Six heures moins le quart du matin.
Assis dans le bureau de Patrick, j'ai envie d'ouvrir grand la fenêtre parce que l'air est renfermé ; mon nez est bouché et mes yeux qui brûlent sont gonflés. ( Je ne sais trop si c'est à cause d'un coup de froid que j'aurais pris ou à cause du vieux chien qui réside ici depuis quelques jours et auquel je suis certain d'être allegique... ) C'est la troisième fois que je me lève de la nuit. Patrick dort à côté, et mes allées et venues doivent commencer à le déranger, j'imagine. Pourtant, impossible de dormir. Ces derniers jours, mon sommeil est de très mauvaise qualité. Je suis angoissé. Je me retourne dans le lit, sentant comme une énergie liquide me couler dans les veines pour m'exciter et ça m'empêche de fermer l'oeil. Comme si mon corps me refusait de trouver le repos. Mes nuits sont atroces, interminables, et je ne récupère pas. Je suis pris d'une terrible envie de boire, mais je ne descends pas parce que le chien se trouve dans le hall et que je n'ai pas envie de le croiser. Du coup, je reste à l'étage, lisant les livres de la bibliothèque de Patrick ou restant éveillé à regarder l'horloge fixement, tout en pensant à la fatigue qui va pourrir ma journée.
Je me sens mal. De plus en plus souvent. Mal en moi. Le stress me ronge et c'est comme si je ne pouvais plus faire face à ma situation. Ma solitude me pèse. Parce que j'ai trop le temps d'y penser. Et malgré la richesse des évênements récents qui animent ma vie professionnelle, je me sens inutile car je n'ai personne avec qui partager mes espoirs et mes peurs au quotidien, à part mes parents. Je suis fatigué. Physiquement. J'aimerais presque que mon corps puisse craquer, exploser, se désintégrer pour évacuer cette tension et pouvoir retrouver la plénitude de l'après...
Depuis un an, pas un matin où je me lève en me sentant en forme. Et d'être malade pour l'instant n'arrange rien. J'ai constamment l'impression que l'air n'est pas sain autour de moi. Je veux respirer. Je me sens vicié, mes articulations me font mal, ma peau me semble grasse et moîte. J'ai envie de vomir. Comme pour me "nettoyer" intérieurement.
Tout ça parce que je me sens en insécurité. Parce que je n'ai pas les moyens nécessaires à mon aisance vitale et que jour après jour, ça me dissèque.
"Je" m'énèrve. Tellement...
Tuesday, December 27, 2005
Monday, December 26, 2005
Désagréable ?
Il y a des fois où le jour de Noël prend une tournure bien différente de celle du carcan familial habituel ! Non que le réveillon se soit mal passé ( Que du contraire ) mais le jour qui a suivi, a eu pour moi, cette anneé, des reflets d'absurdie que je n'aurais pas soupçonnés...
Assis dans le wagon vide du Thalys 9927 qui me ramenait à grande vitesse vers Bruxelles où je devais jouer le soir-même, j'ai regardé défiler le paysage avec ce sentiment étrange de n'avoir pas vécu assez intensément les instants que je venais de passer avec ma famille quelques heures auparavant en déballant tous les cadeaux qui se trouvaient près de la cheminée. Le chat était devenu fou d'une souris en mousse qu'on lui avait acheté, j'avais reçu un nouvel ordinateur, ma soeur et mes parents étaient ravis de ce que je leur avais offert, mais tout cela avait été tellement vite que je me demandais si ça n'avait pas été qu'un rêve. Et ça me minait.
La représentation du soir aurait pu être bien meilleure. Mais on n'a pas relevé.
Moi je ne voulais pas rentrer dormir... Seul, du moins.
Alors je me suis décidé à sortir. Seul pourtant, parce que tout le monde avait à faire. Marla et Bruno animaient une soirée au Cabaret ( Boîte que je n'affectionne pas du tout ), Maman rentrait avec son chéri, et Michael était déjà parti avec un garçon qu'il comptait mettre dans son lit...
J'ai donc envoyé quelques sms, à tout hasard, pour voir si quelqu'un souhaitais m'accompagner. -Mon Dieu que je me sens triste quand je fais cela ! Le pauvre gars qui vérifie s'il a des amis-
Pas de réponse positive, sauf de Jéremy. Amusant. Il me proposait de le rejoindre à une soirée où il se trouvait déjà. Pourquoi pas ? Je n'avais simplement pas envie de rentrer et le revoir me plaisait, alors j'ai accepté.
J'ai débarqué vers 23h30 dans l'appartement de Denis, précédé de Jeremy.
Sept autres personnes étaient présentes, et visiblement, un grand nombre d'entre elles, si pas toutes, était déjà émèchées. Un grand gars blond, aux yeux partis dans l'alcool -dont j'apprendrais plus tard qu'il était sous médicaments- vint me voir en essayant de m'embrasser, mais je ne me laissai pas faire, puis nous partîmes chercher de quoi manger parce que j'avais faim... Revenus quelques minutes plus tard, nous nous installâmes, Jeremy et moi, dans la cuisine, où tout en avalant mes frites et en discutant, je vis passer un à un les invités du maître de maison jusqu'à ce que Denis ne vienne me proposer à boire. Jeremy ayant déjà pris soin de me servir, je refusai aimablement avant de me rendre compte, à la tête que faisait Denis, que lui aussi était déjà loin dans l'alcool.
Déroutant.
Je tint conversation comme je le pûs, passant d'un sujet à l'autre, suivant les allers et retours incompréhensibles de la syntaxe de mon interlocuteur, puis lorsqu'il cassa deux verres dans son évier par mollesse musculaire due à la boisson, je compris qu'il valait mieux me concentrer sur Jeremy et je tournai la tête.
- Et tu es toujours désagréable comme ça quand tu es invité chez les gens ?
Je n'en crûs pas mes oreilles.
- Je ne suis pas désagréable, je te posais simplement des questions auxquelles tu ne pouvais pas répondre parce que ton état d'ébriété ne te le permettait pas... Si je t'ai été désagréable, je te prie de m'excuser.
- Non, parce que je te trouve pas super agréable, alors je me demandais.
- Ben, je n'ai pas l'habitude des gens saouls, je ne bois jamais.
- Jamais ?
- Non, je préfère rester sobre.
- Sobre ? Sain... Mais qu'est-ce que ça veut encore dire ? Tu aimes te moquer parce qu'on n'a plus tous nos moyens...
Bang ! Un bruit, puis le grand blond débarque dans la cuisine, le visage rouge de s'être violement cogné contre un chambranle de porte. Tout le monde rit, mais lui s'effondre dans le canapé. Un coma éthylique peut-être ? Après tout, c'est Noël ! On demande de l'aide, et on le porte dans la chambre où on l'allonge tant bien que mal... Denis le déchausse, et m'envoie ses chaussures au visage. Cette fois, il est allé trop loin. On va partir. Je demande à Jéremy de bouger, et il comprend. Un quart d'heure pour dire au revoir. Essais d'embrassade manqués de la part de Nicolas sur ma personne. Les autres ne m'adressent pas même la parole sauf une jeune fille pour me saluer. On descend les cinq étages. Nous voilà dehors. On va dormir chez un ami de Jeremy qui n'est pas chez lui. Vive l'aventure !
Je ne sais pas si je suis vieux avant l'âge, mais je dois bien admettre que l'état des jeunes gens que j'ai vus, tenant compte de leur moyenne d'âge ( 16 à 20 ans ), m'a passablement effrayé. Car bien que j'aie été dans cette tranche d'âge là moi aussi, je n'ai pas souvenir d'un comportement si désinvolte et autant bercé par l'oubli des valeurs de base. Il y a quelque chose de fondamentalement déréglé dans notre société. Quelque chose qu'on ne peut plus maîtriser, et c'est détestable.
( Quel discours, on dirait un fondamentaliste ! )
Je suis désagréable.
Assis dans le wagon vide du Thalys 9927 qui me ramenait à grande vitesse vers Bruxelles où je devais jouer le soir-même, j'ai regardé défiler le paysage avec ce sentiment étrange de n'avoir pas vécu assez intensément les instants que je venais de passer avec ma famille quelques heures auparavant en déballant tous les cadeaux qui se trouvaient près de la cheminée. Le chat était devenu fou d'une souris en mousse qu'on lui avait acheté, j'avais reçu un nouvel ordinateur, ma soeur et mes parents étaient ravis de ce que je leur avais offert, mais tout cela avait été tellement vite que je me demandais si ça n'avait pas été qu'un rêve. Et ça me minait.
La représentation du soir aurait pu être bien meilleure. Mais on n'a pas relevé.
Moi je ne voulais pas rentrer dormir... Seul, du moins.
Alors je me suis décidé à sortir. Seul pourtant, parce que tout le monde avait à faire. Marla et Bruno animaient une soirée au Cabaret ( Boîte que je n'affectionne pas du tout ), Maman rentrait avec son chéri, et Michael était déjà parti avec un garçon qu'il comptait mettre dans son lit...
J'ai donc envoyé quelques sms, à tout hasard, pour voir si quelqu'un souhaitais m'accompagner. -Mon Dieu que je me sens triste quand je fais cela ! Le pauvre gars qui vérifie s'il a des amis-
Pas de réponse positive, sauf de Jéremy. Amusant. Il me proposait de le rejoindre à une soirée où il se trouvait déjà. Pourquoi pas ? Je n'avais simplement pas envie de rentrer et le revoir me plaisait, alors j'ai accepté.
J'ai débarqué vers 23h30 dans l'appartement de Denis, précédé de Jeremy.
Sept autres personnes étaient présentes, et visiblement, un grand nombre d'entre elles, si pas toutes, était déjà émèchées. Un grand gars blond, aux yeux partis dans l'alcool -dont j'apprendrais plus tard qu'il était sous médicaments- vint me voir en essayant de m'embrasser, mais je ne me laissai pas faire, puis nous partîmes chercher de quoi manger parce que j'avais faim... Revenus quelques minutes plus tard, nous nous installâmes, Jeremy et moi, dans la cuisine, où tout en avalant mes frites et en discutant, je vis passer un à un les invités du maître de maison jusqu'à ce que Denis ne vienne me proposer à boire. Jeremy ayant déjà pris soin de me servir, je refusai aimablement avant de me rendre compte, à la tête que faisait Denis, que lui aussi était déjà loin dans l'alcool.
Déroutant.
Je tint conversation comme je le pûs, passant d'un sujet à l'autre, suivant les allers et retours incompréhensibles de la syntaxe de mon interlocuteur, puis lorsqu'il cassa deux verres dans son évier par mollesse musculaire due à la boisson, je compris qu'il valait mieux me concentrer sur Jeremy et je tournai la tête.
- Et tu es toujours désagréable comme ça quand tu es invité chez les gens ?
Je n'en crûs pas mes oreilles.
- Je ne suis pas désagréable, je te posais simplement des questions auxquelles tu ne pouvais pas répondre parce que ton état d'ébriété ne te le permettait pas... Si je t'ai été désagréable, je te prie de m'excuser.
- Non, parce que je te trouve pas super agréable, alors je me demandais.
- Ben, je n'ai pas l'habitude des gens saouls, je ne bois jamais.
- Jamais ?
- Non, je préfère rester sobre.
- Sobre ? Sain... Mais qu'est-ce que ça veut encore dire ? Tu aimes te moquer parce qu'on n'a plus tous nos moyens...
Bang ! Un bruit, puis le grand blond débarque dans la cuisine, le visage rouge de s'être violement cogné contre un chambranle de porte. Tout le monde rit, mais lui s'effondre dans le canapé. Un coma éthylique peut-être ? Après tout, c'est Noël ! On demande de l'aide, et on le porte dans la chambre où on l'allonge tant bien que mal... Denis le déchausse, et m'envoie ses chaussures au visage. Cette fois, il est allé trop loin. On va partir. Je demande à Jéremy de bouger, et il comprend. Un quart d'heure pour dire au revoir. Essais d'embrassade manqués de la part de Nicolas sur ma personne. Les autres ne m'adressent pas même la parole sauf une jeune fille pour me saluer. On descend les cinq étages. Nous voilà dehors. On va dormir chez un ami de Jeremy qui n'est pas chez lui. Vive l'aventure !
Je ne sais pas si je suis vieux avant l'âge, mais je dois bien admettre que l'état des jeunes gens que j'ai vus, tenant compte de leur moyenne d'âge ( 16 à 20 ans ), m'a passablement effrayé. Car bien que j'aie été dans cette tranche d'âge là moi aussi, je n'ai pas souvenir d'un comportement si désinvolte et autant bercé par l'oubli des valeurs de base. Il y a quelque chose de fondamentalement déréglé dans notre société. Quelque chose qu'on ne peut plus maîtriser, et c'est détestable.
( Quel discours, on dirait un fondamentaliste ! )
Je suis désagréable.
Sunday, December 18, 2005
Electricity...
It's a bit like being angry
It's a bit like being scaredConfused and all mixed up
And mad as well
It's like when you've been crying
And you're empty and you're full
I don't know what it is
It's hard to tell
And then suddenly I'm flying
Flying like a bird
Like electricity
Electricty
( "Billy Elliot - The Musical" )
It's a bit like being scaredConfused and all mixed up
And mad as well
It's like when you've been crying
And you're empty and you're full
I don't know what it is
It's hard to tell
And then suddenly I'm flying
Flying like a bird
Like electricity
Electricty
( "Billy Elliot - The Musical" )
Saturday, December 17, 2005
Ils reviennent !
Je n'en ai pas cru mes yeux hier soir, en rentrant de la représentation de FEVER.
En zappant rapidement pour trouver un programme plus ou moins intéressant, je suis tombé sur la BBC ( 1 ou 2, on s'en fiche ! ) et ils étaient là tous les quatre... Sans Robbie, évidemment.
Les TAKE THAT sont de retour ! Tournée prévue en 2006.
Hourraaaaa.
Qui a dit "Il est pathétique" ?
En zappant rapidement pour trouver un programme plus ou moins intéressant, je suis tombé sur la BBC ( 1 ou 2, on s'en fiche ! ) et ils étaient là tous les quatre... Sans Robbie, évidemment.
Les TAKE THAT sont de retour ! Tournée prévue en 2006.
Hourraaaaa.
Qui a dit "Il est pathétique" ?
Thursday, December 15, 2005
FEVER !
Jeudi 8 décembre 2005 - 18h30 :
" - Allô, Antoine ? Salut c'est Nathalie. Dis-moi, est-ce que tu serais libre pour jouer dans un spectacle durant cinq semaines ? C'est assez urgent. Rappelle-moi, merci."
J'avais entendu le téléphone sonner, mais n'avais pas eu le temps de décrocher parce que j'étais dans la cuisine en train de préparer des pâtes, alors j'ai rappelé au plus vite. Messagerie vocale.
" - Nathalie, tu sais, ce n'est pas drôle de faire croire aux jeunes comédiens que tu vas relancer leur carrière, comme ça ! Je reste près de mon téléphone, cette fois. J'attends ton appel."
Je vais continuer en mode narratif, pour ne pas faire une page blog entièrement dialoguée !
Quand Nathalie Uffner m'a rappelé ce soir-là, son ton était assez énervé et elle semblait pressée. Comme poussée par l'urgence dont elle m'avait fait part quelques minutes auparavant. Et pour cause ! Après nous être brièvement salués, elle entra dans le vif du sujet. L'un des comédiens de "Fever" ( La pièce de Sébastien Ministru qui se tiendrait pendant les fêtes. ) venait de déclarer forfait et avait quitté le projet. Etais-je disponible dès le lendemain pour commencer à travailler au plus vite ? Car la première représentation se tiendrait le... mardi 13 ! ( Oui, oui ! Quatre jours plus tard. )
Coup d'oeil rapide sur mon calendrier. Rien de fondamentalement important dans les semaines qui suivaient, si ce n'est mes deux soirs de boulot par semaine que je n'aurais qu'à faire sauter.
Défi lancé ! J'allais remplacer le rôle au pied levé en quatre jours ! Claude Volter avait étudié tout Hamlet en une nuit ? J'en ferais autant pour Fever !
Le temps de faire un envoi internautique du texte, de l'imprimer et je me suis retrouvé à étudier mes vingt-cinq pages de répliques... tout en ouvrant mes deux valises que je remplissais en déclamant. Je n'aurais qu'à sauter dans le premier Thalys disponible du lendemain, et le tour serait joué !
Je suis arrivé à Bruxelles vers 09h50, Nathalie est venue me chercher à la gare et nous avons filé vers le théâtre. Sur les planches à 10h20 pour une première mise en place sans le reste de la troupe. Et un maximum d'indications sur le profil du personnage.
Michael, Maman, ses filles et les danseurs sont arrivés vers 12h00. Tout le monde était en effervescence car certains ne savaient pas encore que le comédien en question avait définitivement quitté la distribution, ni qu'on avait déjà trouvé quelqu'un pour le remplacer et encore moins que c'était moi !
Bonjours affectifs et retrouvailles rapides. Présentation des différents intervenants. Et nous montons tous sur le plateau, car on a du pain sur la planche. Le régisseur lance la musique du final et Bruno démarre la chorégraphie que je dois apprendre, puis c'est au tour de Maman de m'apprendre quelles sont les places que j'occupe dans celle de "Fever"... On s'active, on répète, et on termine la soirée au bar "Chez Maman", avant l'ouverture, à faire des italiennes endiablées pour que le texte soit bien dans ma tête et que les intentions se posent correctement. On fouille dans la réserve de costumes du bar pour me dégotter un petit tailleur bleu et noir, question de ressembler à quelque chose demain.
Je tombe de sommeil chez Vincent qui m'héberge.
Le lendemain à dix heures, rebelotte, passage chez le coiffeur, et répétiton toute la journée. Je répète sans chaussures à talons et cela me donne un côté assez inattendu dans ce monde de travestis haut chaussés. Mon costume ne convient pas à Nathalie, et on décide d'aller en chercher un lundi matin.
Cette fois, l'italienne se fait dans la cave du Vogue bar, pendant que Marla se prépare pour la soirée "Madonna" qu'elle doit animer. Nous grelotons autour du minuscule radiateur électrique, mais l'ambiance est bonne... Tout le monde est soulagé de mon arrivée et de la rapidité de mon apprentissage !
Le filage de dimanche aide encore et toujours mon personnage de Tina à se construire. Je commence à trouver mes marques malgré le stress de l'urgence. Et doucement, je m'amuse...
Lundi, c'est la course au costume !
De H&M à Jennifer en passant par Bershka ou Pimkie, Nathalie et moi cherchons sans relâche une tenue qui mette mon personnage en valeur, car apparement mon personnage
ne brille pas assez dans l'univers emplummé de Feverland. Décision est prise pour une jupe noire et un joli top rose à volants... que je n'utiliserai finalement pas, parce qu'ils sont moche dans la lumière des projecteurs ! Sandy m'entraine alors dans les boutiques du Matonge ( Le quartier africain de Bruxelles ) et me déniche un super tailleur imitation Chanel. Confirmation de Nathalie ! Reste à me trouver une perruque assortie. Propositions de Marla, Choupette et Bruno. Je termine avec un chignon démesuré, limite pièce-montée, sur la tête. Nathalie adore, moi je suis effrayé. Mais je fonce dans la direction qu'elle me propose ; confiance totale !
La dernière chose qui me manque : des souliers à talons.
J'ai pourtant remonté et redescendu toute la chaussée d'Ixelles pour trouver chic et pas cher, mais rien n'y fait. Aucune paire de chaussures à talons en 43 ! C'est la cata... L'heure de la répétition générale approche ! Maman me conseille de passer chez Minuit, le magasin où elle se fournit elle-même. Je fonce, billets d'euros en main ( Dans l'urgence, la prod a les mains légères ! ) et ressors avec lesdits escarpins de 11 cm de talons aiguilles ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.
La représentation se déroule pas mal. Mon personnage plait aux quelques spectateurs présents !
Dernières recommandations de Nathalie. J'ai rendez-vous demain chez l'esthéticienne pour me faire épiler les sourcils et les bras, puis au théâtre pour répéter ma chorégraphie de Jessica Rabbit.
Mardi 13 décembre 2005 :
Mon visage n'est plus le même. J'ai les sourcils épilés, et cela fait tout drôle. Je me sens très vilain, mais les autres ne ressentent pas la même chose. On a toujours des problèmes avec soi-même. Diantre, pourquoi ?
Je répète Jessica Rabbit sans relâche depuis une heure lorsque Choupette arrive avec les morceau de mousse-kapok dans lesquels il va me découper des hanches pour ce soir. Quelques conseils sur ma prestation dans "Il venait d'avoir 18 ans" de Dalida... J'ai l'impression que ma tête va exploser. Trop d'informations en si peu de temps. Je commence à pisser de travers, comme on dit élégament.
Je voudrais un quart d'heure à moi, pour respirer, me retrouver, mais il n'en est plus question. Il est 18h00, et je vais devoir me faire maquiller. Bruno termine la transformation de mon visage... La musique retentit... et j'entre sur scène dans la lumière trop forte de la poursuite qui balaie ma silhouette.
La représentation est un vrai succès !
Tina explose littéralement ce soir-là. Comme si tout le retenu inconscient de mon personnage m'échappait d'un seul coup pour aller s'écraser dans la salle qui hurle de rire à bon nombre de mes répliques... Pourquoi diable ce comédien a-t-il laissé passer un rôle si magique ?
A part quelques erreurs de chorégraphie -aucune de texte !- tout se passe à merveille. Et le lendemain, nous décidons de laisser Jessica Rabbit à Choupette, parce que je ne suis pas obligé d'avoir un numéro glamour, vu que mon personnage ne l'est pas vraiment.
"Fever" est lancé, il nous/m' appartient, ça va déménager et pour la première fois de ma vie, je suis fier de moi !
Joyeux Noël à tous !
" - Allô, Antoine ? Salut c'est Nathalie. Dis-moi, est-ce que tu serais libre pour jouer dans un spectacle durant cinq semaines ? C'est assez urgent. Rappelle-moi, merci."
J'avais entendu le téléphone sonner, mais n'avais pas eu le temps de décrocher parce que j'étais dans la cuisine en train de préparer des pâtes, alors j'ai rappelé au plus vite. Messagerie vocale.
" - Nathalie, tu sais, ce n'est pas drôle de faire croire aux jeunes comédiens que tu vas relancer leur carrière, comme ça ! Je reste près de mon téléphone, cette fois. J'attends ton appel."
Je vais continuer en mode narratif, pour ne pas faire une page blog entièrement dialoguée !
Quand Nathalie Uffner m'a rappelé ce soir-là, son ton était assez énervé et elle semblait pressée. Comme poussée par l'urgence dont elle m'avait fait part quelques minutes auparavant. Et pour cause ! Après nous être brièvement salués, elle entra dans le vif du sujet. L'un des comédiens de "Fever" ( La pièce de Sébastien Ministru qui se tiendrait pendant les fêtes. ) venait de déclarer forfait et avait quitté le projet. Etais-je disponible dès le lendemain pour commencer à travailler au plus vite ? Car la première représentation se tiendrait le... mardi 13 ! ( Oui, oui ! Quatre jours plus tard. )
Coup d'oeil rapide sur mon calendrier. Rien de fondamentalement important dans les semaines qui suivaient, si ce n'est mes deux soirs de boulot par semaine que je n'aurais qu'à faire sauter.
Défi lancé ! J'allais remplacer le rôle au pied levé en quatre jours ! Claude Volter avait étudié tout Hamlet en une nuit ? J'en ferais autant pour Fever !
Le temps de faire un envoi internautique du texte, de l'imprimer et je me suis retrouvé à étudier mes vingt-cinq pages de répliques... tout en ouvrant mes deux valises que je remplissais en déclamant. Je n'aurais qu'à sauter dans le premier Thalys disponible du lendemain, et le tour serait joué !
Je suis arrivé à Bruxelles vers 09h50, Nathalie est venue me chercher à la gare et nous avons filé vers le théâtre. Sur les planches à 10h20 pour une première mise en place sans le reste de la troupe. Et un maximum d'indications sur le profil du personnage.
Michael, Maman, ses filles et les danseurs sont arrivés vers 12h00. Tout le monde était en effervescence car certains ne savaient pas encore que le comédien en question avait définitivement quitté la distribution, ni qu'on avait déjà trouvé quelqu'un pour le remplacer et encore moins que c'était moi !
Bonjours affectifs et retrouvailles rapides. Présentation des différents intervenants. Et nous montons tous sur le plateau, car on a du pain sur la planche. Le régisseur lance la musique du final et Bruno démarre la chorégraphie que je dois apprendre, puis c'est au tour de Maman de m'apprendre quelles sont les places que j'occupe dans celle de "Fever"... On s'active, on répète, et on termine la soirée au bar "Chez Maman", avant l'ouverture, à faire des italiennes endiablées pour que le texte soit bien dans ma tête et que les intentions se posent correctement. On fouille dans la réserve de costumes du bar pour me dégotter un petit tailleur bleu et noir, question de ressembler à quelque chose demain.
Je tombe de sommeil chez Vincent qui m'héberge.
Le lendemain à dix heures, rebelotte, passage chez le coiffeur, et répétiton toute la journée. Je répète sans chaussures à talons et cela me donne un côté assez inattendu dans ce monde de travestis haut chaussés. Mon costume ne convient pas à Nathalie, et on décide d'aller en chercher un lundi matin.
Cette fois, l'italienne se fait dans la cave du Vogue bar, pendant que Marla se prépare pour la soirée "Madonna" qu'elle doit animer. Nous grelotons autour du minuscule radiateur électrique, mais l'ambiance est bonne... Tout le monde est soulagé de mon arrivée et de la rapidité de mon apprentissage !
Le filage de dimanche aide encore et toujours mon personnage de Tina à se construire. Je commence à trouver mes marques malgré le stress de l'urgence. Et doucement, je m'amuse...
Lundi, c'est la course au costume !
De H&M à Jennifer en passant par Bershka ou Pimkie, Nathalie et moi cherchons sans relâche une tenue qui mette mon personnage en valeur, car apparement mon personnage
ne brille pas assez dans l'univers emplummé de Feverland. Décision est prise pour une jupe noire et un joli top rose à volants... que je n'utiliserai finalement pas, parce qu'ils sont moche dans la lumière des projecteurs ! Sandy m'entraine alors dans les boutiques du Matonge ( Le quartier africain de Bruxelles ) et me déniche un super tailleur imitation Chanel. Confirmation de Nathalie ! Reste à me trouver une perruque assortie. Propositions de Marla, Choupette et Bruno. Je termine avec un chignon démesuré, limite pièce-montée, sur la tête. Nathalie adore, moi je suis effrayé. Mais je fonce dans la direction qu'elle me propose ; confiance totale !
La dernière chose qui me manque : des souliers à talons.
J'ai pourtant remonté et redescendu toute la chaussée d'Ixelles pour trouver chic et pas cher, mais rien n'y fait. Aucune paire de chaussures à talons en 43 ! C'est la cata... L'heure de la répétition générale approche ! Maman me conseille de passer chez Minuit, le magasin où elle se fournit elle-même. Je fonce, billets d'euros en main ( Dans l'urgence, la prod a les mains légères ! ) et ressors avec lesdits escarpins de 11 cm de talons aiguilles ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.
La représentation se déroule pas mal. Mon personnage plait aux quelques spectateurs présents !
Dernières recommandations de Nathalie. J'ai rendez-vous demain chez l'esthéticienne pour me faire épiler les sourcils et les bras, puis au théâtre pour répéter ma chorégraphie de Jessica Rabbit.
Mardi 13 décembre 2005 :
Mon visage n'est plus le même. J'ai les sourcils épilés, et cela fait tout drôle. Je me sens très vilain, mais les autres ne ressentent pas la même chose. On a toujours des problèmes avec soi-même. Diantre, pourquoi ?
Je répète Jessica Rabbit sans relâche depuis une heure lorsque Choupette arrive avec les morceau de mousse-kapok dans lesquels il va me découper des hanches pour ce soir. Quelques conseils sur ma prestation dans "Il venait d'avoir 18 ans" de Dalida... J'ai l'impression que ma tête va exploser. Trop d'informations en si peu de temps. Je commence à pisser de travers, comme on dit élégament.
Je voudrais un quart d'heure à moi, pour respirer, me retrouver, mais il n'en est plus question. Il est 18h00, et je vais devoir me faire maquiller. Bruno termine la transformation de mon visage... La musique retentit... et j'entre sur scène dans la lumière trop forte de la poursuite qui balaie ma silhouette.
La représentation est un vrai succès !
Tina explose littéralement ce soir-là. Comme si tout le retenu inconscient de mon personnage m'échappait d'un seul coup pour aller s'écraser dans la salle qui hurle de rire à bon nombre de mes répliques... Pourquoi diable ce comédien a-t-il laissé passer un rôle si magique ?
A part quelques erreurs de chorégraphie -aucune de texte !- tout se passe à merveille. Et le lendemain, nous décidons de laisser Jessica Rabbit à Choupette, parce que je ne suis pas obligé d'avoir un numéro glamour, vu que mon personnage ne l'est pas vraiment.
"Fever" est lancé, il nous/m' appartient, ça va déménager et pour la première fois de ma vie, je suis fier de moi !
Joyeux Noël à tous !
Sunday, November 27, 2005
Le coeur éclaté !
Un coucher de soleil sur Key West, comme dans le très beau "Coeur éclaté", suite du "Coeur découvert", de Michel Tremblay.
Je suis récemment replongé dans la lecture de ces deux livres du célèbre auteur canadien, parce que j'en avais gardé un très fort souvenir lorsque j'avais 19 ans. Une de ces découvertes littéraires que l'on ne ferait jamais si l'on était pas avec la bonne personne au bon moment. ( Vincent, celle-là, elle était pour toi ! )
J'ai revécu avec passion les aventures de Jean-Marc et Mathieu, ce couple qui démarre dans tout sauf le bon sens... L'arrivée de Sébastien, fils de Mathieu... Les craintes du Jean-Marc de 39 ans face à son ami beaucoup plus jeune...
Le temps a passé à vitesse folle et je n'ai pu qu'enchaîner avec la suite.
Il y a des moments qu'on aimerait pouvoir partager avec ceux qu'on apprécie, et grâce aux livres c'est possible. ( Pour autant que ceux qu'on apprécie prennent le temps de se pencher sur la lecture, bien entendu ! )
"Le coeur découvert" & "Le coeur éclaté" m'ont donné cette envie...
A bon entendeur...
Friday, November 18, 2005
Londres 2005 !
Me voilà de retour d'un mid-week de trois jours dans la capitale culturelle anglo-saxonne la plus proche du continent européen... Londres.
Trois jours de pur délice comme toujours et des paillettes plein les yeux pour six mois au moins.
Le voyage organisé par mes soins pour les quelques élèves de l'Ecole Richard Cross intéressés par la comédie musicale s'est très bien déroulé et je pense que tout le monde y a trouvé son compte de magie, d'émotion et de rêve.
Au programme : Quelques grands classiques sur lesquels rien n'est à redire et trois nouveautés pour le plaisir de la découverte. Un petit tour de mes appréciations ? Avec plaisir. Et dans l'ordre, s'il vous plaît.
15 nov ( 14h30 ) :
"Phantom of the opera" - Her Majesty's Theater
Phantom ne change pas et reste un petit bijou de scénographie, même si le spectacle commence à s'user un peu à mon goût. J'ai eu très peur que le rôle de Christine Daaé soit tenu par la pas très brillante Celia Graham que j'avais pu voir lors d'une précédente représentation et dont le nom était indiqué sur le panneau du cast à l'entrée lorsque nous arrivâmes, mais heureusement, c'est une délicieuse Rachel Barell qui apparût sur scène dès le premier tableau. Ouf ! Earl Carpenter pour le rôle du fantôme restera dans la mémoire de mes amis, pour qui c'était le tout premier Musical, et c'est tant mieux car il fût vraiment exceptionnel. ( Surtout dans sa scène finale avec Christine. ) Un premier shot réussi, donc.
- 15 nov ( 19h30 ) :
"The Producers" - Theater Royal Drury Lane
S'il est vrai que cette comédie hilarante a eu un peu de mal à démarrer -suite à un incident technique en cours de première partie, obligeant le rideau à tomber vingt minutes seulement après le début du spectacle-, Producers est néanmoins un spectacle de grande qualité. Et bien que le premier acte soit plus joué que chanté, le second rattrappe toutes les réticences qu'on pourrait avoir si l'on est pas "entré" complètement dans la représentation. Fred Applegate en Max Bialystock fût époustouflant d'énergie et la mise en scène du tableau "Springtime for Hitler" m'a fait doublement rire. D'abord parce que l'idée est brillante, mais surtout parce que soudain je pensais à la situation loufoque : Une salle entière riant aux éclats devant Hitler "Heilant" sans arrêt... Mel Brooks a vraiment réussi un coup de génie. Le style très "Revue" n'a fait qu'ajouter à mon plaisir. Grand escalier, claquettes, plumes, tout y était ! Et en climax, le "Betrayed" de Max Bialystock, une chanson durant laquelle le comédien reprend tous les grands thèmes du spectacle en les enchaînant à une vitesse folle. Une vraie leçon d'interprétation ! Bravo Monsieur Applegate !
- 16 nov ( 14h30 ) :
"Les Misérables" - Queen's Theater
Les Miz sont au Queen's. Adieu le Palace... On s'est levé de très bonne heure, Marie et moi, pour aller chercher les tickets à prix réduits chez TKTS sur Leicester square. £ 26.75/pers. pour des places au 3è rang du parterre ; on était fous de joie.
Pour son vingtième anniversaire, le spectacle s'est payé le luxe de ne pas prendre une ride. Edwige et David ne sauront sans doute jamais ce qu'ils ont raté cet après-midi là, alors que Cédric, Marie et moi, nous versions toutes les larmes de notre corps devant les somptueuses interprétations de Jean Valjean ( Un John Owen Jones tout en splendeur ), Fantine, Marius et Eponine... Seule petite déception : Un Javert pas du tout convaincant à mon sens, mais heureusement, emportés par la grandeur de la narration, Cédric et Marie n'en n'ont pas été gênés.
- 16 nov ( 19h30 ) :
"Mary Poppins" - Prince Edward Theater
Alors là mes amis ! Un régal ! J'avais eu quelques échos de ce musical via un ami de Bruxelles, mais j'étais loin d'imaginer la merveille de soirée que nous allions passer. Un peu décontenancé par le fait que le cast original ne jouait déjà plus, je me demandais si l'actuelle Scarlett Strallen allait me plaire en nounou volante... J'ai passé le plus beau moment de mon année 2005 ! La réadaptation de l'oeuvre de Walt Disney est magistrale, les chorégraphies et les idées de scénographie d'une intelligence et d'une efficacité exemplaire.
Scarlett Strallen EST le personnage. Et pour mon plus grand bonheur, la méchante nurse était toujours interprétée par Rosemary Ashe ( Que j'avais déjà pu voir à plusieurs reprises dans d'autres productions anglaises. )
Le 17 Cherry Tree Lane, reconstitué en intégralité avec un toit mobile qui s'ouvre sur la chambre des enfants a laissé mes collègues de classe sans voix. Mary Poppins a sorti d'un sac en tapisserie tous les objets de grandes tailles comme dans le film. Et bien entendu, on n'a rien compris aux trucages ! Le décor de la banque tout en perspective, Bert qui marche et danse à l'envers sur le cadre de scène, et pour terminer, Mary Poppins s'envolant dans le ciel et passant au dessus du public pour disparaitre dans le plafond de la salle du théâtre, font de ce spectacle LE bijou de cette saison à ne pas manquer... Courez !
- 17 nov ( 14h30 ) :
"Billy Elliot" - Victoria Palace Theater
Sur des musiques d'Elton John -qui ne s'est visiblement pas foulé des masses-, "Billy Elliot" n'a pas fait l'unanimité au sein de notre petit groupe. Personnellement j'ai beaucoup aimé, mais l'accent irlandais ajouté à la mauvaise compréhension de l'Anglais par mes amis, les a quelque peu empêché d'être emporté par le show. D'autant que la pièce ne joue pas du tout sur les envolées musico-lyriques, mais plutôt sur l'émotion de l'instant. Le cast est extrêment bien choisi. La prof de danse, la grand-mère et le père de Billy sont justes à souhait. Mais pour qui s'attend à un musical dans les règles de l'art, il y a de quoi rester un peu sur sa faim. Ce n'est pas mon cas, tant l'histoire me parle et tant le jeu des comédiens est affiné. Le public ne s'y trompe d'ailleurs pas. Toutes les représentations affichent complet jsuqu'à la fin de la saison, et TKTS ne vend pas de 1/2 tarif le jour-même. ( Nous avons tout juste réussi à décrocher les cinq dernières places au deuxième balcon... à £ 31.50/pers. C'est dire ! )
"Electricity", la chanson finale, est délicieuse. Mais je ne suis peut-être pas très objectif ; l'histoire d'un garçon de 11 ans qui fait de la danse alors que ses camarades sont à la boxe m'aura sans doute parlé plus qu'à un autre ? Et les larmes n'ont pas manqué.
Entre les spectacles, les petits passages obligés chez Dress Circle et dans Lisle et Old Compton street se sont bien déroulés. J'ai vu que Ruthie Henshall jouait dans "Woman in White" au Palace Theater, et nous l'avons même croisé alors qu'elle sortait de sa représentation, tandis que nous sortions nous-même de celle de "Mary Poppins"... Une bonne raison de retourner aussi vite que possible dans la capitale du Toffe Nut Latte chez STARBUCKS !
A très vite...
Sunday, November 06, 2005
Allô... Ween ???
Qui a dit que le ridicule tuait ?
Qu'on le pende... Je suis toujours vivant !
Je me suis promené avec mes amis de l'école, déguisé pour la nuit d'Halloween.
Nous nous étions tous donnés bien du mal pour créer nos maquillages sanguinolants, et avions cherché des costumes horrifiques dans ce que nous avions de vêtements.
Mais dans les rues de Paris, nous fûmes... les SEULS !
Visiblement, c'est comme lors des soirées à thème : Les gens sont gênés, ou peureux...
Too bad.
La seule chose effrayante que nous ayons croisé fût une délégation de catholiques extrémistes qui nous ont lancé " Doctrine des démons ! Dénonciation ! " en nous prenant pour des satanistes.
Où va-t-on ?
Qu'on le pende... Je suis toujours vivant !
Je me suis promené avec mes amis de l'école, déguisé pour la nuit d'Halloween.
Nous nous étions tous donnés bien du mal pour créer nos maquillages sanguinolants, et avions cherché des costumes horrifiques dans ce que nous avions de vêtements.
Mais dans les rues de Paris, nous fûmes... les SEULS !
Visiblement, c'est comme lors des soirées à thème : Les gens sont gênés, ou peureux...
Too bad.
La seule chose effrayante que nous ayons croisé fût une délégation de catholiques extrémistes qui nous ont lancé " Doctrine des démons ! Dénonciation ! " en nous prenant pour des satanistes.
Où va-t-on ?
Sunday, October 16, 2005
Tout va bien ! Pom pom pom ! Feel the loooove generation...
Tout va bien.
Pour le mieux, même.
La rentrée à l'école Richard Cross s'est super bien déroulée et les retrouvailles entre élèves et avec l'équipe pédagogique ont été très agréables. Les cours redémarrent dans une ambiance presqu' aussi cool que la fin d'année passée et la rencontre avec les 4 "petits nouveaux" de notre classe se fait en douceur, lors de leurs passages respectifs sur le plateau du Théâtre Le Temple.
Le voyage en Angleterre s'est concrétisé, et nous partons à cinq pour Londres, du 15 au 17 novembre 2005. Au programme : "Phantom of the Opera" ( Ça ne sera que la 4ème fois pour moi ), "Producers", "Les Misérables" ( 6ème fois ), "Mary Poppins" et "Billy Elliot". Mon taux d'adrénaline se renforce un peu plus chaque jour, à mesure qu'on approche de la date de départ.
Sinon, le moral est au beau fixe puisqu' après avoir reçu la bonne nouvelle de la carte Vitale ( Dont je vous parlais précédemment ), mon dossier APL a été accepté et que je touche une chouette petite somme d'aide par mois. ( Aide Personnalisée au Logement pour ceux qui ne connaissent pas ! ) Le beurre dans les épinards, ça fait toujours du bien !
L'autre jour, un peu avant la rentrée, je suis allé boire un café avec Edwige, ma prof de chant en mouvement, et elle m'a proposé de l'accompagner au Centre des Arts Vivants où elle donne d'autres cours, pour voir comment cela se déroulait. Elle m'a fait passer pour son assistant et je me suis amusé à regarder travailler sa classe de jeunes filles avec beaucoup d'intérêt. On découvre pas mal de choses en observant un cours, en fait. Presqu'autant qu'en le suivant soi-même.
Richard nous a fait un retour en force ! Super intéressant. Le genre de session de travail où l'on débloque plein de toutes petites choses essentielles sur lesquelles on n'arrivait pas à mettre le doigt. J'ai été ravi, et j'en ai profité pour poser toutes les questions relatives à mes préoccupations.
Richard est l'un de ces profs magiques qui ont toujours une réponse idéale à vos questionnements. Et c'est un plaisir de l'entendre cerner avec exactitude les solutions qui s'y prettent.
Seul question qui restera sans réponse : Pourquoi avoir décidé de faire travailler les jeunes éliminés de la Star Academy 5 dans notre classe ?
Mais ce n'est qu'une si petite tache de gris dans le jaune de ce début d'année académique, qu'il n'y a pas de quoi en faire un Reblochon. ( Bien que je ne comprenne vraiment pas, vu que nous sommes le groupe qui avons clairement exprimé nos réserves quant à ce programme... )On verra bien.
Jeudi dernier, nous avons été applaudir les comédiens chanteurs de "Un violon sur le toit" au théâtre Comédia. Un bonheur.
Vive et vive toujours la VRAIE comédie musicale.
Sunday, September 18, 2005
Sans voiture ?
Le soleil repointe son nez depuis ce matin sur une ville toute silencieuse !
C'est la fameuse journée sans voiture dans Bruxelles. Vous me laisserez exprimer mes doutes quant à l'intérêt fondamental de ce genre d'action des écologistes, car finalement cela ennuie plus de gens qu'on ne le pense et j'ai du mal à imaginer que l'annuelle promenade au milieu du boulevard Reyers soit le point culturel culminant de la population bruxelloise. Les trams gratuits sont bondés de monde, les enfants hurlent, et les poussettes empêchent la fermeture des portes automatiques ! Et puis il y a quand même des voitures qui circulent, vu que des autorisations spéciales sont octroyées sur demande. Alors à part pour redécouvrir la difficulté des déplacements au temps jadis, et outre le prétexte qu'une telle journée offre à tous ceux qui aiment manger des saucisses trop cuites au milieu des rues, je ne comprends pas pourquoi on s'obstine... Cela ne va rien changer aux modes de fonctionnement du citoyen gamma, et faire croire que ça aurait une incidence sur la qualité de l'air du centre urbain serait un pur mensonge ! Mais soit, aujourd'hui on va tous mettre six fois plus de temps pour arriver aux endroits où l'on se rend d'habitude. ( C'est dimanche, après tout. )
La soirée Bubble Gum d'hier aura été aussi peu haute en couleurs que les précédentes, mais heureusement Ivo était présent et on s'est amusé, comme à l'ordinaire, à imaginer qui pourrait bien rentrer avec qui. Musiques eighties à gogo et génériques télé pour combler les folles de passage. Presque comme au Club Med : Le bonheur, si je veux ! Le réveil aura été lent et agréable... A 14h00 certes, mais dans les bras de Rémy ( Non, pas le régisseur du théâtre de la Toison d'or ! ) et en compagnie du chat de Grégory et... de Grégory !
Un peu de repos s'impose avant d'entamer la lourde tâche de la valise avant le départ de demain pour Paris.
Silence, emporte-moi !
Friday, September 16, 2005
Hommage...
Tuesday, September 13, 2005
Mary Poppins au Prince Edward's Theater.
Et pour commencer, on ira voir le "Mary Poppins" de Disney et Mackintosh !
Le cast original déchire et Laura Michelle Kelly à l'air d'avoir été dessinée pour le rôle !
PS : Et juste une petite parenthèse qui n'a aucun rapport avec le spectacle ! La lettre qu'ouvrent les orphelins Baudelaire ( Dans la version cinématographique de l'oeuvre ) contient un cachet SABENA ! A croire qu'en cherchant dans les choses inconnues, les américains ont du tomber sur ce mot incroyable !
Monday, September 12, 2005
Et si on chantait nus ?
La rentrée en deuxième année à l'école Richard Cross approche !
Vivement le 3 octobre, qu'on se raconte les potins des vacances et qu'on se remette surtout à utiliser nos organes phonatoires. J'ai une envie de retrouver les potes, je vous raconte même pas ! ( Oui, je me laisse un peu aller au niveau de la syntaxe, mais j'avais envie de parler jeune. )
Le passage en Belgique aura été très plaisant. Le projet "Caprices de Marianne" touche à sa fin et les comédiens vont s'envoler dans la série de représentations. Quant à moi, je vais m'en retourner vers mon Paris d'adoption. J'aurai juste eu le temps de revoir tous ceux à qui je tiens au pays du vrai chocolat...
Et tout de même la chance de partager le bonheur de deux amis gays qui se sont mariés le 10 septembre. Une grande fête de 350 personnes qui a démarré à la maison communale de Forest avec une échevine très sympayhique, qui n'en revenait pas de voir tant de monde dans son hall de célébration. Un mariage très protocolaire au Château de Limelette ( Grandes tables et chaises à grands noeuds ) avec cette touche inédite dont seuls les gays ont le secret. Un éléphant taillé dans la glace, un spectacle haut en couleurs et des travestis pour le plus grand plaisir des heureux époux. Et bien entendu une soirée dansante bercée par les mélodies rétro du doux âge de ces messieurs. Que du bonheur, quoi.
Les cours reprendront en beauté puisque la classe de deuxième est assez peu importante en nombre, d'après les échos. De quoi avancer beaucoup plus rapidement à bien des niveaux. Les idées fusent à vitesse de comète dans ma tête depuis le début des vacances. J'ai envie de projets en tous genres. Et je ne vais pas me priver d'en faire part aux autres. Un voyage à Londres pour commencer, question d'aller faire le plein de comédies musicales et puis une idée de création à soumettre à Richard : "Naked Boys Singing" ! Une production toute simple et efficace.
On verra...
Thursday, September 08, 2005
"Six feet under" - saison 4 ! Oh my god !
J'ai fini hier soir les 13 épisodes de la quatrième saison de "SIX FEET UNDER". ( La fameuse série télé qui traite d'une famille d'entrepreneurs de pompes funêbres, aux Etats Unis. )
J'avais cru en avoir eu pour mon argent à la fin de la saison 3 et avait presque trouvé les premiers épisodes de cette nouvelle mouture un peu légers, mais c'était sans compter sur deux épisodes phares qui allaient soudainement me faire changer d'avis ! ( "That's my dog" & "Untitled" ) Cette série est vraiment très bien réalisée et la surprise est toujours au rendez-vous. Surprise ne rimant pas forcément -si pas jamais- avec paillettes et ballons gonflables, mais pour mon plus grand bonheur malgré tout...
Une seule idée me trotte dans la tête depuis hier soir : "Quand le coffret de la 5ème saison sera-t-il disponible ?"
Bonne nuit !
J'avais cru en avoir eu pour mon argent à la fin de la saison 3 et avait presque trouvé les premiers épisodes de cette nouvelle mouture un peu légers, mais c'était sans compter sur deux épisodes phares qui allaient soudainement me faire changer d'avis ! ( "That's my dog" & "Untitled" ) Cette série est vraiment très bien réalisée et la surprise est toujours au rendez-vous. Surprise ne rimant pas forcément -si pas jamais- avec paillettes et ballons gonflables, mais pour mon plus grand bonheur malgré tout...
Une seule idée me trotte dans la tête depuis hier soir : "Quand le coffret de la 5ème saison sera-t-il disponible ?"
Bonne nuit !
Saturday, September 03, 2005
Manque de pot !
Qu'ils nous imposent une cinquième ( et espérons dernière ) édition de l'émission de télé-réalité la plus regardée en France, soit.
Qu'ils y accueillent des nouvelles têtes dans l'équipe Staff et que deux d'entre elles soient professeurs dans l'école de chant que je fréquente depuis un an, pourquoi pas.
Que les candidats chantent faux dès le premier soir, admettons.
Mais essayer de nous faire gober que l'un d'eux est postier dans la vie et que l'autre est mannequin à Bruxelles, il y a de quoi vraiment se demander si cette fois, la Star Academy n'a pas eu réellement envie de se saboter elle-même dès le début des opérations.
Et allons-y gaiement sur les reportages biographiques !
Juste quelques petites questions :
1) Pourquoi le décor dans lequel Jérémie a présenté son audition est le seul à être différent de celui de tous les autres ?
( Ca sent la fausse audition, non ? )
2) Pourquoi les réactions des candidats à l'annonce -par ordinateur- de leur acceptation dans le château fûrent-elles si prévisibles, et pourquoi étaient-ils déjà maquillés ?
( Ca sent la fausse découverte, non ? )
3) Comment se fait-il qu'autant de participants aient perdu l'un de leurs parents ?
( Ca sent les cas sociaux, non ? )
4) Et pourquoi ne parle-t-on pas de la victoire de Jill, la petite belge, à l'émission "Pour la gloire" ( Télévision belge ! ) ?
( Ca sent le réaxage médiatique, non ? )
Bref...
Un top départ de nouvelle saison qui en dit long sur les réelles motivations de l'équipe de production, visiblement plus préoccupée à relever la barre audimatique effondrée qu'à ré-affirmer l' intérêt de sa programmation.
Manque de pot, il y a des téléspectateurs qui connaissent Jill et Jérémie pour de vrai, et il y a fort à parier qu'ils auront un peu de mal à cautionner un tel amas de mensonges étalé aussi rapidement !
Heureusement, Richard reste class et tout en délicatesse. Un morceau de Lindt dans cet univers de brutes...
Qu'ils y accueillent des nouvelles têtes dans l'équipe Staff et que deux d'entre elles soient professeurs dans l'école de chant que je fréquente depuis un an, pourquoi pas.
Que les candidats chantent faux dès le premier soir, admettons.
Mais essayer de nous faire gober que l'un d'eux est postier dans la vie et que l'autre est mannequin à Bruxelles, il y a de quoi vraiment se demander si cette fois, la Star Academy n'a pas eu réellement envie de se saboter elle-même dès le début des opérations.
Et allons-y gaiement sur les reportages biographiques !
Juste quelques petites questions :
1) Pourquoi le décor dans lequel Jérémie a présenté son audition est le seul à être différent de celui de tous les autres ?
( Ca sent la fausse audition, non ? )
2) Pourquoi les réactions des candidats à l'annonce -par ordinateur- de leur acceptation dans le château fûrent-elles si prévisibles, et pourquoi étaient-ils déjà maquillés ?
( Ca sent la fausse découverte, non ? )
3) Comment se fait-il qu'autant de participants aient perdu l'un de leurs parents ?
( Ca sent les cas sociaux, non ? )
4) Et pourquoi ne parle-t-on pas de la victoire de Jill, la petite belge, à l'émission "Pour la gloire" ( Télévision belge ! ) ?
( Ca sent le réaxage médiatique, non ? )
Bref...
Un top départ de nouvelle saison qui en dit long sur les réelles motivations de l'équipe de production, visiblement plus préoccupée à relever la barre audimatique effondrée qu'à ré-affirmer l' intérêt de sa programmation.
Manque de pot, il y a des téléspectateurs qui connaissent Jill et Jérémie pour de vrai, et il y a fort à parier qu'ils auront un peu de mal à cautionner un tel amas de mensonges étalé aussi rapidement !
Heureusement, Richard reste class et tout en délicatesse. Un morceau de Lindt dans cet univers de brutes...
Sunday, August 28, 2005
Ou comment passer trois semaines sans toucher un garçon ?
Voilà donc déjà trois semaines que je suis de retour dans ma petite Bruxelles plate et pluvieuse ! ( Mais que j'aime très fort quand je la compare à Paris la trop grande. )
Joies de la redécouverte des rues sinueuses près de la Grand-Place, souvenirs proustiens grâce l'odeur des gaufres pas loin de la Bourse, petites bouffes entre potes et sorties hautes en couleurs aux soirées BUBBLE GUM remplissent mon agenda pour mon plus grand bonheur !
Le travail chorégraphique sur "Les caprices de Marianne" au Théâtre des Martyrs se passe bien, malgré un départ un peu faussé par une optique trop à l'opposé des désirs du metteur en scène. Aaaaah, mon obstination à vouloir faire des comédiens de vrais danseurs me perdra. Surtout quand on veut seulement les voir faire des passages animés pour lier les scènes entre elles. Mais soit ! On a ré-axé les directions et on avance enfin vers le bon but.
Côté libido, ce serait sympa que ma bonne étoile revienne de son périple "Traversée de l'Atlantique en solitaire" ! Parce que je n'ai pas encore vu l'once d'un centimètre carré de garçon à moins d'un mètre et que je vais finir par me demander si cétait une si bonne idée de changer de déo !
Les boyz de la capitale belge sont beaux et cultivés, mais visiblement il règne une sorte de timidité ambiante - en rapport avec le micro-climat sans doute ?
Deux charmants représentants de la gent masculine m'ont d'ailleurs bien plus hier soir, mais Morphée leur a ouvert ses bras plus tôt que prévu et ils s'en sont retournés chez eux, sans même un baiser sur mes lèvres...
J'espère qu'ils se reconnaîtront en me lisant et qu'on arrangera ça !
Vive la Téquila !
Joies de la redécouverte des rues sinueuses près de la Grand-Place, souvenirs proustiens grâce l'odeur des gaufres pas loin de la Bourse, petites bouffes entre potes et sorties hautes en couleurs aux soirées BUBBLE GUM remplissent mon agenda pour mon plus grand bonheur !
Le travail chorégraphique sur "Les caprices de Marianne" au Théâtre des Martyrs se passe bien, malgré un départ un peu faussé par une optique trop à l'opposé des désirs du metteur en scène. Aaaaah, mon obstination à vouloir faire des comédiens de vrais danseurs me perdra. Surtout quand on veut seulement les voir faire des passages animés pour lier les scènes entre elles. Mais soit ! On a ré-axé les directions et on avance enfin vers le bon but.
Côté libido, ce serait sympa que ma bonne étoile revienne de son périple "Traversée de l'Atlantique en solitaire" ! Parce que je n'ai pas encore vu l'once d'un centimètre carré de garçon à moins d'un mètre et que je vais finir par me demander si cétait une si bonne idée de changer de déo !
Les boyz de la capitale belge sont beaux et cultivés, mais visiblement il règne une sorte de timidité ambiante - en rapport avec le micro-climat sans doute ?
Deux charmants représentants de la gent masculine m'ont d'ailleurs bien plus hier soir, mais Morphée leur a ouvert ses bras plus tôt que prévu et ils s'en sont retournés chez eux, sans même un baiser sur mes lèvres...
J'espère qu'ils se reconnaîtront en me lisant et qu'on arrangera ça !
Vive la Téquila !
Saturday, August 06, 2005
Cent mille fois Sutton Foster !
Une des plus belles découvertes de Broadway : Sutton Foster !
Extraordinaire Millie Dillmount dans "Thoroughly Modern Millie" il y a deux ans ( Rôle pour lequel elle a d'ailleurs décroché le Tony Award de la meilleure actrice ! ), la voici de retour en force dans "Little Women" d'Allan Knee et Jason Howland, la comédie musicale tirée des "Quatre filles du docteur March".
Sur des orchestrations magistrales pour le genre, la voix de Sutton Foster nous emporte tout au long de l'enregistrement musical.
"Astonishing", où elle raconte comment l'homme qu'elle pensait être son meilleur ami la demande en mariage, est une chanson poignante où la jeune actrice dévoile tout son talent d'interprète. Une de ces chansons magiques dont seule Broadway a le secret. Et quand c'est Sutton qui chante, on a le frisson durant les 4 minutes 35 de la mélodie...
" - There's a life that I am meant to lead, alive like nothing I have known..."
Le rôle de Jo semble avoir été écrit pour elle - c'est sans doute le cas - et on a qu'une envie lorsque le disque se termine : le faire redémarrer.
Espérons qu'on vous retrouvera rapidement dans d'autres rôles, brillante comme à l'ordinaire, très chère Sutton.
Friday, July 29, 2005
Plus que quelques jours.
Plus que quelques heures de patience et je serai de retour à Bruxelles pour un projet artistique de grande envergure. Un gros mois de boulot dans une salle obscure de la capitale de la frite, durant lequel je m'appliquerai à faire danser les comédiens du Théâtre de la place des Martyrs. Ça va me faire un bien fou !
Et ce sera l'occasion de faire un petit passage sur les lieux de sortie tant appréciés, pour prendre la température des amis et connaissances...
J'ose espérer que Maman et ses filles ( Voir photo ) seront au top de leur forme, question d'optimaliser deux ou trois soirées.
A très vite...
Tuesday, July 26, 2005
Let me be a Barbie
Et si je devenais une Barbie ?
Juste pour un bout de temps ?
Question d'être parfaite en tous points et de faire rêver les petites filles ( et les petits garçons qui ont déjà tout compris ! ) grâce à mes robes somptueuses et mon style de vie si raffiné ?
Quand je vois la morosité qui traine actuellement dans les esprits, je me dis qu'il faudrait mettre une petite dose de paillettes dans l'histoire...
Roses, ça va de soi !
So, please, let me become a Barbie !
Tuesday, July 12, 2005
Ça s'passe comme ça à l'école Richard Cross !
" L'équipe pédagogique et moi-même sommes heureux de faire le point sur ton année scolaire 2004/05 au sein de l'école Richard Cross.
L'évolution vocale et artistique a été très satisfaisante. Cela reste pour nous un grand plaisir pédagogique de travailler avec un jeune artiste aussi attentif et motivé. Que dire, sinon que tu es capable de tout et que tout te réussit ? Quel bonheur de travailler avec toi, de te voir tout oser, et avec humilité en plus !
AUDITION = Bravo pour cette incursion dans un univers un peu plus formaté que tu avais du mal à visiter... Preuve de ton intelligence et de ton talent.
Nous te proposons donc à la rentrée une place en classe interne / deuxième année.
Richard Cross. "
ET QU'ON NE VIENNE PLUS DIRE QU'ILS SONT LA JUSTE POUR NOUS RABAISSER OU NOUS DEMOLIR !
Bonnes vacances.
L'évolution vocale et artistique a été très satisfaisante. Cela reste pour nous un grand plaisir pédagogique de travailler avec un jeune artiste aussi attentif et motivé. Que dire, sinon que tu es capable de tout et que tout te réussit ? Quel bonheur de travailler avec toi, de te voir tout oser, et avec humilité en plus !
AUDITION = Bravo pour cette incursion dans un univers un peu plus formaté que tu avais du mal à visiter... Preuve de ton intelligence et de ton talent.
Nous te proposons donc à la rentrée une place en classe interne / deuxième année.
Richard Cross. "
ET QU'ON NE VIENNE PLUS DIRE QU'ILS SONT LA JUSTE POUR NOUS RABAISSER OU NOUS DEMOLIR !
Bonnes vacances.
Friday, July 08, 2005
Julien Zuccolin ! ( "Le Groupe" sur Fr2 )
Pardonnez-lui...
Pardonnez-lui, je vous en supplie.
Il vous en sera reconnaissant.
Je ne peux pas croire que ce ne sont pas ses parents qui l'ont forcé à faire ça !
Certain qu'il n'a pas pu se lancer tout seul dans cette terrible production.
Julien doit certainement savoir qu'il n'est pas fait pour jouer la comédie. Je parie qu'il a des retards d'impôts à payer !
Julien, être mignon te suffit déjà tellement largement !
Pardonnez-lui, je vous en supplie.
Il vous en sera reconnaissant.
Je ne peux pas croire que ce ne sont pas ses parents qui l'ont forcé à faire ça !
Certain qu'il n'a pas pu se lancer tout seul dans cette terrible production.
Julien doit certainement savoir qu'il n'est pas fait pour jouer la comédie. Je parie qu'il a des retards d'impôts à payer !
Julien, être mignon te suffit déjà tellement largement !
Wednesday, July 06, 2005
London 2012
Eh bien je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, je dois admettre que l'annonce de la victoire du dossier de Londres pour les jeux olympiques de 2012 n'est pas pour me déplaire.
Je crois que la décision du comité des JO est plus raisonnée et équilibrée que les français ne pouvaient s'y attendre, et au moins on pourra respirer dans la capitale du jambon-beurre, cet été-là... ( J'avais déjà envisagé de déserter ! )
Alors bien entendu c'est un sacré coup sur la gueule pour la ville qui s'était tant préparée. Mais n'y avait-il pas d'autres priorités auxquelles les politiques auraient pu s'atteler ? J'ai l'impression que les motivations nationales et internationales sont de moins en moins axées sur les avancées sociales. Et loin de moi l'idée de tenir un discours de réactionnaire effréné, mais les frais qu'allaient occasionner la mise en place des structures olympiques ne pourront-ils pas être débloqués à d'autres fins plus urgentes ?
Je suis complètement attérré par les images de désolation que j'ai pu voir hier soir au journal télévisé. Tous ces espagnols en train de pleurer parce que Madrid n'était pas gagnante. Au secours ! Les gens vivent-ils si peu de choses intéressantes au point de n'avoir que cette nouvelle pour verser leurs larmes ?
Et que penser de ces gens, sur la place de l'hôtel de ville de Paris, arborant des mines dont la gravité rejoignait presque celle des jours de deuil national ?
Bref...
Moi, je soutenais vivement la candidature de Kinshasa, mais visiblement elle ne s'était pas présentée. Et c'est tant mieux pour les Anglais !
Vive le sport.
Je crois que la décision du comité des JO est plus raisonnée et équilibrée que les français ne pouvaient s'y attendre, et au moins on pourra respirer dans la capitale du jambon-beurre, cet été-là... ( J'avais déjà envisagé de déserter ! )
Alors bien entendu c'est un sacré coup sur la gueule pour la ville qui s'était tant préparée. Mais n'y avait-il pas d'autres priorités auxquelles les politiques auraient pu s'atteler ? J'ai l'impression que les motivations nationales et internationales sont de moins en moins axées sur les avancées sociales. Et loin de moi l'idée de tenir un discours de réactionnaire effréné, mais les frais qu'allaient occasionner la mise en place des structures olympiques ne pourront-ils pas être débloqués à d'autres fins plus urgentes ?
Je suis complètement attérré par les images de désolation que j'ai pu voir hier soir au journal télévisé. Tous ces espagnols en train de pleurer parce que Madrid n'était pas gagnante. Au secours ! Les gens vivent-ils si peu de choses intéressantes au point de n'avoir que cette nouvelle pour verser leurs larmes ?
Et que penser de ces gens, sur la place de l'hôtel de ville de Paris, arborant des mines dont la gravité rejoignait presque celle des jours de deuil national ?
Bref...
Moi, je soutenais vivement la candidature de Kinshasa, mais visiblement elle ne s'était pas présentée. Et c'est tant mieux pour les Anglais !
Vive le sport.
Saturday, June 18, 2005
Plus de framboise !
Mais pourquoi y a-t-il donc si peu d'arôme framboise sur les glaçons-fusées que l'on trouve aujourd'hui dans les rayons des supermarchés ?
Moi, la framboise c'est la partie que j'ai toujours préférée et j'aimerais avoir une explication claire !
Avant, si je me souviens bien, l'ordre des couleurs variait d'un sachet de glaçon à l'autre, et on avait quelque fois la chance de trouver un "Rocket" dont la base ( Partie la plus grande ! ) était parfumée à la framboise... Ô joie de l'attente, et surtout de la consommation abusive de ce délicieux met à seule fin de trouver ces spécimen tant convoités.
Or, de nos jours, tous les glaçons sont composés pareillement.
Alors je pousse un cri !
Pourquoi une telle ségrégation des goûts et couleurs ?
Moi, la framboise c'est la partie que j'ai toujours préférée et j'aimerais avoir une explication claire !
Avant, si je me souviens bien, l'ordre des couleurs variait d'un sachet de glaçon à l'autre, et on avait quelque fois la chance de trouver un "Rocket" dont la base ( Partie la plus grande ! ) était parfumée à la framboise... Ô joie de l'attente, et surtout de la consommation abusive de ce délicieux met à seule fin de trouver ces spécimen tant convoités.
Or, de nos jours, tous les glaçons sont composés pareillement.
Alors je pousse un cri !
Pourquoi une telle ségrégation des goûts et couleurs ?
Thursday, June 16, 2005
Ras le OUI ! Plein le NON...
Au secouuuuuuuuuuurs !
Lâchez-nous avec ce foutu referendum sur le traité constitutionnel européen en France. Le français s'est positionné, alors une fois pour toutes, arrêtez de tergiverser. Avançons dans la construction de l'avenir...
Et puis de grâce, cessez de constamment vouloir donner la parole au peuple en toute circonstance sous couvert de "respect de la démocratie". La démocratie ce ne sont pas les manifestations dans les rues. La démocratie, c'est l'individu qui se rend compte de l'importance de sa voix lors d'une élection et qui marque son choix pour élire ceux par qui il souhaite être représenté.
Seulement le vote non-obligatoire, et mal émis de surcroît, ne sert pas un peuple auquel les politiciens n'ont fait que répéter que les failles de leurs politiques étaient dues au grand "E" de l'Europe.
D'autant que de toute manière, le français ne vote pas POUR quelque chose, il vote CONTRE une autre. ( La pauvre petite dame aux airs de grande locutrice qui s'exprimait librement cet après-midi sur RTL dans "Vous avez la parole" en se targant d'être pour l'Europe, l'a bien démontré, avouant avoir tout de même voté NON pour "Donner une bonne leçon à nos politiques !"... Mais vos politiques ne vous avaient rien demandé de la sorte, Madame ! Ils ne faisaient que vous interroger sur l'ouverture et la structure nouvelle de l'Europe. )
Et maintenant, ça se bat aux terrasses des tabacs à coup de cannettes de bière ( Tiens, pourquoi justement cette boisson ? ) entre partisans du OUI et du NON.
Et le désert avance...
Lâchez-nous avec ce foutu referendum sur le traité constitutionnel européen en France. Le français s'est positionné, alors une fois pour toutes, arrêtez de tergiverser. Avançons dans la construction de l'avenir...
Et puis de grâce, cessez de constamment vouloir donner la parole au peuple en toute circonstance sous couvert de "respect de la démocratie". La démocratie ce ne sont pas les manifestations dans les rues. La démocratie, c'est l'individu qui se rend compte de l'importance de sa voix lors d'une élection et qui marque son choix pour élire ceux par qui il souhaite être représenté.
Seulement le vote non-obligatoire, et mal émis de surcroît, ne sert pas un peuple auquel les politiciens n'ont fait que répéter que les failles de leurs politiques étaient dues au grand "E" de l'Europe.
D'autant que de toute manière, le français ne vote pas POUR quelque chose, il vote CONTRE une autre. ( La pauvre petite dame aux airs de grande locutrice qui s'exprimait librement cet après-midi sur RTL dans "Vous avez la parole" en se targant d'être pour l'Europe, l'a bien démontré, avouant avoir tout de même voté NON pour "Donner une bonne leçon à nos politiques !"... Mais vos politiques ne vous avaient rien demandé de la sorte, Madame ! Ils ne faisaient que vous interroger sur l'ouverture et la structure nouvelle de l'Europe. )
Et maintenant, ça se bat aux terrasses des tabacs à coup de cannettes de bière ( Tiens, pourquoi justement cette boisson ? ) entre partisans du OUI et du NON.
Et le désert avance...
Friday, June 10, 2005
C'est fait !
Terminé.
Au revoir les amygdales gonflées et surtout gonflantes...
Je suis entré à la clinique Saint Joseph de Senlis vers 07h30, hier matin. Les couloirs étaient très calmes à cette heure de la journée, et une sympathique infirmière m'a indiqué la chambre que j'allais occuper.
( N° 122 ) Une petite prise de tension ( Normale ) et de température ( Anormalement basse : 34.5 C° ) avant de me donner la combinaison de mousseline à enfiler quand je serais prêt à partir pour le bloc opératoire ( Et tout nu, s'il vous plait ! ) puis elle m'a dit qu'elle viendrait me prémédiquer à 09h00.
Petite discussion avec maman, et à 09h00 j'étais tout nu sous ma tunique bleue, chaussons verts aux pieds et bonnet blanc sur la tête. Un petit cachet avalé, et me voilà partant vers une sensation d'apaisement total, au point de ne plus avoir envie de parler ni d'écouter... Le brancardier est arrivé et surprise, alors que je devais entrer en salle d'opération à 10h30, il m'avertit que le docteur avait de l'avance.
Tout allait donc aller plus vite que prévu.
Je suis parti allongé sur mon lit, poussé par ce chouette gars qui me parlait, puis je suis arrivé dans la salle des poses de perfusions. ( Alors, ça par contre, quand c'est la première fois, je peux vous dire que c'est douloureux... Et la gentille demoiselle à beau eu me dire de respirer fort, j'ai vu des étoiles ! ) A côté de mon lit, une dame se faisait perfuser également par une jeune infirmière en plein examen, sous l'oeil attentif de ses inspectrices. Malheureusement pour elle, la jeune infirmière ne trouvait pas la veine... Un petit bonjour de mon ORL, et me revoilà parti. On me change de table, et l'anesthésiste me transfère la perfusion. " Voilà j'ai mis le liquide anesthésiant ; vous allez vous endormir, d'accord ? "... Juste le temps de dire oui, de regarder une dernière seconde la grande lampe à 9 ampoules, et puis plus rien...
Ou du moins jusqu'à ce que mes yeux se rouvrent à 18h00 dans la chambre verte que j'avais trouvée comme point de départ. Mon père et ma soeur devant moi, attendant patiemment mon réveil.
Pas de douleur violente. Juste une désagréable sensation d'incapacité vocale et un inconfort dans les genoux. ( Car vu ma couleur de peau en sortant du bloc, les infirmières avaient préféré relever le bout de mon lit pour éviter toute chute de tension. )
J'ai mis quelques instants à me réveiller complètement, puis je me suis relevé pour "communiquer", mais c'est surtout ma soeur qui a parlé. Elle m'a expliqué qu'elle était déjà passée vers 12h00 lorsque je venais de sortir de la salle d'opération et que je lui avais fait bonjour de la main, que j'avais dit que tout allait bien, que je m'étais relevé pour me moucher et que j'avais demandé qu'on baisse le matelas au niveau de mes pieds. Seulement de tout cela, je n'en ai AUCUN souvenir. En rigolant, elle m'a encore dit que j'avais envoyé balader ma mère du regard lorsqu'elle s'était permise de me mettre en garde avant de me moucher, et que je m'étais plains de la douleur que me faisait mon bacster de manière très théâtrale. ( Un grand "Ouille ouille ouille", mot que je n'utilise jamais. ) Bref, j'étais dans ce faux réveil post-opératoire, où visiblement l'esprit est conscient mais pas le corps. J'ai passé une nuit en observation après avoir avalé un délicieux repas-purée et deux anti-douleur, et je suis revenu à la maison de Chamant pour entamer ma convalscence. C'est parti pour dix jours de silence presque total...
Y'en a qui vont apprécier !
Au revoir les amygdales gonflées et surtout gonflantes...
Je suis entré à la clinique Saint Joseph de Senlis vers 07h30, hier matin. Les couloirs étaient très calmes à cette heure de la journée, et une sympathique infirmière m'a indiqué la chambre que j'allais occuper.
( N° 122 ) Une petite prise de tension ( Normale ) et de température ( Anormalement basse : 34.5 C° ) avant de me donner la combinaison de mousseline à enfiler quand je serais prêt à partir pour le bloc opératoire ( Et tout nu, s'il vous plait ! ) puis elle m'a dit qu'elle viendrait me prémédiquer à 09h00.
Petite discussion avec maman, et à 09h00 j'étais tout nu sous ma tunique bleue, chaussons verts aux pieds et bonnet blanc sur la tête. Un petit cachet avalé, et me voilà partant vers une sensation d'apaisement total, au point de ne plus avoir envie de parler ni d'écouter... Le brancardier est arrivé et surprise, alors que je devais entrer en salle d'opération à 10h30, il m'avertit que le docteur avait de l'avance.
Tout allait donc aller plus vite que prévu.
Je suis parti allongé sur mon lit, poussé par ce chouette gars qui me parlait, puis je suis arrivé dans la salle des poses de perfusions. ( Alors, ça par contre, quand c'est la première fois, je peux vous dire que c'est douloureux... Et la gentille demoiselle à beau eu me dire de respirer fort, j'ai vu des étoiles ! ) A côté de mon lit, une dame se faisait perfuser également par une jeune infirmière en plein examen, sous l'oeil attentif de ses inspectrices. Malheureusement pour elle, la jeune infirmière ne trouvait pas la veine... Un petit bonjour de mon ORL, et me revoilà parti. On me change de table, et l'anesthésiste me transfère la perfusion. " Voilà j'ai mis le liquide anesthésiant ; vous allez vous endormir, d'accord ? "... Juste le temps de dire oui, de regarder une dernière seconde la grande lampe à 9 ampoules, et puis plus rien...
Ou du moins jusqu'à ce que mes yeux se rouvrent à 18h00 dans la chambre verte que j'avais trouvée comme point de départ. Mon père et ma soeur devant moi, attendant patiemment mon réveil.
Pas de douleur violente. Juste une désagréable sensation d'incapacité vocale et un inconfort dans les genoux. ( Car vu ma couleur de peau en sortant du bloc, les infirmières avaient préféré relever le bout de mon lit pour éviter toute chute de tension. )
J'ai mis quelques instants à me réveiller complètement, puis je me suis relevé pour "communiquer", mais c'est surtout ma soeur qui a parlé. Elle m'a expliqué qu'elle était déjà passée vers 12h00 lorsque je venais de sortir de la salle d'opération et que je lui avais fait bonjour de la main, que j'avais dit que tout allait bien, que je m'étais relevé pour me moucher et que j'avais demandé qu'on baisse le matelas au niveau de mes pieds. Seulement de tout cela, je n'en ai AUCUN souvenir. En rigolant, elle m'a encore dit que j'avais envoyé balader ma mère du regard lorsqu'elle s'était permise de me mettre en garde avant de me moucher, et que je m'étais plains de la douleur que me faisait mon bacster de manière très théâtrale. ( Un grand "Ouille ouille ouille", mot que je n'utilise jamais. ) Bref, j'étais dans ce faux réveil post-opératoire, où visiblement l'esprit est conscient mais pas le corps. J'ai passé une nuit en observation après avoir avalé un délicieux repas-purée et deux anti-douleur, et je suis revenu à la maison de Chamant pour entamer ma convalscence. C'est parti pour dix jours de silence presque total...
Y'en a qui vont apprécier !
Wednesday, June 08, 2005
Jour J - 1 !!!
Et voilà... On y est.
Je rentre en clinique demain pour me faire enfin retirer les amygdales.
J'avoue : maintenant que c'est tout proche, j'appréhende un peu le déroulement de la journée qui m'attend ! En même temps, je ne suis pas le premier à qui ça arrive, donc je reste dans les limites de mon calme, tout anésthésié que je suis à l'avance par une super sinusite que j'ai choppée il y a deux jours.
Ce que c'est que de se balader dans les rues de Paris en T-shirt après une première journée chaude !
Anne Bancroft est décédée hier d'un cancer, dans sa chambre d'hôpital aux Etats-Unis. C'est triste, et j'ai eu un pincement au coeur en l'apprenant aux journal de 13h aujourd'hui... Cette comédienne drôlissime et surtout poignante à souhait, qui était l'épouse de Mel Brooks, va manquer aux écrans et à la scène ! ( Admirable dans "Le lauréat" avec Dustin Hoffmann mais aussi dans "Torch Song Trilogy" en mère juive de Harvey Fierstein. )
J'ai hâte d'être dans dix jours...
Non seulement parce que ma convalescence sera terminée, mais également parce que je pourrai me remettre en recherche active de travail. Il faut absolument que je me trouve quelque chose à faire pour juillet car le loyer sera là en début de mois et que je ne vais déjà pas pouvoir bosser en juin, vu la présentation finale de l'école Richard Cross et les jours de repos imposés par l'opération.
Je rentre en clinique demain pour me faire enfin retirer les amygdales.
J'avoue : maintenant que c'est tout proche, j'appréhende un peu le déroulement de la journée qui m'attend ! En même temps, je ne suis pas le premier à qui ça arrive, donc je reste dans les limites de mon calme, tout anésthésié que je suis à l'avance par une super sinusite que j'ai choppée il y a deux jours.
Ce que c'est que de se balader dans les rues de Paris en T-shirt après une première journée chaude !
Anne Bancroft est décédée hier d'un cancer, dans sa chambre d'hôpital aux Etats-Unis. C'est triste, et j'ai eu un pincement au coeur en l'apprenant aux journal de 13h aujourd'hui... Cette comédienne drôlissime et surtout poignante à souhait, qui était l'épouse de Mel Brooks, va manquer aux écrans et à la scène ! ( Admirable dans "Le lauréat" avec Dustin Hoffmann mais aussi dans "Torch Song Trilogy" en mère juive de Harvey Fierstein. )
J'ai hâte d'être dans dix jours...
Non seulement parce que ma convalescence sera terminée, mais également parce que je pourrai me remettre en recherche active de travail. Il faut absolument que je me trouve quelque chose à faire pour juillet car le loyer sera là en début de mois et que je ne vais déjà pas pouvoir bosser en juin, vu la présentation finale de l'école Richard Cross et les jours de repos imposés par l'opération.
Wednesday, May 25, 2005
Probant !
Premier contact probant...
La psy est une femme charmante.
Je ne vais peut-être pas entamer ma psychanalyse chez elle à cause des problèmes de transports pour arriver à Clermont, mais la prise de contact a été fort intéressante. Elle m'a donné les coordonnées d'un confrère se trouvant dans le centre de Paris, qui pourra comme elle s'intéresser à mon cas. ( Ca y est le terme médical est employé pour la première fois ! )
Visiblement, je suis parti pour une vraie psychanalyse allongé sur divan, durant cinq ans.( Avec interaction ! Ouf. ) La totale, quoi. Mais totale dont je ne plains absolument pas.
Quelques échanges pour voir un peu d'où je viens et ce que je fais. Questions sur mon rapport à l'enfance et mes relations avec mes parents. Et un constat rassurant : Pas de traitement médicamenteux nécéssaire actuellement.
Seul point tiltant, il faut payer les consultations et à raison de trois par semaine, ça va chauffer dans le porte-monnaie. Je vous entends déjà : "Trois par semaine ?", "Mais c'est énorme !", "T'es sûr que c'est sérieux ?"... Pour le coup, OUI c'est sérieux. Et la priorité va donc être mise sur le décrochage d'un travail rémunéré correctement.
Je rends l'antenne.
Plus d'infos à la prochaine édition.
La psy est une femme charmante.
Je ne vais peut-être pas entamer ma psychanalyse chez elle à cause des problèmes de transports pour arriver à Clermont, mais la prise de contact a été fort intéressante. Elle m'a donné les coordonnées d'un confrère se trouvant dans le centre de Paris, qui pourra comme elle s'intéresser à mon cas. ( Ca y est le terme médical est employé pour la première fois ! )
Visiblement, je suis parti pour une vraie psychanalyse allongé sur divan, durant cinq ans.( Avec interaction ! Ouf. ) La totale, quoi. Mais totale dont je ne plains absolument pas.
Quelques échanges pour voir un peu d'où je viens et ce que je fais. Questions sur mon rapport à l'enfance et mes relations avec mes parents. Et un constat rassurant : Pas de traitement médicamenteux nécéssaire actuellement.
Seul point tiltant, il faut payer les consultations et à raison de trois par semaine, ça va chauffer dans le porte-monnaie. Je vous entends déjà : "Trois par semaine ?", "Mais c'est énorme !", "T'es sûr que c'est sérieux ?"... Pour le coup, OUI c'est sérieux. Et la priorité va donc être mise sur le décrochage d'un travail rémunéré correctement.
Je rends l'antenne.
Plus d'infos à la prochaine édition.
Tuesday, May 24, 2005
Mille et une fois
Balagny-Chamant. 12h57. Rayon de soleil...
Et cette incroyable impression que le monde tourne dans le mauvais sens. Mais aussi cette conviction, depuis la nuit dernière, de n'en n'avoir plus rien à cirer !
Plus envie de regarder en arrière. Plus le temps. Juste envie d'avancer.
Et bien entendu, la déception affective va continuer à peser lourdement et longtemps parce que cette fois j'étais sur le point de me donner vraiment, mais la psychanalyse va faire bouger pas mal de choses, je le sens.
Ce qui fait mal c'est de me rendre compte que pour la première fois j'ai eu une démarche entière par rapport à moi-même et que j'étais en train de changer sérieusement dans ma façon d'envisager l'amour. De devoir me dire que le temps que j'aurai mis à me libérer des protections que je m'étais construites depuis près de six ans aura été trop long pour la personne avec qui j'ai découvert que je voulais construire quelque chose d'adulte, réellement basé sur le partage.
Les mauvaises expériences s'enchainent à vitesse incroyable depuis mon arrivée en France. Et cette accumulation de "moins" plutôt que de "plus" a bien failli me faire décrocher à un moment. Mais la vie vaut la peine d'être vécue. Je ne m'avancerais pas à dire "trop la peine", car je n'en sais rien et n'en suis pas convaincu mais...
Alors retour à l'optimisme.
Ou du moins, à l'encorisme. Oui ! J'invente des mots, j'adore ça. ( Encorisme : possibilité ou volonté que s'occtroie l'individu de croire encore en la suite de son parcours )
Et cette incroyable impression que le monde tourne dans le mauvais sens. Mais aussi cette conviction, depuis la nuit dernière, de n'en n'avoir plus rien à cirer !
Plus envie de regarder en arrière. Plus le temps. Juste envie d'avancer.
Et bien entendu, la déception affective va continuer à peser lourdement et longtemps parce que cette fois j'étais sur le point de me donner vraiment, mais la psychanalyse va faire bouger pas mal de choses, je le sens.
Ce qui fait mal c'est de me rendre compte que pour la première fois j'ai eu une démarche entière par rapport à moi-même et que j'étais en train de changer sérieusement dans ma façon d'envisager l'amour. De devoir me dire que le temps que j'aurai mis à me libérer des protections que je m'étais construites depuis près de six ans aura été trop long pour la personne avec qui j'ai découvert que je voulais construire quelque chose d'adulte, réellement basé sur le partage.
Les mauvaises expériences s'enchainent à vitesse incroyable depuis mon arrivée en France. Et cette accumulation de "moins" plutôt que de "plus" a bien failli me faire décrocher à un moment. Mais la vie vaut la peine d'être vécue. Je ne m'avancerais pas à dire "trop la peine", car je n'en sais rien et n'en suis pas convaincu mais...
Alors retour à l'optimisme.
Ou du moins, à l'encorisme. Oui ! J'invente des mots, j'adore ça. ( Encorisme : possibilité ou volonté que s'occtroie l'individu de croire encore en la suite de son parcours )
Wednesday, May 04, 2005
Le soleil... Et des prises de sang !
Pas de stress...
Je n'étais pas parti pour toujours.
Juste une pause internautique suffisant à me redonner de la matière racontable sur les pages. Et vous allez être gâtés !
Pas d'image d'illustration en ce début de mois de mai 2005, car les quelques photographies d'amygdalectomies que j'ai pu rescenser sur la toile ne sont pas ce que l'on a fait de plus ragoûtant. ( Pour rappel, ce terme médical désigne l'ablation des amygdales. )
Malheureusement, je n'ai pas trouvé d'autre idée picturale pour cette opération que je vais bientôt avoir le plaisir de subir !
A moi la liberté respiratoire et la clarté vocale...
Basta les angines chroniques ( 4 par an, ça commençait à faire beaucoup. )
Je vous tiens au courant.
Mais pour le moment, l'hématologie est bonne !
Je n'étais pas parti pour toujours.
Juste une pause internautique suffisant à me redonner de la matière racontable sur les pages. Et vous allez être gâtés !
Pas d'image d'illustration en ce début de mois de mai 2005, car les quelques photographies d'amygdalectomies que j'ai pu rescenser sur la toile ne sont pas ce que l'on a fait de plus ragoûtant. ( Pour rappel, ce terme médical désigne l'ablation des amygdales. )
Malheureusement, je n'ai pas trouvé d'autre idée picturale pour cette opération que je vais bientôt avoir le plaisir de subir !
A moi la liberté respiratoire et la clarté vocale...
Basta les angines chroniques ( 4 par an, ça commençait à faire beaucoup. )
Je vous tiens au courant.
Mais pour le moment, l'hématologie est bonne !
Saturday, March 26, 2005
Les bonnes raisons de ne pas s'aimer ( Soi-même ! )
J'ai mal à la tête, ma gorge est gonflée et mes yeux pleurent. Je suis malade, et j'en suis malade ! J'ai pris froid cette nuit. A dormir nu parce que la journée a été chaude, on oublie que la nuit ne le sera pas forcément.
C'est bizarre, j'ai l'impression de ne plus arriver à récupérer mes heures de sommeil depuis un petit temps. Mon rythme me fout dedans à chaque fois. Les bonnes résolutions sont là ( Manger mieux, faire des cures de compléments alimentaires, ou encore me coucher plus tôt les jours de semaine où je ne travaille pas en soirée. ) mais je ne les respecte pas... Pourquoi ? Bonne question.
Sans doute parce que j'ai des centaines de choses en tête que je n'arrive pas à gérer, et que du coup je ne vois pas le temps passer. Ou peut-être simplement parce que je ne suis pas encore suffisament responsable ?
Toujours est-il que j'en peux plus des infections respiratoires chroniques, qui ne font qu'ajouter à mon état déjà peu positif...
Magie de l'anti-douleur qui fait flotter le corps -et l'âme un peu beaucoup aussi, je m'en rends de plus en plus compte!- à quelques mètres des douleurs qui l'affectent ! Comme si on avait la clé d'une pièce à l'extérieur de nous-même. Une clé qui nous empècherait de souffrir physiquement.
Parce que c'est ce qui ruine l'esprit : La souffrance physique.
Le sourire affiché dont je parlais sur la page précédente sera sans doute juste un peu moins tiré...
Les bonnes raisons de ne pas s'aimer soi-même sont-elles nombreuses ? On peut ne pas aimer son corps, sa sexualité, son parcours,... Ce sont les obstacles identitaires courants qu'aiment utiliser les magazines de vulgarisation pour nous expliquer qu'on est tous des cas "spécifiques". Mais ce qui motive si souvent notre dégoût de nous-même, ne serait-ce pas ce nombre incroyable d'envies qu'on refoule parce qu'on ne peut pas les assumer dans ce monde aux bases établies sur des règles qui ne sont fondamentalement pas celles que nous aimerions suivre ?
J'en ai marre de refouler.
Tout va exploser.
Exploser.
Effervescents heureusement que vous êtes là.
Thursday, March 24, 2005
Le rire est la politesse du désespoir...
Alors, à défaut de prendre la vie au tragique, je me suis dit qu'afficher un sourire valait mieux que de tout voir en noir.
C'est certain, je suis dans une phase transit. Et ça va passer.
Quand ? Je n'en sais rien. Depuis que je suis en deuxième humanité, on me dit que la crise économique va se terminer... J'aurai bientôt 26 ans, et elle se porte toujours au mieux de sa morose forme !
Alors, je décide de prendre les choses en main.
( L'autre option, c'était de laisser mollement tomber mon petit corps du haut de mon quatrième étage vers le trottoir, mais j'ai horreur de la médiocrité et quitte à mourir par choix, autant que se soit du haut des falaises d'Etretat ou de la chambre d'un hôtel de Cannes. Lol )
J'ai donc rédigé un joli petit cv que je suis allé déposer hier dans la boite postale d'une agence d'intérim après un charmant contact avec l'une des hôtesses d'accueil. J'ai officiellement postulé pour des "Missions temporaires dans le secteur de la vente de cosmétiques et produits de luxe". Ca le fait, non ?
Si ce n'est que je ne fais absolument pas ce qui m'a fait vivre jusqu'à aujourd'hui...
J'espère qu'un entretien débouchera rapidement sur des petits boulots qui me permettront de mettre du beurre dans les épinards.
( Si mamy me lit d'où elle est, elle rit, j'en suis sûr ! )
Et la photo d'aujourd'hui est tout à fait à l'image de mon humeur. Regardez bien Caroll Burnett... C'est son nez en mousse qui vous amuse. Pas son visage. Son visage masque juste assez son humeur pour donner toute la place au nez...
Je vous embrasse ( pour la pemière fois depuis le début de ce blog ) même si vous ne me connaissez pas.
Wednesday, March 16, 2005
Broadway I miss you
Même si l'on ne peut pas dire que les temps sont aux réjouissances explosives, j'admets volontier que -climat météorologique aidant- le moral se remet en place doucement... Je ne suis pas dans mes pompes pour le moment. Tout me fait hésiter tout le temps pour tout. L'envie de tout envoyer balader me titille en alternance avec les rêves de gloire. Le problème c'est que je suis dans trente états émotionnels à la minute, ces jours-ci. Je suis irritable facilement, et visiblement mes réactions très "sur-le-vif" surprennent ceux qui m'entourent.
Je suis un peu à fleur de peau. J'ai envie de partir.
Loin et longtemps.
Envie de New York.
De m'asseoir dans les salles obscures de Broadway et de me gaver de spectacles. De pleurer devant les voix qui interprètent les émotions de l'univers dans lequel je voudrait pouvoir évoluer.
Seulement, les rêves ne se réalisent pas. Et se rendre compte de ses limites, c'est grandir. Et je crois, malheureusement, que je grandis...
Sunday, March 13, 2005
Parce que...
Simplement parce qu'il est presque une heure du matin.
Simplement parce que je suis naze.
Simplement parce que j'appréhende le jour de demain.
Simplement parce que je déprime.
Simplement parce que je n'ai plus confiance en moi.
Simplement parce que j'aimerais une situation stable.
Simplement parce que je ne sais pas ce que ça veut dire.
Simplement parce que je regrette.
Simplement parce que je voudrais me réveiller et recommencer autrement.
Simplement parce que j'en ai plein le dos qu'on soit 8 milliards.
Simplement parce que je ne peux pas tricher.
Simplement parce que je ne trouve personne à qui parler de ces choses.
Simplement parce que je n'ai pas de but.
Simplement parce que j'en ai assez de m'asseoir dans les métros.
Simplement parce que je croyais que les rêves étaient réalisables.
Simplement parce que je voudrais être Peter Pan.
Simplement parce que je ne m'aime tellement pas.
Simplement parce que j'en peux plus d'être souriant.
Simplement parce que ça va faire vingt-six ans.
Simplement parce que j'arrive pas.
Simplement parce que tout m'échappe.
Simplement parce que je pensais et que je pense toujours autrement.
Simplement parce que je me rends compte que personne n'a la solution.
Simplement parce que j'ai mal de grandir.
Simplement parce que j'étouffe en-dedans.
Simplement parce que pour vous aussi tout est si simple.
J'ai envie de fondre, de disparaitre en une seule seconde, sans laisser de trace. De partir pour nulle part. Sans notion de paradis ou d'enfer. Juste disparaitre. Sans faire de peine. Sans avoir même existé...
Mais je vais dormir, me lever et continuer.
Cycle infernal.
Infernal.
Simplement parce que je suis naze.
Simplement parce que j'appréhende le jour de demain.
Simplement parce que je déprime.
Simplement parce que je n'ai plus confiance en moi.
Simplement parce que j'aimerais une situation stable.
Simplement parce que je ne sais pas ce que ça veut dire.
Simplement parce que je regrette.
Simplement parce que je voudrais me réveiller et recommencer autrement.
Simplement parce que j'en ai plein le dos qu'on soit 8 milliards.
Simplement parce que je ne peux pas tricher.
Simplement parce que je ne trouve personne à qui parler de ces choses.
Simplement parce que je n'ai pas de but.
Simplement parce que j'en ai assez de m'asseoir dans les métros.
Simplement parce que je croyais que les rêves étaient réalisables.
Simplement parce que je voudrais être Peter Pan.
Simplement parce que je ne m'aime tellement pas.
Simplement parce que j'en peux plus d'être souriant.
Simplement parce que ça va faire vingt-six ans.
Simplement parce que j'arrive pas.
Simplement parce que tout m'échappe.
Simplement parce que je pensais et que je pense toujours autrement.
Simplement parce que je me rends compte que personne n'a la solution.
Simplement parce que j'ai mal de grandir.
Simplement parce que j'étouffe en-dedans.
Simplement parce que pour vous aussi tout est si simple.
J'ai envie de fondre, de disparaitre en une seule seconde, sans laisser de trace. De partir pour nulle part. Sans notion de paradis ou d'enfer. Juste disparaitre. Sans faire de peine. Sans avoir même existé...
Mais je vais dormir, me lever et continuer.
Cycle infernal.
Infernal.
Saturday, March 12, 2005
Ras-le-bol, mais alors à un point...
J'en ai marre de cette ville !
Mais alors, à un point. Entre le manque de civisme des gens dans les transports en commun, dans les supermarchés, dans les restaurants et dans les salles de cinéma...
Et puis avec le niveau de vie ingérable, imposé par les besoins de consommation constants ( Et qu'on s'entende, je parle de loyer et de charges ! ). Je crois que je vais vraiment mettre du temps à m'adapter au fonctionnement de la mégapole française. Et j'ai beau me reconditionner tous les matin au réveil ; pour le moment, rien n'y fait, je ne vois pas le bout du tunnel... Le verrai-je un jour, d'ailleurs ?
D'autant que ce n'est visiblement plus sur ma profession première que je peux compter si je veux garder un minimum de confort dans ma vie de tous les jours. Le spectacle dans lequel je joue actuellement semblait plutôt bien parti depuis son arrivée dans le milieu artistique parisien ( Si cruel nous avait-on dit ! ). Seulement il semble, qu'après quatre mois de prolongations à raison de deux représentations par semaine ( C.a.d. 26 représentations en tout si on tient jusqu'à fin mars comme prévu ! ), on ait déjà plus de public potentiel...
Alors, je crois que d'une façon plus raisonnée que enviée, je vais chercher autre chose à faire de mes journées que de croire, contre tous les avis, comme je l'ai fait jusqu'à aujourd'hui avec pas mal de succès, qu'on peut vivre de l'art. D'autant, qu'au vu d'un critique qui ne baise visiblement pas assez, on est glauque, et qu'on aurait plutôt envie de nous plaindre en voyant que l'on fait ce qu'on peut dans cette pièce qui s'est tout de même jouée trois saisons durant en Belgique...
Monsieur Jean-Luc Jeener, si vous lisez cette page, sachez que votre critique ( comme toutes les autres que vous faites dans le Figaroscope ) trahi un homme qui n'a pas la réelle envie d'amener les gens au théâtre ! Vous avez sans doute échoué en tant que comédien, précédement ???
Quand je n'aime pas un spectacle, à quelques exceptions près, je n'en parle pas...
Les pages de journaux sont déjà assez pleines... Contentez-vous de parler de ce qui vous plait. A moins qu'il n'y ait pas matière suffisante. ( Mais alors questionnez-vous sur l'intérêt de la profession que vous exercez ! )
Thursday, March 10, 2005
Sunset Boulevard ! Ev'ryone succomb how they started...
Ce n'est certainement pas de cette tenue que vous gardez le souvenir le plus marquant de l'actrice qui campa notamment Cruella d'Enfer dans la version "movie" des 101 dalmatiens, de Disney. Et pourtant, Dieu sait si cette photo laisse un témoignage marquant de la carrière de Glenn Close.
Sunset Boulevard -la comédie musicale d'Andrew Lloyd Webber basée sur le film de Billy Wilder- restera à jamais l'un des CDs phares de ma discothèque personnelle. L'interprétation qu'y fait la comédienne du personnage de Norma Desmond, ancienne Star du cinéma muet visant un retour au parlant, est tout simplement magistrale. Deux heures quarante de bonheur. Et je crève de n'avoir pas vu la version on-stage new yorkaise lors de sa série de représentation ! ( Je me suis rattrapé à Londres, avec une Pétula Clarck tout aussi admirable, remarquez... Un cadeau de dix-huit ans que je n'oublierai jamais.)
Tout cela pour dire que la divine actrice de "Liaison fatale", "La maison aux esprits", "Le mystère Von Bulow" ou encore des "Liaisons dangereuses" est également une excellente chanteuse dramatique.
Et pour ceux qui voudraient découvrir, au même titre qu'ils ont pu avoir envie de découvrir Bernadette Peters, n'hésitez pas :
"Sunset Blvd - American Premiere recording" d'Andrew Lloyd Webber
"Barnum"
Friday, March 04, 2005
La plus belle des rousses
Aujourd'hui : Bernadette Peters.
Une des toutes grandes de Broadway ! Cette succulente rousse aux boucles magiques a démarré sa carrière sur les planches en 1957 dans "This is Google", et a depuis roulé sa bosse avec grâce et présence sur les plus belles scènes des Etats-Unis et d'Angleterre. ( A quand un concert en Europe ? ) Ici, ceux qui la connaissent -et c'est souvent vaguement !-, se rappellent de son personnage dans "Annie" ou encore d'un passage dans un épisode d' "Ally McBeal". Mais c'est sans se douter du cv impressionnant de la belle, qui sans que cela ne se voie, tire doucettement vers les 60 ans. ( Qui a dit que Cher était la seule à être réussie ? )
On notera deux albums solo assez géniaux :
"I'll be your baby tonight" ( Rien à voir avec Whitney Houston ! )
"Sondheim, etc." ( Concert live à Carnegie Hall, N.Y. )
Et pour ceux qui aimeraient découvrir davantage les talents de celle qui était récemment à l'affiche du revival de "Gypsy" à Broadway, sachez qu'elle apparaît dans "Into the Woods" ( DVD - Brandman Productions - Image Entertainment ) mais également dans "Pennies from Heaven ( MGM ), "Pink Cadillac" ( WB ) et qu'elle a prêté sa chaude et rugueuse voix au personnage de Sophie dans "Anastasia" des Studios Warner.
Wednesday, March 02, 2005
Elixir de nectar d'effet vocal.
Comme le support photographique permet de partager des impressions, il m'a semblé intéressant de vous proposer les portraits de plusieurs artistes de la chanson que j'affectionne tout particulièrement. On démarre avec Barbra Streisand...
Incontestable égérie gay, cette artiste majeure de la variété américaine séduit tant par ses prouesses vocales ( Inoubliable réappropriation du "Memory" de CATS d'Andrew Lloyd Webber ! ) que par ses talents de comédienne. ( "Yentl", "Melinda", "A star is born", ... )
Avec à son actif l'une des plus grosses fortunes des Etats-Unis, on comprend aisément que la dame puisse se payer le luxe de ne plus apparaître que dans les productions qui l'intéressent. Pourtant, Dieu sait si l'on aimerait la retrouver plus souvent sur les écrans. De "Hello Dolly" à "Nuts" en passant par "The Main Event" ou "What's up, doc ?", Barbra a réussi à se tracer une silhouette indélébile dans le coeur de milliers de personnes.
Celle qui démarre ses concerts New Yorkais en explicant qu'elle est heureuse de retrouver sa ville natale, parce que vu le nombre de travestis qui prennent son apparence elle peut déambuler tranquille dans les rues pour faire son shopping, reste une des favorites de mon classement personnel !
On pensera ce qu'on veut de ses choix de duos, ou de son côté diva ; Barbra j'adore te voir boire une gorgée de thé dans le décor reconstitué de ton appartement, sur la scène de Madison Square Garden avant d'entammer "People"...
Monday, February 28, 2005
Déblocage !
Bonheur ! Aujourd'hui j'ai compris et presque assimilé un principe mécanique fondamental pour l'émission des sons aigus lorsque je chante...
Le cours de formation vocale de ce matin avait la couleur un peu morne des lundis où l'on sent qu'on va répéter inlassablement ses vocalises sans vraiment progresser, en attendant de pouvoir présenter sa chanson au prof qui nous fera sans doute la même remarque que d'habitude...
( A savoir qu'on a pas assez de conscience mélodique pour se défaire de la réflexion et réellement interpréter ! ) Mais après quelques exercices de mise en condition, on est passé à un travail individuel devant les autres, chacun à notre tour. Debout, le but était de monter la gamme de demi-ton en demi-ton, jusqu'à arriver au point où l'on sent que l'atteinte de la note la plus haute va poser problème. Et à ce point stratégique, par simple augmentation de l'aperture buccale, on découvre normalement que le son s'émet tout aussi facilement qu' à l'ordinaire.
Personnellement, j'étais un peu perplexe parce que j'ai toujours eu cette appréhension des notes hautes qui doivent rester pleines. J'avais tendance à aller chercher le son par l'arrière en comprimant le larynx... Je décomptais donc les élèves qui passaient avant moi en me disant que j'allais me planter avec brio, jusqu'à ce que mon tour se présente. Juste après un élève à qui le prof explique qu'il ne peut pas progresser dans ce type d'exercice pour le moment car il a encore trop de problème d'oreille, je me lève et monte quelques gammes sans difficulté. Puis arrive celle où le "déclic" doit se faire. J'amorce mal le coup et propose évidemment une première version laryngisée qui sonne très laidement. Richard reprend la même gamme en me demandant d'ouvrir davantage la bouche sur la note la plus haute, afin d'optimaliser la pression de l'air sur le son. Je recommence... Une, deux... Et soudain, à la troisième fois, je dépasse cette gêne de la nouvelle sensation d'ouverture qui me bloquait jusque-là, et magie : Le son sort avec la clarté souhaitée. Sur le moment, impossible de décrire l'impression qui m'envahit. Comme une libération ; une toute petite rectification du fonctionnement de l'outil pour tourner la gigantesque page d'un chapitre sur lequel on bloquait depuis des mois.
Une fois l'exercice effectué par tous, on fait le point sur nos découvertes en faisant part de nos sensations respectives à Richard. Et ce n'est bien sûr pas grand chose en soi, mais j'ai du soleil plein les yeux pour la journée, et rien ne peut me le retirer...
Je vais bien dormir !
Saturday, February 26, 2005
Y a pas de règle sans exception !
Je dis cela simplement parce que j'avais laissé entendre que je présenterais une image à chaque nouvelle page de ce blog et qu'aujourd'hui je n'en propose pas, alors qu'on est au lendemain-même de ma promesse.
( Quoi que je n'ai rien PROMIS en fait ! )
Il fait très beau en ce matin de fin février, jour de l'anniversaire de Patrick et de Thibaut. Direction les jardins du château de Versailles pour une balade sous le soleil hivernal ! Je ne suis pas très "Grandes promenades dans le froid" mais je n'ai jamais vu l'endroit, donc on verra...
Ce soir je bosse et après le boulot, direction la soirée des "Crazyvores" au Bataclan dans le centre de Paris. L'équipe de notre spectacle est en effet invitée à s'y présenter en milieu de nuit, afin de faire gagner une série de places pour l'une des représentations. Alexis est enchanté à l'idée de devoir monter sur un podium au milieu de gay hystériques sautillant au rythme de musiques des années 80, pour faire un simple "Coucou !". Moi, perso, ça me fait rire. Ce n'est pas grand chose, finalement.
Le principal c'est que notre spectacle prolonge et prolonge encore depuis bientôt trois mois et que les gens rient toujours autant !
( Quoi que je n'ai rien PROMIS en fait ! )
Il fait très beau en ce matin de fin février, jour de l'anniversaire de Patrick et de Thibaut. Direction les jardins du château de Versailles pour une balade sous le soleil hivernal ! Je ne suis pas très "Grandes promenades dans le froid" mais je n'ai jamais vu l'endroit, donc on verra...
Ce soir je bosse et après le boulot, direction la soirée des "Crazyvores" au Bataclan dans le centre de Paris. L'équipe de notre spectacle est en effet invitée à s'y présenter en milieu de nuit, afin de faire gagner une série de places pour l'une des représentations. Alexis est enchanté à l'idée de devoir monter sur un podium au milieu de gay hystériques sautillant au rythme de musiques des années 80, pour faire un simple "Coucou !". Moi, perso, ça me fait rire. Ce n'est pas grand chose, finalement.
Le principal c'est que notre spectacle prolonge et prolonge encore depuis bientôt trois mois et que les gens rient toujours autant !
Friday, February 25, 2005
Je mange mon slip
Surprise ! Une nouvelle page ; une nouvelle image... Et oui, ce sera désormais comme ça, pour illustrer l'humeur de la journée de rédaction. Un cliché simple et efficace, en rapport ou non avec le commentaire, me permettra de vous faire découvrir les coulisses de mon imaginaire et quelque fois certainement le côté "Obscur" de ma personnalité...
Aujourd'hui : "Je mange mon slip" vous propose un garçon très aguicheur, et limite provocant. Si ce garçon était en face de moi réellement je :
a) Le giflerais en prenant soin de ne pas perdre son regard un millième de seconde.
b) Lui lancerais le slip un peu plus loin pour qu'il me le ramène à nouveau.
c) Lui dirais d'aller chercher les huiles de massage au lieu de faire l'imbécile...
d) Putain, Damien, c'était mon seul Calvin Klein !!!
Thursday, February 24, 2005
Glamour quand tu me tiens...
Un peu de bonne humeur glamourissimale n'a jamais fait de mal à personne, aussi est-ce par le biais des traits du charmant RuPaul que je vous envoie aujourd'hui ces quelques pixels de bonheur photo-très-graphique. ( Et pour les derniers déconnectés du coquillage qui subsistent sur cette planète, cette ravissante femme est un homme... )
Thursday, February 17, 2005
Love ! Valour ! & Compassion...
Déçu.
C'est vraiment déçu que je suis sorti de la salle du Théâtre de la Porte Saint Martin ce mercredi 16 février 2005, après avoir assisté à la première de "Love Valour & Compassion"...
Je ne sais par où commencer.
Ayant vu le film et la pièce de Broadway, et connaissant l'impact de ce chef d'oeuvre de la littérature théatrale gay sur le public de l'époque, je ne peux pas dire que j'attendais un identique pouvoir d'émotion de la part de sa version française, mais j'avoue que j'attendais de voir ce que les comédiens pouvaient amener à cet univers gay qui m'avait tant fait rêver.
L'histoire de ces huit hommes homosexuels se retrouvant dans une maison de campagne pour partager leur amitié et leur questionnement face l'âge qui les gagne et à la maladie qui ronge une partie de leur groupe, m'avait donné, par la justesse de son propos et le réalisme de ses dialogues, la traduction précise de la nature d'un idéal gay tel que j'aurais pu avoir envie de le vivre. J'étais donc prêt à redécouvrir la narration du récit dans la langue qui était la mienne...
Et je n'ai ressenti qu'une forte détresse face à une oeuvre complètement ré-écrite pour les besoins du style comique propre au théâtre privé parisien.
Toutes les allusions ( si riches, pourtant ) à l'univers de la comédie musicale anglo-saxonne et aux référents américains ont été effacées pour de pauvres transpositions françaises actuelles sans commune mesure avec le poids des répliques originales. Que penser du fantastique monologue du personnage de Dany sur l'impossible beauté des comédies musicales de Sondheim ou Rodgers & Halmmerstein, quand on traduit la dureté du propos par des noms de spectacles de variété comme Spartacus ou Les Demoiselles de Rochefort ? Où est la poésie ?
A-t-on pensé le public gay français incapable de comprendre les références d'un style qui fait pourtant partie intégrante de sa sub-culture ? Et que dire des nus inutiles en scène ? Pourquoi tant de corps "à cru" ? Le seul personnage dont le corps tient lieu de fantasme dans cette histoire est celui de Salim, et nul n'est besoin ( et encore moins au théâtre ) de nous montrer les sexes et fesses de ces hommes dont le plus important est l'âme.
Déception aussi en découvrant le solo de danse contemporaine présenté par un comédien encore trop fragilisé par son propre cheminement chorégraphique. Impossible d'y croire, et davantage encore lorsqu'il se trompe au milieu des autres comédiens dansant avec lui la variation des cygnes de Tchaïkowsky. ( Moment clé du spectacle, qui plus est ! )
Heureusement, par projection dia sur le cyclo en fond de scène, les images de ciels tour à tour déchainés, paisibles, pluvieux, ou scintillant d'étoiles, m'ont rappelé que tout le spectacle n'est pas toujours dans le texte.
Merci Monsieur Bordes d'être le comédien qui dit vrai, qui dit juste, au milieu de ces garçons déformés par l'effet théâtral visiblement obligatoire dans une pièce qui a pourtant bien plus tout pour faire pleurer que rire.
Qu'est-ce que Nathan Lane m'a fait pleurer à Broadway !
C'est vraiment déçu que je suis sorti de la salle du Théâtre de la Porte Saint Martin ce mercredi 16 février 2005, après avoir assisté à la première de "Love Valour & Compassion"...
Je ne sais par où commencer.
Ayant vu le film et la pièce de Broadway, et connaissant l'impact de ce chef d'oeuvre de la littérature théatrale gay sur le public de l'époque, je ne peux pas dire que j'attendais un identique pouvoir d'émotion de la part de sa version française, mais j'avoue que j'attendais de voir ce que les comédiens pouvaient amener à cet univers gay qui m'avait tant fait rêver.
L'histoire de ces huit hommes homosexuels se retrouvant dans une maison de campagne pour partager leur amitié et leur questionnement face l'âge qui les gagne et à la maladie qui ronge une partie de leur groupe, m'avait donné, par la justesse de son propos et le réalisme de ses dialogues, la traduction précise de la nature d'un idéal gay tel que j'aurais pu avoir envie de le vivre. J'étais donc prêt à redécouvrir la narration du récit dans la langue qui était la mienne...
Et je n'ai ressenti qu'une forte détresse face à une oeuvre complètement ré-écrite pour les besoins du style comique propre au théâtre privé parisien.
Toutes les allusions ( si riches, pourtant ) à l'univers de la comédie musicale anglo-saxonne et aux référents américains ont été effacées pour de pauvres transpositions françaises actuelles sans commune mesure avec le poids des répliques originales. Que penser du fantastique monologue du personnage de Dany sur l'impossible beauté des comédies musicales de Sondheim ou Rodgers & Halmmerstein, quand on traduit la dureté du propos par des noms de spectacles de variété comme Spartacus ou Les Demoiselles de Rochefort ? Où est la poésie ?
A-t-on pensé le public gay français incapable de comprendre les références d'un style qui fait pourtant partie intégrante de sa sub-culture ? Et que dire des nus inutiles en scène ? Pourquoi tant de corps "à cru" ? Le seul personnage dont le corps tient lieu de fantasme dans cette histoire est celui de Salim, et nul n'est besoin ( et encore moins au théâtre ) de nous montrer les sexes et fesses de ces hommes dont le plus important est l'âme.
Déception aussi en découvrant le solo de danse contemporaine présenté par un comédien encore trop fragilisé par son propre cheminement chorégraphique. Impossible d'y croire, et davantage encore lorsqu'il se trompe au milieu des autres comédiens dansant avec lui la variation des cygnes de Tchaïkowsky. ( Moment clé du spectacle, qui plus est ! )
Heureusement, par projection dia sur le cyclo en fond de scène, les images de ciels tour à tour déchainés, paisibles, pluvieux, ou scintillant d'étoiles, m'ont rappelé que tout le spectacle n'est pas toujours dans le texte.
Merci Monsieur Bordes d'être le comédien qui dit vrai, qui dit juste, au milieu de ces garçons déformés par l'effet théâtral visiblement obligatoire dans une pièce qui a pourtant bien plus tout pour faire pleurer que rire.
Qu'est-ce que Nathan Lane m'a fait pleurer à Broadway !
Saturday, February 12, 2005
Make him mine ( Witches of Eastwick - The Musical )
If I could ask, if I could choose
What sort of man might fill the shoes
I'd like to find inside my door ?
What man might fill those Tom Mc Ann's ?
What would I ask ? Yes, what indeed ?
What would I dare ? What would I dare ?
I'd ask the moon...
I'd ask the moon...
I'd ask if I thought the moon would care
I close my eyes and I see him there.
Ev'rything I dreamed of.
Warm, attentive...
Smooth, succesful...
Stalwart and strong...
I close my eyes and it's past compare.
Ev'rything I hoped for.
Ev'rything I pictured.
Ev'rything I wanted all along !
Make him mine, make him mine.
Make him handsome as the devil
Yet perfectly divine.
Make him mine.
The ultimate companion, the ideal design.
All manner of man in one man.
Make him mine !
I close my eyes and I see him there.
A stranger at the doorstep.
Dark enchanted...
Filled with secrets...
Frightened to feel...
I close my eyes and my heart's laid bare.
Ev'rything I hoped for...
Ev'rything I pictured...
Ev'rything I wanted... and it all seems so real.
I see him there.
There he is, pure perfection, down to the core.
A sight to see ; very handsome, yes, but so much more.
Someone to touch.
Someone to talk to.
A tow'r of strengh...
A man of means...
Who likes to read...
With calloused hands...
Who wears a suit...
Who likes to paint...
Who works the land...
Who runs an office
A gentle soul !
A man of war...
Smooth and fair...
A mass of hair...
That's all I'm asking for.
Make him mine, make him mine.
Make him brilliant as a diamond
And beautiful as gold.
Bright and bold.
Let all our many wishes conjoin and combine.
All manner of man in one man.
Make him mine !
I think the words.
I speak the thought.
The moon shines bright.
The night grows hot.
Let the heavens give us all they've got
All manner of man in one man.
Make him mine...
All mine...
All Mine...
Make him mine !
What sort of man might fill the shoes
I'd like to find inside my door ?
What man might fill those Tom Mc Ann's ?
What would I ask ? Yes, what indeed ?
What would I dare ? What would I dare ?
I'd ask the moon...
I'd ask the moon...
I'd ask if I thought the moon would care
I close my eyes and I see him there.
Ev'rything I dreamed of.
Warm, attentive...
Smooth, succesful...
Stalwart and strong...
I close my eyes and it's past compare.
Ev'rything I hoped for.
Ev'rything I pictured.
Ev'rything I wanted all along !
Make him mine, make him mine.
Make him handsome as the devil
Yet perfectly divine.
Make him mine.
The ultimate companion, the ideal design.
All manner of man in one man.
Make him mine !
I close my eyes and I see him there.
A stranger at the doorstep.
Dark enchanted...
Filled with secrets...
Frightened to feel...
I close my eyes and my heart's laid bare.
Ev'rything I hoped for...
Ev'rything I pictured...
Ev'rything I wanted... and it all seems so real.
I see him there.
There he is, pure perfection, down to the core.
A sight to see ; very handsome, yes, but so much more.
Someone to touch.
Someone to talk to.
A tow'r of strengh...
A man of means...
Who likes to read...
With calloused hands...
Who wears a suit...
Who likes to paint...
Who works the land...
Who runs an office
A gentle soul !
A man of war...
Smooth and fair...
A mass of hair...
That's all I'm asking for.
Make him mine, make him mine.
Make him brilliant as a diamond
And beautiful as gold.
Bright and bold.
Let all our many wishes conjoin and combine.
All manner of man in one man.
Make him mine !
I think the words.
I speak the thought.
The moon shines bright.
The night grows hot.
Let the heavens give us all they've got
All manner of man in one man.
Make him mine...
All mine...
All Mine...
Make him mine !
Thursday, February 10, 2005
Oklahoma where the wind comes...
Après être passé devant l'affiche de "Meet the Flockers" sur laquelle on découvre une Barbra Streisand bouffie de chirurgie esthétique, je pensais rédiger une petite page sur le sujet, mais... C'était sans compter sur ma surprise en découvrant pour la première fois un épisode de "La Nouvelle Star" sur M6 !
La petite heure et demie de repassage devant le dvd de la version on stage de "Oklahoma" par le London National Theater m'ayant quelque peu entamé, je décide, en ce jeudi soir sans chorale ( La coach est malade ! ), de me faire une petite assiette de pâtes aux olives à déguster dans mon fauteuil, devant un programme télé quelconque. Je zappe et je tombe sur le premier épisode des auditons de "A la recherche de la nouvelle Star". N'ayant jamais vu l'émission -d'abord par désintérêt mais aussi parce qu'en Belgique je n'avais pas M6-, je me laisse aller à l'envie de regarder. Juste pour connaître !
En plus, appréciant énormément Marianne James et découvrant qu'elle fait partie du jury, mon excuse est toute trouvée.
Avec le recul, je dois bien avouer que je ne sais encore trop que dire...
Les deux premières villes : Rennes & Toulouse.
Et nous voilà partis à la découverte de ces centaines d'amateurs de chant venus tenter ce qu'ils appellent tous "leur chance" devant quatre personnes jugeant en quelques minutes des perfomances souvent trop pleines de naïve sincérité. En trois changements de plans séquences, je tombe des nues ! J'ai une terrible envie de parler à ma fourchette.
Que penser de ce Jéremy clamant haut et fort qu'il ne fait qu'un mètre soixante cinq et qu'il chausse du 36, visiblement en plein coming-out involontaire ? De ce beau garçon marin au visage sombre à qui l'on dit que son numéro de ventriloque est formidable parce qu'il n'a pas assez bien articulé son texte ? De cette "Jument terrible" qu'est Siham -pour reprendre les termes exacts de Marianne James- ?
Au final, beaucoup de larmes de crocodile. Beaucoup de ralentis sur des visages remplis d'émotion Kinder-Surprise. Beaucoup d'autres choses que celle que je m'attendais à voir ( Du chant, en l'occurence ). Et si Marianne n'était pas si belle, si drôle, si fraîche et sincère ( Quoi que les larmes... ) j'aurais changé de poste.
Enfin, je dis ça... Je suis certain que la télécommande aurait tout fait pour m'en empêcher.
Heureusement en repoussant sur PLAY, "Oklahoma" a redémarré...
Et quand je pense que la semaine prochaine l'une des villes d'audition sera Liège !
PS : Marianne, viens voir "eXcit". Je t'invite, c'est promis !
La petite heure et demie de repassage devant le dvd de la version on stage de "Oklahoma" par le London National Theater m'ayant quelque peu entamé, je décide, en ce jeudi soir sans chorale ( La coach est malade ! ), de me faire une petite assiette de pâtes aux olives à déguster dans mon fauteuil, devant un programme télé quelconque. Je zappe et je tombe sur le premier épisode des auditons de "A la recherche de la nouvelle Star". N'ayant jamais vu l'émission -d'abord par désintérêt mais aussi parce qu'en Belgique je n'avais pas M6-, je me laisse aller à l'envie de regarder. Juste pour connaître !
En plus, appréciant énormément Marianne James et découvrant qu'elle fait partie du jury, mon excuse est toute trouvée.
Avec le recul, je dois bien avouer que je ne sais encore trop que dire...
Les deux premières villes : Rennes & Toulouse.
Et nous voilà partis à la découverte de ces centaines d'amateurs de chant venus tenter ce qu'ils appellent tous "leur chance" devant quatre personnes jugeant en quelques minutes des perfomances souvent trop pleines de naïve sincérité. En trois changements de plans séquences, je tombe des nues ! J'ai une terrible envie de parler à ma fourchette.
Que penser de ce Jéremy clamant haut et fort qu'il ne fait qu'un mètre soixante cinq et qu'il chausse du 36, visiblement en plein coming-out involontaire ? De ce beau garçon marin au visage sombre à qui l'on dit que son numéro de ventriloque est formidable parce qu'il n'a pas assez bien articulé son texte ? De cette "Jument terrible" qu'est Siham -pour reprendre les termes exacts de Marianne James- ?
Au final, beaucoup de larmes de crocodile. Beaucoup de ralentis sur des visages remplis d'émotion Kinder-Surprise. Beaucoup d'autres choses que celle que je m'attendais à voir ( Du chant, en l'occurence ). Et si Marianne n'était pas si belle, si drôle, si fraîche et sincère ( Quoi que les larmes... ) j'aurais changé de poste.
Enfin, je dis ça... Je suis certain que la télécommande aurait tout fait pour m'en empêcher.
Heureusement en repoussant sur PLAY, "Oklahoma" a redémarré...
Et quand je pense que la semaine prochaine l'une des villes d'audition sera Liège !
PS : Marianne, viens voir "eXcit". Je t'invite, c'est promis !
Wednesday, February 09, 2005
Alors là : NON !
Non...
Non...
Non...
" Vous vous trouvez teriblement expressif... Elle vous trouve plutôt prématurément ridé ! Réagissez avec l'Oréal Men Active... "
Mais on va se foutre de nos gueules encore combien de temps ?
Un mec de trente cinq ans qui a les marques de son sourire c'est CHARMANT ! Et pas prématurément ridé...
Bientôt, à vingt ans on se fera refaire les dents aussi ?
L'Oréal t'as tout FAUX !!!
Non...
Non...
" Vous vous trouvez teriblement expressif... Elle vous trouve plutôt prématurément ridé ! Réagissez avec l'Oréal Men Active... "
Mais on va se foutre de nos gueules encore combien de temps ?
Un mec de trente cinq ans qui a les marques de son sourire c'est CHARMANT ! Et pas prématurément ridé...
Bientôt, à vingt ans on se fera refaire les dents aussi ?
L'Oréal t'as tout FAUX !!!
Saturday, February 05, 2005
J'adore...
Avez-vous déjà eu l'occasion de regarder "Silence ça pousse" sur France5, le samedi midi ? Un pur bonheur de follitude complètement assumée...
Comment ne pas être sous le charme de cet amusant Stéphane Marie, qui enrobe toute sa passion du jardin d'une couche de crème chantilly délicieusement "camp" !
Un homme de quarante ans plein d'une féminité tout à fait libérée, qui ne soit pas une carricature, ça manquait sur le petit écran.
Et même quand il nous explique comment tuer les mulots, impossible de le détester.
Merci beaucoup Stéphane de fleurir mon moral !
( Clin d'oeil aussi à Noelle, cette partenaire de qui tu aimes te moquer doucètement. )
Les treilles, l'odium, et le pittosporum n'ont plus de secrets pour moi.
Et que dire des vases que tu casses avec le sourire en créant tes compositions florales...
Comment ne pas être sous le charme de cet amusant Stéphane Marie, qui enrobe toute sa passion du jardin d'une couche de crème chantilly délicieusement "camp" !
Un homme de quarante ans plein d'une féminité tout à fait libérée, qui ne soit pas une carricature, ça manquait sur le petit écran.
Et même quand il nous explique comment tuer les mulots, impossible de le détester.
Merci beaucoup Stéphane de fleurir mon moral !
( Clin d'oeil aussi à Noelle, cette partenaire de qui tu aimes te moquer doucètement. )
Les treilles, l'odium, et le pittosporum n'ont plus de secrets pour moi.
Et que dire des vases que tu casses avec le sourire en créant tes compositions florales...
Friday, February 04, 2005
Et après ?
Là, ça commence à suffire...
Je ne dis pas que j'ai fait preuve d'un positivisme acharné depuis mon arrivée sur Paris, mais tout de même ! Je crois qu'à part me faire écraser par un métro, plus rien ne peut m'arriver. Et c'est encore facilement faisable quand on voit ce dérangé qui s'est fait arrêter il y a quelques jours parce qu'il poussait les passagers sur les rails au moment où arrivaient les trains !
Lundi passé, après les cours, je décide de rentrer à l'appartement avant de me rendre au théâtre pour la représentation de 20H, et en arrivant en bas de la cage d'escalier, je constate à nouveau que l'ascenseur est bloqué. Bonheur. Je me farcis les quatre étages à pied, et en arrivant sur le palier je découvre mes colocataires et une agent de police en train de faire un constat d'effraction. Nous avons été cambriolés ! Hourraaaaaaaaaaaaa !
A peine entré j'apprends que c'est ma chambre qui a été le plus mise sans dessus dessous. Ben voyons. Finalement, c'est quand même celle qui est la plus proche de la porte d'entrée. C'est d'une logique tristement évidente...
Et la dame de nous questionner. Tant sur nos rapports entre co-locataires que sur les motifs pouvant avoir donné lieu à cette "Visite". Parce qu'une chose reste intriguante : Les voleurs n'ont RIEN volé. Ils n'ont fait que sortir tous mes vêtments de l'armoire et vider mes tiroirs sur le sol, mais rien n'a disparu.
Que cherchaient-ils ? Erreur de lieu ? Ils ont fouillé dans la boite à outils et en ont sorti une clef à molette qui aurait pu leur permettre de forcer la porte de notre voisin. Mais sans succès, car apparement le voisin est rentré à ce moment là. La clef à molette se trouvait encore sur le palier.
Bref, après dix minutes d'inspection pour pouvoir affirmer que rien ne m'avait été dérobé, je m'en suis allé vers la Comédie de Paris, les yeux et le coeur pleins d'un lourd sentiment d'incompréhension et de ras-le-bol.
Qui et pourquoi ?
Mais en fait, je m'en moque un peu. J'ai d'autres choses en tête ces derniers temps. Et pas que des plus positives. J'ai l'impression que tout me ronge. L'impression que celui que je suis s'efface chaque jour davantage. Et je me rends compte qu'il me manque quelque chose d'essentiel : l'affection. Les deux bras du "Quelqu'un" qui vous serre quand ça ne va pas. Parfois, j'aimerais être sous terre.
Et après ?
Je ne dis pas que j'ai fait preuve d'un positivisme acharné depuis mon arrivée sur Paris, mais tout de même ! Je crois qu'à part me faire écraser par un métro, plus rien ne peut m'arriver. Et c'est encore facilement faisable quand on voit ce dérangé qui s'est fait arrêter il y a quelques jours parce qu'il poussait les passagers sur les rails au moment où arrivaient les trains !
Lundi passé, après les cours, je décide de rentrer à l'appartement avant de me rendre au théâtre pour la représentation de 20H, et en arrivant en bas de la cage d'escalier, je constate à nouveau que l'ascenseur est bloqué. Bonheur. Je me farcis les quatre étages à pied, et en arrivant sur le palier je découvre mes colocataires et une agent de police en train de faire un constat d'effraction. Nous avons été cambriolés ! Hourraaaaaaaaaaaaa !
A peine entré j'apprends que c'est ma chambre qui a été le plus mise sans dessus dessous. Ben voyons. Finalement, c'est quand même celle qui est la plus proche de la porte d'entrée. C'est d'une logique tristement évidente...
Et la dame de nous questionner. Tant sur nos rapports entre co-locataires que sur les motifs pouvant avoir donné lieu à cette "Visite". Parce qu'une chose reste intriguante : Les voleurs n'ont RIEN volé. Ils n'ont fait que sortir tous mes vêtments de l'armoire et vider mes tiroirs sur le sol, mais rien n'a disparu.
Que cherchaient-ils ? Erreur de lieu ? Ils ont fouillé dans la boite à outils et en ont sorti une clef à molette qui aurait pu leur permettre de forcer la porte de notre voisin. Mais sans succès, car apparement le voisin est rentré à ce moment là. La clef à molette se trouvait encore sur le palier.
Bref, après dix minutes d'inspection pour pouvoir affirmer que rien ne m'avait été dérobé, je m'en suis allé vers la Comédie de Paris, les yeux et le coeur pleins d'un lourd sentiment d'incompréhension et de ras-le-bol.
Qui et pourquoi ?
Mais en fait, je m'en moque un peu. J'ai d'autres choses en tête ces derniers temps. Et pas que des plus positives. J'ai l'impression que tout me ronge. L'impression que celui que je suis s'efface chaque jour davantage. Et je me rends compte qu'il me manque quelque chose d'essentiel : l'affection. Les deux bras du "Quelqu'un" qui vous serre quand ça ne va pas. Parfois, j'aimerais être sous terre.
Et après ?
Friday, January 21, 2005
Les changements ça a du bon !
On dira ce qu'on veut...
Lorsque les choses changent brusquement et qu'on ne s'y attendait pas, on a toujours besoin d'un léger temps d'adaptation.
( D'une durée variable selon les cas et les personnes !)
Aussi avons-nous été quelque peu surpris en apprenant le changement d'équipe pédagogique au sein de l'école Richard Cross. Je ne m'attarderai pas à en décrire les raisons, car après ses trois premiers mois d'existence, il est compréhensible -si pas normal- qu'une équipe se module... Et nul n'est besoin de combler la soif de scoop journalistique qui pourrait naître de telles informations !
Je rédige donc simplement cette nouvelle page de blog afin de faire part d'un évènement tout à fait hors de l'ordinaire, dont seule Paris la Belle a le secret !
Jeudi 20 janvier 2005, vers 23h10, alors que nous venons de terminer une réunion en compagnie des professeurs pour clarifier le "nouveau" planning horaire de l'école, nous nous retrouvons sur le trottoir faisant front au Gymnase, en pleine heure de sortie des théâtres. Rien de bien passionnant vous direz-vous...
Sauf qu'en retournant vers chez moi, je m'étonne... Je viens de croiser le regard de Charles Berling ! Le comédien est assis à une terrasse qui fait face au Grand REX.
Et à ma grande surprise, il y a un monde fou devant les portes de ladite salle de spectale. Visiblement, il se passe quelque chose de branché...
Of course ! C'est la fameuse représentation "spécial people" du nouveau one-woman show de Muriel Robin, dont l'affiche trône magistralement au-dessus de ma tête, sur le trottoir d'en face. Je rencontre trois autres élèves de la classe que j'ai quittée quelques instants auparavant et qui se sont arrêtés pour regarder, dans l'espoir de voir passer quelques personnalités célèbres. C'est sans compter sur ce que nous allons vivre tous les quatre !
Au lieu de les voir de loin, nous allons, en l'espace de quelques minutes seulement, voir défiler un nombre incroyable de gens des médias ! Ils passent tous à côté de nous, à quelques centimètres à peine de notre petit groupe de grouppies improvisé ! Amanda Lear, Jonathan Cerrada, Claudia Cardinale, Mimi Mathy, Arturo Brachetti ( Qui me reconnait et m'embrasse en passant ! ), Frigide Barjot ( La compagne haute en couleurs de Basile de Koch ), Philippe Gildas avec Maryse son épouse, Guesh Patty, Charles Aznavour, Henri Salvador, Orlando ( Le frère de Dalida ), Luc Plamondon, Yvan Attal, Dominique Besnehard... La folie !
Et nous voilà noyés dans les peoples qui empruntent visiblement tous la rue dans laquelle nous nous sommes retrouvés par pur hasard.
Je n'ai jamais été accro ou fan de stars du showbiz, mais j'avoue qu'il y a des soirs où l'on s'endort plus agréablement que d'autres... Et celui-ci en est un.
Bonne nuit !
Lorsque les choses changent brusquement et qu'on ne s'y attendait pas, on a toujours besoin d'un léger temps d'adaptation.
( D'une durée variable selon les cas et les personnes !)
Aussi avons-nous été quelque peu surpris en apprenant le changement d'équipe pédagogique au sein de l'école Richard Cross. Je ne m'attarderai pas à en décrire les raisons, car après ses trois premiers mois d'existence, il est compréhensible -si pas normal- qu'une équipe se module... Et nul n'est besoin de combler la soif de scoop journalistique qui pourrait naître de telles informations !
Je rédige donc simplement cette nouvelle page de blog afin de faire part d'un évènement tout à fait hors de l'ordinaire, dont seule Paris la Belle a le secret !
Jeudi 20 janvier 2005, vers 23h10, alors que nous venons de terminer une réunion en compagnie des professeurs pour clarifier le "nouveau" planning horaire de l'école, nous nous retrouvons sur le trottoir faisant front au Gymnase, en pleine heure de sortie des théâtres. Rien de bien passionnant vous direz-vous...
Sauf qu'en retournant vers chez moi, je m'étonne... Je viens de croiser le regard de Charles Berling ! Le comédien est assis à une terrasse qui fait face au Grand REX.
Et à ma grande surprise, il y a un monde fou devant les portes de ladite salle de spectale. Visiblement, il se passe quelque chose de branché...
Of course ! C'est la fameuse représentation "spécial people" du nouveau one-woman show de Muriel Robin, dont l'affiche trône magistralement au-dessus de ma tête, sur le trottoir d'en face. Je rencontre trois autres élèves de la classe que j'ai quittée quelques instants auparavant et qui se sont arrêtés pour regarder, dans l'espoir de voir passer quelques personnalités célèbres. C'est sans compter sur ce que nous allons vivre tous les quatre !
Au lieu de les voir de loin, nous allons, en l'espace de quelques minutes seulement, voir défiler un nombre incroyable de gens des médias ! Ils passent tous à côté de nous, à quelques centimètres à peine de notre petit groupe de grouppies improvisé ! Amanda Lear, Jonathan Cerrada, Claudia Cardinale, Mimi Mathy, Arturo Brachetti ( Qui me reconnait et m'embrasse en passant ! ), Frigide Barjot ( La compagne haute en couleurs de Basile de Koch ), Philippe Gildas avec Maryse son épouse, Guesh Patty, Charles Aznavour, Henri Salvador, Orlando ( Le frère de Dalida ), Luc Plamondon, Yvan Attal, Dominique Besnehard... La folie !
Et nous voilà noyés dans les peoples qui empruntent visiblement tous la rue dans laquelle nous nous sommes retrouvés par pur hasard.
Je n'ai jamais été accro ou fan de stars du showbiz, mais j'avoue qu'il y a des soirs où l'on s'endort plus agréablement que d'autres... Et celui-ci en est un.
Bonne nuit !
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