et l'énergie de l'équipe auront permis de dépasser les craintes pour une dernière soirée de folie devant un public ravi par les numéros et le rytmes des répliques.
La surprise de ce "one-shot" restera sans conteste l'arrivée de ma Chantal Goya déjantée !
Bises sucrées à tous ceux qui auront fait de ce projet une réussite aussi lumineuse !
( Désolé pour le son, mais 500 personnes qui applaudissent, ça empêche de bien entendre les paroles de Chantal ! )
Friday, December 07, 2007
"Enchanted"... et la princesse est en toi !
Un vrai film de princesses...
Le bonheur. A voir, voir et revoir.
On dira ce qu'on veut, le leader c'est Disney !
Thursday, November 29, 2007
Retour à Cologne...
La période des fêtes est à nos portes !
Bonheur de chercher les petites bricoles à offrir aux membres de la famille. La publicité pour les forfaits téléphoniques d'ORANGE, sur la musique de "There's a marshmallow world..." enchante les yeux autant que les portefeuilles très probablement.
Jérémie m'avait proposé de passer à Cologne pour faire un peu les magasins et peut-être trouver quelques idées-cadeaux supplémentaires. Bonne idée.
Nous sommes donc partis vers 09h45, après être passés remplir le réservoir d'essence de la voiture à la pompe de chez Auchan. J'ai un peu conduit sur les autoroutes allemandes, vu qu'il était fatigué, et je n'ai pas aimé cela du tout ! Quel stress. Pas de limitation de vitesse. Aussi, les fous furieux cotoient-ils les conducteurs prudents, dans un savant mélange de danger monstrueux et de moments de répit.
Le souvenir que m'avait laissé la ville , n'était pas incroyable... Mais je m'y suis beaucoup mieux plu, cette fois. Les magasins et le marché de Noël ayant sûrement contribué à embellir les a priori.
Le point fort des villes étrangères, c'est qu'elles regorgent souvent de magasins que nous n'avons pas chez nous ! ( Bien qu'avec la mondialisation, on en trouve d'autres vraiment partout, au contraire... H&M, suivez mon regard... )
Aussi, ai-je pu m'acheter cette veste que j'avais vue une semaine auparavant à Amsterdam, mais que je n'avais finalement pas prise ! Ça faisait un bon moment que j'avais besoin d'un nouveau manteau d'hiver qui soit suffisament chaud et surtout à ma taille, tout en étant un peu plus class qu'une simple doudoune. C'est fait ! Et pour 39.00€ seulement.
Nous sommes passés manger dans le Lunch Garden local. Et nous n'avons pas réussi à terminer nos assiettes, tant ce qui les remplissait était riche ! Incroyable. Bon, mais terriblement lourd. Du coup, l'air frais des rues commerçantes était plus que le bienvenu. Petite marche au gré des deux marchés de Noël... Quelques explications sur l'histoire de la ville... Un passage dans la cathédrale, et nous sommes rentrés sur valenciennes. Les mains pleines de sacs, pour ma part, contenant les achats en prévision du 24 décembre... Et dans quelque jours, on peut ouvrir la première petite porte de l' Adventskalendar ! Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s'agit, renseignez-vous.
Et arrangez-vous pour vous en faire offrir un au plus vite !
Bonheur de chercher les petites bricoles à offrir aux membres de la famille. La publicité pour les forfaits téléphoniques d'ORANGE, sur la musique de "There's a marshmallow world..." enchante les yeux autant que les portefeuilles très probablement.
Jérémie m'avait proposé de passer à Cologne pour faire un peu les magasins et peut-être trouver quelques idées-cadeaux supplémentaires. Bonne idée.
Nous sommes donc partis vers 09h45, après être passés remplir le réservoir d'essence de la voiture à la pompe de chez Auchan. J'ai un peu conduit sur les autoroutes allemandes, vu qu'il était fatigué, et je n'ai pas aimé cela du tout ! Quel stress. Pas de limitation de vitesse. Aussi, les fous furieux cotoient-ils les conducteurs prudents, dans un savant mélange de danger monstrueux et de moments de répit.
Le souvenir que m'avait laissé la ville , n'était pas incroyable... Mais je m'y suis beaucoup mieux plu, cette fois. Les magasins et le marché de Noël ayant sûrement contribué à embellir les a priori.
Le point fort des villes étrangères, c'est qu'elles regorgent souvent de magasins que nous n'avons pas chez nous ! ( Bien qu'avec la mondialisation, on en trouve d'autres vraiment partout, au contraire... H&M, suivez mon regard... )
Aussi, ai-je pu m'acheter cette veste que j'avais vue une semaine auparavant à Amsterdam, mais que je n'avais finalement pas prise ! Ça faisait un bon moment que j'avais besoin d'un nouveau manteau d'hiver qui soit suffisament chaud et surtout à ma taille, tout en étant un peu plus class qu'une simple doudoune. C'est fait ! Et pour 39.00€ seulement.
Nous sommes passés manger dans le Lunch Garden local. Et nous n'avons pas réussi à terminer nos assiettes, tant ce qui les remplissait était riche ! Incroyable. Bon, mais terriblement lourd. Du coup, l'air frais des rues commerçantes était plus que le bienvenu. Petite marche au gré des deux marchés de Noël... Quelques explications sur l'histoire de la ville... Un passage dans la cathédrale, et nous sommes rentrés sur valenciennes. Les mains pleines de sacs, pour ma part, contenant les achats en prévision du 24 décembre... Et dans quelque jours, on peut ouvrir la première petite porte de l' Adventskalendar ! Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s'agit, renseignez-vous.
Et arrangez-vous pour vous en faire offrir un au plus vite !
Wednesday, November 21, 2007
Thursday, November 15, 2007
Moi, Belgique... ( Par Annie Cordy )
Je suis tout simplement resté complètement sous le charme de ce documentaire en 7 parties, racontant l'histoire de Belgique, à travers la voix d'Annie Cordy. Un très chouette moment didactique et plein d'anecdotes sur l'histoire d'un pays dans lequel je vis, mais que je ne connaissais pas assez bien.
A part cela, les nouvelles sont moyennes.
Stables dans leur niveau de bon et de mauvais, disons.
Le concert au Botanique se prépare doucement. Deux muusiciens s'en sont malheureusement désisté, car déjà pris le soir en question. Du coup, je suis à la recherche d'un batteur. Tout est devenu un peu plus urgent.
Mais l'important, c'est que j'ai reçu la confirmation du Festival du film gay et lesbien concernant le spectacle !
Là, je suis en pleine écoute de "Parade", "Curtains" et "Jerry Springer-The Opera", les comédies musicales dont Patrick m'a offert les bandes originales, en revenant d'un séjour à Londres. J'ai hâte de pouvoir m'y rendre à mon tour. Je pense à avril. L'Eurostar n'a plus qu'une durée de 1h51 ! Incroyable. Bientôt on y sera en 30 minutes... Seule petite déception : "Parade" qui est vraiment formidable à l'écoute, ne se joue que jusqu'au 24 novembre 2007 à Londres. Ce qui remet à dans 10 jours la date de dernière. Et je n'ai malheureusement pas les moyens de me payer un mini-trip d'ici-là. ( Même si Electrabel me rembourse 612 € de facture intermédiaires non utilisées ! )
A part cela, les nouvelles sont moyennes.
Stables dans leur niveau de bon et de mauvais, disons.
Le concert au Botanique se prépare doucement. Deux muusiciens s'en sont malheureusement désisté, car déjà pris le soir en question. Du coup, je suis à la recherche d'un batteur. Tout est devenu un peu plus urgent.
Mais l'important, c'est que j'ai reçu la confirmation du Festival du film gay et lesbien concernant le spectacle !
Là, je suis en pleine écoute de "Parade", "Curtains" et "Jerry Springer-The Opera", les comédies musicales dont Patrick m'a offert les bandes originales, en revenant d'un séjour à Londres. J'ai hâte de pouvoir m'y rendre à mon tour. Je pense à avril. L'Eurostar n'a plus qu'une durée de 1h51 ! Incroyable. Bientôt on y sera en 30 minutes... Seule petite déception : "Parade" qui est vraiment formidable à l'écoute, ne se joue que jusqu'au 24 novembre 2007 à Londres. Ce qui remet à dans 10 jours la date de dernière. Et je n'ai malheureusement pas les moyens de me payer un mini-trip d'ici-là. ( Même si Electrabel me rembourse 612 € de facture intermédiaires non utilisées ! )
Tuesday, November 06, 2007
Avoir dix ans pendant deux jours !
Le plaisir de se balader dans Main Street est déjà assez phénoménal en temps normal... Mais quand on vous invite grâcieusement à passer deux jours dans Disneyland Paris Resort, et que vous n'êtes donc pressé par aucune échéance en ce qui concerne les attractions des deux parcs, le bonheur se voit décuplé ! Surtout quand en plus, c'est le dernier jour des décorations d'Halloween...
La découverte de ce petit périple restera "Crush Coaster" aux Disney Studios, que je visitais d'ailleurs pour la première fois. Une renversante montagne russe à dos de tortue ! ( La carapace de Crush, le personnage de "Finding Nemo" pour être précis ) A essayer dans les deux sens, car l'on peut s'installer de face ou de dos, et découvrir l'attraction sous deux angles tout à fait différents du coup.
Dans Disneyland Park, nouvelle parade beaucoup plus intéressante que celle dite "Des princesses" qui la précédait. L'idée originale de jumeler les chars en deux films de Walt Disney chaque fois... Un à l'avant, l'autre à l'arrière ! Astucieux et très chouette à découvrir.
Allez, j'y retourne le 20 novembre...
Juste pour voir les décorations de Noël. Il parait qu'en cette année de 15ème anniversaire du complexe, ça va déchirer.
A très vite.
Tuesday, October 23, 2007
Une nouvelle petite mort...
Terminé !
Molière c'est fini. 28 représentations, et deux matinées pour cloturer l'ensemble des représentations. Le succès aura été au rendez-vous, avec un taux de fréquentation de 86.40 % selon les dires du directeur qui semblait ravi.
On ne saura jamais qui a fait caca dans la salle le jour de la dernière... Un chat, une vieille dame ? Si un jour j'ai une ébauche de réponse, c'est promis je vous tiens informés.
En route pour de nouvelles aventures.
La première lecture de "Six personnages en quête d'auteur" de Luigi Pirandello au Théâtre de la Place des Martys à lieu dans deux jours. J'assurerai la chorégraphie des mouvements scéniques. J'ai hâte de refaire bouger les comédiens...
Cédric est passé à Bruxelles ce week end. Très chouettes instants de fou-rire, et autres complicités journalières... Bruxelles est vraiment truffée de "cas" fort enclins à déclencher le rire. Et la soirée de dernière chez le metteur en scène du spectacle, restera probablement gravée dans l'esprit de Cédric pour un très long moment. Qui a dit que les comédiens n'étaient pas des gens marrants ?
Bien entendu, je me suis rendu au bureau de chomage ce matin pour réactualiser ma situation de demandeur d'emploi, et en arrivant devant la porte, je me suis aperçu que j'avais oublié... le formulaire C4 relatif à cette nouvelle demande d'allocations. Parfois, je me demande où je mets ma tête ! ( J'ai bien une idée, remarquez ! )
Molière c'est fini. 28 représentations, et deux matinées pour cloturer l'ensemble des représentations. Le succès aura été au rendez-vous, avec un taux de fréquentation de 86.40 % selon les dires du directeur qui semblait ravi.
On ne saura jamais qui a fait caca dans la salle le jour de la dernière... Un chat, une vieille dame ? Si un jour j'ai une ébauche de réponse, c'est promis je vous tiens informés.
En route pour de nouvelles aventures.
La première lecture de "Six personnages en quête d'auteur" de Luigi Pirandello au Théâtre de la Place des Martys à lieu dans deux jours. J'assurerai la chorégraphie des mouvements scéniques. J'ai hâte de refaire bouger les comédiens...
Cédric est passé à Bruxelles ce week end. Très chouettes instants de fou-rire, et autres complicités journalières... Bruxelles est vraiment truffée de "cas" fort enclins à déclencher le rire. Et la soirée de dernière chez le metteur en scène du spectacle, restera probablement gravée dans l'esprit de Cédric pour un très long moment. Qui a dit que les comédiens n'étaient pas des gens marrants ?
Bien entendu, je me suis rendu au bureau de chomage ce matin pour réactualiser ma situation de demandeur d'emploi, et en arrivant devant la porte, je me suis aperçu que j'avais oublié... le formulaire C4 relatif à cette nouvelle demande d'allocations. Parfois, je me demande où je mets ma tête ! ( J'ai bien une idée, remarquez ! )
Monday, October 15, 2007
De tout repos ?
Je ne peux pas dire que le mois d'octobre 2007 sera celui du grand repos, mais la bonne nouvelle de ce midi, c'est que les résultats de mon test HIV me révèlent séronégatif ! Trois mois que j'attendais pour aller faire la prise de sang, car le test ne permet pas de déceler la présence du virus avant ce laps de temps, et vous vous en douterez, la durée d'attente aura été proportionnelle à la progression de la crainte... Moi qui me demandais pourquoi je dormais de moins en moins bien à l'approche du 11 octobre ! Une fois de plus, j'aurai vécu mille aventures, mais je suis enfin apaisé, et mon énergie remonte gentiment, autant que mon sourire, d'ailleurs... Les risques des vacances sont oubliés, on sera beaucoup plus vigilant désormais !
Le 11 octobre, vers midi et demi, je me mets en route vers MEDICIS, sans penser une seconde à l'épopée médicale qui m'attend. La veille sur MSN, j'étais tombé sur un ami auquel j'avais exposé mes craintes et qui n'avait vraiment rien fait pour les calmer ( pas intentionnellement, bien sûr ) en me disant que si j'avais ressenti un "coup de mou" ou fait un gros rhume difficile à soigner dans les deux derniers mois, ça pouvait peut-être être les premiers symptômes de l'après incubation. Or depuis un mois je me bats avec un **** de rhume à la con, et vu le train de répétitions que nous avons eu au Théâtre du Parc jusqu'au 20 septembre, il était normal que je sois dans le "coup de mou". Malgré tout, sur l'instant, je me suis vu condamné ! Bref, passons...
J'arrive au laboratoire attenant au centre médical et explique à l'infirmière que je viens pour un simple dépistage VIH. Tout sourire, elle me répond qu'il n'est plus envisageable de se faire dépister sans ordonnance d'un médecin, dans la mesure où après réception des résultats sérologiques par voie postale, trop de cas de suicides ont été relevés durant les cinq dernières années. Un frisson me secoue. Non seulement je me suis déplacé pour rien, mais en plus il va falloir payer une consultation pour ce test ! Un peu contrarié, je me rends à l'accueil du centre médical et demande un rendez-vous avec un médecin généraliste le plus rapidement possible. On m'en propose un à 17h, le jour-même. Or je dois être au théâtre pour 18h30, et s'il y a un peu de retard, je risque d'être mal pris. Je reporte donc au lendemain à la première heure… mais avant de me lever pour partir, je m’avise tout de même du prix la consultation… 35 euros !
Impossible. Dépité, je regarde la secrétaire, en lui expliquant dans un soupir que j’ai beaucoup de mal à envisager de payer une telle somme pour la simple délivrance d’un papier, par un médecin qui ne va rien constater d’autre que ma demande… Elle comprend, et juste à ce moment, arrive un médecin. « - Docteur, pourriez-vous me remplir une ordonnance VIH, pour dépanner ce jeune homme, s’il vous plait ? », et trois minutes plus tard, je retourne au labo d’où je viens avec mon papier en main. Prise de sang terminée, je rentre chez moi avec toutes les infos concernant le laboratoire annexe où je peux aller chercher mes résultats le surlendemain, si je ne veux pas attendre l’envoi postal… Du moins c’est ce que je crois, car après les deux jours de stress évident, j’arrive devant un labo porte close, car le samedi il n’est accessible que jusqu’à 12h ! Aaaaaaaaaaargh… Deux jours d’angoisse de bonus !
Enfin, ce matin, je me représente au laboratoire, où la préposée m’explique avec une pointe d’exaspération que mes résultats m’ont déjà été envoyés par la poste. Ce à quoi, restant très calme mais décidé, je réponds que ce n’est pas grave, et que m’étant déplacé, l’importance des résultats prime sur toute durée d’attente supplémentaire… « - Bon, ben, vous l’aurez deux fois, alors… » me lance-t-elle en imprimant la feuille, sans aucune considération pour le « tout petit » enjeu que va avoir cette putain de feuille sur mon existence. « - Je vous la mets dans une enveloppe ? ». Je crois devenir bête ! « - Non, économisons les efforts. » lui lance-je, avant que pour finir elle ne me donne le document en main.
Plus rien ne compte, je déplie le papier soigneusement plié et prends note de la bonne nouvelle ! J’ai juste envie de gifler cette femme, mais je suis déjà dans mon bus en train de rentrer chez moi, Chantal Goya hurlant dans mon baladeur. Je vais bien.
Sunday, October 07, 2007
Je suis beau en maillot !
Qui l'eut cru ? Le slip de bain me va fort bien...
La soirée gay "SPLASH PARTY" proposée le 6 octobre dernier à Aqualibi a vraiment été une réussite ! Et je ne regrette pas une seconde de m'y être rendu, même si je doutais un peu de mon énergie à passer le restant de ma nuit dans les eaux chlorées du parc aquatique après avoir été sur les planches jusqu'à 22.30 déjà...
Hormis le prix dissuasif de 28 euros par personne, tout avait été mis en oeuvre pour que l'on s'amuse, et l'ambiance générale était très bon enfant, au contraire de mes prévisions.
Oui, je dois admettre que j'imaginais un peu le concept dégénérant en méga partouze, où les homos de province, beurrés au faux Pisang, auraient vomi partout. ( Un tableau peut-être un tout petit peu noir ! ) Mais j'ai été très positivement surpris par les rires et le civisme de tous les participants. Pas de moqueries affichées sur les différentes corpulences, tout le monde attendait patiemment son tour dans les files, pas de bousculade à la con dans les attractions...
Bref, un très chouette moment de détente, clotûré pour ma part à 02h30 du matin, mais que j'aurais pu prolonger jusqu'à 04h si la motivation me le disait.
Et en plus, les organisateurs avaient fait jeter des centaines de canards en plastique ( Dont un bon nombre figure maintenant dans ma salle de bain ! ) dans les bassins...
De l'éclate de gamins comme on en aimerait plus souvent, quoi ! On remet ça l'année prochaine !
La soirée gay "SPLASH PARTY" proposée le 6 octobre dernier à Aqualibi a vraiment été une réussite ! Et je ne regrette pas une seconde de m'y être rendu, même si je doutais un peu de mon énergie à passer le restant de ma nuit dans les eaux chlorées du parc aquatique après avoir été sur les planches jusqu'à 22.30 déjà...
Hormis le prix dissuasif de 28 euros par personne, tout avait été mis en oeuvre pour que l'on s'amuse, et l'ambiance générale était très bon enfant, au contraire de mes prévisions.
Oui, je dois admettre que j'imaginais un peu le concept dégénérant en méga partouze, où les homos de province, beurrés au faux Pisang, auraient vomi partout. ( Un tableau peut-être un tout petit peu noir ! ) Mais j'ai été très positivement surpris par les rires et le civisme de tous les participants. Pas de moqueries affichées sur les différentes corpulences, tout le monde attendait patiemment son tour dans les files, pas de bousculade à la con dans les attractions...
Bref, un très chouette moment de détente, clotûré pour ma part à 02h30 du matin, mais que j'aurais pu prolonger jusqu'à 04h si la motivation me le disait.
Et en plus, les organisateurs avaient fait jeter des centaines de canards en plastique ( Dont un bon nombre figure maintenant dans ma salle de bain ! ) dans les bassins...
De l'éclate de gamins comme on en aimerait plus souvent, quoi ! On remet ça l'année prochaine !
Saturday, September 22, 2007
Otrivine en gouttes pour enfants !
Bonne générale, bonne première, mauvaise deuxième...
A peu de choses près, tout se déroule comme il faut depuis le début des représentations publiques des deux spectacles avec lesquels je remplis mes pages blog depuis quelques temps maintenant.
Le public réagit fort bien, et les deux pièces sont écoutées et appréciées à leur juste valeur. Mais comme rien jamais ne peut aller correctement à tous les niveaux en même temps( Non, je vous assure ! ), je me suis chopé un rhume monumental le soir de la première, qui m'a rendu complètement grogy pour la performance d'hier soir...
J'avais vraiment l'impression que le plateau n'était pas plat, et que les panneaux du décor menaçaient constamment de me tomber dessus. Je vous passe les détails de la joie de la goutte au nez constante durant toute la durée de représentation !
J'avais pourtant soigneusement évité d'aller au repas de première avec l'équipe pour optimaliser mon énergie, mais la nuit s'est révélée blanche. Impossible de dormir une seule seconde. Obstruction nasale intense oblige !
Aujourd'hui, je commence à comprendre à nouveau la signification du mot "odorat". Mais je suis loin d'être nez dans une grande maison de parfumeurs.
Ce soir, normalement, je sors...
Mais j'ai bien dit "Normalement".
A peu de choses près, tout se déroule comme il faut depuis le début des représentations publiques des deux spectacles avec lesquels je remplis mes pages blog depuis quelques temps maintenant.
Le public réagit fort bien, et les deux pièces sont écoutées et appréciées à leur juste valeur. Mais comme rien jamais ne peut aller correctement à tous les niveaux en même temps( Non, je vous assure ! ), je me suis chopé un rhume monumental le soir de la première, qui m'a rendu complètement grogy pour la performance d'hier soir...
J'avais vraiment l'impression que le plateau n'était pas plat, et que les panneaux du décor menaçaient constamment de me tomber dessus. Je vous passe les détails de la joie de la goutte au nez constante durant toute la durée de représentation !
J'avais pourtant soigneusement évité d'aller au repas de première avec l'équipe pour optimaliser mon énergie, mais la nuit s'est révélée blanche. Impossible de dormir une seule seconde. Obstruction nasale intense oblige !
Aujourd'hui, je commence à comprendre à nouveau la signification du mot "odorat". Mais je suis loin d'être nez dans une grande maison de parfumeurs.
Ce soir, normalement, je sors...
Mais j'ai bien dit "Normalement".
Tuesday, September 18, 2007
Sunday, September 16, 2007
Les heures trop longues...
Il y a des jours comme cela, où le temps passe si lentement qu'on aurait envie qu'il s'arrête définitivement. Que plus rien ne bouge jamais. Que ce soit la fin.
J'ai un de ces cafards aujourd'hui ! Dans mon appartement où j'ai pourtant tout pour être heureux comme me disent tous ceux que je connais, je me retrouve de nouveau face à moi-même. Et les questions arpentent mon esprit, sans trève... Quelle est ma situation ? Financièrement, je ne suis pas du tout à l'aise. Impossible d'épargner quoi que ce soit. Affectivement, j'accumule les actes manqués et je laisse s'attacher à moi des êtres à qui je ne suis pas capable de donner autant d'importance que celle qu'ils m'accordent. Je m'égare. Je ne suis pas dans mes jours, et mes nuits sont tourmentées par des cauchemards de plus en plus réalistes et dont je me souviens de mieux en mieux à mon réveil...
Cette nuit, par exemple, j'ai rêvé que je commettais un meurtre et conservais la tête de ma victime dans un sac de plastique, avant de me rendre compte de la gravité de mon acte et de vouloir aller la redéposer près du reste du corps.
Durant mon sommeil, je suis de plus en plus souvent témoin d'accidents graves que je n'arrive qu'à subir avec effroi.
Et l'idée de me coucher plus tôt depuis quelques jours ne semble pas arranger mon état de fatigue.
D'où me vient donc ce mauvais stress ? Dois-je laisser tomber mon métier actuel au profit d'une activité plus rentable, question de me sentir plus à l'aise dans le paiement des factures qui s'accumulent chaque mois ? Aujourd'hui, je n'ai pas envie de réfléchir. J'aurais simplement envie d'être allongé dans un bain à bulles avec une revue et de la musique légère... Une fois de plus, j'en ai marre de la vie. De son inutilité et de l'inintérêt du système. Des conflits stupides qui tiennent les gens occupés depuis des lustres et auxquels personne jamais ne trouvera de solution.
D'entendre discutés des débats motivés par la haines des uns ou les intérêts des autres... Marre de me lever le matin, pour gagner trois ronds de carotte en fin de mois et ne profiter de rien parce que je dois faire constamment attention... Marre de voir la situation des autres dans laquelle, le bonheur se résume de façon générale à de l'aise matérielle. Je suis impuissant face à tout. Je voudrais dire stop. Je dis tout le temps à tout le monde que je vais bien... Mais au fond de moi, je crois que c'est un vilain mensonge. Un mensonge pour ne pas passer pour un hypocondriaque du bonheur.
Pourtant j'ai l'impression que les moteurs de ma vie ne sont que le rangement de ma chambre à coucher, le nettoyage et le repassage de mon linge, ma vaisselle et mes petites comédies musicales à la con que je suis le seul à écouter, parce que personne n'en a rien à caler. Dix ans que j'ai quitté le cocon familial, et le constat est assez décevant : Incapable de trouver quelqu'un et de construire quoi que ce soit. C'est probablement cela que les psychiatres appelent l' "adolescence non résolue" des homosexuels.
Je crois une fois pour toute que je veux être connu et que tant que ce ne sera pas le cas, je serai pas heureux. Seulement, me rendre compte de la manière dont fonctionne le métier, me répugne et je me sens d'autant plus malheureux de devoir renoncer à la vision que j'en avais...
Je voudrais retourner d'où je viens, et ne jamais avoir débarqué ici.
Je deviens confus.
Je vous laisse.
J'ai un de ces cafards aujourd'hui ! Dans mon appartement où j'ai pourtant tout pour être heureux comme me disent tous ceux que je connais, je me retrouve de nouveau face à moi-même. Et les questions arpentent mon esprit, sans trève... Quelle est ma situation ? Financièrement, je ne suis pas du tout à l'aise. Impossible d'épargner quoi que ce soit. Affectivement, j'accumule les actes manqués et je laisse s'attacher à moi des êtres à qui je ne suis pas capable de donner autant d'importance que celle qu'ils m'accordent. Je m'égare. Je ne suis pas dans mes jours, et mes nuits sont tourmentées par des cauchemards de plus en plus réalistes et dont je me souviens de mieux en mieux à mon réveil...
Cette nuit, par exemple, j'ai rêvé que je commettais un meurtre et conservais la tête de ma victime dans un sac de plastique, avant de me rendre compte de la gravité de mon acte et de vouloir aller la redéposer près du reste du corps.
Durant mon sommeil, je suis de plus en plus souvent témoin d'accidents graves que je n'arrive qu'à subir avec effroi.
Et l'idée de me coucher plus tôt depuis quelques jours ne semble pas arranger mon état de fatigue.
D'où me vient donc ce mauvais stress ? Dois-je laisser tomber mon métier actuel au profit d'une activité plus rentable, question de me sentir plus à l'aise dans le paiement des factures qui s'accumulent chaque mois ? Aujourd'hui, je n'ai pas envie de réfléchir. J'aurais simplement envie d'être allongé dans un bain à bulles avec une revue et de la musique légère... Une fois de plus, j'en ai marre de la vie. De son inutilité et de l'inintérêt du système. Des conflits stupides qui tiennent les gens occupés depuis des lustres et auxquels personne jamais ne trouvera de solution.
D'entendre discutés des débats motivés par la haines des uns ou les intérêts des autres... Marre de me lever le matin, pour gagner trois ronds de carotte en fin de mois et ne profiter de rien parce que je dois faire constamment attention... Marre de voir la situation des autres dans laquelle, le bonheur se résume de façon générale à de l'aise matérielle. Je suis impuissant face à tout. Je voudrais dire stop. Je dis tout le temps à tout le monde que je vais bien... Mais au fond de moi, je crois que c'est un vilain mensonge. Un mensonge pour ne pas passer pour un hypocondriaque du bonheur.
Pourtant j'ai l'impression que les moteurs de ma vie ne sont que le rangement de ma chambre à coucher, le nettoyage et le repassage de mon linge, ma vaisselle et mes petites comédies musicales à la con que je suis le seul à écouter, parce que personne n'en a rien à caler. Dix ans que j'ai quitté le cocon familial, et le constat est assez décevant : Incapable de trouver quelqu'un et de construire quoi que ce soit. C'est probablement cela que les psychiatres appelent l' "adolescence non résolue" des homosexuels.
Je crois une fois pour toute que je veux être connu et que tant que ce ne sera pas le cas, je serai pas heureux. Seulement, me rendre compte de la manière dont fonctionne le métier, me répugne et je me sens d'autant plus malheureux de devoir renoncer à la vision que j'en avais...
Je voudrais retourner d'où je viens, et ne jamais avoir débarqué ici.
Je deviens confus.
Je vous laisse.
Tuesday, September 11, 2007
Ça répète ferme !
Coucou tout le monde !
Surprise : Un petit extrait des répétitions des "Précieuses ridicules".
Hier, c'était le premier passage sur scène en costumes. Un grand moment de couleurs et de scintillance ! Et vive le perruquage ! ( Non, malheureusement, vous ne les verrez pas à l'image... Gardons un minimum de suspense ! )
Le travail devient vraiment très approfondi, et l'énergie qui se dégage des deux spectacles est en très bonne voie.
Avant-première le 19 septembre... J - 9.
Sunday, September 09, 2007
Saturday, September 08, 2007
Première vidéo perso !
Une première petite vidéo réalisée de mes propres mains !
Juste question de voir si tout fonctionne correctement...
Et -si c'est le cas- en ajouter plein plein !
Tuesday, September 04, 2007
HAIRSPRAY : Deux fois en deux jours ! C'est grave, docteur ?
C'est sorti !
C'est magistral.
C'est à voir absolument. Je veux un film comme cela tous les deux mois, s'il vous plaît, Père Noël ! Travolta est a croquer ( Dans tous les sens du terme ! ) et chaque personnage est un spectacle entier à lui tout seul.
Courrez. Régalez-vous. You can't stop the beat !
C'est à déguster sur grand écran autant que faire se peut...
Si j'atteins les dix fois, je refais une page dessus !
Je file, je dois aller réserver mes billets pour la séance de demain soir !
Thursday, August 30, 2007
J'ai retrouvé Malina !
J'ai rêvé que cette superbe voix gagne l'Eurovision ...
Malheureusement, c'est Dana International qui a remporté la victoire, cette année-là.
Mais Malina Olinescu reste dans mon coeur depuis cette soirée de 1998 !
Tuesday, August 21, 2007
Période de fatigue... physique. ( Rassurons-nous )
Salut mes lecteurs favoris...
Comment se passent vos derniers jours de vacances ?
Bientôt la rentrée ( ou déjà pour certains, comme moi ! ).
Tout va bien dans mon petit monde. Pas de problèmes graves à signaler. Les répétitions des deux pièces de Molière au Théâtre du Parc ont redémarré en force. Et après seulement trois jours de travail, nous avons fini complètement la mise en place définitive sur plateau de "L'impromptu de versailles". J'avais un peu peur de ne pas m'amuser réellement dans cette pièce, au vu du propos et du côté stagnant de la mise en place, mais j'admets que je me trompais ! Je prends un pied dingue. L'équipe est super. Et tout le monde donne une énergie terrible dans le spectacle. Les rires sont constants et c'est un plaisir tant pour nous que pour le metteur en scène, visiblement.
Hier, nous avons entamé "Les précieuses ridicules" et... Pareil !
Je suis vraiment content que Toni Cecchinato ait pensé à moi pour ce rôle de Lagrange ! Pour la première fois depuis que je fais ce métier, je peux exprimer un côté bien plus masculin de moi et laisser sortir les énergies testostéronées de mon petit corps.
Certains doivent sourire en me lisant, mais je vous promets que c'est le bonheur de me rendre compte qu'il y a un vrai garçon à l'intérieur de moi. Parce que S.T.A.R.S. mis à part, à force de me distribuer toujours dans des rôles d'homosexuels exhubérants et colorés, les metteurs en scène ont fini par me faire douter de mes capacités dans ce type de registre. Toni est suffisemment élégant pour relever avec simplicité les écarts de jeu qui peuvent survenir, et je suis enchanté de remarquer qu'il n'y en a pas tant que cela. J'avais vraiment la crainte d'être pris pour la grande folle de service. ( Quelle belle opinion de moi, hein ? ) Mais il semble que ce ne soit pas le cas. Sur le plateau, du moins... Pour le reste, je ne suis pas dans la tête des gens.
Ce qui m'a vraiment remis en confiance c'est qu'à la sortie d'un des services de répétitions antérieurs, le directeur du théâtre a dit à Toni que les deux marquis étaient vraiment bien. Sur quoi Toni a répondu qu'il avait donc bien fait d'insister... Intrigué, fred et moi, avons demandé si le directeur avait douté, et toni nous a répondu que "Pour l'un des deux OUI". j'ai tout de suite compris que c'était de moi qu'il s'agissait. Comment aurait-il pu en être autrement. Mais je n'en ai été que plus heureux de la réplique du directeur sur notre travail, évidemment.
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir prisonnier d'une image que les gens se font de vous ? Vous devez alors comprendre l'état dans lequel je pouvais me trouver.
A côté de cela, comme je le disais précédemment, tout va bien.
La seule chose qui m'inquiète est ma situation financière. En effet, entre les frais d'abonnement de téléphone, d'internet, les loyers, les charges, le gaz et l'électricité... Sans oublier les relevés VISA ! Ce mois ci, j'ai vraiment l'impression de ne pas voir la sortie du tunnel. D'autant que le Conservatoire ne m'a toujours pas payé les heures prestées en mai !
Et pour ce qui est du côté affectif : Passons !
Bonne journée à tous.
Comment se passent vos derniers jours de vacances ?
Bientôt la rentrée ( ou déjà pour certains, comme moi ! ).
Tout va bien dans mon petit monde. Pas de problèmes graves à signaler. Les répétitions des deux pièces de Molière au Théâtre du Parc ont redémarré en force. Et après seulement trois jours de travail, nous avons fini complètement la mise en place définitive sur plateau de "L'impromptu de versailles". J'avais un peu peur de ne pas m'amuser réellement dans cette pièce, au vu du propos et du côté stagnant de la mise en place, mais j'admets que je me trompais ! Je prends un pied dingue. L'équipe est super. Et tout le monde donne une énergie terrible dans le spectacle. Les rires sont constants et c'est un plaisir tant pour nous que pour le metteur en scène, visiblement.
Hier, nous avons entamé "Les précieuses ridicules" et... Pareil !
Je suis vraiment content que Toni Cecchinato ait pensé à moi pour ce rôle de Lagrange ! Pour la première fois depuis que je fais ce métier, je peux exprimer un côté bien plus masculin de moi et laisser sortir les énergies testostéronées de mon petit corps.
Certains doivent sourire en me lisant, mais je vous promets que c'est le bonheur de me rendre compte qu'il y a un vrai garçon à l'intérieur de moi. Parce que S.T.A.R.S. mis à part, à force de me distribuer toujours dans des rôles d'homosexuels exhubérants et colorés, les metteurs en scène ont fini par me faire douter de mes capacités dans ce type de registre. Toni est suffisemment élégant pour relever avec simplicité les écarts de jeu qui peuvent survenir, et je suis enchanté de remarquer qu'il n'y en a pas tant que cela. J'avais vraiment la crainte d'être pris pour la grande folle de service. ( Quelle belle opinion de moi, hein ? ) Mais il semble que ce ne soit pas le cas. Sur le plateau, du moins... Pour le reste, je ne suis pas dans la tête des gens.
Ce qui m'a vraiment remis en confiance c'est qu'à la sortie d'un des services de répétitions antérieurs, le directeur du théâtre a dit à Toni que les deux marquis étaient vraiment bien. Sur quoi Toni a répondu qu'il avait donc bien fait d'insister... Intrigué, fred et moi, avons demandé si le directeur avait douté, et toni nous a répondu que "Pour l'un des deux OUI". j'ai tout de suite compris que c'était de moi qu'il s'agissait. Comment aurait-il pu en être autrement. Mais je n'en ai été que plus heureux de la réplique du directeur sur notre travail, évidemment.
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir prisonnier d'une image que les gens se font de vous ? Vous devez alors comprendre l'état dans lequel je pouvais me trouver.
A côté de cela, comme je le disais précédemment, tout va bien.
La seule chose qui m'inquiète est ma situation financière. En effet, entre les frais d'abonnement de téléphone, d'internet, les loyers, les charges, le gaz et l'électricité... Sans oublier les relevés VISA ! Ce mois ci, j'ai vraiment l'impression de ne pas voir la sortie du tunnel. D'autant que le Conservatoire ne m'a toujours pas payé les heures prestées en mai !
Et pour ce qui est du côté affectif : Passons !
Bonne journée à tous.
Saturday, August 11, 2007
52 ans ! Vive maman...
Juste un tout petit mesage de rien du tout pour souhaiter encore un super anniversaire à ma petite mouma préférée. La soirée d'hier soir était très très réussie. Et j'espère qu'elle s'est autant amusée que les convives.
Saturday, July 28, 2007
Vous avez dit "7ème ciel" ?
Vive le cinéma !
Vive la télé !
Vivent les tournages...
On ne peut pas dire que mes deux jours de prestation sur "7ème ciel Belgique", la fameuse série belge, auront fait défaut d'ambiance ! Entre mon personnage de contrôleur de la TEC ( Compagnie des transports en commun wallonne ) à Tournai et celui de Crystal, travesti prostitué de la gare du nord à Bruxelles je n'aurai eu que du plaisir à donner la réplique à une Stéphanie très en forme !
On passera sur le rendez-vous fixé à 00.30 le 27 juillet pour être à temps, alors que nous avons effectivement commencé à tourner la scène à 04h30. Après tout, attendre, c'est la loi des tournages. Et dans des moments comme celui-là, on est surtout très heureux d'être silhouette et pas figurant. Car, en minijupe, sous la pluie battante et dans le vent pendant 8 heures d'affilée pour 20 euros, j'avoue que je ne le ferais pas.
Personnellement, j'ai gentiment patienté bien au chaud dans le foyer jusqu'à ce qu'on vienne me chercher pour dire mes 4 répliques. Et j'ai vraiment eu pitié de ces pauvres nanas qui devaient rester dans le cadre derrière moi sous la drache et qui étaient là depuis le début de la soirée...
Mais l'important c'est qu'on s'est bien amusé. Et j'espère qu'à défaut d'être le rôle de ma vie, Crystal apportera juste une chouette touche de couleur à ce feuilleton bruxellois dont je n'ai encore jamais vu aucun épisode...
Saturday, July 21, 2007
Et ensuite ?
Faut dire qu'à force de rédiger mon petit blog tout rose et tout gentil, j'en oublie la réalité de la vie, moi...
Wednesday, July 18, 2007
C'en est trop !
Voilà, ça y est je suis arrivé à saturation : Là, j'en ai marre, marre, marre, marre , marre, marre, marre d'être seul. J'en peux plus. Je me noie dans mon espace vital vide. Je tourne fou. Je respire mal. J'ai envie de quelqu'un pour partager mes jours. J'ai besoin d'une présence qui respire avec moi, qui rigole avec moi, qui pleure avec moi.
J'en ai marre de vider la machine à laver et de n'y trouver que des vêtements à moi, marre de ne préparer qu'un seul petit déjeuner le matin, marre de passer mon temps à envoyer des sms aux gens pour faire des activités avec eux et ne jamais avoir de réponse positive. Marre de n'avoir comme objectif que ma carrière professionnelle.
Marre de chercher.
Marre que ça fasse huit ans.
Marre.
J'ai envie qu'on m'aime. J'ai envie qu'on m'aime maintenant. Tout de suite. Pour longtemps. J'ai envie de me coucher dans les bras de mon amoureux devant la télé et ne penser à rien. J'ai envie de partir en week end et déconnecter.
J'ai envie de ne pas me sentir con quand les gens sont pas sympa avec moi dans mon boulot, en sachant que j'ai autre chose pour relativiser. J'ai besoin de câlins, tous les jours. J'ai besoin qu'on me touche. Je me déssèche, et mon coeur est en train de faire pareil. Je pourris de l'intérieur.
Je veux du bruit dans mon appartement. Je veux de la vaisselle sale dans l'évier. Je veux rentrer et devoir faire attention au bruit parce que quelqu'un dort. Je veux arrêter d'être frustré après les coups d'une nuit avec des hommes qui me disent "C'était pas génial, hein, la pénétration, avec toi". Je veux arrêter de me sentir coupable d'avoir envie de tenir la main de quelqu'un dans la rue. Je veux arriver à pouvoir tenir la main de quelqu'un dans la rue.
J'ai envie d'être invité à des barbecues, à des soirées, à des moments inoubliables avec la personne qui partage mes jours. j'ai envie de trouver l'énergie de mon existence dans autre chose que moi-même. J'ai besoin d'une nouvelle force. J'ai besoin de ne pas penser. De ne pas stresser.
Je veux qu'on soi avec moi, pas que fier de moi.
J'en ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre !
Où es-tu, nom de Dieu ?
Tuesday, July 17, 2007
Où est-il ???
Incroyable !
Mickey, Donald et elle, on s'en contre fout.
( Enfin, pas complètement, mais bon... )
Mais lui !
Ce superbe garçon !
Qu'est-il devenu.
Si tu vis encore, je t'épouse !
Sunday, July 01, 2007
Gay Pride ne rime pas avec culture générale !
On ne peut vraiment pas dire que nos efforts pour la Gay Pride parisienne auront été vains, cette année, c'est évident !
Levés tout spécialement à 10h00 du matin pour commencer le long maquillage qui devait nous transformer respectivement en Glinda-La-Gentille-Sorcière-Du-Nord (Cédric ) et Elphaba-La-Méchante-Sorcière-De-L'Ouest ( moi ), notre travail a été récompensé tout au long des quatre heures de marche par des centaines de photographes amateurs et professionnels, nous demandant de poser pour ou avec eux !
Les regards étaient émerveillés, les sourires sincères et je dois bien admettre que le fait d'être peinturluré intégralement de vert a vraiment fait de l'effet.
Par contre, ce qui est cruellement désolant, c'est le manque de culture générale des spectateurs... Et notre savant travail de composition d'un duo célèbre, de création de costumes merveilleux se calquant au détail près sur les costumes originaux des personnages du film, n'aura, par contre, pas fait mouche du tout...
Puisque la majorité des gens nous auront hurlé : "- Oooh ! Elles sont belles, la mariée et la femme de Schrek !"
Non, mais je rêve ! Des heures de couture, une perruque à 60,00€, un maquillage avec les produits utilisés pourle spectacle de Broadway, et tout cela pour s'entendre dire La Femme de Schrek !
Petites précisions les cocos :
- La femme de Schrek est obèse.
- La femme de Schrek est rousse.
- La femme de Schrek n'est pas habillée de noir.
- La femme de Schrek a un gros nez.
- La femme de Schrek n'a pas de cape.
Je me demande vraiment ce qui va sortir l'an prochain quand nous proposerons La Belle au Bois Dormant et Maléfice... On va peut-être nous taxer de papas pingouins, qui sait !
P.S. : Ceux qui veulent nous voir en live peuvent se rendre sur le lien suivant
http://sensitif.fr/fiertes2007.html
A très vite !
Wednesday, June 27, 2007
Barbra Streisand à Bercy - Paris
Dans toute vie, il y a des moments inoubliables.
De ces moments qui n'ont pas de prix. ( Et tant mieux, dans ce cas-ci, tout particulièrement, vu que le prix des places était de 480,00 € !)
Arrivés à Bercy pour 19h00, de façon à pouvoir rester à l'aise avant que le concert ne commence, et surtout pour pouvoir prendre le temps de jeter un coup d'oeil sur le large merchandising proposé autour du spectacle, nous avons montés les marches de la sortie de métro et découvert que nous étions loin d'être les seuls à avoir pensé à faire la même chose ! Trois-quatre cents personnes se bousculaient déjà devant les portes de la salle. Et quand Patrick nous distribua à chacun notre ticket d'entrée, nous dûmes encore patienter quelques instants à l'extérieur avant de pouvoir accéder au hall d'entrée.
Téléphones portables et caméras vidéos étaient savament contrôlés, mais pas interdits en dessous d'un certain nombre de pixels et cela prenait du temps, vu le nombre de spectateurs présents.
Une fois dans le hall, nous nous rendîmes vers la porte d'entrée stipulée sur les billets, et Patrick alla acheter des programmes et des affiches pour ceux qui en désiraient. ( Vous posez-vous un seul instant la question en ce qui me concerne ? )
Une petite coupe de Champagne offerte par son papa, puis nous prîmes enfin place dans la salle.
Je n'avais jamais été à Bercy, ni d'ailleurs dans un complexe de taille identique. Impressionnant. Nos places se situaient côté jardin de la scène, face au plateau. Idéales !
Le concert ne démarrerait pas à l'heure, c'était certain, et les gens entraient et sortaient, à la recherche de leurs amis et parents, d'autres passant une dernière fois aux toilettes avant le grand moment.
Sous une petite nuée d'applaudissement, les VIP arrivèrent : Charles Aznavour, Line Renaud, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Michel Legrand, Cécilia Sarkozy, Muriel Robin, Amanda Lear, Pierre Palmade, Régine, Bernard Kouchner, Christine Ockrent,...
Puis soudain les lumières baissèrent et les premières notes de l'ouverture démarrèrent avec force. Incroyable ! Un orchestre de 58 musiciens jouait pour le public hystérique.
4 minutes 20' de patience pour enfin découvrir la star des stars, au centre du plateau, toute de noir vêtue. Applaudissements standing ovation de 2 minutes, hurlements de joie et compliments hurlés à travers la foule... Le spectacle avait vraiment commencé.
De son plus beau sourire, elle remercia le chaleureux accueil qui lui était fait et s'avança pour entamer " Starting here, starting now " en guise d'ouverture.
J'ai passé deux des plus merveilleuses heures de mon existence.
L'enchainement des chansons fut aussi surprenant qu'on pouvait l'attendre. Les anecdotes en Français et les "classiques" de la grande dame ne cessant de régaler le public conquis d'avance, mais toujours aussi heureux d'être complice.
"Ma première chanson" ( En Français s'il vous plaît ! ), "Funny girl" ( La version coupée au montage du film, à l'époque ! ), "The way we were", et "Unusual way" fûrent mes moments préférés... Et découvrir que le groupe IL DIVO avait été remplacé par quatre chanteurs de Broadway, dont le sublîme Hugh Panaro, n'eut rien pour calmer mon plaisir !
Il y a des moments qu'on n'oublie jamais.
Celui-là est un des miens.
Et le fait d'avoir rencontré Sandra Kim n'y est pour rien, je vous le jure !
Sunday, June 24, 2007
Pourquoi ? Pour ÇA !
Pourquoi j'aime Londres et Broadway ?
Parce que les jours où ça ne va pas fort, je me dis que quelque part, il y a ÇA !
Et du coup, tout va mieux !
Saturday, June 23, 2007
Les précieuses ridicules
On a démarré le travail de répétition des "Précieuses ridicules" et de "L'impromptu de Versailles" il y a tout juste une semaine et... la mise en place est déjà complètement terminée. Nous jouerons à partir de septembre 2007 au Théâtre Royal du Parc.
L'équipe est très chouette, et le rythme du metteur en scène ( Toni Cecchinato ) est éffréné mais agréable. Les propositions des comédiens ne sont pas refusées en bloc, comme parfois, et tout le monde se plait à faire exister les répliques du grand Jean-Baptiste. Je suis très heureux de faire partie de ce projet, car "Les précieuses ridicules" est ma pièce préférée de Molière, depuis l'époque de mes études secondaires. Aussi ai-je été ravi lorsque le directeur du théâtre m'a appelé pourme proposer le rôle de Lagrange ! Je m'amuse comme un petit fou, et j'espère que le texte passera autant pour les spectateurs que c'est le cas pour nous !
Sunday, June 17, 2007
Enchantée, la flûte ?
Je rentre à l'instant de la représentation de "La flûte enchantée" de Mozart au Théâtre Royal de la Monnaie...
Je suis un peu déçu, je dois bien l'admettre. L'idée d'un décor en projections de lumière uniquement pouvait intéresser, mais la façon de l'amener et de l'utiliser tout au long du spectacle m'a finalement plus ennuyé qu'autre chose.
Etouffant, voilà le mot. Les chanteurs étaient perdus dans ce grand espace vide et sombre. Malheur pour moi, qui m'attendais à une version colorée et rebondissante de l'oeuvre du grand Amadeus. Tant pis...
Je suis un peu déçu, je dois bien l'admettre. L'idée d'un décor en projections de lumière uniquement pouvait intéresser, mais la façon de l'amener et de l'utiliser tout au long du spectacle m'a finalement plus ennuyé qu'autre chose.
Etouffant, voilà le mot. Les chanteurs étaient perdus dans ce grand espace vide et sombre. Malheur pour moi, qui m'attendais à une version colorée et rebondissante de l'oeuvre du grand Amadeus. Tant pis...
Tuesday, June 12, 2007
Tinky Winky... Dipsy... La laaa... Pooo !
Premier essai de doublage concluant !
J'étais en studio cet après-midi pour doubler la voix de Dipsy, le petit télétubbie vert ( le rappeur ! )pour le jeu video tiré des aventures de ces petits personnages attendrissants.
Une ambiance bon enfant régnait dans le studio, avec une petite tendance euphorique vu le style de série que représentent les Teletubbies. Mais le travail n'en a pas moins été efficace et bien fait. C'est juste très étrange de reprendre la voix d'un personnage qui a été créé en Français par quelqu'un d'autre et de devoir y coller aussi parfaitement... Bel exercice.
Maintenant, reste à règler les questions de contrat !
J'étais en studio cet après-midi pour doubler la voix de Dipsy, le petit télétubbie vert ( le rappeur ! )pour le jeu video tiré des aventures de ces petits personnages attendrissants.
Une ambiance bon enfant régnait dans le studio, avec une petite tendance euphorique vu le style de série que représentent les Teletubbies. Mais le travail n'en a pas moins été efficace et bien fait. C'est juste très étrange de reprendre la voix d'un personnage qui a été créé en Français par quelqu'un d'autre et de devoir y coller aussi parfaitement... Bel exercice.
Maintenant, reste à règler les questions de contrat !
Tuesday, June 05, 2007
Oiseaux de patience
Je les avais laissé se consacrer à leurs examens théoriques pendant une bonne dizaine de jours -étant moi-même fort pris par les dernières répétitions de Tortilla de Patatas-, et c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé les élèves d'art dramatique de la classe d'Hélène Theunissen dans la salle de l' XL Théâtre, pour la préparation de leur épreuve devant le jury.
"Oiseaux de patience", le texte qu'Olivier Coyette a écrit spécialement pour eux est très beau et plein d'humour. Humour que les jeunes comédiens transcendent assez brillament pour apporter la juste dose de messages et d'émotion aux spectateurs...
Le travail chorégraphique aura pris du temps, car les niveaux respectifs n'étant pas égaux, il n'a pas été de tout repose de faire comprendre les notions de rythme et de mouvement rapidement à tout le monde, mais le résultat obtenu est assez bluffant. Et tant au niveau d'un tango sans musique que d'une danse dans la boue, ou d'une chanson d'introduction festive au spectacle, chacun a apporté son talent et sa précision. ( Encore une fois avec un niveau différent pour tous - je parle de la précision ! )
Un dernier check up sur le plateau aura permis, je l'espère, d'effacer les dernières craintes, de ré-énergiser l'ambiance générale, et de préciser la gestion du réel espace scénique.
J'ai beaucoup aimé le travail chorégraphique, cette fois-ci. Le projet était beau, les élèves attentifs ( Même si souvent dissipés ! ) et l'envie d'Hélène, dans la structure artistique qui est la sienne est vraiment saluable !
Merci donc à tous les petits talents réunis, et bonne m... à vous, les sortants du Conservatoire, Promo 2007 !
"Oiseaux de patience", le texte qu'Olivier Coyette a écrit spécialement pour eux est très beau et plein d'humour. Humour que les jeunes comédiens transcendent assez brillament pour apporter la juste dose de messages et d'émotion aux spectateurs...
Le travail chorégraphique aura pris du temps, car les niveaux respectifs n'étant pas égaux, il n'a pas été de tout repose de faire comprendre les notions de rythme et de mouvement rapidement à tout le monde, mais le résultat obtenu est assez bluffant. Et tant au niveau d'un tango sans musique que d'une danse dans la boue, ou d'une chanson d'introduction festive au spectacle, chacun a apporté son talent et sa précision. ( Encore une fois avec un niveau différent pour tous - je parle de la précision ! )
Un dernier check up sur le plateau aura permis, je l'espère, d'effacer les dernières craintes, de ré-énergiser l'ambiance générale, et de préciser la gestion du réel espace scénique.
J'ai beaucoup aimé le travail chorégraphique, cette fois-ci. Le projet était beau, les élèves attentifs ( Même si souvent dissipés ! ) et l'envie d'Hélène, dans la structure artistique qui est la sienne est vraiment saluable !
Merci donc à tous les petits talents réunis, et bonne m... à vous, les sortants du Conservatoire, Promo 2007 !
Friday, June 01, 2007
Un carton !
On a eu quelques petites frayeurs au terme de la répétition générale publique, mardi passé, mais depuis tout est rentré dans l'ordre... On peut même dire plus que cela.
Les représentations de "Tortilla de Patatas" se déroulent à merveille. Le bonheur! Le public est avec nous dès les premières répliques, et bien que le rythme comique mette une ou deux scènes à s'installer, les réactions fusent rapidement et les afficionados des eighties se lèchent les babines en découvrant notre garde robe particulièrement bien frappée ! L'énergie de groupe est là : LES EX sont bien de retour. Quel pied de se retrouver sur le plateau, de retrouver les complicités, les difficiles moments de sérieux, et le rire des gens qui apprécient notre travail sans qui on ne continuerait certainement pas à s'éclater autant.
Merci à vous tous, donc de venir nous applaudir !
Les représentations de "Tortilla de Patatas" se déroulent à merveille. Le bonheur! Le public est avec nous dès les premières répliques, et bien que le rythme comique mette une ou deux scènes à s'installer, les réactions fusent rapidement et les afficionados des eighties se lèchent les babines en découvrant notre garde robe particulièrement bien frappée ! L'énergie de groupe est là : LES EX sont bien de retour. Quel pied de se retrouver sur le plateau, de retrouver les complicités, les difficiles moments de sérieux, et le rire des gens qui apprécient notre travail sans qui on ne continuerait certainement pas à s'éclater autant.
Merci à vous tous, donc de venir nous applaudir !
Thursday, May 31, 2007
Ils sont de retooooouuuur !
Je sais, vous allez sourire, mais moi j'adore !
Et au lendemain d'une première représentation de "Tortilla de Patatas" démentielle, rien de tel qu'un bon morceau de pop anglaise...
Et prend ça !
Tuesday, May 29, 2007
Avant-première
Ça y est, nous sommes le 29 mai 2007.
Après un peu plus d'un mois de répétitions, le jour de l'avant-première de "Tortilla de Patatas" est enfin arrivé ! Dire que nous sommes fin prêts reviendrait à mentir, vu le nombre de petites améliorations qu'il est toujours possible d'amener à un spectacle, mais les énergies sont bonnes et chacun a retrouvé ses marques. Bien entendu, un filage ou deux seraient bienvenus pour se placer dans le nouvel espace scénique, mais c'est aussi dans l'urgence que naissent parfois les choses les plus incroyables... Donc, positivons : Tout va bien se passer.
Côté forme, c'est un peu raplapla que j'entamerai le début du mois de juin, vu les horaires chargés qui auront été les notres durant les deux dernières semaines, mais c'est pour la bonne cause. Je ferai partir les cernes avec une double couche de crême de nuit. Reste encore à trouver le temps de dormir !
Prochaîne étape du circuit fou : Le défilé de la Gay Pride à Paris, le 30 juin.
Cédric et moi nous sommes décidés à incarner Glinda et Elphaba, tout au long de la parade. ( Photo ci dessus ! ) Du coup j'ai du me mettre à l'ouvrage pour me créer la robe identique à celle d'Elphaba... Sans compter que le maquillage risque de ne pas être une mince affaire non plus : C'est bien entendu celle qui est toute verte que j'incarnerai.
Le petit plus, c'est que nos deux sublîmes demoiselles distribueront des préservatifs tout au long de la marche. Question de joindre l'utile au fantastique !
Monday, May 28, 2007
Tout s'explique...
Juste une petite vidéo, pour dire qu'après les traversées du désert, il y a toujours ce moment où on revient... Et on aura beau se moquer, essayer de la trainer dans la boue, lui poser toujours les mauvaises questions pour la déstabiliser ; si elle était aussi stupide qu'on le prétend, elle ne serait pas où elle est aujourd'hui...
Bisou, Chantal !
Wednesday, May 23, 2007
Tortilla de Patatas strikes back !
Vous en rêviez ? On le fait !
On reprend Tortilla de Patatas à partir du 30 mai 2007 !
Envie de réserver vos places ?
02 / 732 25 98
A très vite !
Tuesday, April 24, 2007
Lizaaaaaaaaa !
J'ai vu Liza en vrai, je peux mourir en paix !
Ça restera l'un des moments les plus émouvants de ma vie : Je me trouvais au premier rang du parterre, ce samedi 21 avril 2007, pour la première date du SCANDINAVIAN TOUR de Liza Minnelli à Anvers.
Jamais je n'ai été subjugué d'émotion à un tel point. Elle est entrée, toute petite derrière son micro, et les larmes me sont montées au visage comme jamais auparavant. J'avais bien frissonné lors de représentations de comédies musicales à Londres, mais être autant secoué, je ne m'y attendais pas.
La voix que j'écoute depuis que j'ai 8 ans sur les 33 tours et les cds de ma discothèque, cette voix que je liais à "Cabaret" et aux images virtuelles d'internet, se trouvait devant moi pour de vrai. Et rien, jamais, ne pourra m'enlever le souvenir de ces deux heures trente de concert. ( Même s'il devient un jour inconscient par la force de l'âge. )
"I can see clearly now", "Here I'll stay", "But the world goes round", "What did I have that I don't have ?", et bien entendu "New York New York"... Tout n'a été qu'enchainement de classiques incontournables, pour le plus grand plaisir des centaines de "copines" qui formaient l'assistance ! Les "- We love you, Liza" ont fusés, les bouquets de fleurs ont été déposés sur la scène, et les photos ont été prises... ( Oui, c'est interdit. Et alors ? C'est Liza, merde ! )
Patrick Sylvain et moi nous trouvions à l'extrémité droite du premier rang, mais malheureusement chaque fois qu'elle se déplaçait du centre de la scène, c'était pour se rendre vers le côté gauche ! On la voyait tout de même formidablement bien, mais malgré tout, il y avait cette toute petite déception de la voir s'éloigner chaque fois dans la direction opposée...
Jusqu'à ce qu'en fin de concert, alors qu'elle se remettait en marche vers le côté gauche, deux américaines assises derrière nous lui hurlèrent "- Liza, come this way, please !". Et c'est là que je suis devenu tout tout petit dans mon fauteuil !
Se rendant compte de sa maladresse, Liza exclama sa confusion et vint se placer côté droit, à un mètre DEVANT MOI, pour entamer sa dernière chanson avant les rappels !
Ne plus respirer pendant quatre minutes, et profiter, admirer, vibrer ! Vibrer devant cette toute grande "petite" dame de la chanson !
Un cadeau d'anniversaire indélébile.
Sunday, March 25, 2007
Tout à leur place...
J'en ai plein, mais alors vraiment pleeeeeein le c... des émissions de télévision actuelles. A croire que les êtres humains ne sont plus capable de faire quoi que ce soit tout seuls. Mais comment faisait-on au dix neuvième siècle ?
Je suis tombé cet après-midi sur "Du côté de chez vous", ce programme qui vient en aide aux gens qui ont des difficultés à décorer leur intérieur. Dramatique. Et ce qui me rends fou, c'est qu'il en va de même pour la cuisine avec Cyril, l'éducation des enfants avec Super nanny, l'hygiène avec Simone et Raymonde, le relooking avec les spécialistes américains, la façon de se défendre avec Julien Courbet, etc...
Ridicule.
Qu'on vienne encore critiquer la pornographie, qui finalement, nous aide depuis toujours à nous rappeler comment une ... rentre dans un ... !
Et qu'on réfléchisse à autre chose que la couleur du papier peint.
Nom de ...
Je suis tombé cet après-midi sur "Du côté de chez vous", ce programme qui vient en aide aux gens qui ont des difficultés à décorer leur intérieur. Dramatique. Et ce qui me rends fou, c'est qu'il en va de même pour la cuisine avec Cyril, l'éducation des enfants avec Super nanny, l'hygiène avec Simone et Raymonde, le relooking avec les spécialistes américains, la façon de se défendre avec Julien Courbet, etc...
Ridicule.
Qu'on vienne encore critiquer la pornographie, qui finalement, nous aide depuis toujours à nous rappeler comment une ... rentre dans un ... !
Et qu'on réfléchisse à autre chose que la couleur du papier peint.
Nom de ...
Saturday, March 24, 2007
Occulter un amour.
L'oublier presque complètement, au point d'en effacer toute image concrète de son esprit.
Et puis un jour, se rendre sans le savoir sur le lieu des gestes d'amours merveilleux -cette plage du Touquet- pour une raison toute différente, et ne se rendre compte de l'endroit où l'on se trouve que quelques secondes après être sorti de la voiture.
Découvrir le sable sur lequel les mains se sont tenues, les regards se sont soutenus et les câlins se sont échangés...
Et avoir envie de hurler de tristesse mais ne pas pouvoir le faire.
Samuel.
Et puis un jour, se rendre sans le savoir sur le lieu des gestes d'amours merveilleux -cette plage du Touquet- pour une raison toute différente, et ne se rendre compte de l'endroit où l'on se trouve que quelques secondes après être sorti de la voiture.
Découvrir le sable sur lequel les mains se sont tenues, les regards se sont soutenus et les câlins se sont échangés...
Et avoir envie de hurler de tristesse mais ne pas pouvoir le faire.
Samuel.
Friday, March 23, 2007
Rien du tout...
Le Diprivan c'est amusant !
Incroyable, cette sensation d'enkylose progressive dans le bras où on l'injecte, puis cette montée de châleur dans le coeur... J'ai bien envie de ré-essayer un de ces jours. D'autant que le réveil se fait en totale douceur comparé à un réveil d'après anesthésie générale.
Le point hyper positif c'est que l'examen coloscopique n'a rien révélé d'alarmant du tout. Ouf ! Tout est totalement normal, et le passage y est "aisé". ( Ça me fait une belle jambe ! )
Aujourd'hui je suis chez mes parents à Balagny-Chamant, et je profite de mes quelques jours de présence pour fêter dignement l'anniversaire de ma frangine qui a eu vingt ans. Elle ne sait pas que je suis là. On va aller la chercher à la gare tout à l'heure avec ma mère, ça va être la fête !
Bon... Je continuerai à écrire quand j'aurai de l'inspiration...
A plus.
Incroyable, cette sensation d'enkylose progressive dans le bras où on l'injecte, puis cette montée de châleur dans le coeur... J'ai bien envie de ré-essayer un de ces jours. D'autant que le réveil se fait en totale douceur comparé à un réveil d'après anesthésie générale.
Le point hyper positif c'est que l'examen coloscopique n'a rien révélé d'alarmant du tout. Ouf ! Tout est totalement normal, et le passage y est "aisé". ( Ça me fait une belle jambe ! )
Aujourd'hui je suis chez mes parents à Balagny-Chamant, et je profite de mes quelques jours de présence pour fêter dignement l'anniversaire de ma frangine qui a eu vingt ans. Elle ne sait pas que je suis là. On va aller la chercher à la gare tout à l'heure avec ma mère, ça va être la fête !
Bon... Je continuerai à écrire quand j'aurai de l'inspiration...
A plus.
Tuesday, March 20, 2007
Endofalk et Mimie Mathy !
Quand on promet qu’on va écrire une page sur les joies du lavement intestinal, on le fait… et en s’appliquant, s’il vous plaît. Car pour tout vous dire, je comprends mieux aujourd’hui ce que ma mère voulait dire lorsqu’elle criait « -Quel lavement ! » en voyant Jacques Martin entamer un air de chanson française avec son regard de chien battu, le dimanche après-midi sur Antenne 2 !
( Rassurons-nous, l’émission n’en a pas eu moins d’impact sur ma culture télévisuelle pour autant. )
Je ne sais trop si ce qui aura été le plus insupportable est le goût ou l’odeur de cette solution buvable destinée à nettoyer mon grêle et mon colon, mais une chose est certaine : Je ne souhaite l’ingestion d’Endofalk à personne sur cette planète. D’autant que les trois litres de produit sont à avaler en deux fois, et que, bien entendu, une fois qu’on sait ce qu’est l’expérience du premier litre et demi, l’idée de devoir se lever le lendemain pour ré-ingurgiter l’autre n’est même pas envisageable sans un profond haut-le-coeur !
Un savant compromis entre de l’huile et de la colle à papier peint ! Voilà pour l’aspect. Et concernant le goût, je ne crois pas trop me tromper en disant que le vernis à ongles doit s’en rapprocher… Monstrueux, vous l’aurez dit avant moi. Et on a beau se faire violence en se rappelant qu’on est adulte ou que d’autres sont déjà passés par là avant nous, chaque gorgée du breuvage vomitif est un supplice faisant renaître le petit enfant terrifié par sa cuiller d’huile de foie de morue. Alors évidemment, ce qui doit arriver arrive : On vomit tout son repas d’une traite après le 2ème grand verre de lavement. Fait courant d’après la notice du médicament ! ( Vous m’en voyez ravi ! )
C’est étrange comme on profite moins bien des dvd -qu’on s'est pourtant achetés expressément pour tuer le temps-, quand on a dans le ventre une mixture de cet acabit. On se sent seul. Surtout si les diarhées tardent à faire leur effet et qu’on ne peut rien manger pour faire passer les ballonnements.
J’ai fini par aller me coucher, pour me vider une première fois vers 05h30 du matin et en profiter pour fixer mon réveil sur 08h00, heure de la suite du traitement. Réveil facile, au vu de la parade Disney qui battait son plein dans mon gros intestin, et hop… Bonjour WC !
Une toute petite tranche de pain beurrée à l’Effi comme petit déjeuner et j’étais reparti pour avaler la suite de mon poison. ( Oui, la tartine est revenue dans l’évier, pour ceux qui en doutaient ! ) Le temps de regarder un film pour faire courir les heures et de passer toutes les vingt minutes sur le pot où j’étais observé par une Mimy Mathy tout sourire sur la couverture du magazine Psychologies qui traînait par terre, et me voilà bientôt ne produisant plus que des « eaux claires »…
( On continue dans les détails, ou vous en avez assez ? ) Petite douche pour avoir l’impression d’être frais, et je branche mon ordinateur pour vous raconter toute l’aventure…
Il est maintenant 14h pile, et dans trente minutes, je m’insère la pipette de la poire à lavement prescrite par mon médecin dans le rectum, pour tout bien nettoyer une dernière fois avant la coloscopie. Je vous rends… l’antenne.
A plus tard !
( Rassurons-nous, l’émission n’en a pas eu moins d’impact sur ma culture télévisuelle pour autant. )
Je ne sais trop si ce qui aura été le plus insupportable est le goût ou l’odeur de cette solution buvable destinée à nettoyer mon grêle et mon colon, mais une chose est certaine : Je ne souhaite l’ingestion d’Endofalk à personne sur cette planète. D’autant que les trois litres de produit sont à avaler en deux fois, et que, bien entendu, une fois qu’on sait ce qu’est l’expérience du premier litre et demi, l’idée de devoir se lever le lendemain pour ré-ingurgiter l’autre n’est même pas envisageable sans un profond haut-le-coeur !
Un savant compromis entre de l’huile et de la colle à papier peint ! Voilà pour l’aspect. Et concernant le goût, je ne crois pas trop me tromper en disant que le vernis à ongles doit s’en rapprocher… Monstrueux, vous l’aurez dit avant moi. Et on a beau se faire violence en se rappelant qu’on est adulte ou que d’autres sont déjà passés par là avant nous, chaque gorgée du breuvage vomitif est un supplice faisant renaître le petit enfant terrifié par sa cuiller d’huile de foie de morue. Alors évidemment, ce qui doit arriver arrive : On vomit tout son repas d’une traite après le 2ème grand verre de lavement. Fait courant d’après la notice du médicament ! ( Vous m’en voyez ravi ! )
C’est étrange comme on profite moins bien des dvd -qu’on s'est pourtant achetés expressément pour tuer le temps-, quand on a dans le ventre une mixture de cet acabit. On se sent seul. Surtout si les diarhées tardent à faire leur effet et qu’on ne peut rien manger pour faire passer les ballonnements.
J’ai fini par aller me coucher, pour me vider une première fois vers 05h30 du matin et en profiter pour fixer mon réveil sur 08h00, heure de la suite du traitement. Réveil facile, au vu de la parade Disney qui battait son plein dans mon gros intestin, et hop… Bonjour WC !
Une toute petite tranche de pain beurrée à l’Effi comme petit déjeuner et j’étais reparti pour avaler la suite de mon poison. ( Oui, la tartine est revenue dans l’évier, pour ceux qui en doutaient ! ) Le temps de regarder un film pour faire courir les heures et de passer toutes les vingt minutes sur le pot où j’étais observé par une Mimy Mathy tout sourire sur la couverture du magazine Psychologies qui traînait par terre, et me voilà bientôt ne produisant plus que des « eaux claires »…
( On continue dans les détails, ou vous en avez assez ? ) Petite douche pour avoir l’impression d’être frais, et je branche mon ordinateur pour vous raconter toute l’aventure…
Il est maintenant 14h pile, et dans trente minutes, je m’insère la pipette de la poire à lavement prescrite par mon médecin dans le rectum, pour tout bien nettoyer une dernière fois avant la coloscopie. Je vous rends… l’antenne.
A plus tard !
Thursday, March 15, 2007
Racisme ?
Juste une simple question que je me pose depuis quelque temps maintenant, et qui m'effraie un peu, dans le sens où je ne me reconnais pas trop dans le fait de me la poser, justement...
Le racisme est-il réellement une aversion de l'autre en rapport direct avec son intégrité d'étranger et sa couleur de peau, ou est-il plutôt lié à la condition intellectuelle de cet autre qui nous dérange ?
En effet, est-ce le fait même qu'une personne soit d'origine du nord de l'Afrique qui agace, ou le comportement qu'elle adopte ? ( Comportement lié à son éducation et donc directement à sa condition intellectuelle )
Car le racisme semble naitre d'un ensemble de situations inconfortables, vécues de manière régulière et mettant en scène des personnes au profils a priori similaires ( A savoir des "étrangers" ), mais je ne dirais pas que l'on/je puisse lier l'agacement à la l'origine ethnique.
Non. Ce qui rend nerveux et qui qui fait faire des amalgames malencontreux, c'est bien le comportement d'une partie de la communauté étrangère, lorsqu'elle est insupportablement irrespectueuse envers autrui. Et je dis bien "autrui", car il n'y a là aucune considération nationaliste !
Prenons l'exemple d'un employé d'entreprise qui se lève tous les jours à la même heure, pour prendre tous les jours le même métro dans la même direction, et qui tous les jours est confronté à des manques de respect de la part d'un groupe d'individus qu'il finit par considérer comme toujours le même. Impossible de lire son bouquin sans être constamment dérangé par des téléphones portables diffusant depuis peu la musique à plein volume, ou par des conversations bruyantes qu'il considérera vite comme ineptiques tant le peu de vocabulaire qui les compose et les erreurs de syntaxe ou de dialectique lui paraissent effrayantes... Bousculades, moqueries en douce sur son style vestimentaire, et crachat par terre ne faisant cependant déjà plus partie des choses auxquelles il s'attache...
Quel avis, ce travailleur, se forgera-t-il après plusieurs années ? Et pourrait-on lui reprocher l'amalgame ? Qu'est-ce qui LUI, l'empêchera de tomber dans le piège du vote nationaliste, si ce n'est son éducation ???
A considérer...
Le racisme est-il réellement une aversion de l'autre en rapport direct avec son intégrité d'étranger et sa couleur de peau, ou est-il plutôt lié à la condition intellectuelle de cet autre qui nous dérange ?
En effet, est-ce le fait même qu'une personne soit d'origine du nord de l'Afrique qui agace, ou le comportement qu'elle adopte ? ( Comportement lié à son éducation et donc directement à sa condition intellectuelle )
Car le racisme semble naitre d'un ensemble de situations inconfortables, vécues de manière régulière et mettant en scène des personnes au profils a priori similaires ( A savoir des "étrangers" ), mais je ne dirais pas que l'on/je puisse lier l'agacement à la l'origine ethnique.
Non. Ce qui rend nerveux et qui qui fait faire des amalgames malencontreux, c'est bien le comportement d'une partie de la communauté étrangère, lorsqu'elle est insupportablement irrespectueuse envers autrui. Et je dis bien "autrui", car il n'y a là aucune considération nationaliste !
Prenons l'exemple d'un employé d'entreprise qui se lève tous les jours à la même heure, pour prendre tous les jours le même métro dans la même direction, et qui tous les jours est confronté à des manques de respect de la part d'un groupe d'individus qu'il finit par considérer comme toujours le même. Impossible de lire son bouquin sans être constamment dérangé par des téléphones portables diffusant depuis peu la musique à plein volume, ou par des conversations bruyantes qu'il considérera vite comme ineptiques tant le peu de vocabulaire qui les compose et les erreurs de syntaxe ou de dialectique lui paraissent effrayantes... Bousculades, moqueries en douce sur son style vestimentaire, et crachat par terre ne faisant cependant déjà plus partie des choses auxquelles il s'attache...
Quel avis, ce travailleur, se forgera-t-il après plusieurs années ? Et pourrait-on lui reprocher l'amalgame ? Qu'est-ce qui LUI, l'empêchera de tomber dans le piège du vote nationaliste, si ce n'est son éducation ???
A considérer...
Monday, March 12, 2007
Qui connait pas, verra Ann Teresa !
J'aurais pu croire que ça allait être chiantissime.
J'aurais pu m'attendre à de la branlette intellectuelle poussée à son climax.
J'aurais pu me dire que de toute façon j'allais rien comprendre.
J'aurais même pu me dire que c'était le monde de la danse et que c'était pour ça !
Et pourtant, hier, même si ça a duré deux heures bien tapées, j'ai trouvé cela passionnant !
On ne peut pas dire que je sois beaucoup allé applaudir les danseurs sur scène. C'est un tort. Je crois que je me suis découvert un intérêt tout nouveau pour le travail chorégraphique complexe.
J'avais bien vu des ballets classiques en DVD et sur scène, mais jamais je n'avais osé me rendre au théâtre pour voir du contemporain...
Ann Teresa De Kersmaeker m'a bluffée sur toute la ligne. Un bonheur.
Et bien que tous les mouvements aient été légèrement trop long à mon goût, je dois dire que j'ai apprécié la majorité de l'expérience. ( Seul point difficile : La durée d'attente sur la séquence des 150 métronomes lancés en même temps, et qui s'arrêtent l'un après l'autre jusqu'au dernier, sans que rien ne se passe sur scène ! )
Vivement un spectacle de Thierry Smith...
Merci Grégory pour les places.
J'aurais pu m'attendre à de la branlette intellectuelle poussée à son climax.
J'aurais pu me dire que de toute façon j'allais rien comprendre.
J'aurais même pu me dire que c'était le monde de la danse et que c'était pour ça !
Et pourtant, hier, même si ça a duré deux heures bien tapées, j'ai trouvé cela passionnant !
On ne peut pas dire que je sois beaucoup allé applaudir les danseurs sur scène. C'est un tort. Je crois que je me suis découvert un intérêt tout nouveau pour le travail chorégraphique complexe.
J'avais bien vu des ballets classiques en DVD et sur scène, mais jamais je n'avais osé me rendre au théâtre pour voir du contemporain...
Ann Teresa De Kersmaeker m'a bluffée sur toute la ligne. Un bonheur.
Et bien que tous les mouvements aient été légèrement trop long à mon goût, je dois dire que j'ai apprécié la majorité de l'expérience. ( Seul point difficile : La durée d'attente sur la séquence des 150 métronomes lancés en même temps, et qui s'arrêtent l'un après l'autre jusqu'au dernier, sans que rien ne se passe sur scène ! )
Vivement un spectacle de Thierry Smith...
Merci Grégory pour les places.
Thursday, March 08, 2007
Colonie, colonel, coloquinte… Coloscopie !
L’avantage du rendez-vous chez un spécialiste par rapport à celui chez le généraliste, c’est qu’on a la possibilité de cibler la zone qui peut être affectée par les dommages que l’on craint. Quoi qu’en matière de psychologie ce ne soit pas vrai, puisqu’on touche toujours à des points sensibles un peu différents, situés un peu ailleurs ! De là à dire que le psychanalyste est le généraliste du cerveau, il n’y a qu’un pas… que je ne franchirai pas, puisqu’il s’agit aujourd’hui de gastroentérologie.
Mon rendez-vous de 14h30 avait de quoi me stresser un peu puisque les symptômes décelés deux mois auparavant et suite à la rectoscopie n’ont fait qu’empirer. Pourtant, je ne sais pourquoi, j’étais d’une sérénité à toute épreuve. Envisageant le pire diagnostique, calmement assis sur la chaise en cuir de la salle d’attente. Je m’imaginais rentrant chez moi, les mains pleines d’ordonnances plus remplies les unes que les autres, le sang vicié par la pire des maladies vénériennes… et je n’arrivais même pas à me faire peur. Impressionnant comme le corps a ses moments de totale absence logique. On dirait qu’il est capable de sécréter des substances distanciatives. ( Je crois beaucoup à cette notion de substance. Quand ça ne va pas, j’ai très souvent l’impression que mon corps est rempli d’un liquide sale qui empêche mon organisme de fonctionner correctement. C’est très visuel et très pesant au moment même, d’ailleurs. Comme ces odeurs qu’on associe aux plaisirs d’habitude et qui deviennent insoutenablement écoeurantes lorsqu’on est malade. )
Bien entendu, le moral devait jouer un peu, je suppose. Et vu qu’il n’était pas au plus haut, je me dis que cette plénitude insouciante y devait être liée.
Le fait d’avoir croisé subrepticement Mathieu deux fois en l’espace de trois jours et dans des moments de basse pression émotionnelle n’ayant certainement pas arrangé les choses ! Etonnant de voir que les gens qu’on aimerait le moins rencontrer sur notre chemin à des moments donnés s’y trouvent pourtant irrémédiablement…
Mais continuons la visite chez le gastro.
La bonne nouvelle c’est que je ne suis pas séropositif et que je n’ai ni la syphilis, ni la lymphogranulomatose vénérienne que je redoutais. L’hématologie complète demandée par mon médecin aura au moins eu pour effet d’écarter le stress. Ce qui ne me rend pas ma libido pour autant - je vous passe les détails techniques ! Cependant, les lésions dans mes intestins sont préoccupantes et il préfère faire un check-up complet. Je devrai donc passer en coloscopie, dans deux petites semaines… A cette annonce, je dois bien admettre que j’ai eu un léger malaise, causé par le souvenir de ma mère à l’époque où elle avait du passer par là, elle aussi. Heureusement, deux secondes plus tard j’étais rassuré, puisque depuis quelques années tout cela se fait sous anesthésie déconnective, m’expliqua le docteur.
Reste l’épisode du lavement qui va encore être sympa, puisqu’il doit s’étaler -c’est le cas de le dire !- sur trois jours. ( Je vous promets, j’en ferai une page blog ! )
Cette année, le 20 mars ne va pas rimer qu’avec l’anniversaire de ma sœur !
Mon rendez-vous de 14h30 avait de quoi me stresser un peu puisque les symptômes décelés deux mois auparavant et suite à la rectoscopie n’ont fait qu’empirer. Pourtant, je ne sais pourquoi, j’étais d’une sérénité à toute épreuve. Envisageant le pire diagnostique, calmement assis sur la chaise en cuir de la salle d’attente. Je m’imaginais rentrant chez moi, les mains pleines d’ordonnances plus remplies les unes que les autres, le sang vicié par la pire des maladies vénériennes… et je n’arrivais même pas à me faire peur. Impressionnant comme le corps a ses moments de totale absence logique. On dirait qu’il est capable de sécréter des substances distanciatives. ( Je crois beaucoup à cette notion de substance. Quand ça ne va pas, j’ai très souvent l’impression que mon corps est rempli d’un liquide sale qui empêche mon organisme de fonctionner correctement. C’est très visuel et très pesant au moment même, d’ailleurs. Comme ces odeurs qu’on associe aux plaisirs d’habitude et qui deviennent insoutenablement écoeurantes lorsqu’on est malade. )
Bien entendu, le moral devait jouer un peu, je suppose. Et vu qu’il n’était pas au plus haut, je me dis que cette plénitude insouciante y devait être liée.
Le fait d’avoir croisé subrepticement Mathieu deux fois en l’espace de trois jours et dans des moments de basse pression émotionnelle n’ayant certainement pas arrangé les choses ! Etonnant de voir que les gens qu’on aimerait le moins rencontrer sur notre chemin à des moments donnés s’y trouvent pourtant irrémédiablement…
Mais continuons la visite chez le gastro.
La bonne nouvelle c’est que je ne suis pas séropositif et que je n’ai ni la syphilis, ni la lymphogranulomatose vénérienne que je redoutais. L’hématologie complète demandée par mon médecin aura au moins eu pour effet d’écarter le stress. Ce qui ne me rend pas ma libido pour autant - je vous passe les détails techniques ! Cependant, les lésions dans mes intestins sont préoccupantes et il préfère faire un check-up complet. Je devrai donc passer en coloscopie, dans deux petites semaines… A cette annonce, je dois bien admettre que j’ai eu un léger malaise, causé par le souvenir de ma mère à l’époque où elle avait du passer par là, elle aussi. Heureusement, deux secondes plus tard j’étais rassuré, puisque depuis quelques années tout cela se fait sous anesthésie déconnective, m’expliqua le docteur.
Reste l’épisode du lavement qui va encore être sympa, puisqu’il doit s’étaler -c’est le cas de le dire !- sur trois jours. ( Je vous promets, j’en ferai une page blog ! )
Cette année, le 20 mars ne va pas rimer qu’avec l’anniversaire de ma sœur !
Monday, March 05, 2007
J'y croyais pourtant tellement fort...
Je deviens fou.
Je tourne en rond dans mon appartement où je déplace les meubles toutes les semaines depuis un mois, parce que je ne m'y sens pas chez moi. Je suis en train de perdre les pédales, et je sais pourquoi : Je suis seul et j'en peux plus. Seul dans ma tête. Seul dans mon corps que je déteste. Et désespérément seul dans ma sexualité qui emprunte des chemins de moins en moins liés à l'affectif. ( S'ils l'ont seulement été un jour ! ) Je transpire le mal-être.
Je dors mal. Je respire mal.
Et à nouveau ces idées de suicide. Tout le temps. ( Oui, appelons-le par son nom. Après tout, à force de se voiler la face, on se sens encore plus mal. ) Je pensais pourtant être en répit. Pas pour toujours, mais au moins une période... Pourtant, les petites voix sont là. Presque chaque heure qui passe. Je ne crois plus en rien. Je ne vois pas l'intérêt de rester dans ce monde stupide. Je suis malheureux. Et malheureux d'être malheureux, parce que ce n'est pas bien d'être malheureux... J'ai l'impression d'être rempli de crasse.
Mais si... Antoine, le gars qui est toujours si drôle sur scène ! Qui a des projets plein la tête ! Tu l'as sûrement déjà rencontré. Celui qui rentre toujours tout seul chez lui. Le gars pathétique qui envoie des sms à tout son répertoire téléphonique en espérant partir à l'aventure, mais qui est même pas assez intéressant pour qu'on ait envie de le baiser plus d'une fois... Tu ne vois pas ? Le type qui est incapable d'aimer quelqu'un pour autre chose que son aspect photographique parce qu'il est pas foutu de comprendre qu'il est amoureux et de le montrer au bon moment... Qui n'a eu qu'une seule histoire d'amour en 27 ans. Le triste sire qui n'existe nulle part ailleurs que sur le plateau. Celui qu'il est si facile d'interrompre quand il parle. Qui n'a toujours que des futilités à raconter. Juste capable de perdre ceux qui s'attachent à lui, parce qu'il ne capte pas les signes qu'ils lui envoient. Réfléchis bien... Tu ne vois pas ?
C'est le garçon qui n'a que ses propres yeux pour se regarder, le matin. Qui est en train de devenir froid à l'intérieur. Qui n'envisage rien pour son avenir affectif. Qui ne sait pas vraiment qui il est, parce qu'il s'est bien arrangé qu'on ne le voie jamais comme il est, mais uniquement sous apparence. C'est ce clown de tout le temps, duquel les gens se sont amusés à certains moments, pour mieux oublier de rencontrer la vraie personne. Parce que c'est plus facile.
...
Je tourne en rond dans mon appartement où je déplace les meubles toutes les semaines depuis un mois, parce que je ne m'y sens pas chez moi. Je suis en train de perdre les pédales, et je sais pourquoi : Je suis seul et j'en peux plus. Seul dans ma tête. Seul dans mon corps que je déteste. Et désespérément seul dans ma sexualité qui emprunte des chemins de moins en moins liés à l'affectif. ( S'ils l'ont seulement été un jour ! ) Je transpire le mal-être.
Je dors mal. Je respire mal.
Et à nouveau ces idées de suicide. Tout le temps. ( Oui, appelons-le par son nom. Après tout, à force de se voiler la face, on se sens encore plus mal. ) Je pensais pourtant être en répit. Pas pour toujours, mais au moins une période... Pourtant, les petites voix sont là. Presque chaque heure qui passe. Je ne crois plus en rien. Je ne vois pas l'intérêt de rester dans ce monde stupide. Je suis malheureux. Et malheureux d'être malheureux, parce que ce n'est pas bien d'être malheureux... J'ai l'impression d'être rempli de crasse.
Mais si... Antoine, le gars qui est toujours si drôle sur scène ! Qui a des projets plein la tête ! Tu l'as sûrement déjà rencontré. Celui qui rentre toujours tout seul chez lui. Le gars pathétique qui envoie des sms à tout son répertoire téléphonique en espérant partir à l'aventure, mais qui est même pas assez intéressant pour qu'on ait envie de le baiser plus d'une fois... Tu ne vois pas ? Le type qui est incapable d'aimer quelqu'un pour autre chose que son aspect photographique parce qu'il est pas foutu de comprendre qu'il est amoureux et de le montrer au bon moment... Qui n'a eu qu'une seule histoire d'amour en 27 ans. Le triste sire qui n'existe nulle part ailleurs que sur le plateau. Celui qu'il est si facile d'interrompre quand il parle. Qui n'a toujours que des futilités à raconter. Juste capable de perdre ceux qui s'attachent à lui, parce qu'il ne capte pas les signes qu'ils lui envoient. Réfléchis bien... Tu ne vois pas ?
C'est le garçon qui n'a que ses propres yeux pour se regarder, le matin. Qui est en train de devenir froid à l'intérieur. Qui n'envisage rien pour son avenir affectif. Qui ne sait pas vraiment qui il est, parce qu'il s'est bien arrangé qu'on ne le voie jamais comme il est, mais uniquement sous apparence. C'est ce clown de tout le temps, duquel les gens se sont amusés à certains moments, pour mieux oublier de rencontrer la vraie personne. Parce que c'est plus facile.
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Monday, February 26, 2007
Temps gris et pluvieux, mais pas dans ma tête !
Il pleut.
Quelle nouvelle pour la Belgique, me direz-vous ! Et avec le réchauffement de la planète, hein madame, ça ne va faire que se dégrader. Maintenant les informations en parlent tous les jours. On en oublie presque l'Iran et les problèmes israelo-palestiniens... Ciblés, les médias ? Noooooon.
Les représentations de "Il ne faut jurer de rien" se sont terminées il y a une petite semaine et la période qui vient va être riche en temps libre, puisque mon prochain contrat annoncé est pour le 31 mai. Une belle perspective créatrice s'ouvre à moi.
J'ai des envie d'écritures, tant pour le théâtre que la chanson, mais rien ne se fait en un jour. Depuis trois mois, j'ai noté les idées qui me viennent sur des bouts de papier, à l'arrière de tickets de caisse, ou de mes emballages alimentaires et j'ai tout déposé dans un casier de rangement qui n'attend que de se faire classer. Remettre tout ça sur papier va encore prendre quelques soirées, mais c'est pour la bonne cause.
Nicolas Bacchus est passé sur Bruxelles dans le courant du mois dernier. On s'est revus.
Petit resto après ma représentation et son concert au festival du film gay et lesbien, puis retour chez moi pour... discuter. ( C'est tout ? Non... Mais bon... ) Il est reparti le lendemain en me laissant son dernier album. Très chouette. Je ne l'ai pas écouté tout de suite. L'appréhension, peut-être. On se demande toujours si on va aimer, et quelle pourra bien être notre réaction à l'égard de nos amis si ce n'est pas le cas, quand on apprécie leur travail. Mais j'ai été très agréablement surpris ! L'univers de cette chanson française gayement connotée m'a beaucoup plu. Le duo avec Juliette est très beau, et "J'veux pas être jeune" est endiablée à souhait. Je comprends mieux pourquoi le dictionnaire des cultures gaies et lesbienne lui a consacré une partie de ses pages.
Côté administratif, tout suit son cours dans ma petite vie remise en place progressivement.
Le statut d'artiste se récupère difficilement après deux ans à l'étranger, mais je suis calme et motivé... On verra bien ce qui se passera. ( Les rebondissements entre la FGTB, l'Onem et l'Orbem ne me stressent même plus ! )
Pour la mutuelle, j'attends toujours. Pas de réponse. Ma mère m'a décroché le fameux document E104 nécessaire à la récupération de mes droits pour l'année 2007, mais il semble que SECUREX prenne son temps dans le retour des informations. Je patienterai donc avant de retourner chez le gastro-entérologue. ( Ça, par contre, je ne vais pas vous raconter. )
Et puis, niveau médical, c'est pareil. Les résultats de mon hématologie complète tardent à arriver. ( 6 tubes de sang qu'ils m'ont retirés ! ) J'espère que ce n'est pas parce qu'il y a quelque chose de grave.
Mais j'ai le moral.
Ce week-end j'étais à Cologne avec David et je me suis acheté un chouette T-shirt en latex noir, dans un magasin spécialisé. Je n'ai pas particulièrement flashé sur cette ville un peu trop moderne et froide à mon goût. Mais j'ai été comblé de voir que mon Allemand passait tout de même très bien. ( Un pain et des sandwiches achetés sans problèmes chez Merterlich ! J'étais fier comme Artaban. )
Je sais que certains d'entre vous trouvent que je ne suis pas assez régulier dans la rédaction de mes pages. Je les prie de bien vouloir m'excuser. ( Bien que ce soit une bonne occasion de découvrir le talent d'autres bloggeurs... ) C'est que mes journées sont beaucoup plus remplies que lors de mon passage à Paris. Et du coup, je ne trouve plus forcément le temps de rédiger autant de pages sur les événements de ma petite vie !
Mais je vais essayer de m'y ré-attacher !
A très vite.
Quelle nouvelle pour la Belgique, me direz-vous ! Et avec le réchauffement de la planète, hein madame, ça ne va faire que se dégrader. Maintenant les informations en parlent tous les jours. On en oublie presque l'Iran et les problèmes israelo-palestiniens... Ciblés, les médias ? Noooooon.
Les représentations de "Il ne faut jurer de rien" se sont terminées il y a une petite semaine et la période qui vient va être riche en temps libre, puisque mon prochain contrat annoncé est pour le 31 mai. Une belle perspective créatrice s'ouvre à moi.
J'ai des envie d'écritures, tant pour le théâtre que la chanson, mais rien ne se fait en un jour. Depuis trois mois, j'ai noté les idées qui me viennent sur des bouts de papier, à l'arrière de tickets de caisse, ou de mes emballages alimentaires et j'ai tout déposé dans un casier de rangement qui n'attend que de se faire classer. Remettre tout ça sur papier va encore prendre quelques soirées, mais c'est pour la bonne cause.
Nicolas Bacchus est passé sur Bruxelles dans le courant du mois dernier. On s'est revus.
Petit resto après ma représentation et son concert au festival du film gay et lesbien, puis retour chez moi pour... discuter. ( C'est tout ? Non... Mais bon... ) Il est reparti le lendemain en me laissant son dernier album. Très chouette. Je ne l'ai pas écouté tout de suite. L'appréhension, peut-être. On se demande toujours si on va aimer, et quelle pourra bien être notre réaction à l'égard de nos amis si ce n'est pas le cas, quand on apprécie leur travail. Mais j'ai été très agréablement surpris ! L'univers de cette chanson française gayement connotée m'a beaucoup plu. Le duo avec Juliette est très beau, et "J'veux pas être jeune" est endiablée à souhait. Je comprends mieux pourquoi le dictionnaire des cultures gaies et lesbienne lui a consacré une partie de ses pages.
Côté administratif, tout suit son cours dans ma petite vie remise en place progressivement.
Le statut d'artiste se récupère difficilement après deux ans à l'étranger, mais je suis calme et motivé... On verra bien ce qui se passera. ( Les rebondissements entre la FGTB, l'Onem et l'Orbem ne me stressent même plus ! )
Pour la mutuelle, j'attends toujours. Pas de réponse. Ma mère m'a décroché le fameux document E104 nécessaire à la récupération de mes droits pour l'année 2007, mais il semble que SECUREX prenne son temps dans le retour des informations. Je patienterai donc avant de retourner chez le gastro-entérologue. ( Ça, par contre, je ne vais pas vous raconter. )
Et puis, niveau médical, c'est pareil. Les résultats de mon hématologie complète tardent à arriver. ( 6 tubes de sang qu'ils m'ont retirés ! ) J'espère que ce n'est pas parce qu'il y a quelque chose de grave.
Mais j'ai le moral.
Ce week-end j'étais à Cologne avec David et je me suis acheté un chouette T-shirt en latex noir, dans un magasin spécialisé. Je n'ai pas particulièrement flashé sur cette ville un peu trop moderne et froide à mon goût. Mais j'ai été comblé de voir que mon Allemand passait tout de même très bien. ( Un pain et des sandwiches achetés sans problèmes chez Merterlich ! J'étais fier comme Artaban. )
Je sais que certains d'entre vous trouvent que je ne suis pas assez régulier dans la rédaction de mes pages. Je les prie de bien vouloir m'excuser. ( Bien que ce soit une bonne occasion de découvrir le talent d'autres bloggeurs... ) C'est que mes journées sont beaucoup plus remplies que lors de mon passage à Paris. Et du coup, je ne trouve plus forcément le temps de rédiger autant de pages sur les événements de ma petite vie !
Mais je vais essayer de m'y ré-attacher !
A très vite.
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