Comment ça, "Cendrillon, ce macho" a du succès ?
Vous voulez rire ? Maintenant on dit : phénomène de société ! LOL
Je ne serais d'ailleurs pas étonné qu'Hasbro demande tout prochainement les droits sur le merchandising pour les reproductions de nos personnages en figurines de latex !
Les représentations sont prolongées jusqu'au 31 janvier 2009, et plus aucune place n'est disponible avant la période de prolongation...
Et après avoir défrayé la chronique sur RTL-TVi dans le Face à Face, amusé les spectateurs de "50 degrés Nord" et fait la joie des animateurs radio de "Bang Bang" et "(a retrouver)", voilà que le Journal Télévisé de 13 heures de la Rtbf réclamait à son tour un passage de notre équipe sur son plateau !
Au vu des évènements politiques historiques actuels se déroulant au sein de notre capitale, on est en droit de trouver cela incroyable qu'entre deux salves de prises d'images pour les reportages en direct du Palais Royal, les journalistes de la Rtbf soient tout de même passés filmer trente cinq minutes du spectacle pour monter le sujet du journal de Thierry Belfroid !
On était très détendus et tout sourires, Sébastien, Frédéric et moi en entrant dans le studio. Une aubaine de faire le 13 heures du 23 décembre, question audimat ! ( Qui a dit "- Moi je l'ai fait à la Toussaint, c'était pas mal non plus !" ? ) Un petit 5 minutes d'antenne. Peut-être un peu trop rapide pour pouvoir dire tout ce qu'on aurait eu envie... Mais, l'important c'est que les images soient passées, que le présentateur était ravi de nous recevoir et que ce petit moment télé fait exploser les lignes de réservations de tickets pour les prochaines dates de représentations.
Noël, c'est demain. Mais je connais une équipe de comédiens qui est en train de le vivre tous les soirs depuis bientôt trois semaines. Et c'est en grande partie grâce à vous !
Meilleurs voeux !
Tuesday, December 23, 2008
Monday, December 15, 2008
De la difficulté de faire passer correctement les idées sur le net...
Belle leçon pour moi que celle qui m'arrive !
Il faut dire qu'avec le côté impulsif à la con du Bélier que je suis, je fais parfois table rase de toute précaution, pour foncer tête la première dans le vif des sujets qui préoccupent les instants mêmes où je rédige les posts de mon blog... Grand mal m'en a pris, l'autre jour. Et je viens à l'instant de supprimer le dernier "envoi" que j'avais fait, tant il pouvait prêter à confusion.
Heureusement, les bonnes personnes sont là, aux moments où il le faut pour vous avertir.
On a tendance à se refermer sur soi-même dans les périodes de down et à focaliser sur le côté sombre de notre vie. Et l'on est quelque fois tellement dans l'instant présent, qu'on en oublie qu'une situation-référence personnelle précise dont on rédige l'humeur noir sur blanc, ne sera pas forcément celle qui résonnera à l'esprit des gens qui nous lisent.
J'aimerais présenter mes excuses aux partenaires de l'équipe du projet dans lequel je joue actuellement qui, par une méprise certes -mais dont je suis très majoritairement responsable !- ont pu être blessés par des propos visant à décrire une généralité ne les concernant aucunement et que j'aurais du m'appliquer à développer avec plus de déontologie et de précision.
Mea culpa, je le sais. Je regrette déjà amèrement l'esquisse du sentiment de malaise que la mauvaise interprétation d'un billet lancé sur simple saute d'humeur a pu ne serait-ce qu'initier dans vos esprits et celui de notre groupe.
Vous et le projet êtes justement la bouffée d'oxygène ( Et un peu de Co2 tout de même, hein ! Lol )dans le marasme de mes petits jours pas toujours évident à gérer...
J'ai hâte de vous retrouver pour mieux vous expliquer.
Rien ne vaut le réelle communication.
Il faut dire qu'avec le côté impulsif à la con du Bélier que je suis, je fais parfois table rase de toute précaution, pour foncer tête la première dans le vif des sujets qui préoccupent les instants mêmes où je rédige les posts de mon blog... Grand mal m'en a pris, l'autre jour. Et je viens à l'instant de supprimer le dernier "envoi" que j'avais fait, tant il pouvait prêter à confusion.
Heureusement, les bonnes personnes sont là, aux moments où il le faut pour vous avertir.
On a tendance à se refermer sur soi-même dans les périodes de down et à focaliser sur le côté sombre de notre vie. Et l'on est quelque fois tellement dans l'instant présent, qu'on en oublie qu'une situation-référence personnelle précise dont on rédige l'humeur noir sur blanc, ne sera pas forcément celle qui résonnera à l'esprit des gens qui nous lisent.
J'aimerais présenter mes excuses aux partenaires de l'équipe du projet dans lequel je joue actuellement qui, par une méprise certes -mais dont je suis très majoritairement responsable !- ont pu être blessés par des propos visant à décrire une généralité ne les concernant aucunement et que j'aurais du m'appliquer à développer avec plus de déontologie et de précision.
Mea culpa, je le sais. Je regrette déjà amèrement l'esquisse du sentiment de malaise que la mauvaise interprétation d'un billet lancé sur simple saute d'humeur a pu ne serait-ce qu'initier dans vos esprits et celui de notre groupe.
Vous et le projet êtes justement la bouffée d'oxygène ( Et un peu de Co2 tout de même, hein ! Lol )dans le marasme de mes petits jours pas toujours évident à gérer...
J'ai hâte de vous retrouver pour mieux vous expliquer.
Rien ne vaut le réelle communication.
Monday, December 08, 2008
Amoureux !
Il s'appelle Nicolas.
Il a trente ans.
Il habite à Poitiers.
J'adore son nez et ses petits yeux verts derrière ses lunettes...
Il a trente ans.
Il habite à Poitiers.
J'adore son nez et ses petits yeux verts derrière ses lunettes...
Cendrillon, ce macho !
La première représentation est passée.
Les craintes et le stress liés aux impératifs de la production et aux différents retards accumulés à plusieurs niveaux ( costumes, décors, chorégraphies, etc... ) sont levés ! En trois soirs, le spectacle s'est déjà fait une solide petite réputation et la reprise de l'an prochain semble assurée.
Les critiques sont dithyrambiques et nos personnages s'enrichissent à chaque nouveau levé de rideau.
Moi qui pensais sans doute avoir du mal avec la longueur de la série de représentations vu mon humeur maussade de ces derniers temps, je me surprends à m'amuser bien davantage que je ne l'aurais espéré.
Cela étant, je constate quand même que quelque chose semble brisé en moi. Il y a le plaisir d'être sur scène, celui d'amuser les gens par ma technique et les géniales répliques concoctées par Sébastien Ministru, la joie des compliments d'après spectacle, mais malgré cela, j'ai l'impression qu'une partie de moi s'est éteinte. J'ai fait face et combattu l'idée un bon moment, pensant que le retour de Paris et la réintroduction dans le monde bruxellois allaient aider ma tête et mon corps à aller mieux, mais en réalité je suis obligé d'admettre que le sentiment de tristesse insidieux certes mais assez fort pour m'alourdir le coeur est toujours bien présent. Serait-ce ça qu'on appelle la dépression ? Cette constante petite voix qui dans chaque chose que l'on fait nous rappelle qu'on y prend pas de plaisir, que l'on pourrait réellement faire mieux, et être plus en accord avec soi-même ?
L'important c'est d'avancer et de continuer à croire en ses rêves et envies, naturellement... Or, j'ai l'impression de n'avoir plus envie de rien justement. Rien d'autre que d'être recroquevillé sous une couette dans le canapé devant un film de série B...
Les craintes et le stress liés aux impératifs de la production et aux différents retards accumulés à plusieurs niveaux ( costumes, décors, chorégraphies, etc... ) sont levés ! En trois soirs, le spectacle s'est déjà fait une solide petite réputation et la reprise de l'an prochain semble assurée.
Les critiques sont dithyrambiques et nos personnages s'enrichissent à chaque nouveau levé de rideau.
Moi qui pensais sans doute avoir du mal avec la longueur de la série de représentations vu mon humeur maussade de ces derniers temps, je me surprends à m'amuser bien davantage que je ne l'aurais espéré.
Cela étant, je constate quand même que quelque chose semble brisé en moi. Il y a le plaisir d'être sur scène, celui d'amuser les gens par ma technique et les géniales répliques concoctées par Sébastien Ministru, la joie des compliments d'après spectacle, mais malgré cela, j'ai l'impression qu'une partie de moi s'est éteinte. J'ai fait face et combattu l'idée un bon moment, pensant que le retour de Paris et la réintroduction dans le monde bruxellois allaient aider ma tête et mon corps à aller mieux, mais en réalité je suis obligé d'admettre que le sentiment de tristesse insidieux certes mais assez fort pour m'alourdir le coeur est toujours bien présent. Serait-ce ça qu'on appelle la dépression ? Cette constante petite voix qui dans chaque chose que l'on fait nous rappelle qu'on y prend pas de plaisir, que l'on pourrait réellement faire mieux, et être plus en accord avec soi-même ?
L'important c'est d'avancer et de continuer à croire en ses rêves et envies, naturellement... Or, j'ai l'impression de n'avoir plus envie de rien justement. Rien d'autre que d'être recroquevillé sous une couette dans le canapé devant un film de série B...
Wednesday, November 19, 2008
Lost in the smoke of "Cendrillon, ce macho !"
Par un calcul simple, et dénué de toute envie subjective, je me rends compte avec frayeur que la notion de respect d'autrui ne devrait simplement plus être évoquée concernant les personnes qui fument en présence d'individus non-fumeurs, puisqu'en réalité elle n'existe plus dès l'instant où la première bouffée de fumée est rejetée dans l'air. ( L'air qui, rappelons-le, est peut-être la dernière chose qui est à tout le monde, mais que visiblement les non-fumeurs n'ont pas le droit de gérer comme ils le souhaitent. )
En fait, ces gens n'en ont absolument rien à caler du non-consommateur de tabac lambda qui n'a qu'à simplement pas les "faire chier" avec ses demandes et remarques, puisqu'après tout, quand eux sont en majorité, les autres peuvent crever...
Et mes amis : C'est ce qu'ils font !
Si l'on compte qu'en courant secondaire ( Courant secondaire = rejet de la cigarette elle-même lorsqu'elle est fumée, ainsi que via la fumée rejetée par le fumeur après ses multiples bouffées. ) une cigarette fait inhaler une dose moyenne de 1,3 milligrammes de nicotine, 1,1 milligrammes de goudron et 2,5 milligrammes de monoxyde de carbone au fumeur passif, je me suis amusé ( Le terme a été TRES mal choisi exprès, vous l'aurez compris ! ) à faire une approximation de ma consommation personnelle de ces délicieux produits...
Accrochez-vous !
Sur "Cendrillon, ce macho !", nous sommes une équipe de 8 comédiens et un metteur en scène. 9 personnes donc, sur lesquelles, une seule est non-fumeur. ( Oui,oui, c'est moi ! )
Si l'on part du principe que par jour, en moyenne, chacun des consommateurs de tabac fume 9 cigarettes ( Bien entendu, il y en a qui en consomment bien davantage, mais je ne voulais pas "léser" ceux qui rechigneraient en prétextant que ce n'est pas à cause d'eux que les chiffres sont si alarmants ! ), on obtient un total de 9 x 8 = 72 cigarettes !
Faites le calcul sur une semaine : 72 cigarettes x 6 jours = 432 cigarettes !
Je consomme donc personnellement, sans avoir rien demandé à personne et en me sentant vraiment un emmerdeur lorsque j'ose faire une remarque :
- 561,60 mg de nicotine
- 475,20 mg de goudron
- 1080,00 mg de monoxyde de carbone par semaine.
Et je ne compte pas les consommations du régisseur lumiere, celle du personnel de réservation, et des ponctuels qui viennent alourdir le bilan.
Alors, je vais vous dire un truc tout simple. Avec un mot super violent, mais qui résume tellement bien ma position. Chers fumeurs : Je vous HAIS ! Mais alors, avec une force incroyable, proportionnelle à votre je m'en foutisme effréné constant.
Mais rassurez-vous, je m'adresse à vous en tant que consommateurs, pas en tant qu'individu...
Les individus, je les pleurerai lorsqu'ils seront morts d'un cancer.
En fait, ces gens n'en ont absolument rien à caler du non-consommateur de tabac lambda qui n'a qu'à simplement pas les "faire chier" avec ses demandes et remarques, puisqu'après tout, quand eux sont en majorité, les autres peuvent crever...
Et mes amis : C'est ce qu'ils font !
Si l'on compte qu'en courant secondaire ( Courant secondaire = rejet de la cigarette elle-même lorsqu'elle est fumée, ainsi que via la fumée rejetée par le fumeur après ses multiples bouffées. ) une cigarette fait inhaler une dose moyenne de 1,3 milligrammes de nicotine, 1,1 milligrammes de goudron et 2,5 milligrammes de monoxyde de carbone au fumeur passif, je me suis amusé ( Le terme a été TRES mal choisi exprès, vous l'aurez compris ! ) à faire une approximation de ma consommation personnelle de ces délicieux produits...
Accrochez-vous !
Sur "Cendrillon, ce macho !", nous sommes une équipe de 8 comédiens et un metteur en scène. 9 personnes donc, sur lesquelles, une seule est non-fumeur. ( Oui,oui, c'est moi ! )
Si l'on part du principe que par jour, en moyenne, chacun des consommateurs de tabac fume 9 cigarettes ( Bien entendu, il y en a qui en consomment bien davantage, mais je ne voulais pas "léser" ceux qui rechigneraient en prétextant que ce n'est pas à cause d'eux que les chiffres sont si alarmants ! ), on obtient un total de 9 x 8 = 72 cigarettes !
Faites le calcul sur une semaine : 72 cigarettes x 6 jours = 432 cigarettes !
Je consomme donc personnellement, sans avoir rien demandé à personne et en me sentant vraiment un emmerdeur lorsque j'ose faire une remarque :
- 561,60 mg de nicotine
- 475,20 mg de goudron
- 1080,00 mg de monoxyde de carbone par semaine.
Et je ne compte pas les consommations du régisseur lumiere, celle du personnel de réservation, et des ponctuels qui viennent alourdir le bilan.
Alors, je vais vous dire un truc tout simple. Avec un mot super violent, mais qui résume tellement bien ma position. Chers fumeurs : Je vous HAIS ! Mais alors, avec une force incroyable, proportionnelle à votre je m'en foutisme effréné constant.
Mais rassurez-vous, je m'adresse à vous en tant que consommateurs, pas en tant qu'individu...
Les individus, je les pleurerai lorsqu'ils seront morts d'un cancer.
Wednesday, October 15, 2008
Les gens importants, et puis... les autres...
Il y a les gens importants.
Ceux qu'on regarde, ceux à qui il est considéré normal de faire attention, des blagues desquels on se délecte toujours, desquels on trouve constamment les anecdotes plaisantes, qu'on écoute forcément quand ils parlent, même si c'est pour brasser du vent... Les gens importants.
Qui se donnent de l'importance. Ceux qu'on trouve géniaux quoi qu'ils fassent. Même si on est pas toujours complètement d'accord. Et malgré que certaines fois on se dise même qu'ils dépassent franchement la limite de la politesse...
La politesse ? Mais siiiii... Vous savez bien, cette foutue notion du respect des autres... Celle qui vous fait culpabiliser, vous, parce que pour la deuxième fois de votre vie vous êtes en retard de 20 minutes à un rendez-vous de répétition et que bien entendu, c'est ce jour là que l'ensemble de l'équipe -qui est toujours en retard- est au complet lorsque vous arrivez et vous congratule en riant.
Les gens importants, donc. Ceux qui justement, arrivent avec le même retard que vous presque tous les jours, mais à qui personne ne fait jamais rien remarquer. Ces gens qui ont vie tellement plus intéressante et remplie que la votre. Et qui vous lancent cyniquement, lorsque vous les croisez devant la porte en arrivant trempé de sueur d'avoir couru, ce matin là : " - Mais toi, c'est beaucoup plus grave quand tu arrives en retard !" Ces personnes qui n'existent quasiment qu'en rendant les autres invisibles. Transparents. Qui n'écoutent pas quand vous parlez. ( Sauf si c'est d'eux, bien entendu ! ) Qui ne font que vous entendre. Et encore...
Les gens importants.
Ceux qui ont l'art de ne tellement pas comprendre votre humour. De ne pas rire à vos histoires. Qui reformulent ce que vous venez dire, pour s'en approprier innocemment l'idée. Ceux qu'on oublie pas. Ceux qui veulent toujours qu'on fasse comme eux pensent qu'il serait bien de faire. Ces gens qui ont toujours une façon plus simple de formater vos techniques d'apprentissage, parce qu'après tout, c'est vrai, vous n'êtes pas efficace. Les gens importants, quoi...
Et puis, il y a ceux qui sont assis, calmement, et qui regardent.
Avec une petite dose d'humeur comparable à un mélange d'ennui, d'exaspération et d'effroi... Ces gens qui donnent quatre fois de suite un repère musical qu'on leur demande, et qu'on écoute pas quand ils préviennent. Ces gens qu'on interrompt avec une telle facilité. Qui conviennent à la conversation tant qu'il n'y a rien de mieux, mais qu'on peut laisser en plan pour un téléphone qui sonne, un attaché de presse qui passe, ou un people à deux balles qu'on vient d'apercevoir...
Ces gens que j'aime appeler les "Et puis...".
Et desquels je me sens faire tant partie, au sein du milieu professionnel dans lequel j'évolue.
A vous les studios !
Ceux qu'on regarde, ceux à qui il est considéré normal de faire attention, des blagues desquels on se délecte toujours, desquels on trouve constamment les anecdotes plaisantes, qu'on écoute forcément quand ils parlent, même si c'est pour brasser du vent... Les gens importants.
Qui se donnent de l'importance. Ceux qu'on trouve géniaux quoi qu'ils fassent. Même si on est pas toujours complètement d'accord. Et malgré que certaines fois on se dise même qu'ils dépassent franchement la limite de la politesse...
La politesse ? Mais siiiii... Vous savez bien, cette foutue notion du respect des autres... Celle qui vous fait culpabiliser, vous, parce que pour la deuxième fois de votre vie vous êtes en retard de 20 minutes à un rendez-vous de répétition et que bien entendu, c'est ce jour là que l'ensemble de l'équipe -qui est toujours en retard- est au complet lorsque vous arrivez et vous congratule en riant.
Les gens importants, donc. Ceux qui justement, arrivent avec le même retard que vous presque tous les jours, mais à qui personne ne fait jamais rien remarquer. Ces gens qui ont vie tellement plus intéressante et remplie que la votre. Et qui vous lancent cyniquement, lorsque vous les croisez devant la porte en arrivant trempé de sueur d'avoir couru, ce matin là : " - Mais toi, c'est beaucoup plus grave quand tu arrives en retard !" Ces personnes qui n'existent quasiment qu'en rendant les autres invisibles. Transparents. Qui n'écoutent pas quand vous parlez. ( Sauf si c'est d'eux, bien entendu ! ) Qui ne font que vous entendre. Et encore...
Les gens importants.
Ceux qui ont l'art de ne tellement pas comprendre votre humour. De ne pas rire à vos histoires. Qui reformulent ce que vous venez dire, pour s'en approprier innocemment l'idée. Ceux qu'on oublie pas. Ceux qui veulent toujours qu'on fasse comme eux pensent qu'il serait bien de faire. Ces gens qui ont toujours une façon plus simple de formater vos techniques d'apprentissage, parce qu'après tout, c'est vrai, vous n'êtes pas efficace. Les gens importants, quoi...
Et puis, il y a ceux qui sont assis, calmement, et qui regardent.
Avec une petite dose d'humeur comparable à un mélange d'ennui, d'exaspération et d'effroi... Ces gens qui donnent quatre fois de suite un repère musical qu'on leur demande, et qu'on écoute pas quand ils préviennent. Ces gens qu'on interrompt avec une telle facilité. Qui conviennent à la conversation tant qu'il n'y a rien de mieux, mais qu'on peut laisser en plan pour un téléphone qui sonne, un attaché de presse qui passe, ou un people à deux balles qu'on vient d'apercevoir...
Ces gens que j'aime appeler les "Et puis...".
Et desquels je me sens faire tant partie, au sein du milieu professionnel dans lequel j'évolue.
A vous les studios !
Tuesday, October 14, 2008
Whisper all your cares away !
Et quoi de mieux pour chasser les petits soucis du quotidien, qu'une petite virée à Londres ? Question de fêter mon dixième "Les Misérables" et d'emmener deux potes se délecter devant les artistes tellement accomplis de la scène anglophone !
Un petit hôtel super mimi près de Victoria Station ( Merci londontown.com ) et très vite trois billets d'Eurostar ! En prévision, cette année :
- Avenue Q
- Wicked ( deuxième session, mais c'est toujours un bonheur ! )
- Hairspray
- The Sound of Music
- Les Misérables
Et peut-être plus encore...
J'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte...
Même si la réservation de l'hôtel et son prix total est déjà débité de mon compte MasterCard, et que ça ne m'arrange pas du tout, au vu de mon message précédent.
Le rêve a un coût.
Mais tant que ce n'est pas le coup du lapin !!!
( C'est très mauvais ça, dis... )
Cochon payeur de sa propre vie !
Il y a vraiment des fois où on se demande si notre argent nous sert à autre chose qu'à payer des factures de merde ! Déjà qu'on est enchainé au gaz et électricité ainsi qu'à un loyer que nos propriétaires se délectent d'indexer tous les ans... Si en plus on ajoute les frais de téléphonie mobile et d'internet, ça devient limite indécent !
Mais quand en plus on a la chance comme moi, d'être artiste, donc libre et indépendant... ( Au point de vue humain, hein ! Je ne suis pas assez taré que pour en adopter le régime professionnel ! En parlant de factures il ne manquerait plus que ça. ) on est victime d'une multitude de petites dépenses forcées, si l'on a un tant soit peu d'envie créatrice, et que notre univers ne se limite pas au simples productions de spectacles habituels. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris : J'en bave pour monter financièrement mon projet de concert !
Et comme à côté de cela, comme il faut rester jeune et beau ( Abonnement au club sportif oblige ), qu'on est dépendant des transports en commun ( Abonnement de métro cette fois ), et que naturellement on n'échappe pas aux maudites taxes régionales et locales ( Aaah , joie de la taxe annuelle sur les ménages ! ) il y a des fois où le salaire gagné au gré des contrats ponctuels est à peine versé sur le compte en banque, que ce dernier se retrouve déjà presqu'à blanc.
Car bien entendu, il faut aussi manger ( Même si on opte dans ces moments-là pour davantage de féculents que de légumes frais ! ) et se vêtir. ( Quoi ? En plus tu t'achètes des caleçons ? Nan, mais t'exagères, là... )
Alors, pour que les choses soient bien claires :
Un projet de concert avec 4 danseuses et 4 musiciens, c'est l'équivalent de 2500 € de frais fixes, cachets des artistes NON-compris !!! ( Conception et confection des costumes, achat du matériel son, et promotion en tout genre ! ) Et là, je vous passe l'aide déjà octroyée par les parents motivés et les vraiment bons amis qui croient en votre travail ! Oubliez rapidement tous ceux qui vous promettent toujours monts et merveilles et qui le jour où réellement vous leur demandez de l'aide vous expliquent qu'en fait ils ne peuvent rien faire pour vous, car ils doivent... aller à leur cours de natation ! Ce sont les mêmes qui vous prieront de réserver leurs billets à leur place et qui vous demanderont de rechef plusieurs fois, si vous ne pouvez quand même vraiment pas leur avoir des invitations, parce que...
Après tout, c'est vrai, nous les artistes, on vit en buvant notre propre pisse et en mangeant les sacs poubelles bleus, alors pourquoi demander de l'argent pour notre travail ? ( J'exagère...? A peine, loulou ! )
Vous me sentez un peu énervé ?
Certes, vous n'avez pas tort. Mais qu'on se rassure, cet énervement se canalise par épuration en bonnes énergies, et le fait d'avoir des parents qui m'aiment et qui stabilisent mes moments de doutes, me rend chaque fois plus fort, quand j'ai des instants de spleen...
Je voulais simplement faire un gros pied de nez à tous ceux qui ont toujours un avis bien tranché sur les jeunes qui décident d'emprunter une voix professionnelle non-conventionnelle, et qui, le jour où un semblant de réussite se fait apercevoir, sont les premiers à crier bien fort qu'ils n'ont jamais douté de la qualité et du choix dudit jeune ! Vous savez ? Ceux qui vous sortent après dix ans sans vous voir, à la sortie d'un de vos spectacles : " - Tu as de la chance, hein... Toi tu as toujours fait ce que tu avais envie. Et ça a toujours bien marché..."
Bien marché ?
Tu veux mes cinq marionnettes dans ton guignol, ou quoi ?
Retourne à ton guichet de banque, et recoiffe ta raie qui sera toujours sur ta tête lorsque tu seras dans ton cercueil !
Je tiens à remercier tous ceux qui me soutiennent REELLEMENT dans mon projet. Ces quelques-uns qui par le geste qu'ils font envers moi, me confirment que c'est pour leur type de personne que je ne laisse pas tomber comme j'aurais pourtant pu le faire à maintes reprises.
Ils se reconnaissent, je le sais.
Et ils savent à quel point il me sont chers !
Car au final, ce n'est pas la lourdeur de l'aspect de mes finances que je garderai de ma création. L'argent aide, c'est sur. Mais ce qui fait avancer ce sont les envies !
Et dieu sait que beaucoup en manquent.
Sur ce, je file manger une soupe au café "L'Union" avant d'aller mettre en scène mes petits amateurs dont l'énergie me réjouit ! ( Je vais l'adorer cette soupe, vu son prix proportionnel à mes économies... Surtout si elle m'est servie par le serveur super sexy qui me fait des gentils sourires. )
A très vite !
Et avec un graaaaaaaaaaand sourire !
Mais quand en plus on a la chance comme moi, d'être artiste, donc libre et indépendant... ( Au point de vue humain, hein ! Je ne suis pas assez taré que pour en adopter le régime professionnel ! En parlant de factures il ne manquerait plus que ça. ) on est victime d'une multitude de petites dépenses forcées, si l'on a un tant soit peu d'envie créatrice, et que notre univers ne se limite pas au simples productions de spectacles habituels. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris : J'en bave pour monter financièrement mon projet de concert !
Et comme à côté de cela, comme il faut rester jeune et beau ( Abonnement au club sportif oblige ), qu'on est dépendant des transports en commun ( Abonnement de métro cette fois ), et que naturellement on n'échappe pas aux maudites taxes régionales et locales ( Aaah , joie de la taxe annuelle sur les ménages ! ) il y a des fois où le salaire gagné au gré des contrats ponctuels est à peine versé sur le compte en banque, que ce dernier se retrouve déjà presqu'à blanc.
Car bien entendu, il faut aussi manger ( Même si on opte dans ces moments-là pour davantage de féculents que de légumes frais ! ) et se vêtir. ( Quoi ? En plus tu t'achètes des caleçons ? Nan, mais t'exagères, là... )
Alors, pour que les choses soient bien claires :
Un projet de concert avec 4 danseuses et 4 musiciens, c'est l'équivalent de 2500 € de frais fixes, cachets des artistes NON-compris !!! ( Conception et confection des costumes, achat du matériel son, et promotion en tout genre ! ) Et là, je vous passe l'aide déjà octroyée par les parents motivés et les vraiment bons amis qui croient en votre travail ! Oubliez rapidement tous ceux qui vous promettent toujours monts et merveilles et qui le jour où réellement vous leur demandez de l'aide vous expliquent qu'en fait ils ne peuvent rien faire pour vous, car ils doivent... aller à leur cours de natation ! Ce sont les mêmes qui vous prieront de réserver leurs billets à leur place et qui vous demanderont de rechef plusieurs fois, si vous ne pouvez quand même vraiment pas leur avoir des invitations, parce que...
Après tout, c'est vrai, nous les artistes, on vit en buvant notre propre pisse et en mangeant les sacs poubelles bleus, alors pourquoi demander de l'argent pour notre travail ? ( J'exagère...? A peine, loulou ! )
Vous me sentez un peu énervé ?
Certes, vous n'avez pas tort. Mais qu'on se rassure, cet énervement se canalise par épuration en bonnes énergies, et le fait d'avoir des parents qui m'aiment et qui stabilisent mes moments de doutes, me rend chaque fois plus fort, quand j'ai des instants de spleen...
Je voulais simplement faire un gros pied de nez à tous ceux qui ont toujours un avis bien tranché sur les jeunes qui décident d'emprunter une voix professionnelle non-conventionnelle, et qui, le jour où un semblant de réussite se fait apercevoir, sont les premiers à crier bien fort qu'ils n'ont jamais douté de la qualité et du choix dudit jeune ! Vous savez ? Ceux qui vous sortent après dix ans sans vous voir, à la sortie d'un de vos spectacles : " - Tu as de la chance, hein... Toi tu as toujours fait ce que tu avais envie. Et ça a toujours bien marché..."
Bien marché ?
Tu veux mes cinq marionnettes dans ton guignol, ou quoi ?
Retourne à ton guichet de banque, et recoiffe ta raie qui sera toujours sur ta tête lorsque tu seras dans ton cercueil !
Je tiens à remercier tous ceux qui me soutiennent REELLEMENT dans mon projet. Ces quelques-uns qui par le geste qu'ils font envers moi, me confirment que c'est pour leur type de personne que je ne laisse pas tomber comme j'aurais pourtant pu le faire à maintes reprises.
Ils se reconnaissent, je le sais.
Et ils savent à quel point il me sont chers !
Car au final, ce n'est pas la lourdeur de l'aspect de mes finances que je garderai de ma création. L'argent aide, c'est sur. Mais ce qui fait avancer ce sont les envies !
Et dieu sait que beaucoup en manquent.
Sur ce, je file manger une soupe au café "L'Union" avant d'aller mettre en scène mes petits amateurs dont l'énergie me réjouit ! ( Je vais l'adorer cette soupe, vu son prix proportionnel à mes économies... Surtout si elle m'est servie par le serveur super sexy qui me fait des gentils sourires. )
A très vite !
Et avec un graaaaaaaaaaand sourire !
Tuesday, September 30, 2008
On repart !
Outre le fait qu'en rentrant chez moi mes vêtements PUAIENT la cigarette -car bien entendu sur une équipe de 12 personnes, seules deux ne fument pas, et que les fumeurs n'ont absolument aucune considération pour les autres lorsqu'ils se trouvent aussi largement majoritaires !- on peut dire que la première lecture de "Cendrillon, ce macho..." fut un bon moment. Et bien que je sois un petit peu effrayé par le niveau déplorable de lecture à vue de certains de mes partenaires, nous avons pu voir se profiler les grandes lignes de la nouvelle comédie de Sébastien Ministru.
La présence des deux stylistes nous ayant également permis de concevoir un peu plus clairement les idées de costumes que nous porterons. Chaque rôle ayant été associé à une couleur et une personnalité du monde de la mode. ( Karl Lagerfeld, Sonia Rykiel, Hedi Slimane, etc... ) De mon côté, ils ont opté pour le bleu roi et le noir.
La pièce est fort plaisante et le public y retrouvera dans la joie, les répliques bien trempées et les personnages forts des aventures ministruyennes.
Les horaires de répétitions vont être fixés rapidement.
Espérons que les réservations aillent bon train !
Je vais nettoyer mes fringues et prendre un Alka-Seltzer tant la fumée m'a donné des maux de tête.
La présence des deux stylistes nous ayant également permis de concevoir un peu plus clairement les idées de costumes que nous porterons. Chaque rôle ayant été associé à une couleur et une personnalité du monde de la mode. ( Karl Lagerfeld, Sonia Rykiel, Hedi Slimane, etc... ) De mon côté, ils ont opté pour le bleu roi et le noir.
La pièce est fort plaisante et le public y retrouvera dans la joie, les répliques bien trempées et les personnages forts des aventures ministruyennes.
Les horaires de répétitions vont être fixés rapidement.
Espérons que les réservations aillent bon train !
Je vais nettoyer mes fringues et prendre un Alka-Seltzer tant la fumée m'a donné des maux de tête.
Friday, September 26, 2008
Rien... Puis plein... Puis de nouveau rien... Puis...
Salut à tous !
Fin de trois projets entamés, en une seule et même semaine, ça fait tout drôle !
Le travail chorégraphique avec les stagiaires engagés par le Théâtre de la Place des Martyrs, pour le "Lorenzaccio" de Musset mis en scène par Daniel Scahaise, ne sera pas vraiment celui que je garderai en tête comme étant le plus convaincant en matière d'espace de liberté créatrice, mais je pense que le résultat convient au metteur en scène avec qui je travaille régulièrement, depuis quelques années maintenant, qui sait assez clairement ce qu'il veut voir au fil des tableaux successifs qu'il agence, et qui me fait totale confiance pour "assembler" ses idées et envies ...
La seule chose que je déplore, c'est le manque d'énergie de certains éléments choisis pour ledit travail corporel, et ce manque d'investissement d'une partie de la nouvelle générations d'étudiants au conservatoire. Il y a comme une désinvolture dans leur comportement. Il n'y a rien là d'impoli, et je ne voudrais absolument pas faire de généralité, tant il va sans dire que certains ont toujours à l'esprit les grands axes de la rigueur du métier, mais de plus en plus de candidats n'ont plus cette flamme dans le corps. Cette "rage" de devenir... Et cela se ressent terriblement sur le plateau. Manque de concentration, écoute approximative, besoin de commenter et de justifier constamment les remarques reçues au cours du travail. Sans parler du retard, et des horaires non respectés. ( A deux reprises, l'un de mes éléments est arrivé avec 40 minutes de retard, me prétextant qu'il avait mal lu sa feuille d'horaire. Inconcevable ! )
Il y a cette peur de se salir, et le besoin de rester beau. On ne dépasse pas vraiment sa conception première du personnage que l'on interprète, me semble-t-il, pour ne garder que l'image lisse qu'on a envie que le public en garde. Si l'on ajoute à cela le fait qu'au niveau du travail purement théâtral, les voix sont parfois trop faibles, et l'articulation moyenne, ça ne laisse rien présager de fameux pour la suite, malheureusement. Mais que dire ? Peut-être que la réforme de l'enseignement supérieur artistique a fait changer les donnes sur le type d'individus qui tentent de s'y lancer ? Ou peut être simplement sur leurs motivations à présenter les concours... J'ai l'impression de tenir un discours de vieux avant d'en avoir l'âge !
Au final, la pièce est bonne, quoi qu'un peu longue, et la série de représentations sera certainement une réussite, en dépit de mes craintes.
La chorégraphie pour "L'Aiglon" d'Edmond Rostand, dans la mise en scène de Yves Larec au Théâtre Royal du Parc, quant à elle, fut une véritable aventure sucrée avec les comédiens ! Bien évidemment, lorsqu'il s'agit de comédiens et non de stagiaires, le rapport au travail est autre. Et l'avancement des étapes se fait à vitesse accélérée. Bonheur !
Retrouver des amis comédiens et d'anciens élèves de mes cours au conservatoire a aidé à créer l'enthousiasme. Et la joie de créer quelque chose de toute pièce en totale liberté, sous l'oeil rassuré du metteur en scène, est probante également.
Rires, technique et rythme... Tout était combiné pour faire de cette "sortie de théâtre", un petit bijou dans la pièce. Les costumes virevoltent, les énergies sont pétillantes, et tout le monde est très beau.
Pour ceux qui verront le spectacle, vous n'imaginez pas mon plaisir à faire sauter Françoise Oriane !
Le troisième projet ? La confection de la robe d'Aurore, dans "La Belle au Bois Dormant" de Walt Disney. Mon amie Stéphanie, comédienne et animatrice, m'avait en touché un mot sur cet évènement du 28 septembre qu'elle animait pour la sortie en dvd du fameux classique de Disney. Et comme elle avait entendu parler de mes qualités de couturier, elle voulait savoir si la confection du costume ( A l'identique, je le rappelle ) pouvait être quelque chose qui m'intéresserait ?
J'avais répondu qu' évidement le défi me plaisait. Et que l'idée pour elle, de posséder un costume de cette envergure, qu'elle aurait autrement du rendre au magasin de location, avait tous les avantages... Aussi sommes-nous partis chercher le tissu de la bonne couleur, les fils, les crêpes pour les parmentures et un patron Burda sur lequel se baser pour le corset.
J'ai peiné sur les plissés de la jupe.
J'ai râlé sur l'allongement des pièces du corset.
Je suis devenu hystérique pour fixer la collerette rigide !
Mais le costume est superbe.
Stéphanie est super contente, et elle va faire un malheur !
Et maintenant, en route pour la première lecture de "Cendrillon, ce macho !" de Sébastien Ministru, au Théâtre de la Toison d'Or ! Youppiiiiiiiiiiiiiie...
Ça bouge tout le temps pour le moment. J'adore.
Fin de trois projets entamés, en une seule et même semaine, ça fait tout drôle !
Le travail chorégraphique avec les stagiaires engagés par le Théâtre de la Place des Martyrs, pour le "Lorenzaccio" de Musset mis en scène par Daniel Scahaise, ne sera pas vraiment celui que je garderai en tête comme étant le plus convaincant en matière d'espace de liberté créatrice, mais je pense que le résultat convient au metteur en scène avec qui je travaille régulièrement, depuis quelques années maintenant, qui sait assez clairement ce qu'il veut voir au fil des tableaux successifs qu'il agence, et qui me fait totale confiance pour "assembler" ses idées et envies ...
La seule chose que je déplore, c'est le manque d'énergie de certains éléments choisis pour ledit travail corporel, et ce manque d'investissement d'une partie de la nouvelle générations d'étudiants au conservatoire. Il y a comme une désinvolture dans leur comportement. Il n'y a rien là d'impoli, et je ne voudrais absolument pas faire de généralité, tant il va sans dire que certains ont toujours à l'esprit les grands axes de la rigueur du métier, mais de plus en plus de candidats n'ont plus cette flamme dans le corps. Cette "rage" de devenir... Et cela se ressent terriblement sur le plateau. Manque de concentration, écoute approximative, besoin de commenter et de justifier constamment les remarques reçues au cours du travail. Sans parler du retard, et des horaires non respectés. ( A deux reprises, l'un de mes éléments est arrivé avec 40 minutes de retard, me prétextant qu'il avait mal lu sa feuille d'horaire. Inconcevable ! )
Il y a cette peur de se salir, et le besoin de rester beau. On ne dépasse pas vraiment sa conception première du personnage que l'on interprète, me semble-t-il, pour ne garder que l'image lisse qu'on a envie que le public en garde. Si l'on ajoute à cela le fait qu'au niveau du travail purement théâtral, les voix sont parfois trop faibles, et l'articulation moyenne, ça ne laisse rien présager de fameux pour la suite, malheureusement. Mais que dire ? Peut-être que la réforme de l'enseignement supérieur artistique a fait changer les donnes sur le type d'individus qui tentent de s'y lancer ? Ou peut être simplement sur leurs motivations à présenter les concours... J'ai l'impression de tenir un discours de vieux avant d'en avoir l'âge !
Au final, la pièce est bonne, quoi qu'un peu longue, et la série de représentations sera certainement une réussite, en dépit de mes craintes.
La chorégraphie pour "L'Aiglon" d'Edmond Rostand, dans la mise en scène de Yves Larec au Théâtre Royal du Parc, quant à elle, fut une véritable aventure sucrée avec les comédiens ! Bien évidemment, lorsqu'il s'agit de comédiens et non de stagiaires, le rapport au travail est autre. Et l'avancement des étapes se fait à vitesse accélérée. Bonheur !
Retrouver des amis comédiens et d'anciens élèves de mes cours au conservatoire a aidé à créer l'enthousiasme. Et la joie de créer quelque chose de toute pièce en totale liberté, sous l'oeil rassuré du metteur en scène, est probante également.
Rires, technique et rythme... Tout était combiné pour faire de cette "sortie de théâtre", un petit bijou dans la pièce. Les costumes virevoltent, les énergies sont pétillantes, et tout le monde est très beau.
Pour ceux qui verront le spectacle, vous n'imaginez pas mon plaisir à faire sauter Françoise Oriane !
Le troisième projet ? La confection de la robe d'Aurore, dans "La Belle au Bois Dormant" de Walt Disney. Mon amie Stéphanie, comédienne et animatrice, m'avait en touché un mot sur cet évènement du 28 septembre qu'elle animait pour la sortie en dvd du fameux classique de Disney. Et comme elle avait entendu parler de mes qualités de couturier, elle voulait savoir si la confection du costume ( A l'identique, je le rappelle ) pouvait être quelque chose qui m'intéresserait ?
J'avais répondu qu' évidement le défi me plaisait. Et que l'idée pour elle, de posséder un costume de cette envergure, qu'elle aurait autrement du rendre au magasin de location, avait tous les avantages... Aussi sommes-nous partis chercher le tissu de la bonne couleur, les fils, les crêpes pour les parmentures et un patron Burda sur lequel se baser pour le corset.
J'ai peiné sur les plissés de la jupe.
J'ai râlé sur l'allongement des pièces du corset.
Je suis devenu hystérique pour fixer la collerette rigide !
Mais le costume est superbe.
Stéphanie est super contente, et elle va faire un malheur !
Et maintenant, en route pour la première lecture de "Cendrillon, ce macho !" de Sébastien Ministru, au Théâtre de la Toison d'Or ! Youppiiiiiiiiiiiiiie...
Ça bouge tout le temps pour le moment. J'adore.
Saturday, September 20, 2008
Pour ceux qui en auraient marre...
Oyez ! Oyez !
Vous qui pensez avoir fait le tour de l'établissement CHEZ MAMAN, que vous fréquentiez de façon hebdomadaire pour colorer un peu vos nuits, oublier qui vous êtes réellement, et sur le bar duquel vous applaudissiez vos travestis favoris dans leurs numéros plus ou moins flamboyants, sachez qu'il vient d'être racheté et qu'une série de transformations incroyables est déjà en cours...
( Voir photo ci-dessus ! )
On parle d'une nouvelle patronne, connue des lieux...
De nouveaux travestis et même de nouveaux tarifs au bar !
Tuesday, September 02, 2008
Let's do it again !
Monday, September 01, 2008
Did you say blue ?
Oui. Bleu.
Bleu ciel, voire turquoise, quoi !
Ça faisait des années que j'avais envie de changer la couleur de ma tignasse. Je n'osais jamais parce qu'il y avait la peur de ne pas décrocher de contrat si on m'appelait justement durant la période où mes cheveux étaient colorés.
Mais l'autre jour, j'ai subitement décidé que j'en avais marre d'attendre.
Marre de ne pas faire ce que j'avais envie. Alors entre le rayon des surgelés et celui des desserts, j'ai pris la décision d'aller au plus vite chercher un pot de coloration semi permanente et de me la faire appliquer sur le crâne par un pote.
Florian est donc passé chez moi pour s'occuper de la décoloration.
2 séances d'une heure pour obtenir un blond qui ne soit pas oranger, car ma teinte de base est le châtain foncé ! Et vive les relents d'amoniaque et la brûlure des petites griffes et autres boutons trempés par la solution mordante !
Une bonne nuit de repos.
Et au petit matin : Rebelote. Dernière décoloration avant la pose de la couleur.
Et re-brûlure, mais c'est pour la "bonne" cause.
La coloration est resté appliquée pendant une bonne petite heure à son tour, et au rinçage, le bleu foncé de la solution s'était légèrement éclairci pour laisser place à un chouette bleu-vert ! On pouvait craindre le pire, me direz-vous...
Pourtant en me regardant dans le miroir, je me suis trouvé un petit air de "Cinquième élément" tout à fait de mise !
Y' a plus qu'à les faire tous craquer, maintenant !
Thursday, August 28, 2008
Préparation du nouveau concert !
Tout se met en route !
Les préparatifs du nouveau concert du 13 janvier 2009 au Théâtre de la Toison d'Or ont été lancés.
J'adore m'atteler à l'élaboration de nouveaux projets.
Il y a quelque chose de grisant à savoir qu'on va mettre toute son énergie à composer une nouvelle aventure musicale. Un concert unique, juste pour le plaisir.
Analyser les erreurs des précédents, et rectifier le tir pour optimiser le concept.
Les réservations sont ouvertes dès à présent !
02 510 05 10 !
A vos téléphones !
- Mais tu sais, avec Antoine, la chair est faible...
Il y a des jours où l'on s'interroge sur ce qui construit notre parcours.
Des jours où l'on sait qu'on a réalisé quelque chose de bien.
Il y a des jours où on se sent fort grâce à ceux qu'on aime.
Des jours où ceux qui ne nous aiment pas ont le dessus.
Il y a des jours où l'on fait des constats décisifs.
Et puis il y a les jours où on grandit sans avoir rien demandé.
Ces jours où, ayant essayé de nous faire du tort -pour la première fois ou simplement une de plus- ceux qui nous veulent du mal nous replacent face à quelque chose d'eux qu'on avait enfui et qui biaisait complètement notre regard sur leur personne. Ils mettent soudain en lumière cette part de ce qu'ils sont qu'on s'obligeait à gommer pour se forcer à les apprécier, et nous rendent notre objectivité en nous ouvrant la porte d'une nouvelle façon d'appréhender leur personnalité : La distance.
( J'emploie ici le mot au sens du "discernement", du "recul face à une situation". )
Apprécier est un mécanisme totalement subjectif, guidé par une impulsion liée au ressenti de départ. On parle de libre appréciation puisque tout être humain peut s'en faire une personnelle par rapport à un sujet commun. Pourtant, il est impossible de tricher son appréciation première. Elle est de l'ordre du réflexe, de l'inné. Différents facteurs liés à notre éducation ou à la valeur qu'on attribue aux êtres nous imposent parfois de ne pas en faire cas, ou de la tempérer... Mais en aucune façon n'est-on à même d'en modifier le ressenti. Et bien qu'on puisse la transformer au fil du temps, en apprenant à découvrir les autres, elle reste première et entière.
Ce qui me frappe et qui me pousse à rédiger la page d'aujourd'hui, c'est l'incroyable faculté d'auto-persuasion dont dispose l'être humain. Cette inaltérable force de modification de sa personne dans le seul but de se sentir accepté voire compris par ceux qui l'entourent et qu'il choisit parfois sans véritable réflexion. Simplement parce qu'il pense avoir des points communs avec eux, l'individu lambda est capable de refouler en quasi totalité ce qu'il éprouve ou ressent, dans l'unique but de se sociabiliser avec certains de ses semblables.
Et je me rends compte que je l'ai beaucoup trop fait.
Mais il aura suffi d'une seule phrase !
( Liée, certes, à tout un tout un contexte dont je vous épargnerai la description. )
Un seule phrase, lancée à la va-trop-vite, qui aura fait raisonner en moi chaque effort et chaque retenue que je m'impose depuis tellement de temps à l'égard de la personne qui, elle, ne se sera pas même posé la question de l'impact de ses mots, ou qui au contraire aura consciemment mesuré sa méchanceté et la peine qu'ils pourraient
me causer...
Un battement de cil, une respiration, et on voit enfin l'autre pour ce qu'il est.
Plus du tout ce qu'il s'efforce de faire paraitre.
Ce ne sont pas ces gens là qui comptent.
Des jours où l'on sait qu'on a réalisé quelque chose de bien.
Il y a des jours où on se sent fort grâce à ceux qu'on aime.
Des jours où ceux qui ne nous aiment pas ont le dessus.
Il y a des jours où l'on fait des constats décisifs.
Et puis il y a les jours où on grandit sans avoir rien demandé.
Ces jours où, ayant essayé de nous faire du tort -pour la première fois ou simplement une de plus- ceux qui nous veulent du mal nous replacent face à quelque chose d'eux qu'on avait enfui et qui biaisait complètement notre regard sur leur personne. Ils mettent soudain en lumière cette part de ce qu'ils sont qu'on s'obligeait à gommer pour se forcer à les apprécier, et nous rendent notre objectivité en nous ouvrant la porte d'une nouvelle façon d'appréhender leur personnalité : La distance.
( J'emploie ici le mot au sens du "discernement", du "recul face à une situation". )
Apprécier est un mécanisme totalement subjectif, guidé par une impulsion liée au ressenti de départ. On parle de libre appréciation puisque tout être humain peut s'en faire une personnelle par rapport à un sujet commun. Pourtant, il est impossible de tricher son appréciation première. Elle est de l'ordre du réflexe, de l'inné. Différents facteurs liés à notre éducation ou à la valeur qu'on attribue aux êtres nous imposent parfois de ne pas en faire cas, ou de la tempérer... Mais en aucune façon n'est-on à même d'en modifier le ressenti. Et bien qu'on puisse la transformer au fil du temps, en apprenant à découvrir les autres, elle reste première et entière.
Ce qui me frappe et qui me pousse à rédiger la page d'aujourd'hui, c'est l'incroyable faculté d'auto-persuasion dont dispose l'être humain. Cette inaltérable force de modification de sa personne dans le seul but de se sentir accepté voire compris par ceux qui l'entourent et qu'il choisit parfois sans véritable réflexion. Simplement parce qu'il pense avoir des points communs avec eux, l'individu lambda est capable de refouler en quasi totalité ce qu'il éprouve ou ressent, dans l'unique but de se sociabiliser avec certains de ses semblables.
Et je me rends compte que je l'ai beaucoup trop fait.
Mais il aura suffi d'une seule phrase !
( Liée, certes, à tout un tout un contexte dont je vous épargnerai la description. )
Un seule phrase, lancée à la va-trop-vite, qui aura fait raisonner en moi chaque effort et chaque retenue que je m'impose depuis tellement de temps à l'égard de la personne qui, elle, ne se sera pas même posé la question de l'impact de ses mots, ou qui au contraire aura consciemment mesuré sa méchanceté et la peine qu'ils pourraient
me causer...
Un battement de cil, une respiration, et on voit enfin l'autre pour ce qu'il est.
Plus du tout ce qu'il s'efforce de faire paraitre.
Ce ne sont pas ces gens là qui comptent.
Sunday, August 10, 2008
J'ai gagné aux dadas !
Rien de tel qu'une soirée a la foire du Midi pour se vider la tête !
Le plaisir de déambuler au milieu des odeurs de frites, croustillons et autres graillons en tous genres, en regardant et écoutant hurler les téméraires aventuriers embarqués dans les attractions incroyable, n'a pas son pareil !
Et pour les amateurs de jeux, bien entendu, il y a tout ce dont on peut rêver !
Mon plaisir de cette année aura été d'avoir gagné une partie de "Dadas".
Un jeu tout bête durant lequel, chaque joueur doit lancer sa balle dans un trou de couleur ( rouge, bleu, ou jaune ) pour faire avancer le cheval en métal qui porte son numéro. Bien entendu, chaque couleur de trou fait avancer les chevaux de façon différente ! Et il faut avoir beaucoup de chance pour faire tomber sa balle cinq fois de suite dans un trou de couleur bleue pour remporter haut la main la course !
Or, c'est à peu de chose près, ce qu'il m'est arrivé. Et quand la cloche de la victoire a sonné, j'étais tout fier de gagner mon point cadeau, avec lequel je me suis choisi une jolie toupie musicale insupportable !
Certes, j'aurais pu jouer encore quelques parties et accumuler les points, si je gagnais, mais le plus amusant, c'est de gagner une fois... La course au cadeau n'a pas réellement d'intérêt !
Thursday, August 07, 2008
Jem c'est le rêve !
C'est en me baladant au MediaMarkt il y a à peu près un mois que je suis tombé sur les coffrets DVD des deux premières saisons du dessin animé "Jem & Les Holograms" qui avait émerveillé ma jeunesse, mais je n'ai acheté celui de la saison 1 que cette semaine parce qu'ils en avaient déjà réduit considérablement le prix !
J'ai retrouvé avec délice la bande de rock stars de Starlight Music, et les noms des personnages célèbres comme Synergie, Jerrica, Shana, Kimber, Pizza ou encore Rio et Eric Raymond.
Si la vitesse d'animation de l'époque ( 1985 tout de même ! ) est bien plus lente que les petits miracles de technologie graphique de nos actuels Pixar et autres consorts, je dois bien avouer que la trame scénaristique quant à elle, est resté d'une très chouette efficacité. Et les épisodes se terminent vraiment chaque fois en donnant envie d'en regarder un de plus.
Les tenues sont plus glam les unes que les autres, les maquillages effarants et je me dis qu'ils serait fun de faire un film ou même une série réelle, sur base du dessin animé. Naturellement, le style des années '80 y est pour beaucoup, et le naturel n'est pas vraiment de mise, mais après tout, doit-on toujours s'empêcher d'être excentrique ?
La voix de Samantha Newark reste inoubliable, et les titres comme "Truly outrageous", "Broadway magic" ou encore "Welcome to the jungle" sont des petits bijou de musique électro-déjantée...
Jem is my name,
No one else has the same
Jem is my name
Jem !
Friday, July 04, 2008
Disney World Florida : J - 270 !
Wednesday, July 02, 2008
Jean Hugues, vraiment ?
Bon, on va dire que de toute façon je n'aurais pas du regarder cette émission.
C'est vrai !
Mais quand on a un peu de temps à tuer avant d'aller dormir, et que la personne qui vous reçoit gentiment chez elle pour vous faciliter la vie est encore occupée à faire ses comptes ( Oui, ma soeur est très branchée " gestion-budget" ), ça vous donne une excuse en or pour vous avachir mollement devant une double rediffusion de "Nouveau Look pour une nouvelle vie" sur M6 ! Après tout, une semaine plus tôt, je découvrais l'émission réalito-culinaire de la même chaine et ça m'avait plutôt amusé... Alors pourquoi ne pas remettre le couvert du plaisir idiot ?
L'idée est délicieuse : Trouver des gens tout à fait quelconques, qui ont complètement laissé aller leur apparence au fil des années pour les prendre en charge le temps de leur reconstruire une identité visuelle. Le pari va de la petite ronde qui n'a pas confiance en son apparence, au trentenaire fan de hard-rock, en passant par la mère de famille débordée ou la gentille pâtissière aux mains pleines de farine ! Tout est magistralement présenté, de façon à donner toujours pitié des deux relookés en début d'émission, et à faire couler votre petite larme lorsqu'ils réapparaissent en "Nouveau moi" devant leurs amis ahuris. Le nombre de "- T'es trop belle !" semblant d'ailleurs proportionnel au milieu social de la personne prise en charge par l'équipe de production !
Et bien entendu, le petit monde un peu too much s'activant pour redessiner la silhouette des invités ne serait pas au summum de sa complétude sans quelques hystériques de passage, embauchés pour retravailler le maquillage, lisser les contours, ou activer la chaloupé des démarches !
Mais si j'ai réussi à passer au-dessus des "- Ma chéééériiiiiie !" insupportables de Kristina l'ancien top-model et de la gentillesse ultra-forcée de la si jolie Véronique Mounier, je dois bien admettre que j'ai eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire en découvrant les cours de maintien de Jean-Hugues Dubo !
Je suis d'accord : Une émission de pseudo télé-réalité, se doit d'englober aujourd'hui un maximum de référents humains afin de "toucher" le plus grand nombre de spectateurs posible... C'est ce qu'on appelle le ciblage médiatique. Et je ne vois pas pourquoi la communauté gay se verrait oubliée dans ce savant dosage de lieux communs censés activer l'intérêt du quidam.
Mais si les producteurs d'émissions pouvaient réfléchir un tout petit mieux à l'image qu'ils vont donner de leurs animateurs, on ferait un grand pas. Car si le côté complètement folle et nature d'un Stéphane Marie me ravit toujours autant dans "Silence, ça pousse" sur France 5, les manières trop appuyées du pauvre Jean-Hugues Dubo et ses conseils avisés de descente de voiture et de port de tête n'ont réussi à faire naitre en moi qu'un sentiment de lourdeur. Comme si on ajoutait de la crème liquide dans un milkshake pour bien en accentuer la saveur... Sauf que la crème liquide, en général on ne la boit pas !
Trop "Lady", trop "Grand", trop "Institutrice primaire", trop "Je-ris-avec bonheur-de-vos-erreurs-naïves", trop "Je fais bouger mes mains" : On a visiblement demandé à notre Jean-Hugues de défendre les couleurs d'une homosexualité dont seul un reste de France provinciale aime se délecter. Pari tenté, mais pas forcément bien visé... Dur dur de se débarrasser des clichés !
Cela dit, Jean-Hugues, tu as énormément de classe, tu dois avoir un corps de dieu grec et tu sembles être capable de t'exprimer avec aisance sur d'autres sujets que le dernier album de Madonna. Alors rien que pour ça, je dis oui. Et au diable l'avis des mauvaises langues comme moi...
Tu viens me parler en tête-à-tête de la "Femme fatale" comme dans l'émission QUAND TU VEUX !
C'est vrai !
Mais quand on a un peu de temps à tuer avant d'aller dormir, et que la personne qui vous reçoit gentiment chez elle pour vous faciliter la vie est encore occupée à faire ses comptes ( Oui, ma soeur est très branchée " gestion-budget" ), ça vous donne une excuse en or pour vous avachir mollement devant une double rediffusion de "Nouveau Look pour une nouvelle vie" sur M6 ! Après tout, une semaine plus tôt, je découvrais l'émission réalito-culinaire de la même chaine et ça m'avait plutôt amusé... Alors pourquoi ne pas remettre le couvert du plaisir idiot ?
L'idée est délicieuse : Trouver des gens tout à fait quelconques, qui ont complètement laissé aller leur apparence au fil des années pour les prendre en charge le temps de leur reconstruire une identité visuelle. Le pari va de la petite ronde qui n'a pas confiance en son apparence, au trentenaire fan de hard-rock, en passant par la mère de famille débordée ou la gentille pâtissière aux mains pleines de farine ! Tout est magistralement présenté, de façon à donner toujours pitié des deux relookés en début d'émission, et à faire couler votre petite larme lorsqu'ils réapparaissent en "Nouveau moi" devant leurs amis ahuris. Le nombre de "- T'es trop belle !" semblant d'ailleurs proportionnel au milieu social de la personne prise en charge par l'équipe de production !
Et bien entendu, le petit monde un peu too much s'activant pour redessiner la silhouette des invités ne serait pas au summum de sa complétude sans quelques hystériques de passage, embauchés pour retravailler le maquillage, lisser les contours, ou activer la chaloupé des démarches !
Mais si j'ai réussi à passer au-dessus des "- Ma chéééériiiiiie !" insupportables de Kristina l'ancien top-model et de la gentillesse ultra-forcée de la si jolie Véronique Mounier, je dois bien admettre que j'ai eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire en découvrant les cours de maintien de Jean-Hugues Dubo !
Je suis d'accord : Une émission de pseudo télé-réalité, se doit d'englober aujourd'hui un maximum de référents humains afin de "toucher" le plus grand nombre de spectateurs posible... C'est ce qu'on appelle le ciblage médiatique. Et je ne vois pas pourquoi la communauté gay se verrait oubliée dans ce savant dosage de lieux communs censés activer l'intérêt du quidam.
Mais si les producteurs d'émissions pouvaient réfléchir un tout petit mieux à l'image qu'ils vont donner de leurs animateurs, on ferait un grand pas. Car si le côté complètement folle et nature d'un Stéphane Marie me ravit toujours autant dans "Silence, ça pousse" sur France 5, les manières trop appuyées du pauvre Jean-Hugues Dubo et ses conseils avisés de descente de voiture et de port de tête n'ont réussi à faire naitre en moi qu'un sentiment de lourdeur. Comme si on ajoutait de la crème liquide dans un milkshake pour bien en accentuer la saveur... Sauf que la crème liquide, en général on ne la boit pas !
Trop "Lady", trop "Grand", trop "Institutrice primaire", trop "Je-ris-avec bonheur-de-vos-erreurs-naïves", trop "Je fais bouger mes mains" : On a visiblement demandé à notre Jean-Hugues de défendre les couleurs d'une homosexualité dont seul un reste de France provinciale aime se délecter. Pari tenté, mais pas forcément bien visé... Dur dur de se débarrasser des clichés !
Cela dit, Jean-Hugues, tu as énormément de classe, tu dois avoir un corps de dieu grec et tu sembles être capable de t'exprimer avec aisance sur d'autres sujets que le dernier album de Madonna. Alors rien que pour ça, je dis oui. Et au diable l'avis des mauvaises langues comme moi...
Tu viens me parler en tête-à-tête de la "Femme fatale" comme dans l'émission QUAND TU VEUX !
Tuesday, July 01, 2008
Marche des Fiertés - Paris 2008 !
On a eu chaud. Très chaud !
Le soleil de ce 28 juin a tapé fort sur nos costumes de Mary Poppins et la douleur des chaussures à talons reste pareille a elle-même... Mais cette édition Gay pride 2008 a été un franc succès ! Impossible de donner un chiffre exact du nombre de photos qui nous ont été demandées, mais ce qui est certain, c'est qu'on tourne facilement autour des 2500 !
Un vrai bonheur, vu l'investissement mis dans les costumes de nos personnages !
Je suis arrivé chez mes parents le 23 juin en fin d'après midi.
J'avais promis à ma mouma que je passerais quelques jours dans leur résidence de l'Oise et je voulais qu'on puisse profiter un peu du jardin et du temps imparti pour discuter de tout et de rien... Les quatre jours de "repos" furent très plaisant. Petits repas sympas, émissions télé ridicules mais qui nous fait bien rire ( Genre : "Un diner presque parfait" sur M6 ) et escapades dans les magasins à la veille des soldes !
Je peux vraiment dire que cette année j'avais tout planifié pour que l'aventure de la gay pride soit une réussite de bout en bout. Seulement, c'était sans compter sur les imprévus et l'emploi du temps de mon ami Cédric avec qui j'étais censé passer les deux jours d'avant et pendant "Gay Pride" !
Il m'a appelé le 24 en début d'après midi pour m'expliquer que la situation était un peu critique avec son petit ami. Je n'entrerai pas dans les détails de sa vie privée, mais je dois dire que je n'avais pas trop envie que son histoire d'amour puisse ternir le ciel de ces deux jours que je prévoyais avec bonheur depuis si longtemps. Pour résumer, son copain n'avait pas envie qu'ils viennent dormir dans l'appartement du centre de Paris que ma soeur nous prêtait pour l'occasion. Cédric me proposait donc de dormir chez ses parents la veille de la gay pride et de revenir le lendemain matin chez ma soeur pour se maquiller et partir vers le défilé...
Personnellement, je trouvais un peu absurde de me rendre jusqu'à la périphérie de Paris, alors que je disposais d'un pied-à-terre dans le centre même. Aussi, préférais-je lui expliquer qu'ils n'avaient qu'à dormir eux deux chez ses parents, et me rejoindre le lendemain... Hésitation... Réflexion... Cédric devait me contacter pour me confirmer ou non ! Ce qu'il fit ! Mais pour m'annoncer qu'en lieu et place d'une journée avec lui, je ne pourrais le voir qu'après la visite de chambres qu'il avait planifiée avec son copain et qui démarrerait seulement vers 14h !
Je me suis demandé quoi. Puis j'ai dit qu'il n'y avait pas de souci... Mais en raccrochant le téléphone, je me suis ravisé et lui ai envoyé un texto pour lui dire, sur un coup sang, que je ne trouvais pas ça super fun et que je préférais du coup qu'on ne se voie que le jour de la gay pride parce que j'avais accepté entre temps d'aller boire un verre avec ma copine Emma, ce soir là.
Cédric m'a retéléphoné pour me dire qu'il trouvait vraiment dommage que je réagisse de la sorte, qu'il comprenait que je puisse être déçu de son attitude, mais que ça ne valait pas le fait de ne pas se voir pour autant... Et sous ses arguments, je me suis dit qu'il avait peut-être raison, et j'ai accepté qu'on se voie le lendemain dans l'après-midi. Après tout la visite de chambres ne devait pas s'éterniser me disait-il.
Lorsque le lendemain, à 16h30, Cédric m'a appelé pour me dire qu'ils étaient repassés par chez lui en périphérie et qu'ils allaient bientôt se mettre en route pour le centre, je n'en revenais pas. J'étais arrivé vers 13h30 sur Paris et m'étais dépêché de faire mes petites emplettes perso, en me disant qu'ils allaient me rejoindre rapidement, et en fait, eux avaient pris tout leur temps.
Passons.
On s'est retrouvés, on a pris un café chez Starbucks, puis je les ai quitté pour retrouver Emma et David vers 22h30 au "Deux Moulins", le café rendu célèbre par le film "Amélie Poulain". Rires et anecdotes en chaines avec Emma ont élagué le petit stress de la journée.
Le matin de la Gay Pride, Ced et son copain sont restés bloqués dans le métro suite à un incident technique sur la ligne qu'ils empruntaient. Je n'ai rien dit. Une fois prêts, nous sommes partis pour Montparnasse où, en haut des escaliers, nous nous sommes rendus compte que Ced s'était trompé de station. Deux Mary Poppins paumées ! Rapide coup de fil au frère de Cédric pour qu'il cherche sur internet le point de départ de la manifestation et nous voilà enfin à Denfer Rochereau dans le cortège !
Nous défilons avec bonheur et les photos se succèdent à vitesse grand V !
Cédric cogne ma perruque et mon chapeau à plusieurs reprises en tournant sur lui-même sans prévenir pour faire tourner sa robe. La première fois, ça me fait rire ; à la 5ème, je crise. Il comprend, mais sans faire plus attention pour autant durant la suite du défilé. Par moments, j'ai l'impression qu'en fait, nous ne formons pas un duo... que j'accompagne simplement sa superbe. Etrange, mais je ne pose pas de question. Après tout, nous sommes là pour nous amuser et amuser le public et ça, ça fonctionne très bien.
Mes chaussures me font mal. Heureusement, ma paire de baskets Adidas se trouve dans le sac que porte gentiment son petit copain. Je les enfile et ça me donne tout d'un coup une dégaine d'enfer, assez improbable ! Mary Poppins se transforme en working-girl américaine ! Très confortable, d'autant qu'en plus, personne ne semble remarquer que je porte ces grolles !
En milieu de cortège David de l'école de chantnous retrouve avec sa nouvelle copine ! Puis un peu plus loin, c'est Alain, un ami belge venu de Bruxelles pour nous voir ! La manifestation est un vrai plaisir jusqu'à la place de la Bastille. Encore quelques clichés puis, des casseurs se rappliquant à l'improviste ( Comme dans toute vraie manifestation parisienne ! ) nous sommes forcés de quitter les lieux au plus vite, en métro.
Rendez-vous avec Alain et son ami Charles, dans la rue des Archives, plus tard dans la soirée. On n'a pas encore eu le temps de discuter vraiment et il est tout content. Mais une fois arrivés chez ma soeur, le démaquillage terminé, Cédric m'explique qu'il va finalement rentrer chez lui avec son mec, parce qu'il voudrait passer quelques heures avec lui avant qu'il ne reparte à Turin, le lendemain à 08h du matin.
"-Alain reste encore la journée de demain, donc je le verrai à ce moment là...".
Intérieurement, je suis un peu interloqué. Alain s'est fait le déplacement spécialement pour nous, et il passe même une nuit à l'hôtel... J'avoue que je ne comprends pas trop le comportement de Cédric. Mais je me tais. Et j'explique gentiment le changement de programme à Alain et Charles qui comprennent. Nous terminons la soirée à trois au resto japonais de la rue des Archives, avant que je ne m'en aille retrouver Franck pour passer la nuit. ( Non, je ne vous dirai pas qui est Franck ! Mais c'était très bien )
La journée du lendemain démarre sous les caresses, tant de Franck que du soleil qui rayonne à travers les fenêtres de l'appartement. Il m'emmène bruncher à l'OZO, et j'envoie un sms à Cédric pour qu'on se rejoigne avec Alain et Charles juste après.
Il me dit n'avoir reçu aucune nouvelle d'Alain et me propose de passer jusqu'à chez lui, pour repartir ensuite. Je lui sms que c'est un peu compliqué car je suis déjà dans le centre de Paris ! Franck m'accompagne jusqu'aux jardins des Halles. On s'assied dans l'herbe et on écoute de la musique sur son i-pod jusqu'à ce que je reçoive confirmation de Alain. Nouvel sms à Cédric qui me répond "- La machine de linge se termine. Je pends le tout et je me mets en route".
Je suis un peu énervé ! J'ai le sentiment que le fait que je sois là ne lui est pas de grande importance. Il consacre le temps à me voir lorsqu'il en a envie et que ça ne contrecarre pas ses projets. Et sa propension à modifier le planning au gré de ses pérégrinations me déboussole. Mais je reste zen en me disant que le départ de son copain doit y être pour quelque chose et qu'une fois qu'il sera sur Paris centre, nous aurons enfin toute la soirée pour nous amuser et discuter.
Quand en fin de journée, après avoir salué Alain et Charles, et nous être baladés un peu jusqu'au parc des Tuileries, il m'explique qu'il aimerait bien être de retour chez lui aux alentours de 21h, parce qu'il voudrait encore ranger l'appartement de ses parents, je me rends compte qu'en fait je me suis trompé une fois de plus. Je dois l'ennuyer terriblement avec mon énergie et mon envie de passer la soirée avec lui. L'accumulation des évènements n'arrange rien à la situation : Son père rentre à l'hosto le lendemain, son copain vient juste de le quitter pour l'étranger... Et de fait, je dois tomber fort mal à propos. Moi, je suis juste très triste et déçu.
C'est décidé : A la première heure, je serai demain à la boutique SNCF pour changer mon billet et anticiper mon retour sur Bruxelles. Si je n'avais pas promis à ma soeur d'aller manger avec son copain et elle le lendemain soir, je partirais même sur le champ.
Je quitte Cédric vers 21h00 à Châtelet.
L'ambiance est bizarre.
Fuyante.
Comme si on savait pertinemment l'état dans lequel l'autre se trouve mais que personne n'ose en parler. Comme pour écourter le malaise...
Je passe manger un bout chez Flunch. J'hésite à passer au sauna, mais je me ravise en dernière minute. Inutile d'ajouter le glauque au triste.
Le défilé aura été vraiment une belle réussite.
Heureusement, sans quoi, j'aurais vraiment l'impression d'avoir perdu pieds !
Supercalifragilisticexpialidocious !
Thursday, June 19, 2008
1ere lecture !
Je ne peux pas dire que j'appréhendais la première lecture de "Frou-Frou les bains", la pièce de Patrick Hautdecoeur que l'Union Dramatique de Bruxelles m'a offert de mettre en scène pour le début du mois d'avril 2009, mais je reconnais que je ne savais pas trop comment allait se dérouler ce premier contact avec les comédiens...
Notamment parce qu'il y avait parmi eux, un nombre de gens avec qui j'avais eu l'occasion de jouer il y a quelques années lorsque j'étais encore amateur, et que le fait de me voir ainsi propulsé metteur en scène allait peut-être pouvoir créer une certaine ambiguïté. Et puis parce que c'est ma toute première expérience en tant que metteur en scène, dans le cadre d'un projet dont je ne suis pas l'auteur. Et ça, par contre, ça me file soudain un paquet de responsabilités ! Hé hé hé...
Tout ce petit monde est arrivé bien à l'heure à la salle de répétition. ( Exception faite de l'un des comédiens qui s'est déjà fait sermonner. Il n'y a que deux choses dont j'ai horreur : les téléphones portables qui sonnent en répétition et le retard ! Ça tombait mal pour lui ! )
Après une brève présentation de chacun, je suis passé aux explications relatives au décor, et nous avons un peu parlé du point de vue de chaque comédien suite à sa lecture personnelle de la pièce. Les énergies semblent très bonnes et l'idée de comédie délirante plait à l'ensemble, malgré certaines réticenses exprimées à l'encontre de l'absurdité du propos de certains passages de l'histoire.
On a toujours un peu peur d'une première lecture, parce que certains comédiens se sentent déjà obbligés de jouer quelque chose ou de montrer, même inconsciemment, qu'ils ont compris l'essence de leur personnage... Mais rien de tel hier soir ! Un vrai bonheur de découverte. Un chouette moment. Et les propositions d'humeurs injectées dans les rôles m'ont réellement plues. Il y a des tirs à rectifier, et un peu de techinque à maitriser davantage, mais dans l'ensemble, ce que j'ai entendu me plait vraiment, et je suis ravi d'avoir une équipe motivée et constituée de si bons éléments !
On a du pain sur la planche, mais on va faire un super travail, les amis !
Notamment parce qu'il y avait parmi eux, un nombre de gens avec qui j'avais eu l'occasion de jouer il y a quelques années lorsque j'étais encore amateur, et que le fait de me voir ainsi propulsé metteur en scène allait peut-être pouvoir créer une certaine ambiguïté. Et puis parce que c'est ma toute première expérience en tant que metteur en scène, dans le cadre d'un projet dont je ne suis pas l'auteur. Et ça, par contre, ça me file soudain un paquet de responsabilités ! Hé hé hé...
Tout ce petit monde est arrivé bien à l'heure à la salle de répétition. ( Exception faite de l'un des comédiens qui s'est déjà fait sermonner. Il n'y a que deux choses dont j'ai horreur : les téléphones portables qui sonnent en répétition et le retard ! Ça tombait mal pour lui ! )
Après une brève présentation de chacun, je suis passé aux explications relatives au décor, et nous avons un peu parlé du point de vue de chaque comédien suite à sa lecture personnelle de la pièce. Les énergies semblent très bonnes et l'idée de comédie délirante plait à l'ensemble, malgré certaines réticenses exprimées à l'encontre de l'absurdité du propos de certains passages de l'histoire.
On a toujours un peu peur d'une première lecture, parce que certains comédiens se sentent déjà obbligés de jouer quelque chose ou de montrer, même inconsciemment, qu'ils ont compris l'essence de leur personnage... Mais rien de tel hier soir ! Un vrai bonheur de découverte. Un chouette moment. Et les propositions d'humeurs injectées dans les rôles m'ont réellement plues. Il y a des tirs à rectifier, et un peu de techinque à maitriser davantage, mais dans l'ensemble, ce que j'ai entendu me plait vraiment, et je suis ravi d'avoir une équipe motivée et constituée de si bons éléments !
On a du pain sur la planche, mais on va faire un super travail, les amis !
Monday, June 16, 2008
Kiss and drive !
Les lundis, c'est pas des jours fun !
C'est moins pire que les dimanches, c'est vrai... mais c'est quand même beaucoup moins intéressant que les vendredis, il faut bien l'admettre.
Surtout quand en plus cette jouréne de tout début de semaine n'est remplie par aucun projet élaboré, et que le soleil n'est pas vraiment au rendez-vous. ( Le sera-t-il d'ailleurs un jours cette année ? )
Pourtant, avec ma copine Claudie, un lundi peut devenir un jour rempli de magie.
Vraiment ?
Mais oui... Un brin d'imagination, et le plus sombre des jours devient, pour notre duo de choc, l'occasion de mille aventures.
Cette fois, le plan c'était une visite au Makro. ( De Machelen, bien entendu ! Qui aurait envie de rendre à Anderlecht-la-déprimante ? )
N'importe quel quidam serait peut-être pris de convulsions à l'idée de devoir passer son après-midi dans ce magasin industriel. Pourtant, nous, on aime. Et ça va du commentaire sur les prix pas vraiment moins chers du rayon jouets en passant par la laideur des vêtements, ou l'impossibilité de résister devant les boites de bonbons d'un kilo ! Et pour couronner le tout, la joie d'un américain-frites et d'une mousse au speculoos dans la cafétaria si mal décorée de l'endroit à de quoi remplir notre coeur de bonheur pour une bonne dizaine de jours ! Parce qu'il faut bien avouer que Claudie et moi, les endroits un peu ringards, on aime beaucoup ça !
Genre : Le fameux Lunch Garden du complexe commercial d'Auderghem, célèbre pour la moyenne d'âge avancée de sa clientèle, que nous faisons passer de 95 à 75 ans rien qu'en y venant à deux... A visiter également : celui du Carrefour de Kraainem, surtout pour sa jolie baie vitrée qui rappelle... Qui rappelle quoi, d'ailleurs ? Et puis, l'incontournable de l'Innovation de la rue Neuve. Un régal tant pour l'estomac que pour les yeux et les oreilles ! Et puis quel bonheur de se dire qu'on peut se restaurer, mal certes, mais au coeur même d'un grand magasin ou l'on n'achète jamais rien.
Mais revenons à notre Makro !
Non contents d'y avoir pris un café mal torréfié et un Fanta, nous nous sommes dit qu'un petit passage au self-service de l'aéroport de Zaventem dont nous ne sommes pas si éloignés pourrait égayer encore un peu plus notre journée ! Aussitôt dit aussitôt fait, et nous voilà tout en haut du parking de Bruxelles National. L'odeur du kérozène et le bruit des avions décollant et atterissant nous donne fort envie d'en prendre un pour une destination inconnue. Pourtant, c'est impossible ! Notre café au lait Nutroma nous attends à l'étage. Petit passage par la zone de dépose-minute, où je prends vite la jolie photo, ci-dessus. En marchant dans le grand hall des départs, nous nous prenons à rêver de voyage improvisé à nouveau. Ah si on était riches... Sauf qu'on ne l'est pas ! Et le rêve, pour nous, c'est assis à la table en contreplaqué de la grande salle d'où l'on peut regarder les pistes qu'on le vit. On parle de tout et de rien. On ne se prend pas la tête... On parle des bases de l'éducation d'un enfant. Des choses importantes, et de celles qui le sont moins.
Mais bientôt le self-service ferme ses portes, et nous voilà obligés de quitter cet endroit un peu sale, mais si drôle et inattendu pour une fin de lundi.
La journée est elle terminée pour autant ?
Pas le moins du monde ! Claudie a envie d'une glace.
Quelles excellente idée.
Et à peine assis chez le glacier, nous voyons entrer Gauthier et sa copine ! Comme quoi, il y a des décisions qu'on prend au bon moment. Et moins on calcule l'occupation de son temps, plus on vit de choses. Nous refaisons le mode une dernière fois, rions beaucoup, et nous saluons sur le trottoir pour rentrer chacun dans nos pénates. On n'a pas perdu la journée...
Et pourtant aujourd'hui, c'était un lundi qui avait commencé comme tel !
Kiss and drive !
Saturday, June 07, 2008
Aileen...
Aileen Wuornos.
Ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose ?
Exactement comme il ne me disait pas grand chose jusqu'à hier soir.
Youtube.com offre la possibilité de trouver des vidéos du monde entier, et bien souvent on s'y divertit en regardant les épisodes de séries télé piratés, en savourant le fait qu'on aura pas à acheter les dvds ! Pourtant, à diverses occasions, ce site a eu le don d'arriver à me surprendre et de capter longuement mon attention. Et je n'aurais jamais cru que je resterais autant de temps devant mon écran, si je n'étais pas tombé par hasard sur les reportages en plusieurs parties retraçant la singulière histoire d'Aileen Wuornos.
Je suis rentré de la "nocturne" de chez Ikea avec Gregory, et nous avons opté pour deux plats de sushis à emporter chez le nouveau traiteur japonais qui s'est ouvert tout près de chez moi. Repas agréable, bonus du dvd de "Enchanted" de Walt Disney, et derniers potins sur les troupes de comédiens amateurs dont nous allons nous occuper respectivement lui et moi... Puis Greg est rentré chez lui.
Je n'étais plus vraiment d'attaque pour lancer un nouvel épisode de "Six Feet Under" dans le lecteur, mais je n'avais pas envie d'aller me coucher si rapidement un vendredi soir. Aussi ai-je rallumé l'ordinateur tout en me brossant les dents.
J'avais envie de faire une recherche dans le moteur de www.youtube.com !
Etant en train de relire le "Jack l'éventreur - Affaire classée" de Patricia Cornwell, je me demandais si des documents vidéos probants avaient pu être téléchargés par les vidéastes en herbes.
Après quelques inepties visuelles ( Du type : "J'ai filmé le fantôme d'Elizabeth Stride" ), au hasard de ma recherche, je suis tombé sur une vidéo au titre singulier ! "Aileen Wuornos gone insane"
Je me suis demandé ce qu'on pouvait bien entendre par "Aileen Wuornos devenue folle", alors j'ai cliqué et la vidéo s'est mise en route.
En voyant Aileen Wuornos pour la première fois, dans ce qui s'avère être en réalité l'une des dernières parties d'un long documentaire sur son histoire, je n'ai pas pu faire le rapprochement direct avec le film "Monster" pour lequel Charlize Theron avait remporté un Oscar d'interprétation, quelques années auparavant !
Mais en prenant le temps de regarder d'autres vidéos sur le personnage Wuornos, j'ai compris qu'elle était cette première Serial Killer américaine ayant tué 7 hommes, comdamnée à mort et exécutée en 2002 aux Etats Unis.
Ce sujet qui aurait pu m'effrayer, ou simplement m'ennuyer, m'a tout bonnement captivé ! Non que je sois enclin à m'intéresser aux biographies de meurtriers, mais, dans la mesure où il semblait y avoir une réelle polémique autour du procès, je me suis surpris à rester devant les 6 parties de "A&E Biography of Aileen Wuornos" et les 10 autres de "The Life and Death of Aileen Wuornos" de Nick Broomfield.
Ce qui me frappe, dans l'analyse du personnage intriguant de Aileen Wuornos, c'est cette incroyable confrontation de notre réalité mise en défaut face à l'incohérence totale des facettes de cette femme aux si multiples personalités. Ses yeux m'ont terriblement impressionné. J'avais lu dans le roman de Patricia Cornwell que les tueurs en série n'ont en général pas le même rapport à la réalité, ni le moindre sens du bien et du mal tel que la société dite "normale" s'évertue à le définir... Pourtant, je n'avais encore jamais eu l'occasion de voir de telles ruptures comportementales dans un seul et unique individu.
Dans certaines parties de ses interviews, Aileen semble réellement possédée par des forces extérieures à elle-même. Sortes de pulsions maléfiques sous l'emprise desquelles elle n'a visiblement plus aucun recul sur elle-même, ou auxquelles elle parait en tout cas incapable de faire face.
Et ce qui est terrible, c'est qu'à d'autres moments on la voit complètement consciente de sa situation. Totalement dans le "Ici et maintenant". Mais, ce sont de tout petits décrochages dans les propos de son interlocuteur, ou la répétition trop constante d'une question à laquelle elle n'a pas envie de répondre, qui provoquent cette "disparition" comportementale vers l'impulsif maléfique.
Surfant sur le mensonge extrêmement convaincant de sa légitime défense, pour passer ensuite à l'argument du complot policier et finir par avouer chacun des meurtres comme ayant été commis de sang froid lors de sa demande d'accélération de mise à mort, le trouble de cette femme est à la limite du palpable. Il devient matière.
Clarifiant par moments de bout en bout la réalité de ce qui semble s'être réellement passé, et d'autres fois pleurant sur le sort qu'on veut lui faire subir, Aileen Wuornos intrigue et ne peut laisser personne indifférent tant elle remet en question notre perception de la valeur de la vie.
Sans parler de ses proches, plus affairés à gagner de l'argent sur l'histoire de "celle qu'ils ont connus" plutôt que d'essayer de percer son mystère.
A regarder avec intérêt.
Et à méditer sans forcément s'obliger à prendre position.
Thursday, June 05, 2008
Dépaysement, bonheur et retrouvailles !
Ça tient à quoi le bonheur ?
On n'arrête pas d'essayer de nous le vendre, de nous en donner la recette miracle, ou de nous forcer à le trouver en nous...
Le bonheur, c'est pourtant simplement ces instants où l'on ne se sent plus obligé de maîtriser les choses qu'on vit. C'est simplement les vivre, et du coup, en profiter.
A l'image du temps passé, ce week-end, allongé dans le jardin chez mes parents, à donner des croquettes au chat, une par une. Moment de complicité avec le félin fou -aux marques d'affection toutes relatives au nombre dedites croquettes !-, sous le soleil approximatif des pays du Nord de l'Europe. Mais moment VRAI.
Retour de vacance de ma soeur, avec son petit copain, distribution de cadeaux ramenés des Etats Unis, vidéo de leur tour de la Floride en voiture... Photos et café.
Plaisir de retrouvailles familiales et découverte de nouvelles facettes de tout le monde. Un chapitre se termine, une page de la vie se tourne pour laisser place à de nouvelles aventures.
Bonheur d'une promenade aux vertus légèrement "psychanalytique" dans les champs de colza avec les amoureux. Echange de confidences sur l'appréhension de la vie, et de la relation aux parents... Complicité, comme rarement. Et nouvelle façon de respirer.
Bonheur de voir ma soeur heureuse.
Et puis hier, comme si les moments épanouissant humainement se regroupaient, j'ai eu l'occasion de reprendre contact avec une amie d'enfance de laquelle je m'étais volontairement éloigné par manque de points communs entre elle et moi, à mon retour de Paris !
Plaisir de retrouver un regard. De se dire les choses franchement autour d'un repas improvisé. D'étaler à plat les différences. De se rappeler malgré tout pourquoi cet éloignement voulu. D'assumer les erreurs. De se reconnaitre. Et de se rendre compte que malgré les points de vue divergents persistant, on peut quand même partager ce qui nous rapproche.
Et confirmer avec d'autres amis le soir-même que le plaisir c'est de ressentir, pas de posséder...
Wednesday, May 21, 2008
Remise en question...
Je referme à l'instant la page de présentation des profils du site comédien.be.
Et je me pose vraiment beaucoup de questions. Sur moi-même. ( Ce qui donnera encore de la matière à ceux qui crachent sur les blogs en prétendant qu'ils ne sont que le reflet d'un narcissisme conscient ou non ! )
Je referme cette page donc, et je me demande ce que je fous de ma vie en ce moment. Ce qui vaut vraiment la peine d'être vécu dans les jours que je passe les uns après les autres et que j'ai pas mal de problèmes à affronter. Comme si je ne trouvais plus vraiment de positif.
J'ai pas de boulot avant novembre, je suis seul chez moi. Je range interminablement mon petit univers qui ne correspond pas à ce que je voudrais qu'il soit. Et malgré que j'écoute les musiques qui me plaisent, et que je ne demande rien à personne pour rêver, j'arrive pas à croire en la vie.
C'est très bête comme constat, mais, je suis perdu. Perdu face à moi-même. Je me suis fait larguer il y a deux semaines par un garçon que j'étais persuadé d'aimer. Simplement parce qu'il me pensais volage, simplement parce qu'il s'est fait son film tout seul dans sa tête... Simplement parce qu'il n'arrivait pas à m'octroyer sa confiance. Et à défaut d'avoir vécu la chose comme la catastrophe émotionnelle qu'elle était dans mon petit coeur, je me suis contenté de rester froid, digne, fort et bien entendu, j'ai géré la "crise" avec un flegme tout à fait épatant. Et maintenant je me sens terriblement seul. Triste.
Qu'est-ce qui fait que je ne me sens jamais en confiance dans mon milieu professionnel ? Qu'est-ce qui m'oblige toujours et encore à essayer de trouver une personnalité qui n'est pas la mienne pour affronter les discussions avec les autres ? Qu'est-ce qui me pousse tout le temps à me dévaluer par rapport à ce que vivent les autres ? Pourquoi suis-je celui à qui on dit qu'il est chiant quand il s'énerve parce qu'on l'a interrompu dans une conversation ? Et qu'est-ce qui me rend pourtant dingue là-dedans, au point que j'aie envie de me lever et de partir ? Et pourquoi je ne le fais finalement pas ? Est-il normal de trouver les gens aussi futiles autour de moi ? Qu'est-ce qui m'empêche de ressentir une putain de satisfaction dans les relations humaines que j'ai déjà tellement de mal à accumuler ? Pourquoi je me dis constamment qu'on ne m'emploie pas assez professionnellement ? Qu'est-ce que je pourrais bien faire pour que cela arrive ? Je me ronge les sangs...
J'ai envie d'avancer. Je ne veux pas me retrouver à quarante ans avec une carrière qui n'en est pas une, un niveau de vie pitoyable. Je n'ai aucune envie de me forcer à faire croire à tout le monde que je vis des choses merveilleuses dans des projets formidables, simplement parce qu'il faut garder la face. J'en ai marre de lutter contre mon sentiment profond parce qu'il pourrait "nuire" aux relations potentielles avec les gens qui pourraient m'employer ! Le monde entier fait cela tout le temps. Personne ne dit jamais ce qu'il pense. Et je suis certain que même à leurs psy, les gens ne racontent pas encore la vérité.
En fait j'aimerais que les choses soient simples. Je voudrais arrêter de me dire : Wouaw, lui il a vraiment une vie incroyable par rapport à moi. ( D'autant, qu'après analyse, c'est rarement vrai ! )
Je crois que je deviens fou, en fait. Je vois mes connaissances se marier, et je les trouve pathétiques. ( Ce n'est pas vrai pour toutes, évidemment ! )
J'ai envie de hurler : "Bande de cons qui suivez le petit modèle bien établi de la vie comme il faut, dans le monde comme il faut, et qui vous contentez des séries télévisées dans lesquelles on vous montre ce que vous vivrez à votre tour dans dix ans..." Je les trouve juste pathétiques. Tristes et pitoyables... Et même cela, j'ai l'impression que je n'ai pas le droit de le penser.
J'en ai marre de voir les mauvaises personnes aux mauvaises places.
Je suis seul, et ça, ça rend dingue !
Et je me pose vraiment beaucoup de questions. Sur moi-même. ( Ce qui donnera encore de la matière à ceux qui crachent sur les blogs en prétendant qu'ils ne sont que le reflet d'un narcissisme conscient ou non ! )
Je referme cette page donc, et je me demande ce que je fous de ma vie en ce moment. Ce qui vaut vraiment la peine d'être vécu dans les jours que je passe les uns après les autres et que j'ai pas mal de problèmes à affronter. Comme si je ne trouvais plus vraiment de positif.
J'ai pas de boulot avant novembre, je suis seul chez moi. Je range interminablement mon petit univers qui ne correspond pas à ce que je voudrais qu'il soit. Et malgré que j'écoute les musiques qui me plaisent, et que je ne demande rien à personne pour rêver, j'arrive pas à croire en la vie.
C'est très bête comme constat, mais, je suis perdu. Perdu face à moi-même. Je me suis fait larguer il y a deux semaines par un garçon que j'étais persuadé d'aimer. Simplement parce qu'il me pensais volage, simplement parce qu'il s'est fait son film tout seul dans sa tête... Simplement parce qu'il n'arrivait pas à m'octroyer sa confiance. Et à défaut d'avoir vécu la chose comme la catastrophe émotionnelle qu'elle était dans mon petit coeur, je me suis contenté de rester froid, digne, fort et bien entendu, j'ai géré la "crise" avec un flegme tout à fait épatant. Et maintenant je me sens terriblement seul. Triste.
Qu'est-ce qui fait que je ne me sens jamais en confiance dans mon milieu professionnel ? Qu'est-ce qui m'oblige toujours et encore à essayer de trouver une personnalité qui n'est pas la mienne pour affronter les discussions avec les autres ? Qu'est-ce qui me pousse tout le temps à me dévaluer par rapport à ce que vivent les autres ? Pourquoi suis-je celui à qui on dit qu'il est chiant quand il s'énerve parce qu'on l'a interrompu dans une conversation ? Et qu'est-ce qui me rend pourtant dingue là-dedans, au point que j'aie envie de me lever et de partir ? Et pourquoi je ne le fais finalement pas ? Est-il normal de trouver les gens aussi futiles autour de moi ? Qu'est-ce qui m'empêche de ressentir une putain de satisfaction dans les relations humaines que j'ai déjà tellement de mal à accumuler ? Pourquoi je me dis constamment qu'on ne m'emploie pas assez professionnellement ? Qu'est-ce que je pourrais bien faire pour que cela arrive ? Je me ronge les sangs...
J'ai envie d'avancer. Je ne veux pas me retrouver à quarante ans avec une carrière qui n'en est pas une, un niveau de vie pitoyable. Je n'ai aucune envie de me forcer à faire croire à tout le monde que je vis des choses merveilleuses dans des projets formidables, simplement parce qu'il faut garder la face. J'en ai marre de lutter contre mon sentiment profond parce qu'il pourrait "nuire" aux relations potentielles avec les gens qui pourraient m'employer ! Le monde entier fait cela tout le temps. Personne ne dit jamais ce qu'il pense. Et je suis certain que même à leurs psy, les gens ne racontent pas encore la vérité.
En fait j'aimerais que les choses soient simples. Je voudrais arrêter de me dire : Wouaw, lui il a vraiment une vie incroyable par rapport à moi. ( D'autant, qu'après analyse, c'est rarement vrai ! )
Je crois que je deviens fou, en fait. Je vois mes connaissances se marier, et je les trouve pathétiques. ( Ce n'est pas vrai pour toutes, évidemment ! )
J'ai envie de hurler : "Bande de cons qui suivez le petit modèle bien établi de la vie comme il faut, dans le monde comme il faut, et qui vous contentez des séries télévisées dans lesquelles on vous montre ce que vous vivrez à votre tour dans dix ans..." Je les trouve juste pathétiques. Tristes et pitoyables... Et même cela, j'ai l'impression que je n'ai pas le droit de le penser.
J'en ai marre de voir les mauvaises personnes aux mauvaises places.
Je suis seul, et ça, ça rend dingue !
Mister YOU ? Miss YOU, oui...
Qui a dit qu'on allait pas s'amuser à l'élection de Mister You, dimanche 18 juin ?
Je suis ravi d'avoir été y assister, et d'avoir pu ainsi côtoyer ce que Bruxelles et sa région comptent de plus élégant, de plus éclectique mais aussi de plus surprenant et effrayant en matière d'individus humains...
Pour les critères de votes, on repassera. Et si l'on sait tous pertinemment que le passage le plus intéressant d'une élection c'est celui où les candidats sont en sous-vêtements, on n'était pas forcé de nous le coller directement après le premier passage... Surtout qu'après, il n'y a plus rien eu du tout, puisque le jury a "délibéré" ! ( Moi, quand la question de savoir qui est le plus beau se pose, je n'appelle pas cela délibérer, mais fantasmer... quoi que dans ce cas-ci ! )
L'heureux gagnant, repartira avec son chèque cadeau chez SN Brussels Airlines tout comme ses deux dauphins... Mais quelle mauvaise idée de faire élire les deux dauphins sur base d'un dernier passage des candidats éconduits une première fois par la victoire du gagnant, en se basant sur le taux d'applaudissement ! Je crois que c'est la choses la plus humiliante à laquelle il m'a été permis d'assister... 9 garçons, marchant une dernière fois sur ce plateau de défilé, tour à tour applaudis à grands tabats, ou alors lynchés par les huées !!! Incroyablement cruel.
Mais ce qui restera à retenir de cette soirée, et de fait bien plus incroyablement cruel, c'est que personne n'aura dit à la jeune fille de la photo ci-dessus qu'elle s'était trompée d'endroit pour arborer ainsi vulgairement son paquet d'un kilo cinq-cents...
Qui a dit que le monde gay était méchant ?
Moi, je dirais juste qu'il est méchnatE ! Gna Aaah Aaaah Aaaaaah !
Sunday, May 18, 2008
Pluvieuse, mais loin d'être malheureuse !
Certes, on ne se le répètera jamais assez : Espérer une journée ensoleillée pour l'annuel défilé de la Gay Pride bruxelloise est cause perdue !
Pourtant, la journée reste l'incontournable rendez-vous des gays et lesbiennes, militants ou non, modérés ou non, beaux ou non, originaux ou non... Et ce n'est pas une bonne grosse "drache" belge qui pourra arrêter les camions bourrés de gens se trémoussant au son des beats endiablés de la techno ( Toujours de très bonne qualité, ça va sans dire ! ).
Parcours sinueux, cette année, puisque les trucks ont du se faufiler au coeur du coeur du coeur du centre de la capitale, trainant derrière eux la masse de "sottes" toutes plus hystériques les unes que les autres. Et voir un trois tonnes bondé, arrivant de la place Rouppe pour tourner depuis le coin de la rue du Midi en direction de celle du Lombard, ça reste impressionnant.
Petite déception : l'équipe de Chez Maman ne défilait pas cette année. Fort dommage, car la Mère et ses filles sont toujours sublîmes, glamourissimales et rappellent aux badaux que le transformisme à aussi des vertus émerveillantes. ( Qui a dit que j'y allais un peu fort ? Venez, on en discute ! )
Par contre le point très très positif : l'organisation du "Pride village" au sein même des rues gaies... au lieu du sempiternel vismet qui faisait généralement fuir tout le monde dès la fin du défilé, les années précédentes.
Une organisation assez bien réfléchie, puisque les échoppes des associations et des bars, mêlées à celles des vendeurs de frites, donnaient à la journée des airs de fête communales charmants. Voir les locaux se mêler aux drag-queens, et les butchs lesbiennes pousser les mêmes landeaux que les petits couples hétéros sur les pavés de la rue du Marché au Charbon faisait vraiment plaisir à voir !
L'eau froide tombant du ciel à toute berzingue n'empêchant nullement les torses nus de rester visibles, les perruques de rester arrimées sur les têtes, et les talons hauts de claquer dans les ruelles.
Place de choix pour observer l'animation, j'étais justement chez un ami dont la vitre du salon donne sur la rue du Marché au Charbon ! Impeccable pour observer les allers et venues des passants, sans mouiller ses vêtements. Petit paquet de frites à l'abri et coucous sympas aux voisins gays d'en-face, ravis de voir que les locataires à la sexualité divergente de la rue étaient en plus grand nombre qu'on ne pouvait se l'imaginer !
Et aujourd'hui, je danse sur les rythmes de la bande originale de "Xanadu-The Musical", que mon pote Philou m'a ramené des Etats Unis !
Rendez-vous le 28 juin à Paris pour voir les Mary Poppins sisters défiler dans la lumière ! Venez nous prendre en photo !
Pourtant, la journée reste l'incontournable rendez-vous des gays et lesbiennes, militants ou non, modérés ou non, beaux ou non, originaux ou non... Et ce n'est pas une bonne grosse "drache" belge qui pourra arrêter les camions bourrés de gens se trémoussant au son des beats endiablés de la techno ( Toujours de très bonne qualité, ça va sans dire ! ).
Parcours sinueux, cette année, puisque les trucks ont du se faufiler au coeur du coeur du coeur du centre de la capitale, trainant derrière eux la masse de "sottes" toutes plus hystériques les unes que les autres. Et voir un trois tonnes bondé, arrivant de la place Rouppe pour tourner depuis le coin de la rue du Midi en direction de celle du Lombard, ça reste impressionnant.
Petite déception : l'équipe de Chez Maman ne défilait pas cette année. Fort dommage, car la Mère et ses filles sont toujours sublîmes, glamourissimales et rappellent aux badaux que le transformisme à aussi des vertus émerveillantes. ( Qui a dit que j'y allais un peu fort ? Venez, on en discute ! )
Par contre le point très très positif : l'organisation du "Pride village" au sein même des rues gaies... au lieu du sempiternel vismet qui faisait généralement fuir tout le monde dès la fin du défilé, les années précédentes.
Une organisation assez bien réfléchie, puisque les échoppes des associations et des bars, mêlées à celles des vendeurs de frites, donnaient à la journée des airs de fête communales charmants. Voir les locaux se mêler aux drag-queens, et les butchs lesbiennes pousser les mêmes landeaux que les petits couples hétéros sur les pavés de la rue du Marché au Charbon faisait vraiment plaisir à voir !
L'eau froide tombant du ciel à toute berzingue n'empêchant nullement les torses nus de rester visibles, les perruques de rester arrimées sur les têtes, et les talons hauts de claquer dans les ruelles.
Place de choix pour observer l'animation, j'étais justement chez un ami dont la vitre du salon donne sur la rue du Marché au Charbon ! Impeccable pour observer les allers et venues des passants, sans mouiller ses vêtements. Petit paquet de frites à l'abri et coucous sympas aux voisins gays d'en-face, ravis de voir que les locataires à la sexualité divergente de la rue étaient en plus grand nombre qu'on ne pouvait se l'imaginer !
Et aujourd'hui, je danse sur les rythmes de la bande originale de "Xanadu-The Musical", que mon pote Philou m'a ramené des Etats Unis !
Rendez-vous le 28 juin à Paris pour voir les Mary Poppins sisters défiler dans la lumière ! Venez nous prendre en photo !
Tuesday, May 13, 2008
Une irrésistible envie de lire Têtu !
Ou comment le mensuel dont j'attendais la sortie avec impatience, est devenu au fil des ans le magazine qui traine sur le carrelage des w.c. !
Car ayant pourtant toujours défendu le canard devant ceux qui me rétorquaient qu'en le lisant je n'étais qu'un sale petit pédé de gauche conforme et bien comme il faut, je suis forcé d'admettre que depuis quelque temps, son contenu me laisse chaque fois plus perplexe.
Est-ce simplement cela qu'on appelle vieillir ? Ou bien ai-je raison de croire que les articles de fond font de moins en moins acte de présence ?
Certes, j'adore lire une bonne série de potins sur la vie de mes icônes gay favorites, mais j'ai l'impression étrange que la futilité à subrepticement remplacé le militantisme modéré qui me plaisait tant au débuts de la parution… Aujourd’hui, les articles sur la personnalité gay semblent se résumer à de drôlissimes tests sur l’influence des couleurs ou des marques de vêtements que l’on porte et les pages « histoire » prennent un peu la poussière des personnalités dont elles traitent.
Et que penser du totalitarisme publicitaire ?
Je suis abonné, et je ne compte pas mettre un terme à mon abonnement actuellement, mais je reconnais que j’hésite fort à faire suivre… Ce n'est pas de la révolte, car je suis persuadé que le format actuel de la revue plait énormément à une tranche de public. Je me rends simplement compte que je n'en fais plus partie. Et comme Têtu a participé à la "construction" de ma personnalité homo, j'en suis un peu tristounet...
Toujours est-il que « J’ai envie de lire Têtu » est devenu la forme amusante pour dire « Je dois aller aux toilettes »… Ce qui amuse énormément les amis de passage dans mon appartement !
Et tant que ça fait rire, ça ne mange pas de pain...
Car ayant pourtant toujours défendu le canard devant ceux qui me rétorquaient qu'en le lisant je n'étais qu'un sale petit pédé de gauche conforme et bien comme il faut, je suis forcé d'admettre que depuis quelque temps, son contenu me laisse chaque fois plus perplexe.
Est-ce simplement cela qu'on appelle vieillir ? Ou bien ai-je raison de croire que les articles de fond font de moins en moins acte de présence ?
Certes, j'adore lire une bonne série de potins sur la vie de mes icônes gay favorites, mais j'ai l'impression étrange que la futilité à subrepticement remplacé le militantisme modéré qui me plaisait tant au débuts de la parution… Aujourd’hui, les articles sur la personnalité gay semblent se résumer à de drôlissimes tests sur l’influence des couleurs ou des marques de vêtements que l’on porte et les pages « histoire » prennent un peu la poussière des personnalités dont elles traitent.
Et que penser du totalitarisme publicitaire ?
Je suis abonné, et je ne compte pas mettre un terme à mon abonnement actuellement, mais je reconnais que j’hésite fort à faire suivre… Ce n'est pas de la révolte, car je suis persuadé que le format actuel de la revue plait énormément à une tranche de public. Je me rends simplement compte que je n'en fais plus partie. Et comme Têtu a participé à la "construction" de ma personnalité homo, j'en suis un peu tristounet...
Toujours est-il que « J’ai envie de lire Têtu » est devenu la forme amusante pour dire « Je dois aller aux toilettes »… Ce qui amuse énormément les amis de passage dans mon appartement !
Et tant que ça fait rire, ça ne mange pas de pain...
Monday, May 12, 2008
Ce que je fuis le plus !
Voici mon résultat obtenu au quizz : "Que fuyez-vous le plus ?" de facebook.
Réponse : L'échec !
Mon profil dominant : Battant
Le travail et l’action sont les moteurs de votre vie.
Vous vous estimez infatigable, et vous êtes insatiable de résultats positifs.
Organisation, prévision, partage, création sont pour vous les valeurs de toute personne courageuse, qui « sait comment vivre » pour réussir.
Vous supportez difficilement les moments vides, synonymes d’ennui.
Vous êtes positif, avec un moral constant et, pour vous, il n’y a jamais de problèmes : il n’y a que des solutions !
Vous avez une rare faculté d’adaptation.
Cependant, vous êtes déstabilisé quand on vous demande ce que vous pensez de vous-même ou des autres. En fait, vous vous identifiez à ce que vous faites – et non à ce que vous êtes. Enfant, vous avez probablement été récompensé pour vos actes, valorisé pour vos actions. Mais vos parents ne parlaient pas de vous en tant que personne : vous en avez conclu que, pour être aimé, il faut réussir. Points forts et limites
Qualité principale : la capacité de réussite.
Motivation principale : être reconnu pour ce que vous faites.
Tendance positive : l’authenticité. Lorsqu’un battant évolue, il devient capable d’être vrai, d’exprimer ce qu’il est vraiment.
Tendance négative : la tromperie. Pour éviter les échecs, vous pouvez user de subterfuges, de mensonges, de tous les moyens pour réussir ce que vous entreprenez.
Mécanismes de défense : vous avez développé un mécanisme d’identification à ce qu’on attend de vous. Autrement dit, vous vous conformez souvent à un rôle.
Difficultés majeures : être obligé de donner en permanence le meilleur de vous-même. Vous comparer sans cesse aux autres. Vivre spontanément et simplement.
Vos principes relationnels : vous investissez beaucoup pour être accepté par les autres. Vous soignez votre image. Vous portez tant d’importance à vos activités qu’il vous arrive de négliger votre vie affective.
Ce que les autres apprécient en vous : votre capacité d’action, votre endurance au travail, votre engagement professionnel, votre assurance.
Ce que vous devez améliorer : le calme intérieur (par la méditation, par exemple). L’authenticité.
Comment les autres peuvent agir avec vous : éviter les épanchements affectifs trop voyants. Cultiver l’optimisme. Vous avez besoin d’être félicité pour votre travail.
Si vous y retrouvez ce que vous connaissez de moi, ou pas du tout, n'hésitez pas à laisser vos commentaires !
Réponse : L'échec !
Mon profil dominant : Battant
Le travail et l’action sont les moteurs de votre vie.
Vous vous estimez infatigable, et vous êtes insatiable de résultats positifs.
Organisation, prévision, partage, création sont pour vous les valeurs de toute personne courageuse, qui « sait comment vivre » pour réussir.
Vous supportez difficilement les moments vides, synonymes d’ennui.
Vous êtes positif, avec un moral constant et, pour vous, il n’y a jamais de problèmes : il n’y a que des solutions !
Vous avez une rare faculté d’adaptation.
Cependant, vous êtes déstabilisé quand on vous demande ce que vous pensez de vous-même ou des autres. En fait, vous vous identifiez à ce que vous faites – et non à ce que vous êtes. Enfant, vous avez probablement été récompensé pour vos actes, valorisé pour vos actions. Mais vos parents ne parlaient pas de vous en tant que personne : vous en avez conclu que, pour être aimé, il faut réussir. Points forts et limites
Qualité principale : la capacité de réussite.
Motivation principale : être reconnu pour ce que vous faites.
Tendance positive : l’authenticité. Lorsqu’un battant évolue, il devient capable d’être vrai, d’exprimer ce qu’il est vraiment.
Tendance négative : la tromperie. Pour éviter les échecs, vous pouvez user de subterfuges, de mensonges, de tous les moyens pour réussir ce que vous entreprenez.
Mécanismes de défense : vous avez développé un mécanisme d’identification à ce qu’on attend de vous. Autrement dit, vous vous conformez souvent à un rôle.
Difficultés majeures : être obligé de donner en permanence le meilleur de vous-même. Vous comparer sans cesse aux autres. Vivre spontanément et simplement.
Vos principes relationnels : vous investissez beaucoup pour être accepté par les autres. Vous soignez votre image. Vous portez tant d’importance à vos activités qu’il vous arrive de négliger votre vie affective.
Ce que les autres apprécient en vous : votre capacité d’action, votre endurance au travail, votre engagement professionnel, votre assurance.
Ce que vous devez améliorer : le calme intérieur (par la méditation, par exemple). L’authenticité.
Comment les autres peuvent agir avec vous : éviter les épanchements affectifs trop voyants. Cultiver l’optimisme. Vous avez besoin d’être félicité pour votre travail.
Si vous y retrouvez ce que vous connaissez de moi, ou pas du tout, n'hésitez pas à laisser vos commentaires !
Tuesday, May 06, 2008
Just believe and your dreams will come true ! Are you sure ?
Some pixie dust is just the start !
Once upon a time is forever and the day !
Parfois on a un peu du mal à "believe" in ses "dreams" !
Et je dois dire que, même si je m'attendais un peu à ce qu'ils m'annoncent qu'ils ne me suivraient pas dans l'aventure du voyage que je veux organiser pour fêter mes 30 ans l'an prochain à Disney World Orlando, j'espérais malgré tout intérieurement que la réponse de mes amis serait un "- Oui, finalement on a réfléchi, et on part tous ensemble"...
Je ne suis pas du tout fâché, car je me rends bien compte que le budget de ce voyage de 12 jours représente une sacrée somme. Comment pourrais-je leur en vouloir de ne pas être certain d'assurer financièrement, ou les obliger à faire un voyage qui ne les motive pas complètement ? Je comprends parfaitement leurs réticences.
Mais au au fond de moi, je dois bien l'admettre, je suis vraiment triste. Juste triste. Et pas tant de leur réponse négative, mais à cause de cette foutue loi de la frustration universelle. Parfois, je me demande si j'ai pas pêché le mauvais canard à la foire, un jour ?!
J'avais tout imaginé, tout calculé au plus près du porte-monnaie pour qu'aucune dépense inutile ne soit à craindre. Pour que les billets d'avions soient au prix le plus bas... Seulement tout cela demande qu'on réserve au moins onze mois à l'avance. Et visiblement, c'est ce qui pose le problème.
Je crosi que je vais donc m'organiser mon voyage de mon côté.
Et un peu moins me persuader que les gens sont prêts à vivre mes rêves avec moi aux moments où ils sont dans MA tête... puisqu'à priori, ce sont les miens et que c'est MA tête !
Elle est où cette foutue PIXIE DUST, hein ?
J'veux voir la "Dreams Come True Parade", moi, merde !
Monday, April 28, 2008
Le roi des cons !
Il y a des jours comme ça, où on a vraiment l'impression que toutes les idées lumineuses qu'on peut avoir ne sont en réalité que des stupidités profondes... Et on voudrait bien s'enfoncer très profondément dans le sable, pour oublier qu'on s'est levé !
J'étais tout content et tout excité ce matin de pouvoir aller faire ma recherche de tissu rouge pour la confection sur mesure de mon manteau de Mary Poppins, pour le défilé de la gay pride 2008 à Paris... Tout content de me dire que j'allais aller à "La Maison Dorée" où je ne vais jamais d'habitude, car c'est normalement beaucoup trop cher, mais que pour ce costume-ci, je m'offrais un petit plaisir...
Tout content de trouver un beau tissu d'ameublement, de belle qualité, dans un rouge exactement similaire à celui du spectacle que j'ai vu 4 fois à Londres. Et surtout tout heureux d'aller porter mon projet à la couturière qui s'était chargé de la confection de la salopette de mon concert !
Bref, me voilà tout souriant, entrant dans la boutique.
Regard perplexe de la couturière... Visiblement, le modèle est vraiment compliqué à réaliser, et il lui faudrait un modèle existant ou du moins un queue-de-pie qu'elle puisse découdre pour en avoir le patron. Ni une ni deux, je lui propose d'aller chercher cela chez "Les petits riens" qui se trouvent juste à deux pas, et de revenir le lui apporter ! Je file... Je ne trouve pas de queue-de-pie, mais un veste cintrée à la taille exacte de mes épaules. Ni une ni deux je l'achète et la ramène avec à ma couturière... qui me dit que ce n'est pas le bon modèle...
Et pour couronner le tout, au moment de partir, elle me lance : "Cela étant, le tissu que vous avez acheté est vraiment très beau, mais il ne va pas tomber du tout comme sur les photos que vous me montrez ! Il vous faudrait quelque chose à base de viscose, ou autre... Mais en tout cas, quelque chose de beaucoup plus souple !"
Et là, en ravalant mon sourire, qui était resté intact jusqu'alors, je suis sorti de la boutique en me disant que même si elle m'avait dit qu'elle allait se débrouiller pour trouver un patron auprès d'une de ses amies qui travaille les modèles anciens, j'étais quand même vraiment le roi des cons, avec mes 60 € de tissus et 25 € pour une veste que je n'utiliserai jamais...
Je vais d'ailleurs la jeter recta fissa !
C'est le genre d'objet chargé de mauvaises énergies qui vous pourrit le peu de feng-shui que vous êtes arrivé à entretenir dans votrer univers personnel !
Le roi des cons !
Le roi des cons !
Le roi deeeeeees coooooooons !
Friday, April 25, 2008
Je l'aimais... c'est fini !
Les représentations de "Je l'aimais", l'adaptation théâtrale de Françoise Courvoisier du roman de Anna Gavalda, touchent à leur fin au théâtre LE PUBLIC !
Un contrat qui se termine pour moi également, puisque j'ai eu l'occasion d'être le coach "enfant" d'une partie des représentations.
Coach enfant ? Toi, Antoine ? Mais, tu dis tout le temps que tu n'es vraiment pas fan du contact avec les juniors...
Eh oui, mais il y a des fois dans la vie, où on se rend compte, malgré soi, que l'on s'était trompé. Du moins sur une partie de ses a priori.
Le travail avec les trois petites comédiennes ( âgées de 9 à 11 ans ) m'aura permi de rencontrer trois petites personnalités. Bien différentes. Toutes les trois aussi riche d'intérêt. Ce qu'il y a de fantastique, c'est qu'au cours de ces multiples "heures et demi" de coaching, j'aurai pu me rendre compte de l'univers imaginaire illimité de ces petites princesses !
Sara, Clémence et Pauline vont manquer à mon paysage...
Et je suis bien heureux d'avoir eu l'idée d'apporter un carnet de dessin, dans lequel je garderai longtemps la trace de ces rencontres inattendues.
On fait vraiment le plus beau métier du monde !
Un contrat qui se termine pour moi également, puisque j'ai eu l'occasion d'être le coach "enfant" d'une partie des représentations.
Coach enfant ? Toi, Antoine ? Mais, tu dis tout le temps que tu n'es vraiment pas fan du contact avec les juniors...
Eh oui, mais il y a des fois dans la vie, où on se rend compte, malgré soi, que l'on s'était trompé. Du moins sur une partie de ses a priori.
Le travail avec les trois petites comédiennes ( âgées de 9 à 11 ans ) m'aura permi de rencontrer trois petites personnalités. Bien différentes. Toutes les trois aussi riche d'intérêt. Ce qu'il y a de fantastique, c'est qu'au cours de ces multiples "heures et demi" de coaching, j'aurai pu me rendre compte de l'univers imaginaire illimité de ces petites princesses !
Sara, Clémence et Pauline vont manquer à mon paysage...
Et je suis bien heureux d'avoir eu l'idée d'apporter un carnet de dessin, dans lequel je garderai longtemps la trace de ces rencontres inattendues.
On fait vraiment le plus beau métier du monde !
Friday, April 18, 2008
Ma réputation ?
( Dessin : Tom Of Finland )
Etrange comme on peut parfois être déconcerté face à l'annonce de certaines choses nous concernant. Surtout quand elles vous sont exprimées par ceux ou celles à qui vous commencez à vous attacher.
J'ai appris hier soir que j'avais une réputation de "Marie-couche-toi-là".
Aucune idée de la ou des personne(s) qui véhicule(nt) cette information tout à mon avantage, bien entendu...
Comme à l'habitude, il n'y a que la nouvelle qui est entendue. On ne retient pas le nom du messager si emprunt à la propager ! Et on vous fait bien comprendre qu'à quoi bon, après tout ? Une fois que la rumeur s'étend...
Toujours est-il que me voilà fixé : Selon la critique, je fais un grand "usage" de mon corps !
Dois-je répondre ? Justifier ?
Me poser des questions sur la fréquence de mes rapports sexuels ?
Je ne suis pas certain. Et si critique il y a, elle doit probablement émaner d'individus frustrés par le rythme moins soutenu de leurs libido !
Les garçons, si vous assumiez un tant soit peu plus vos envies, au lieu de poser des jugements sur ceux qui le font déjà ?
Et si le scoop émane d'un prétendant éconduit, ne serait-il pas temps de grandir un peu et de communiquer, plutôt que de reproduire un procédé de cour d'école ?
Oui j'aime le sexe ; tant pis pour ceux que cela dérange.
Jusqu'à preuve du contraire, je ne les ai pas obligé à coucher avec moi...
A bon entendeur : Branle-toi un bon coup, tu verras, ça ira mieux juste après !
( Je suis vulgaire ? Tant mieux ! )
Sunday, April 13, 2008
Trouvez la source !
Laquelle ? Mais celle de Spontin, pardi !
Incroyable journée que celle d'aujourd'hui !
Bonheur partagé de plein de petits moments et fou-rire explosif grâce à une petite bonne-femme toute en rondeur venue d'Arlon.
Cela faisait deux trois jours qu'on s'était dit qu'on aurait bien été passer la journée à Chimay pour en visiter le château, mais en dernière minute, et vu l'heure tardive de mon réveil, l'option fut prise d'aller plutôt explorer la contrée de Spontin... vu que le trajet était sensiblement moins long et que ladite ville se targuait elle aussi de posséder un château visitable.
Ce que nous ne savions pas, c'est qu'en arrivant à Spontin, le château serait fermé pour cause de rallye auto dans les rues du patelin.
Pas de drame, et du coup une petite visite ( rapide ) de la ville aux couleurs si champêtres ! Petites minutes de respiration oxygénée dans le tourbillon dissolu de nos vies citadines. ( C'est beau comme un poême de Julos Beaucarne ce que je raconte, hein ? )
Seulement, après 35 minutes, nous voilà de retour à la voiture.
Triste constat. Le château au pont levis encore en fonction, ce sera pour une autre fois. Que faire ? "Et si on allait voir la source de la ville ?". Après tout la Spontin est une eau qui coule sur nos tables bruxelloises, alors tant qu'on y est...
On embarque dans la voiture, on demarre, et au lieu dit du "croisement de la source", nous descendons sur la route indiuée par les panneaux. Pourtant, une barrière barrait ladite route en notant "Déviation". Mais en province, déviation, on sait où ça commence, pas où ça finit. Nous voilà donc bloqués par les banderoles de plastique barrant la route, pour la course rallye qui passe justement par là.
Nous sortons de la voiture, bien décidés à ne pas nous laisser priver de cette deuxième envie de visite !
Arrivés à hauteur du barrage, un homme et une femme tres "couleur locale" assis à une table qui doit visiblement servir à la vente de tickets pour assister à la course, nous devisagent...
"-Bonjour, nous cherchons la source. Pouvez-vous nous en indiquer le chemin, s'il vous plait ?"
Et la dame de nous répondre avec un accent à faire pleurer Hevré Meillon : "La source de Spontaaaaaaaaaaing ? C'est pas par icé. Icé, vouzééét pas sur la route de Spontaaaing. C't'une course de côte..."
Il est des situations où le rire prend possession de vous, sans que vous ne puissiez rien faire contre lui. Et malgré notre volonté de ne pas trop montré notre amusement, ces deux personnages en nous voyant rebrousser chemin, ont certainement du se demander pourquoi la fin de nos phrases se sera terminé chaque fois dans un nouvel éclat de rire.
Nous sommes repartis bredouille de Spontin...
Mais bien décidés à ne pas manquer une visite !
Direction namur pour manger ( Au Mc do ! Bravo ! ) et se balader jusqu'à la citadelle. "Je ne suis jamais monté, on le fait ?". Philippe me sourit et nous voilà en ascencion. Le parcours est flêché et long. Surtout qu'ilne fait que monter. Et l'impression de longueur est accentuée par mon insoutenable envie d'uriner. ( Ce que je finis par faire, presqu'au sommet de la citabdelle, en pleine etendue de gazon ! Moi, le prude ! )
Un bruit intriguant de cris et d'applaudissements nous donne l'envie de terminer la montée, juste pour savoir de quoi il retourne... Après tout, si Spontin a été aussi décevant, Namur organise peut être une super kermesse populaire au sommet de sa citadelle, et ça, c'est sertain, ça va beaucoup nous amuser !
Rien de tout cela.
Arrivés au sommet, nous découvrons un meeting-expo de tunning ! Tous ces hommes en training Kappa tournant autour des voitures, avec des casquettes imitation Louis Vuitton nous font froid dans le dos, et la grille qui nous sépare d'eux est comme la porte de deux mondes... Nous reculons, et repartons, effrayés, mais amusés par notre curiosité stupide. La descente sera plus rapide que la montée.
Retour sur Bruxelles...
Nous sommes exténués ! Mais quelle drôle de journée.
Qui nous accompagne, la prochaine fois ?
Incroyable journée que celle d'aujourd'hui !
Bonheur partagé de plein de petits moments et fou-rire explosif grâce à une petite bonne-femme toute en rondeur venue d'Arlon.
Cela faisait deux trois jours qu'on s'était dit qu'on aurait bien été passer la journée à Chimay pour en visiter le château, mais en dernière minute, et vu l'heure tardive de mon réveil, l'option fut prise d'aller plutôt explorer la contrée de Spontin... vu que le trajet était sensiblement moins long et que ladite ville se targuait elle aussi de posséder un château visitable.
Ce que nous ne savions pas, c'est qu'en arrivant à Spontin, le château serait fermé pour cause de rallye auto dans les rues du patelin.
Pas de drame, et du coup une petite visite ( rapide ) de la ville aux couleurs si champêtres ! Petites minutes de respiration oxygénée dans le tourbillon dissolu de nos vies citadines. ( C'est beau comme un poême de Julos Beaucarne ce que je raconte, hein ? )
Seulement, après 35 minutes, nous voilà de retour à la voiture.
Triste constat. Le château au pont levis encore en fonction, ce sera pour une autre fois. Que faire ? "Et si on allait voir la source de la ville ?". Après tout la Spontin est une eau qui coule sur nos tables bruxelloises, alors tant qu'on y est...
On embarque dans la voiture, on demarre, et au lieu dit du "croisement de la source", nous descendons sur la route indiuée par les panneaux. Pourtant, une barrière barrait ladite route en notant "Déviation". Mais en province, déviation, on sait où ça commence, pas où ça finit. Nous voilà donc bloqués par les banderoles de plastique barrant la route, pour la course rallye qui passe justement par là.
Nous sortons de la voiture, bien décidés à ne pas nous laisser priver de cette deuxième envie de visite !
Arrivés à hauteur du barrage, un homme et une femme tres "couleur locale" assis à une table qui doit visiblement servir à la vente de tickets pour assister à la course, nous devisagent...
"-Bonjour, nous cherchons la source. Pouvez-vous nous en indiquer le chemin, s'il vous plait ?"
Et la dame de nous répondre avec un accent à faire pleurer Hevré Meillon : "La source de Spontaaaaaaaaaaing ? C'est pas par icé. Icé, vouzééét pas sur la route de Spontaaaing. C't'une course de côte..."
Il est des situations où le rire prend possession de vous, sans que vous ne puissiez rien faire contre lui. Et malgré notre volonté de ne pas trop montré notre amusement, ces deux personnages en nous voyant rebrousser chemin, ont certainement du se demander pourquoi la fin de nos phrases se sera terminé chaque fois dans un nouvel éclat de rire.
Nous sommes repartis bredouille de Spontin...
Mais bien décidés à ne pas manquer une visite !
Direction namur pour manger ( Au Mc do ! Bravo ! ) et se balader jusqu'à la citadelle. "Je ne suis jamais monté, on le fait ?". Philippe me sourit et nous voilà en ascencion. Le parcours est flêché et long. Surtout qu'ilne fait que monter. Et l'impression de longueur est accentuée par mon insoutenable envie d'uriner. ( Ce que je finis par faire, presqu'au sommet de la citabdelle, en pleine etendue de gazon ! Moi, le prude ! )
Un bruit intriguant de cris et d'applaudissements nous donne l'envie de terminer la montée, juste pour savoir de quoi il retourne... Après tout, si Spontin a été aussi décevant, Namur organise peut être une super kermesse populaire au sommet de sa citadelle, et ça, c'est sertain, ça va beaucoup nous amuser !
Rien de tout cela.
Arrivés au sommet, nous découvrons un meeting-expo de tunning ! Tous ces hommes en training Kappa tournant autour des voitures, avec des casquettes imitation Louis Vuitton nous font froid dans le dos, et la grille qui nous sépare d'eux est comme la porte de deux mondes... Nous reculons, et repartons, effrayés, mais amusés par notre curiosité stupide. La descente sera plus rapide que la montée.
Retour sur Bruxelles...
Nous sommes exténués ! Mais quelle drôle de journée.
Qui nous accompagne, la prochaine fois ?
Wednesday, March 26, 2008
/Etre grand./
/Etre grand./ Savoir quand faire et ne pas faire les choses. Etre doté de discernement. /Etre grand./ Essayer certaines choses qu'on nous interdit durant l'enfance. Les essayer parce qu'elles nous ont été interdites, justement. /Etre grand./ En essayer d'autres. Qu'on ne nous a pas interdites, mais dont on connait relativement le danger. /Etre grand./ Aller un peu trop loin, parce qu'enfant on a toujours été raisonnable et qu'on se dit qu'après tout dans la vie jusque là ça a toujours été pareil... Pas de reproche pour ce seul écart, du coup ! /Etre grand./ Se coucher tard. Très tard. Savoir pertinemment qu'on ne devrait pas trainer autant dans la nuit, mais se laisser rattraper par l'ennui et lapeur de rater quelque chose. /Etre grand./ Accumuler un retard de sommeil important. Mais continuer à se coucher tard. /Etre grand./ Découvrir un jour, lors d'une aventure, quelqu'un qui en quelques mots, quelques paroles, touche les points sensibles de votre personnalité. Sans vous meurtir, non, mais vous faisant réaliser sur vous-même des vérités que nous n'étiez jamais arrivé à cibler. Bien que vous soyez tout à fait d'accord. /Etre grand./ Et penser qu'une fois pour toute, il est temps de se prendre en main à l'approche des 30 ans. Cet âge qu'on s'était fixé comme limite, en se disant, à l'époque, que si rien ne s'était débloqué une fois arrivé à la trentaine, il fallait changer de cap. /Etre grand./ Rien ne s'est débloqué ! Alors faut-il attendre l'année qui reste rempli d'un vain espoir ? /Etre grand./ Et épuisé par l'amour, fatigué comme rarement par le plaisir entre garçons, avoir juste encore la force de réfléchir. Et se dire que là, maintenant tout de suite, tout peut être arrêté. Pour recommencer... /Etre grand./ Non, continuer ! Mais mieux.
Saturday, March 22, 2008
Mais moi, je n'en ai jamais fait partie...
... de ce monde-là. ( Celui des gays. )
C'est sorti comme cela !
Tout d'un coup. Sans crier garre. Une petite phrase de rien du tout, a priori.
Mais soudain, se rendre compte qu'en réalité on n'a jamais apprécié les allusions régulières et tous ces jeux de mots idiots qu'on refusait de prendre pour du mauvais goût sur l'instant parce qu'on voulait excuser les maladresses.
Faire en une minute le constat accablant des remarques blessantes accumulées sous couvert d'humour depuis tant de temps. De cette homophobie qu'il est considéré normal de tolérer toute sa vie quand on est homosexuel, sous peine de se voir traiter de réactionnaire, ou de militant constamment sur ses gardes, par ceux qu'on prend pour des amis.
Latente, certes, mais homophobie tout de même. Qu'on vous envoie certaines fois avec tant de clarté que vous ne la remarquez même pas.
Et après tout, les fois où vous pensiez en deviner la couleur, vous vous empêchiez énergiquement de le faire savoir, persuadé que vous étiez de votre parano. ( Tous les gays le sont, crient les articles de magazines ! )
Toujours est-il, qu'hier quand ce "Mais moi je n'en ai jamais fait partie..." m'est arrivé aux oreilles, j'ai réalisé beaucoup de choses.
On est souvent déçu dans la vie.
Encore un coup... Mais la seule chose que cela me donne envie de faire, c'est d'être encore davantage moi-même et tout ce qui te dérange !
C'est sorti comme cela !
Tout d'un coup. Sans crier garre. Une petite phrase de rien du tout, a priori.
Mais soudain, se rendre compte qu'en réalité on n'a jamais apprécié les allusions régulières et tous ces jeux de mots idiots qu'on refusait de prendre pour du mauvais goût sur l'instant parce qu'on voulait excuser les maladresses.
Faire en une minute le constat accablant des remarques blessantes accumulées sous couvert d'humour depuis tant de temps. De cette homophobie qu'il est considéré normal de tolérer toute sa vie quand on est homosexuel, sous peine de se voir traiter de réactionnaire, ou de militant constamment sur ses gardes, par ceux qu'on prend pour des amis.
Latente, certes, mais homophobie tout de même. Qu'on vous envoie certaines fois avec tant de clarté que vous ne la remarquez même pas.
Et après tout, les fois où vous pensiez en deviner la couleur, vous vous empêchiez énergiquement de le faire savoir, persuadé que vous étiez de votre parano. ( Tous les gays le sont, crient les articles de magazines ! )
Toujours est-il, qu'hier quand ce "Mais moi je n'en ai jamais fait partie..." m'est arrivé aux oreilles, j'ai réalisé beaucoup de choses.
On est souvent déçu dans la vie.
Encore un coup... Mais la seule chose que cela me donne envie de faire, c'est d'être encore davantage moi-même et tout ce qui te dérange !
Saturday, March 15, 2008
Lire... Lire... Lire...
Ma consommation presque boulimique de livres ces derniers jours va commencer à m'effrayer si je continue sur le rythme de ma lancée...
Le fait est d'ailleurs assez nouveau pour moi, qui ai toujours cru plutôt peu aimer lire et qui trichais certains de mes rapports de lectures libres ou imposées à l'école.
De souvenirs positifs de lecture scolaires, je ne retiens que "La nuit des temps" de Barjavel, "L'ironie du sort" de Paul Guillemard et "monsieur Vertigo" de Paul Auster. Trois livres sur douze ans...
Juste pas assez pour comprendre que ce serait pourtant dans la lecture que je pourrais trouver le plaisir de la construction de mon imaginaire et de mes vérités.
Du coup, j'ai du attendre d'avoir envie d'acheter un livre - ce qui ne m'est arrivé que vers 23 ans - pour me rendre compte que lire, je pouvais apprécier cela. Que ce n'était pas qu'une chose qu'on devait m'imposer pour que je le fasse.
Certes, mes choix de lectures devaient probablement faire sourire certains, mais au moins je lisais et je lis maintenant avec plaisir !
Et c'est justement, je pense, parce que je me suis autorisé à lire des choses futiles au commencement, que l'envie de lectures plus "élevées" m'est venue. Je me suis surpris moi-même, par la suite, en terminant la trilogie biographique de d'Edmund White, ou en démarrant "Miss Dalloway" de Woolf ( Que comme beaucoup, je l'admets, je n'ai pas terminé ! ).
Je lis donc, maintenant, les livres que j'ai envie aux moments où j'en ai l'envie, et surtout, j'ai arrêté de culpabiliser quand je n'ai pas envie de terminer un ouvrage.
Précédemment, j'aurais pensé que la cause de mon ennui était mon immaturité littéraire, ou mon manque de connaissance... Aujourd'hui, je sais que c'est l'auteur ou le style. Pas moi. Alors je laisse venir les impulsions et je flâne dans les rayons des librairies en essayant de trouver toujours quelque chose de nouveau qui attise ma curiosité.
Actuellement, je suis dans "Journal d'un apprenti pervers" de Alex Taylor. ( Oui, l'ancien présentateur de "Continentales" sur France 3 ) Une autobiographie révélatrice, sur l'homme qui a bercé mes matinées d'enfance, quand je regardais Batman et The Avengers, et qui m'a tout récemment donné son numéro de téléphone... Pour goûter, disons, à la délicatesse de ma chair ! Un bouquin divertissant et plaisamment écrit, dans lequel je retrouve pas mal de façons de penser similaires aux miennes. Je vous laisse... Faut que j'y retourne.
Le fait est d'ailleurs assez nouveau pour moi, qui ai toujours cru plutôt peu aimer lire et qui trichais certains de mes rapports de lectures libres ou imposées à l'école.
De souvenirs positifs de lecture scolaires, je ne retiens que "La nuit des temps" de Barjavel, "L'ironie du sort" de Paul Guillemard et "monsieur Vertigo" de Paul Auster. Trois livres sur douze ans...
Juste pas assez pour comprendre que ce serait pourtant dans la lecture que je pourrais trouver le plaisir de la construction de mon imaginaire et de mes vérités.
Du coup, j'ai du attendre d'avoir envie d'acheter un livre - ce qui ne m'est arrivé que vers 23 ans - pour me rendre compte que lire, je pouvais apprécier cela. Que ce n'était pas qu'une chose qu'on devait m'imposer pour que je le fasse.
Certes, mes choix de lectures devaient probablement faire sourire certains, mais au moins je lisais et je lis maintenant avec plaisir !
Et c'est justement, je pense, parce que je me suis autorisé à lire des choses futiles au commencement, que l'envie de lectures plus "élevées" m'est venue. Je me suis surpris moi-même, par la suite, en terminant la trilogie biographique de d'Edmund White, ou en démarrant "Miss Dalloway" de Woolf ( Que comme beaucoup, je l'admets, je n'ai pas terminé ! ).
Je lis donc, maintenant, les livres que j'ai envie aux moments où j'en ai l'envie, et surtout, j'ai arrêté de culpabiliser quand je n'ai pas envie de terminer un ouvrage.
Précédemment, j'aurais pensé que la cause de mon ennui était mon immaturité littéraire, ou mon manque de connaissance... Aujourd'hui, je sais que c'est l'auteur ou le style. Pas moi. Alors je laisse venir les impulsions et je flâne dans les rayons des librairies en essayant de trouver toujours quelque chose de nouveau qui attise ma curiosité.
Actuellement, je suis dans "Journal d'un apprenti pervers" de Alex Taylor. ( Oui, l'ancien présentateur de "Continentales" sur France 3 ) Une autobiographie révélatrice, sur l'homme qui a bercé mes matinées d'enfance, quand je regardais Batman et The Avengers, et qui m'a tout récemment donné son numéro de téléphone... Pour goûter, disons, à la délicatesse de ma chair ! Un bouquin divertissant et plaisamment écrit, dans lequel je retrouve pas mal de façons de penser similaires aux miennes. Je vous laisse... Faut que j'y retourne.
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